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 Y'a des lendemains qui valent pas mieux que la veille [PV]

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Jun Davis

Jun Davis


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MessageSujet: Y'a des lendemains qui valent pas mieux que la veille [PV]   Y'a des lendemains qui valent pas mieux que la veille [PV] EmptyDim 28 Oct - 14:26

[ J’ai eu l’autorisation de Moon pour la faire intervenir si on a besoin de l’infirmière =) ]


Un bruit. Feutré et doux, comme quelqu’un qui s’éloignerais discrètement. Un craquement. Un grincement. Une fenêtre que l’on ouvre. Un vent malicieux qui s’insinue dans la salle. Ce même vent, doux, frais, qui vient soulever quelque mèches d’un visage endormi, chatouille légère. Mais suffisante. Jun ouvrit soudainement les yeux, nullement aveuglé par la lumière, la pièce étant plongée dans l’obscurité. Son regard ambré fixa ce qui semblait être le plafond, encore trop absent pour comprendre. Il cligna plusieurs fois des paupières. Engourdi. Fatigué. Lourd… Oui, Jun se sentait lourd. Un fourmillement s’empara de son corps alors qu’il esquissait à peine un semblant de mouvement de la nuque. Puis comme du plomb que l’on glisse dans la tête, quelque chose sembla s’appuyer dans sa conscience, le poussant a refermer ses yeux pour se rendormir. Mais non, il ne voulait pas. Il ne pouvait pas. Il était même parfaitement réveillé. Le poids s’effaça alors, et il put pousser un long soupir, emplissant ses poumons d’un air chaud et tant recherché. Aie, nouvelle douleur. Mais infime. Et directement, des questions qui emplissaient sa conscience : où était-il ? Que faisait-il ici ? Que c’était-il passé ? *… ENA !* Il se redressa avec brusquerie, se repliant aussitôt sous al douleur qui lui vrilla le torse. Où était Ena ?! Est-ce qu’elle allait bien ?

Une main se posa à la base de sa nuque. Surpris, mais sans plus. Le visage penché en avant, il respirait difficilement. Une voix douce et basse se fit entendre près de son oreille. Une femme. Mais pas Ena. On lui disait quelque chose, mais il n’entendait pas. Des paroles, des mots… Incompréhensibles. On lui tendit quelque chose, attrapant sa main au passage pour la poser dessus. Il comprit qu’il devait y boire. Il obéit, mais y recracha presque. Que’est-ce que c’était que ce truc au goût horrible ?! Davis eut l’envie immédiate d’en vomir. Mais il ne put pas. Elle lui l’interdit. A la place, elle appuya sur sa clavicule et l’obligea à se rallonger. Puis elle s’éloigna. La substance avait un goût amer. Mais le pire, c’est qu’il avait l’impression qu’elle s’imiscait dans chacun de ses membres avec une lenteur exaspérante. C’était bouillant… Sa main sur son torse lui indiqua que quelqu’un l’avait déjà soigné. Mais pourquoi ? Ce n’était pas lui qu’il fallait aider. C’était le professeur ! C’était miss Scaper ! Il y avait un mangemort, peut-être encore, vers le terrain ! Il y avait un détraqueur ! Il fallait le dire… Le dire… mais Davis ne dit rien. Ses paupières se firent lourdes. Il leur céda… et s’endormit.

L’insecte se posa délicatement sur une de ses paupière et, de sa trompe, flaira la peau claire. Ses ailes bleues battirent quelques secondes, avant de s’immobiliser. Le souffle calme, le sommeil allégé, Jun s’éveilla alors et cette fois, du s’y remettre a plusieurs fois avant de voir les alentours. Le papillon, fort heureux de le voir revenir à lui, parcouru son front de ses pattes fines. Le jeune homme l’en chassa doucement, reprenant peu à peu le contrôle de la situation. Le matin… Un matin ensoleillé, à ce qu’il pouvait comprendre. Comment pouvait-il faire un temps aussi clair après l’horreur d’hier soir ? Poussant un long soupir, il prit son temps, savourant pleinement le contact doux des draps propres qui semblaient l’attirer a eux en lui murmurant des paroles chaleureuses pour l’endormir de nouveau. Mais non. Pas question de se rendormir. Au bout de quelques longues minutes, Davis finit par se redresser sur son lit, se massant la nuque et jetant autour de lui des regardes quelques peu étrangers. Une question s’imposa a son esprit : comment sortir d’ici ?! Parce que Jun avais tendance a ne pas trop aimer ce genre d’endroit… Pleins de médocs, de microbes, de malades, de mourrants (HJ : quand même pas ! xD) on ne venait jamais ici par pur plaisir.

