Everybody's Gonna Sing Today !

[ Pour Maryliiiin, euh Marylein, non Marylain, Marylun... ._. Merlin! * s'auto-assome* Pour Jonas, et pour tout le monde ensuite! Incrustez vous! Plus on est de fous plus on rit =D ]


Aujourd'hui devait être une journée comme les autres, n'est-ce pas? une journée de farniente et de soleil, encore une. Ce matin, Gabrielle n'aurait pas attendu une demi-seconde avant de sauter hors du lit. Elle se serait jeter sur la forme inanimée dans le lit face à elle, et qui devait, selon toute vraisemblance, appartenir à celle avec qui elle partageait le dortoir pendant les vacances : Soélia. Et ce serait ensuite au tour de Jonas de se faire brutalement réveiller par l'enthousiasme toute emersonien de sa charmante cousine, faisant profiter, bon gré mal gré, de sa bonne humeur à toute la chambrée ! Ensuite seulement, elle profiterait de la journée comme il se doit : soleil, sucreries et aventures, avant de finir la nuit au Bar Nocturne. C'est ainsi que ce devait être, hein?

Perdu. Aujourd'hui n'était pas une journée sur le Phoenix, aujourd'hui c'était J-1 avant la rentrée. "Naaaaan." Ce n'est pas vraaai, c'est imppossiiible, comme dirait Luke. Mais si. Aujourd'hui était bien la dernière journée de vacances, le dernier répit avant ce terrible matin où chaque élève recevrait l'emploi du temps de son année. Il en fallait plus pour entamer le moral d'une Emerson. Mais tout de même... C'est un chouia morose que Gabrielle ouvrit les yeux. Après quelques instants de lutte intense dans la semi-obscurité "Aie le coffre. Merlin la porte est où?" , auxquels répondirent des gromellements endormis, elle sortit du dortoir sa bonne humeur retrouvée. Bien sûr elle n'avait pas manqué avant, de rappeller avec délicatesse à ses dormeuses, qu'il était huit heures passées et donc tout à fait irraisonné de rester plus longtemps au lit. C'était peine perdue. Il y a des principes Emerson auquel le commun des élèves restera toujours hermétiquement fermé.

Gabrielle descendit les escaliers d'un pas allègre, sautant les quatres dernières marches, tout en conservant le rythme de la mélodie qu'elle chantonnait juste. Et ouais. \o/ Alors à quoi occuper cette nouvelle matinée... Sortir? Non, trop de pluie. Etudier? Il faudrait être malade. Quoiqu'il y en avait déjà, si si. Dans la Salle Commune Rouge et Or, certains élèves s'étaient déjà mis en tête de lire les manuels de leur année. Ce ne serait certainement pas le cas de Gabrielle qui finit par jeter son dévolu sur un des vieux fauteuils près de la cheminée. Assise en travers, et s'amusant à faire tourner sa baguette magique entre ses doigts, confirmant de longues heures d'entraînement en cours de Divination, l'adolescente se disait qu'attendre son cousin pouvait être une option favorable. Elle connaissait assez bien les habitudes de Jonas pour affirmer sans méprise que celui-ci s'était levé bien avant le soleil, et remonterait dans quelques instants de la Grande Salle. S'il ne tombait pas sur Orphée Harper, sur quiconque un peu réceptif à sa joie de vivre et ses câlins intempestifs avant cela.

Et Gabrielle le connaissait également assez bien pour être sûre qu'à deux, ils trouveraient une idée de génie, bien à eux, pour egayer l'ambiance tristounette de cette rentrée. Et quand il prend aux deux cousins de mettre un peu de bonne humeur dans votre quotidien, la Salle Commune s'en souvient encore longtemps après.