Aucun son qui ne lui parvenait ne lui indiquait la présence d’une quelconque infirmière ou autre adulte du personnel. Aussi, se leva-t-il de son lit. Tiens, ça sortait d’où ce pantalon ?! Il n’avait pas le souvenir de porter un … pyjama. Mais qui sait qui le lui avait mit ?! Fort surpris, il chercha néanmoins ses vêtements de la veille… Bingo ! Son jean reposait sur une chaise non loin, tout sec, tout propre… mais aucune trace d’un tee-shirt. Erf. Il enfila donc ce seul vêtement qui lui rappelait à peu près sa propre identité, jeta le pseudo-pyjama sur les draps défaits puis, s’étirant rapidement, il s’éloigna sans bruit en direction de la porte de l’infirmerie, située à l’autre bout de la salle. Au passage, le serdaigle jeta des coups d’œil aux différents lits vide et parfaitement lisses de la pièce, tous séparés plus ou moins par des sortes de paravent tendus. Quelle idée de créer un endroit pareil…

Jun se stoppa soudain lorsqu’il entendit du bruit. MERLIN, des voix ! Quelqu’un s’approchait ! Cherchant rapidement un endroit où se cacher (pas question de se faire prendre alors qu’il s’en allait discrètement), il avisa une toile tendue à sa gauche et, sans attendre, se cacha derrière. Au bout de quelques secondes, des pas passèrent juste devant sa position, s’éloignèrent, puis revinrent plus rapidement. Oho, on l’avait découvert Rolling Eyes . Et puis, pas grave, hein ! Qu’est-ce qu’il en avait a faire… Un soupir. Mais qui ne venait pas de lui. Se retournant en silence, il fut de nouveau surpris de découvrir que le lit devant lequel il se tenait n’était pas vide… mais occupée par une demoiselle particulière. Ena ! Jun resta interdit quelques instants en la voyant, comme s’il la découvrait pour la première fois de sa vie, elle, ses longs cheveux sombres, sa silhouette svelte…

Elle n’était pas encore réveillée. Allait-elle seulement bien ? Il l’espérait.
Sans savoir pourquoi, il ne sortit pas de l’endroit, la dévorant littéralement des yeux en silence...
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Maël Aldwen
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MessageSujet: Re: Y'a des lendemains qui valent pas mieux que la veille [PV]   Y'a des lendemains qui valent pas mieux que la veille [PV] EmptyDim 28 Oct - 17:23

Après avoir gagné les vestiaires du terrain de Quidditch, Maël était parvenu à conserver les yeux ouverts jusqu'à l'arrivée des secours. Il s'était assuré que tout allait bien, que les affaires des deux adolescents étaient toute récupérées, que rien ne clochait...

Ensuite, la fatigue et la peur, que l'urgence avait repoussées dans des zones inconnues de sa mémoire, l'avaient rattrapé d'un seul coup, s'abattant sur ses épaules comme la misère sur le monde, le faisant carrément vaciller.
Il avait vaguement entendu quelqu'un s'inquiéter de sa santé, avant que la fatigue et le contrecoup du stress n'aient finalement raison de lui, le plongeant dans des abmes d'inconscience bienvenue.

Il s'était réveillé quelques heures plus tard, couvert de sueur, avec l'horrible impression que
quelque chose essayait de l'étrangler. Tremblant, il avait fait les cents pas dans la pièce pendant un long moment, cherchant un peu de réconfort dans la sécurité de l'infirmerie, et la vision de ces murs qui avaient si souvent abrité ses grandes émotions.
Ce manège avait duré quelque temps, peut-être même des heures, avant que l'infirmière ne vienne gentiment le remettre au lit, avec un sourire et un verre plein d'une potion visqueuse et horriblement amère.
Maël n'avait jamais tant regretté la présence de sa femme à ses côtés.
Peut-être était-ce pour cette raison que, le lendemain matin, il s'éveilla avec le poing gauche serré sur son alliance, et l'envie de courir à la volière pour écrire à sa petite famille.