[courtpasterribledésoléeT_T]

Poudlard. Han ouais.
Retour au château, à l'uniforme, aux cours, à la Salle Commune, à Orphée Harper, aux matchs de Quidditch, aux repas de la Grande Salle, aux elfes de maison -Chouette, sa plus grande phobie directement sur place =D-, à son super lit trop bien qui... Ah, non. Le lit, il se l'était fait injustement voler par ce cher James Waltz, à qui il avait brièvement tenté de négocier son matelas adoré, sans succès. Préférant s'écraser plutôt que de créer une émeute Gryffondorienne, il avait passé son tour sur ce coup qui s'avérait foireux, surtout lorsque l'on connaissait un peu la bête Waltzienne et ses penchants nerveusement colériques. Jonas se souvenait encore de la tentative d'approche -amicale, bien évidemment- qu'il avait expérimenté en Première Année, et qui s'était soldée en un échec cuisant, et sans appel. Bien sûr, il avait récidivé -n'est pas Emerson qui veut-, mais, le résultat avait toujours été le même. Enfin. James n'était plus vraiment son principal souci, à présent, le dossier Orphée occupant une part non négligeable -pour ne pas dire la part entière- de ses pensées, et autres relations sociales, sans toutefois bloquer son fameux côté samaritain, dont Lucie Anson profitait d'ailleurs toujours.
Mais l'heure n'était pas aux idées amoureuses ou sombrinettes. Out les Harper, ou même les Mangemorts. Car Jonas avait retrouvé son amour de presque toujours, le Quidditch. Et ce n'étaient pas trois gouttes de pluie et un jour pas encore levé -il paressait d'ailleurs un peu trop au goût du Gryffondor- qui allaient l'empêcher de s'adonner à son sport favori, quitte à se prendre le poteau des buts dans la tête pour cause de mauvaise visibilité, se briser deux-trois côtes en passant, et se casser lamentablement la binette dans la boue du terrain. C'est ainsi que, Nimbus 2005 sur l'épaule, batte et boîte à cognards dans les bras, il s'était retrouvé au stade vers les cinq heures du matin, sous une averse plus violente qu'il ne l'avait cru, contrant les conditions climatiques désastreuses par une bonne humeur éclatante, visible au travers de son sourire rayonnant, et de ses pupilles brillantes. Ca n'avait plus rien à voir avec les pseudos entraînements autour du Phoenix, en plein ciel, qui, il l'accordait, avaient quand même été sacrément impressionnants. Non, là, il était en terrain connu, retrouvait les tribunes -même si, d'en bas, il avait du mal à les distinguer, Lumos à l'appui-, les buts, le stade même. Tout ça lui avait terriblement manqué, à tel point qu'il n'avait pas pu attendre le premier entraînement collectif, et en était venu à faire son égoïste Quidditchal. Arrivé au milieu du terrain, il déposa tout à terre avec un engouement visible, nullement gêné par les trombes d'eau qui lui tombaient dessus. Heureusement qu'il avait eu la bonne idée d'envoûter ses vêtements, les rendant imperméables au liquide glacé qui s'abattait sans relâche. Aah, le Royaume-Uni et son temps magnifique... Dans la journée, il se ferait sûrement une bataille de boue avec Maxouche, tiens. Depuis le temps... A cette simple idée, son sourire se fit plus grand, alors qu'il s'armait de sa batte, et s'apprêtait à libérer les cognards. La météo allait rendre l'exercice encore plus trop mieux, s'était-il dit. Parce que la difficulté, les challenges, les défis, et tout ces trucs de mec, c'était dans ses cordes, lui conférant un taux d'adrénaline anormalement élevé. Hinhinhin. Les deux bestioles s'élevant dans les airs, il en profita pour appeler son balai -"Allez Boubouille, viens voir Papa ! \o/"- et y grimper, passant une main sur son front mouillé. Un coup de patte au sol plus tard, et c'était parti.

Trois heures. Trois heures qu'il se démenait contre les cognards, passant d'une variante à l'autre, tentant de viser successivement un but, un poteau, une tribune, ou même son sweat, qu'il avait fini par tomber sous la chaleur de l'effort. Trois heures qu'il prenait son pied -"Regardez, j'peux même me le mettre derrière l'oreille ! \o/"-, faisant le kéké casse-cou sur son balai, retrouvant son activité favorite, sur son terrain de prédilection, nageant dans son élément. Trois heures qu'il ne vit pas passer, plongé dans son monde de Quidditch et de baseball combinés, offrant au soleil qui se levait -enfin- le spectacle d'un Jonas comblé, hurlant des "Yahaaaaaaa ! \o/" et autres injures qui donnaient la pêche, tellement c'était bon. Il avait pris plaisir à voir qu'il était toujours aussi bon au poste de Batteur, sans pour autant aller jusqu'à des "Han wah j'suis trop fort, je m'aime, j'me kiffe trop ma race oik ! : O" trop narcissiques, appréciant seulement son aisance qu'il avait pensé rouillée par ces quelques mois de vacances. Provisoirement vidé de toute énergie, mais particulièrement heureux, il avait mis pied à terre en renvoyant un dernier cognard pour la forme, puis s'était muni de son gant de baseball favori, dédicacé par les plus grands joueurs moldus, histoire d'attraper les deux balles qui lui en avaient fait, dans ses premières années de jeu, voir de toutes les couleurs. Quelques affaires remballées et un sweat récupéré plus tard, Jonas reprit sa marche sous la pluie, qui avait faiblement discontinué pendant une heure, pour ensuite reprendre de plus belle, et était rentré à Poudlard les cheveux et le visage trempés, dégoulinant d'eau. Avec la chance qu'il avait, il allait sûrement attraper un aAaaaatcha ! ... Rhume. Flûte. Bah, un sortilège de Médicomagie, et ça repartirait sans souci \o/
Rapidement soigné avec les moyens du bord, il avait grimpé les étages qui le séparait de la Salle Commune, bien décidé à reposer le matériel, et, surtout, à aller glandouiller gentiment dans la pièce des Gryffondors -y comprendre faire le foin avec quiconque de réceptif à la connerie, quitte à réveiller les paresseux qui s'étalaient encore au lit.
... C'était quoi déjà, le mot de passe ? Posté devant le tableau, subissant les oeillades exaspérées de la grosse dame, il cherchait tant bien que mal le nom de code que Yann lui avait glissé la veille, balançant des noms magiques au hasard -"... WhiskyPur-FeuSombralAmbroiseBièraubeurreSouaffleMolduGallionsMornillesNoises NimbusEclairdeFeuDragonOrphéeSallesurDemande PensineLeslieSummersCognardWhitewolvesQuidditchChimpanzéChaudronFizWizBizTonyParker ... \o/"- avec une bonne humeur débordante, jusqu'à ce qu'un de ses compagnons ne finisse par passer et de délivrer le fameux mot qui fait pivoter le tableau avec désinvolture, faisant passer Emerson Junior Premier du Nom pour une véritable quiche. Enfin. Ce n'était pas la première fois, et ça ne serait pas la dernière \o/
Et, oh ! "Soliiiiiissss !!" Cousine aussitôt repérée, que bondite dessus, lui administrant un câlin mouillé, s'ébrouant gentiment dans leur étreinte cousinale, histoire de l'emmerder un peu au passage. "Attends attends, j'arrive, je vais poser tout ce b*rdel ! \o/" Il reprit ses affaires violemment balancées à terre suite au câlin de bonjour et fila rapidement aux dortoirs, réveillant toute la chambrée en ouvrant et fermant violemment la porte, dans un claquement purement Emersonien. Et merlin ! Il lui fallait une douche. De l'entre dortoirs filles/garçons, il hurla un :"J'vais me laveeeer et j'reviennns aprèèèèès !" dans l'escalier, histoire que Gabouchka soit au courant, et gambada jusqu'à la salle de bain avec entrain.
Quelques cinq minutes plus tard, il rejoignait un fauteuil adjacent à celui de sa cousine, propre et encore plus réveillé/excité qu'il ne l'était déjà, dans un T-Shirt et un jean tous deux signés Levis, d'ailleurs plus tous neufs. "Alors, on fout quoi aujourd'hui ?" Faisant à son tour tournoyer la baguette entre ses doigts, glissant un regard en coin -mais souriant- à Gabrielle, il s'avachit dans son siège de traviole, à la mode des Emerson, songeant à une nouvelle vague de n'importe quoi à faire, chantonnant d'ailleurs une chanson sans s'en rendre vraiment compte. ... Tiens. Une lueur nouvelle au fond des yeux, Jonas se mit vivement debout sur le fauteuil, visage tourné vers la jeune fille. "Ca te dit, un karaoké ?! \o/" Il fit un tour sur lui-même dans un pas de danse trop fashionstyléwahtroplaclasseunpeuridiculecomem, et, prenant sa baguette en guise de micro, entama la chanson qui le hantait depuis peu, sans musique, sans playback, sans rien.
"Je encore rêvé d'aileee,
Ce baite, aile ne rien fête poor çaaaa..." Grands dieux. Si Aelys l'avait entendu, elle en aurait bondi au plafond -ou encore ri jusqu'à plus soif, au choix. Il chantait juste, respectait le rythme, mais son accent désastreux massacrait l'entièreté de la chanson, faisant se retourner les Il était une fois dans leur future tombe.
"Aile ne pas vraiment bêleeee,
Ce mieux, aile fée poor moiiii..."
Comme quoi des années de french karaoké n'avaient en rien arrangé la prononciation des mots, allant même jusqu'à l'empirer.
Irrécupérables. Et surtout terriblement ridicules.