Tout en se massant doucement les tempes pour chasser son mal de crâne, le jeune enseignant se redressa dans ses draps et passa une main dans ses cheveux, dans le but illusoire de s'éclaircir les idées.
Il parcourut des yeux le petit espace cloisonné par des paravents qui lui était réservé et découvrit, au pied du lit, sa chemise et son jean, bien propre et fraîchement repassés. Il les enfila, les accompagnant de ses rangers puis, prudemment, se mit sur ses jambes.
Comme tout semblait stable et en état de marche, il écarta les rideaux, constatant au passage que le reflet déformé qui s'offrait à lui via le porte-plateau portait une magnifique ecchymose sur la joue droite.

Le reste de l'infirmerie était calme, baigné de lumière, comme si rien de rien ne s'était passé la veille. On avait presque l'impression que tout ça n'avait été qu'un cauchemar...
Maël quitta la moitié de l'infirmerie réservée aux adultes de l'école, et passa du côté élèves. Mr Davis se trouvait là, planté devant un lit, contemplant son occupante en silence. Il avait enfilé son jean mais portait toujours le haut de pyjama qu'on lui avait enfilé, et l'une des mèches de sa chevelure était nettement plus courte que le reste. Maël distingua également un pansement qui dépassait du col, et se souvint des éclats de bois qu'il avait entr'aperçut la veille, fichés dans le dos du jeune homme.

Le professeur s'approcha de son élève en silence puis, ayany prit appui sur le mur, porta à son tour son regard sur la jeune Miss Scaper. Sans détourner les yeux (qui cherchaient les signes de bonne santé chez l'adolescente) il s'adressa ensuite au Serdaigle:


"Comment vous sentez-vous?"
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Ena Scap
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MessageSujet: Re: Y'a des lendemains qui valent pas mieux que la veille [PV]   Y'a des lendemains qui valent pas mieux que la veille [PV] EmptyMar 30 Oct - 22:25

Une bourrasque agita les brins d’herbe du parc, en direction du sud. L’air était frais ce matin… Le coup de vent se dirigeait en sifflant doucement vers le terrain de quidditch. Il contourna une première tribune puis se dirigea vers la deuxième, une jaune. En passant sur son flanc droit, il s’engouffra dans une ouverture plutôt inhabituelle dans celle-ci et tourbillonna entre des planches brisées et divers débris. Plusieurs sorciers étaient présents… Ils observaient les lieux en discutant avec animation. La petite brise fit tourbillonner leur robes noires puis repartit de plus belle vers le centre du terrain, où elle s’éleva brusquement de quelques mètres. Une très forte bourrasque la poussa alors vers le château, là haut. A toute vitesse, le coup de vent vint fouetter avec violence les froids murs de pierres d’un bâtiment annexe. Une fenêtre était ouverte, il s’y engouffra aussitôt en faisant voltiger les fins rideaux en voile blanc. Tout était propre là dedans, même pas une petite poussière à faire voler dans les airs ! Une personne était présente, et notre ami le vent se contenta d’ébouriffer ses cheveux bicolores avant de repartir d’où il était venu, à la recherche d’un endroit plus intéressant. La silhouette était un jeune élève du château, il se tenait debout devant un lit d’un blanc immaculé dans lequel dormait une autre élève ; ce ne fut pas le vent qui la réveilla…

Ena ouvrit un œil, puis l’autre. Elle avait entendu quelqu’un… Une voix venait de s’élever non loin d’elle, mais elle n’aurait su dire à qui elle appartenait. Cependant le fait de soulever ses paupières ne lui permit pas de répondre aux multiples questions qui se bousculaient maintenant dans sa tête… Tout était flou. Si il n’y avait pas eu cette vive lumière et ces contours difformes, la jeune fille aurait parié qu’elle était toujours sous l’emprise de la malédiction. Non, cela ne semblait pas être le cas, surtout avec ce rythme cardiaque si calme… Ses yeux avaient tout simplement du mal à se réhabituer à la vision normale, c’était prévisible. Que s’était-il passé déjà ? Impossible de s’en souvenir. Pour le moment, il faudrait d’abord savoir où elle se trouvait… Dans un lit, c’était déjà ça. Mais pourquoi avait-elle si mal à la poitrine ? C’était à peine si elle parvenait à bouger… Il y avait deux silhouettes devant son lit, qui semblaient la regarder. Mais qui étaient donc ces gens ? L’attention de la jeune fille fut cependant retenue par celle de gauche : quelqu’un de grand, de fin, aux cheveux apparemment noirs et blancs.