Et pendant ce temps, dans la Salle Commune des Rouge et Or...
Alors que Jonas faisait l'imbécile sur le Stade de Quidditch, prenant les risques les plus fous, manquant de trépasser à chaque instant, et de rendre héroïquement l'âme face à la violente attaque des cognards - ou s'y croyant juste un peu en vrai warrior quidditcheur - , la petite silhouette de sa cousine somnolait sans dormir dans l'odeur de cuir des fauteuils. Quand il n'y avait plus rien à faire : quand vos amis vous abandonnaient lâchement pour leurs oreillers ou leurs bouquins, et qu'en plus votre cousin se faisait attendre, quand votre sens du ridicule n'était pas assez en forme aujourd'hui pour vous taper l'affiche seule devant la totalité de la Salle Commune, que vous n'aviez jamais eu l'âme d'une Ruby McFarlane et que les études ne vous intéressaient pas, quand, mon Dieu naaan, vous n'aviez plus rien à vous mettre sous les dents, il n'y avait plus que cette solution : dormir. Ou s'emmerder.Ou attendre gentiment, patiemment, de trouver quelque chose à faire de vos prochaines heures de temps libre. Dois-je rappeller que la patience n'était pas une valeur très emersonienne? Sauf bien sûr pour Pasteur Jonas. Quand il s'agissait de jouer les bons samaritains, il explosait les records! D'ailleurs, depuis qu'il avait décider de prendre en charge le cas indéfendable de Lucie Anson, histoire qu'elle relie avec un minimum de sens moral et d'humanité, Gabrielle pensait véritablement que rien ne pouvait résister à son cousin. Bon okay... Ca elle le pensait déjà avant! Et quoi? C'était Jonas quand même : un Emerson, un gars de sa famille, un mec forcément bien.

Et d'ailleurs, pour revenir à l'action présente, quand est-ce qu'il arrivait le fameux Emerson Junior premier du nom, hein? Régulièrement, Gabrielle jetait un oeil à l'entrée qui donnait sur la couloir du quatrième étage, sursautant légèrement quand une silhouette lui rappellait Jonas, ou quand elle connaissait la personne qui en passait le pas, saluant les Maxouilles, Meganouchettes et autres, au passage. Ah tiens, elle venait de se trouver une autre activité super marrante : allongée, les pieds par dessus le dossier du fauteuil, la tête en bas et faisant tourner sa baguette entre ses doigts comme précedemment mais dans une position drôlement mal aisée. Ouais, bah on passe le temps comme on peut, hein. Et puis il avait qu'à arriver plus vite. Comment ça, ça ne faisait que dix minutes qu'elle attendait ? Elle avait l'impression d'attendre depuis une éternité, ressassant ses projets avec impatience. Et bien sûr c'est au moment où elle s'y attendait le moins qu'un grand dadais vint se jeter sur elle pour la câliner, annonçant son arrivée avec toute la discrétion qu'un Jonas pouvait avoir : "Soliiiiiissss !!"

''Han! Marylin!'' A peine s'était-elle levée pour sauter au cou de Jonas, qu'elle se retrouvait de nouveau renversée sur le fauteuil, se prenant l'accoudoir au passage ''Aïe ù_ù'', toute secouée par l'attaque calinesque pas-si-surprise-que-ça venant de la part de son cousin. Et elle ne pouvait guère se défendre, sinon en essayant de l'étouffer plus encore qu'il ne le faisait déjà, ce qu'elle réussissait plutôt bien. Quinze ans de vie commune avec Jonas... ça c'était de l'expérience! ''Qu'est-ce qu'on faiii... eh!'' Voilà, elle était presque aussi trempée de pluie que son cousin maintenant. ''T'es mouillééé ! Jonaaas >_>'' mais Gabrielle n'eut pas le temps de crier vengeance, déjà lui glissait des bras la savonette le Jonas ._. prenant lâchement la fuite, avec une excuse toute pas originale en plus. Heureusement son absence ne fut pas longue, quoiqu'elle le fut assez pour que la mémoire de poisson rouge de Gaby efface toute idées de représailles de sa liste de chose à faire. De toute manière, elle ne pouvait jamais lui en vouloir bien longtemps, et certainement pas pour si peu.

"Alors, on fout quoi aujourd'hui ?" Décochant le désormais célébre sourire bright, que les Emerson avait inventé bien avant les pubs Email Diamant, Gabrielle aurait bien répondu des tas de choses très intellectuelles comme explorer le château de Poudlard où il y avait sans cesse de nouvelles choses à découvrir, descendre faire une razzia en cuisine sur les gâteaux et les sucreries, jeter un sort aux bouquins des Gryffondors trop studieux pour qu'ils leur mangent le nez... Ah! Si seulement ils avaient ici en terrain magique, un lecteur dvd moldu et une télévision, ils pourraient visionner sur grand écran N'oublie Jamais, "Noah, non ;_;" , et inonder la Salle Commune de leur larmes \o/ Mais elle ne proposa rien de tout ça, car l'idée de Jo était bien meilleure. En pleine concentration alors qu'elle s'entraînait, en vue de ses prochaines longues heures de cours, à un rude exercice : se balance balance balance balancer car elle a le style qui fait mal, Gabrielle tomba au sens propre comme au figuré de son siège.

"La claaaaasse ! : O" se moqua-t-elle gentiment entre deux rires alors que Jonas executait son pas de danse ultra pro. Mais le pire était à venir car le jeune homme chantait pour de vrai, et en français. Le pire, le pire... pour les autres! Car, de un Gabrielle trouvait ça vraiment hilarant, de deux, elle était aussi peu réceptive à la langue française que son cousin et était bien en peine de comprendre qu'il massacrait la langue. Au contraire même, elle trouvait qu'il avait vachement l'accent! \o/ Si bien qu'elle n'hesita pas une seconde avant de brandir sa baguette magique elle aussi, jouant les équilibristes sur le fauteuil, un pied sur l'accoudoir, un pied sur le haut du dossier.
"Lalalaaalaa eeeer, just poor mon keeer" et reprenant en coeur avec son cousin, pire que lui si toutefois c'était encore possible...
"Djay lay rwevay siii fowr, kelay draaa saan soovieeeen''
Vous aurez compris le genre, et on évitera de vous faire subir le reste de la chanson où descendant du fauteuil, dansant, avec son cousin, des pas ne collant ni avec le rythme, ni avec le genre de la chanson et montant dans des aigües difficilement soutenables où il était question notamment de "reveeeye tooa" , de "reygaad mooa" , de "oove tay braaa" mais surtout de "aaaAAaaAaaa aaaaaha aaaaaAAaaa" à n'en plus finir.
"Hey Jonas! do the daaance, do do the daaance"
Ah, voilà qu'on attaquait le répertoire anglophone... Et ce serait presque mieux. Si Gabou n'avait pas décider de prendre au pied de la lettre les paroles de la chanson. Vous connaissez cette danse à en pleurer de ridicule qui consiste à se désaxer les genoux, tout en bougeant les bras n'importe comment? Cette danse qui fait cinq blessés-trois morts si vous ne gardez pas une distance de sécurité avec vos partenaires...? Bah voilà. C'était ça. Le plus caricatural, c'était que ça n'était sûrement pas adapté au rythme trop lent de la chanson. Ou etait-ce qu'elle s'écroulait de rire entre chaque mouvement?