Jun ! C’était lui, juste là ! Soudain, les événements de l’autre soir revinrent en mémoire à la jeune fille, qui eu beaucoup de mal à gérer toutes ces informations. Tout lui arrivait en même temps, et elle ne parvenait pas à faire le tri dans tout ça… La pluie, les éclairs colorés, le froid, Jun qui la serrait dans ses bras, un cri déchirant, le soleil du monde parfait, l’obscurité, la fatigue, le sort qui l’avait atteint en pleine poitrine… Stop ! Le maléfice ! C’était donc ça qui causait tant de douleur à la jeune fille à cet instant… Elle se souvint alors amèrement du maigre sortilège de défense qu’elle avait tenté d’utiliser à ce moment là. Ridicule, il fallait l’avouer. Maintenant, tout son buste était enserré dans de lourds bandages qui comprimaient ses poumons de manière désagréable. Et les autres, étaient-ils blessés ? Jun, il n’avait rien ? Sa vision étant encore trop floue pour lui permettre de répondre à cette question, la jeune fille remua faiblement entre ses draps et tenta de se relever sur les coudes, sans succès. Ses côtes lui faisaient un mal de chien ! Préférant rester immobile pour s’éviter des douleurs inutiles, elle resta tranquille, la tête bien coincée dans l’énorme oreiller, et se contenta de battre des paupières pour augmenter plus rapidement la netteté de sa vision.

Enfin, Ena parvint à y voir plus clair. La deuxième silhouette, c’était le professeur, comme elle l’avait deviné. Et Jun, qui était juste là… Il était debout, c’était donc qu’il allait bien. Enfin, relativement… Elle le fixa longuement, sans trop comprendre pourquoi il était là. N’aurait-il pas dû se reposer dans son lit, comme elle ? Peu importe, elle était très heureuse de sa présence. Avec dépit, elle se rendit compte qu’elle ne parvenait pas à suffisamment bouger le bras pour le tendre vers lui. Sa main… Où était donc cette main si réconfortante, celle sur laquelle elle s’était appuyé, celle qu’elle n’avait pas voulu lâcher, son seul repère ? Elle en avait encore besoin à ce moment là, même si maintenant cela paraissait pour le moins incongru. Tout allait bien, elle voyait correctement. Pourquoi aurait-elle alors besoin de la main de Jun ? Cette fois, même la meilleure vision du monde ne lui aurait pas permit de répondre à cette question…

Des questions, des questions… Mais très peu de réponses ! Où était-elle déjà ? L’infirmerie, sûrement. De légers paravents de part et d’autre de son lit l’empêchaient de voir le reste de la salle, mais le peu qu’elle avait sous les yeux lui permettait d’en déduire ce lieu. La même impression de soulagement qu’elle avait déjà éprouvé aux vestiaires l’autre fois la reprit alors à la gorge. C’était bel et bien finit, tout ça, tout ce cauchemar… Plus jamais elle ne referait une chose pareille, plus jamais ! Cela avait été trop dur, trop de pression et de stress à la fois. Si il n’y avait pas eu la présence du jeune homme à ses coté tout au long des évènements, la jeune fille se doutait qu’elle n’aurait pas tenu debout bien longtemps. Cette même présence qui, à l’instant, attirait littéralement son regard, l’empêchant de regarder ailleurs, agissant à la manière d’un aimant. Avec étonnement, elle se fit la réflexion du fait qu’elle n’aurait sûrement pas voulu se réveiller si il n’avait pas été présent.

Le professeur était là, lui aussi. Impossible, même en fouillant très loin, de se souvenir si il avait été blessé ou pas. Il aurait été plus simple de le regarder directement pour apercevoir la grosse trace bleuâtre qui s’étirait sur son visage, mais Ena ne parvenait pas à détacher ses yeux du visage de Jun, auquel elle essayait maintenant de sourire vaillamment. Elle ne voulait pas qu’il s’inquiète pour elle…

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Jun Davis

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MessageSujet: Re: Y'a des lendemains qui valent pas mieux que la veille [PV]   Y'a des lendemains qui valent pas mieux que la veille [PV] EmptyLun 5 Nov - 19:23

La voix du professeur fit littéralement sursauter notre Serdaigle, qui ne l’avait pas du tout entendu s’approcher. Lui qui, d’habitude, ne laissait rien au hasard, venait de se faire avoir comme un débutant. Quand tu fuis un ennemi, vérifie toujours que ta cachette est sûre avant de t’y détendre. Il s’en souviendrais désormais… Pris la main dans le sac, comme on dit. Et si ce professeur dénonçais sa présence ? Aie, pourvu que non… Mais a voir son attitude, il n’avait pas l’air d’en avoir envie, pour le moment du moins. Jun l’observa furtivement, imprimant dans son esprit le visage de cet homme qui les avait sauvé, une belle ecchymose sur la joue. Dire que sans lui, ils ne seraient peut-être pas là aujourd’hui. Il hésita un instant, encore sous la surprise de cette venue imprévue, puis fini par répondre, reportant son attention vers le lit.

- Mieux. Et vous, professeur, votre blessure vous fait-elle toujours mal ? –

Il ne souriait pas. Mais son visage calme affichait un air plutôt détendu, quoiqu’un peu inquiet. Ses yeux ambrés se décorèrent doucement d’une étincelle de joie lorsque Jun remarqua que la demoiselle ouvrait enfin les yeux. Des yeux clairs, qui avaient retrouvés leur couleur normale. Qui sait, peut-être que ce qu’il avait cru voir la veille n’était qu’une illusion. Une farce de son cerveau. Ena n’avait absolument rien aux yeux. Peut-être mal ailleurs, mais pas là. C’était déjà ça. Même si notre jeune adolescent se sentait mal à l’aise qu’elle soit blessée autre part par sa faute. Erf, pourquoi est-ce qu’il était allé sur le terrain ce soir là ?! Jun risquait de s’en vouloir longtemps si Miss Scaper ne s’en remettait pas très vite. Très longtemps… Dieu seul sait à quel point notre bonhomme est rancunier, alors, imaginer lorsque c’est envers lui-même ! Son regard rapide et précis put discerner, grâce à la chemise d’Ena non boutonnée jusqu’en haut, des bandages qui semblaient enserrer son buste. Son piercing se glissa discrètement entre ses dents, avant qu’il ne crispe sa mâchoire dessus. Elle était blessée ! Et a cause de lui ! Il la vit tenter de se redresser, puis retomber sur son oreiller. Allez, fais quelque chose ! C’est à cause de toi si elle est comme ça… Mais que faire ? Peut-être qu’Ena ne se souvenait de rien ? Ou bien peut-être, qu’elle lui en voulait ? C’était fort probable… Quelle horreur que de penser ça. Rien que d’imaginer qu’elle lui en veuille, il sentit comme un étau lui serrer la poitrine. Non… Il ne fallait pas qu’elle lui en veuille. Il n’avait pas voulu. Ce n’était pas de sa faute. Normalement, il en aurait sans doute eut absolument rien à faire qu’une personne de plus lui en veuille. Mais là, sans savoir bien pourquoi, Davis espérait sincèrement que la poursuiveuse n’ai pas de rancune envers lui…

Il la trouvait étrangement belle. Oui, oui, belle. Et fragile. Il avait la profonde envie que d’aller la serrer dans ses bras. La protéger contre tout ce qui pouvait bien lui arriver. L’enlacer contre lui… et la garder longtemps. Assez pour ne jamais oublier son odeur, la courbe de son cou, le grain de sa peau… Son poing fut parcouru d’une convulsion et se serra mécaniquement, avant de se délier. Un frisson remonta le long de sa colonne, le faisant trembler. Qu’est-ce que c’était que cette impression qu’il avait de perdre les pédales ? Il ne parvenait pas à comprendre une partie de ses pensées. Comme s’il s’avançait sur un sol glissant en tentant désespérément de se raccrocher à quelque chose pour tenir. Jun remarqua qu’une sorte de spasme parcourait le bras de la demoiselle, avant de s’immobiliser. Voulait-elle quelque chose ? Voulait-elle DIRE quelque chose ? L’esprit de Davis voyait sans doute aussi flou que la veille sur ce domaine. Mais, plus il repensait à ce bref mouvement de son bras, plus il avait envie de justement, attraper ce bras pour le caresser doucement. Savourer sa peau douce sous ses doigts. Puis glisser vers sa main, entrelacer ses doigts avec ceux de sa collègue, aller jusqu’à embrasser doucement ses doigts pour la rassurer. Rassurer ce corps qu’il avait voulu protéger. Rassurer cette jeune femme qui ne l’avait pas laissé tombé lorsqu’il avait eut besoin d’elle… peut-être se rassurer lui-même, au passage.