***

Un aperçu de la playlist emersonienne

Jay encore rwevé d'elleuh
Do the dance, do do the daaance

AAAh! La voix de sa Gabyyy chérie la tira hors de son sommeil vulnérable. Elle se redressa, même plus endormie, à vrai dire, râre était les jours où elle terminait sa nuit dans la journée. Bref, elle s'étira en faisant un grand bruit qui reçut plusieurs grognements.

|Soélia| "AAAh!! Mais qui êtes vous? Et pourquoi êtes vous dans ma chambre!??!!"

Cette remarque fort énervante lorsqu'il est 8h du matin et qu'on peut encore dormir fut acceuillie par plusieurs remarques de la part des filles qui partageait la chambre de Soélia. Elle étaient du genre "Sooooéliaaaaaa... On dormaiit!". Ceci eut néanmoins l'avantage de remettre les idées de la belle en place. Et oui, adieu le Phoenix et les belles journées occupées à faire la folle sur la plage, à se baigner, explorer les lieux d'escales et autres activités toutes plus amusantes les unes que les autres! Non, à présent elle devait se contenter d'un château froid, et à passer la moitié de ses journées assises à une table à écouter le discours incessants de ses professeurs. Enfin, tout ça ne commencerait que la veille puisqu'il restait encore un jour à Soélia et ses camarades pour en profiter à s'habituer de nouveau au château.

Elle s'habilla en faisant un bruit phénoménal mais de toute façon, ses camarades étaient déjà éveillées puis sorti du dortoir. Là, elle découvrit que le temps aussi changerait de ses vacances et des températures à voisinant les 40°, avec un léger vent, qui faisait une tempréture idéale. Non, là, c'était tout autre chose. Tout d'abord, le ciel était loin d'être bleu, et même recouverts de lourds nuages, et comme si ça ne suffisait pas, il pleuvait!! Elle aurait bien traîné des pieds en grognant pour réjoindre la salle commune, mais à vrai dire, ce n'était pas dans sa nature. Dans les escaliers qui la menait à la salle commune, So' reconnu la voix de sa meilleure amie et de son cousin chantonner une chanson en français-d'ailleurs, Soélia n'avait jamais compris les paroles, bien qu'elle eut essayer à de nombreuse reprises de traduir avec l'aide de Gaby, mais il faut dire que toute deux n'étaient pas très doués en Français!- puis Gaby entonna une chanson que Soélia adorait. Elle prit elle aussi sa baguette et cria comme une folle:

|Soélia| "You were such a P.Y.T Catching all the lights Just easy as A.B.C That's how you make it right! "

Puis elle arriva aux côtés de Gaby et de Jonas et continua à chanter ainsi les paroles dans n'importe quel ordre, sous les yeux ronds et le regard fâché de leur camarades de Gryffondor ayant beaucoup le genre Serdaigle-c'est à dire ceux qui étaient en train de travailler gentillement et qui recherchaient le calme du début de journée.- Elle avait envie de leur dire "Mais quooii?? Faut en profiter, c'est le dernier jour des vacances!!!", mais elle n'était pas tellement certaine que c'était le discours adéquat en ce début d'année de cours et qu'il serait bien acceuilli par ses compatriotes.

|Soélia| "Do the Daaance, Do the Daaaance!!"

Puis voilà, il se trouve qu'une autre chanson vint en tête de la rouge et or et qu'elle se mit à la chanter:

|Soélia| "Doom dududu domm boom da da boom! Everybody's gonna love today, gonna love today, anyway you want to, anyway youv'e got to, love love me, love love me, love love "

Inutile de préciser que Soo' faisait les magnifiques mouvement pour accompagner cette chanson, c'est-à-dire qu'elle executait de magnifiques montrage d'elle avec son doigt lors des "me", mais bon, comme dit précédemment, inutile de le préciser, car n'importe quel anglais de son genre le faisait à la simple écoute de cette chanson, ce qui faisait son charme. Certainements que les gentils petits Gryffondor qui étaient déjà en train de bûcher aurait volontier dit "Naaaan, on t'aiiime pas", mais booon, de toute façon, sur que Soélia ne les aurait pas entenduu...!