Tu t’égards, Jun. Tu n’as pas le droit de faire ça. Qui a défini ce droit ? Mais, les autres. Tu n’es pas leur égal… Tu leur es inférieur, souviens-t-en ! Mais NON, justement. C’était fini, tout ça. Il n’était plus l’inférieur de personne, désormais. Il s’était juré de ne plus jamais se retrouver de nouveau en être soumis. Son esprit n’avait plus les droits de lui imposer ce point de vue. Qui a dit que les hommes n’étaient pas libres et égaux en droit ? Sûrement le dernier des imbéciles. Malheureusement, Davis avait rapidement fait partit de ces imbéciles, avant de grandir. On fini toujours, par grandir. Pas à la même vitesse, sûr, mais on y arrive. Désormais, personne n’avait le droit de lui dire comment vivre. Alors, stop. S’il avait envie d’aider Ena, il le ferait. S’il avait envie de la protéger, il le ferait aussi. La seule personne qui pourrait lui l’en empêcher… Ce serait bien la jeune femme. Espérons que ce ne soit pas le cas…

Soulagement. Léger soupir de certitude lorsqu’elle tente de lui sourire. La Serdaigle ne lui en veut pas… Lui, il veut toujours la serrer contre lui. Serait-ce impoli, vis-à-vis du professeur, ou d’elle-même ? Se serait même carrément contraire a la plupart des principe que notre jeune homme à tendance a s’appliquer. S’occuper de lui et non des autres. Sauf que là, c’est des autres qu’il veut s’inquiéter. Ceux sont les autres qui sont au centre de son attention. Un léger sourire, en réponse à celui qu’elle lui adresse, apparaît alors sur son visage. Osera-t-il lui dire qu’il s’est inquiété pour elle ? Bonne question… Soudain, de nouveau des bruits de pas pressés. Juste derrière eux. L’infirmière, sans doute. Ah oui, il l’entend maugréer. Zut, si elle vient ici pour regarder comment va Ena, il risque de passer un sale quart d’heure… tout comme le professeur ! lol. Lui aussi n’a pas l’air encore tout à faire remit Rolling Eyes Profitant du fait que l’infirmière passe tout près d’eux, il se décala sur le côté sans bruit et s’approcha de la demoiselle. Attrapant négligemment le tabouret posé non loin, il s’assit dessus sans la quitter des yeux, puis attrapa avec douceur la main posée sur le drap. Cette main qu’il avait refusé de lâcher la veille. Cette main qu’il voudrait ne jamais quitter… Il entrelaça ses doigts avec les siens, avant de se décider et de déposer un baiser sur sa peau douce, la serrant entre ses paumes comme un trésor. Il s’était tellement inquiété pour elle. Et il s’inquiétait encore…

Son regard croisa celui d’Ena. Il aurait voulu le fuir, mais il ne put pas. Et puis, pourquoi le fuir ?


- Ca va mieux ? –

Lui demanda-t-il alors, doucement. Son corps réclamait bien plus : pouvoir la serrer contre lui, pouvoir embrasser son front, sentir sa peau contre la sienne… Savoir qu’elle était là, près de lui. Même, pouvoir ne toucher que sa main devrait lui suffire, mais il en voulait plus. Toujours plus. Allez savoir pourquoi. Jun voulait tout de la Serdaigle, tout savoir, tout connaître. Il aurait voulu savoir la douceur de sa peau, le nombre exacte d’étincelle dans ses yeux, la valeur inestimable de son sourire… Tant de choses qu’il ne pouvait pas vraiment se permettre. Après tout, à tout moment, elle pouvait juger son comportement excessif et l’envoyer balader. A tout moment, elle pouvait partir ou se dégager de sa main…

Il serra doucement la main qu’il tenait toujours, appuyant sa joue contre celle-ci, observant sa propriétaire avec douceur. Tant qu’elle irait bien, lui, il irait bien. Jun aurait put lui dire, c’est vrai. Lui avouer pleins de choses, mais il se retint à temps. Pas question de se dévoiler. Lui-même était encore dans le flou… Et puis, ce n’était pas vraiment l’endroit pour le faire ou pour s’attarder. Jetant un regard rapide à Maël, il reporta son attention sur Miss Scaper. S’était presque étrange, cette situation : il n’en avait vraiment rien a faire de ce qui pouvait bien lui arriver… tant que la belle demoiselle allait bien, il allait bien. Nouveau regard vers le professeur. Jun osa poser une nouvelle question, mais cette fois, elle était adressée à Mr Aldwen.


- C’était pas un cauchemar, n’est-ce pas ? –

Comme s’il voulait se rassurer. Comme si voulait que la veille n’ai jamais existé… Les preuves que tout s’était bel et bien passé étaient pourtant évidentes, mais il semblait important à notre adolescent de se voir confirmer la chose par une autre personne. Et Mister Aldwen était sans doute une des personne a qui il estimait pouvoir faire suffisamment confiance désormais pour le croire sur parole.

Il déposa un nouveau baiser dans la paume d’Ena, bref, en attendant sa réponse…



[Dans le genre “je tourne autour du pot” … xD]
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Maël Aldwen
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MessageSujet: Re: Y'a des lendemains qui valent pas mieux que la veille [PV]   Y'a des lendemains qui valent pas mieux que la veille [PV] EmptySam 17 Nov - 18:58

[Arfouille, vous faites de trop longs messages, je s'rais jamais au niiveau XD]

Maël sentit une petite brise lui caresser la nuque, soulevant doucement les quelques mèches de derrière, et sourit avec indulgence en voyant Jun se retourner d'un bloc.

'Mieux. Et vous, professeur, votre blessure vous fait-elle toujours mal ?'


Machinalement, le professeur en question tâta le superbe bleu qui s'étalait sur son profil et grimaça. Si, sa "blessure" lui faisait toujours mal. Mais bon, en même temps, ce n'était pas quelque chose d'insuportable...


"Encore, oui. Mais j'ai eu plus de chance que vous: je n'ai qu'un gros bleu et quelques égratignures. après une nuit pareille, on peu considérer que je n'ai rien."


Car iols devaient être nombreux ceux qui, ayant rencontré un mangemort (ou un NéoMangemort, tout dépendait des époques) eussent souhaité n'avoir rien de plus qu'une joue de schtroumpf!

Ena donna quelques signes de vie, et Maël soupira intérieurement. Apparemment, le sortilège qu'elle avait reçut à la poitrine n'avait pas causé trop de dégâts, ce qui était une bonne chose. Certes, elle s'en remettrait, mais tout eut été bien mieux si elle n'avait pas été blessée. Enfin, elle était en vie et hors de danger, et c'était le principal.

'Ca va mieux ?'


Il y avait de l'inquiétude mais aussi de l'espoir dans la voix du Serdaigle, et Maël eut un sourir attendrit. Les relations filles/garçons, à l'adolescence, ça passait souvent par des petits riens...

'C’était pas un cauchemar, n’est-ce pas ?'


Maël poussa un gros soupir, et passa délicatement un doigt sur sa joue, l'air absent. Des cauchemars comme celui-là, il s'en serait bien passé, quand même...


"J'aimerais beaucoup vous dire que tout cela n'était qu'un mauvais rêve... Mais les cauchemars envoient rarement ceux qui les font à l'infirmerie."


Et c'était heureux. Ce qui l'était moins, en revanche, c'était la présence de ces intrus dans le Parc de Poudlard. C'était cette impression que tout recommençait comme au temps de Voldemort, c'était l'impression que Poudlard n'était plus un endroit aussi sûr qu'avant.
Et ça, il allait falloir comprendre pourquoi.


"Je compte rendre visite à la directrice d'ici ce soir. Si vous vous sentez en état de venir aussi, vous serez les bienvenus. Sinon, je vous contacterais pour vous dire ce qu'il sera ressortit de notre entretien. J'estime qu'on vous doit la vérité..."


Dire la vérité aux élèves. Ne pas faire comme Ombrage, qui avait nié le retour de Voldemort jusqu'au bout. Ne pas faire comme ceux qui s'étaient trop accroché à leur pouvoir pour se rendre compte qu'il était temps de se battre.

Ne jamais faire comme eux: ils avaient fait trop de dégâts.
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Ena Scaper
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MessageSujet: Re: Y'a des lendemains qui valent pas mieux que la veille [PV]   Y'a des lendemains qui valent pas mieux que la veille [PV] EmptyLun 19 Nov - 12:48

Ils étaient bien gentils, tous les deux, à être là, à s’inquiéter pour elle. Ena les regardait de ses grands yeux bruns sans parvenir à sourire réellement, mais le cœur y était. Il était très rare qu’on s’occupe d’elle de cette façon. En réalité, il était aussi très rare qu’elle se retrouve dans une telle situation… Cependant elle n’avait pas l’habitude de cela, et ne pouvait s’empêcher de se demander à quel moment ils se lasseraient, à quel moment ils la laisseraient seule. IL la laisserait seule… Ce moment allait arriver, elle le savait, et pourtant son esprit refusait d’y penser, comme si c’était tellement grotesque qu’il fallait bannir cette idée de sa tête. Tout le monde la trouvait étrange à Poudlard… Même si elle ne lassait rien paraître, cette situation la faisait quand même souffrir, un minimum. Maintenant, surtout, que son cœur semblait battre pour l’un des élèves, elle aurait aimé être comme toutes les autres. Il aurait ainsi vu en elle quelqu’un avec qui il pourrait s’afficher sans honte… Cependant, Ena savait que c’était impossible, elle ne serait jamais dans les toilettes à chaque intercours pour se repomponner le visage, elle ne remonterait jamais sa jupe sur ses hanches pour qu’elle paraisse plus courte, elle ne ferait jamais des grimaces dans le dos des professeurs pour amuser ses amies… De toute façon, elle n’avait pas de véritable ami. Des connaissances, tout au plus, des gens qui appréciaient sa bizarrerie sans vraiment lui accorder une quelconque importance dans leur cœur. C’était ainsi qu’elle vivait depuis longtemps, et cela ne l’avait jamais dérangé jusqu’à aujourd’hui.

Jun tenait sa main, et la chaleur de ses paumes redonnait des couleurs aux joues de la jeune fille. Leur douceur lui avait tant manqué… Il lui posa une question, anodine d’apparence mais qui traduisait toute son inquiétude à son sujet. Très émue, Ena inspira à fond pour lui répondre mais la douleur lui déchira le ventre et elle gémit en se recroquevillant sur elle-même. Impossible de parler… Quelque chose la bloquait, juste sous la base du cou, et incendiait son corps dès qu’elle tentait de respirer trop profondément. Juste assez pour s’oxygéner, mais pas assez pour prononcer les mots que Jun attendait. Et merde… Sa réaction allait l’inquiéter davantage alors qu’elle aurait voulu le rassurer, lui dire que tout allait bien ! Pour rattraper le coup, elle serra plus fort ses doigts autour des siens et hocha la tête lentement sans réussir à sourire. Pas terrible. Avec un peu de chance, il n’aurait pas remarqué son mouvement brusque lorsqu’elle avait tenté de lui parler… C’était terrible de se sentir impuissante au point de ne même plus pouvoir communiquer. Ena était privée de sa principale arme, de ce qu’elle utilisait essentiellement pour se défendre. C’était une professionnelle des répliques cinglantes, des réparties bien placées, des remarques loufoques… Et voilà qu’elle n’arrivait même plus à dire quelques mots rassurants ! Frustrée, elle ferma les yeux une demi seconde pour aussitôt les rouvrir et les poser sur Jun.

Monsieur Aldwen et lui échangèrent quelques mots qu’Ena écouta d’une oreille attentive. Bien sûr que si, c’était un cauchemar. Un cauchemar terrible qui la hanterait sans doute pendant de nombreuses nuits… Un cauchemar qui s’avérait en fait bien réel, et il n’en prenait que plus d’ampleur. Ils avaient bien faillit y passer, tous les trois, elle s’en rendait compte maintenant et commençait seulement à mesurer la chance qui avait veillé sur eux cette nuit là. Si elle n’avait pas eu le réflexe de créer le bouclier autour de sa personne, sans doute n’y aurait-il eu que deux survivants… Si le professeur n’était pas venu à leur secours, les deux élèves seraient morts. A cette pensée, Ena détourna difficilement les yeux du beau visage de Jun et les posa enfin sur le professeur. Un bleu énorme s’étalait sur sa joue… Une immense reconnaissance prit alors la jeune fille à la gorge et ses yeux s’embuèrent malgré elle. Elle aurait voulu le remercier de tout son cœur, mais les mots encore une fois refusèrent de sortir de ses poumons, qui se contractèrent douloureusement comme précédemment. Cette fois un sourire tremblant parvint à étirer ses lèvres pendant quelques secondes. Elle ne pouvait pas faire mieux, elle espérait qu’il avait comprit… Quelque chose liait ces trois là maintenant, rien ne serait plus vraiment comme avant. L’adulte parla d’un rendez vous avec la direction, mais Ena doutait qu’elle puisse y assister… Jun irait sans doute, il lui raconterait. Bien sûr qu’ils avaient le droit de savoir, ils étaient tout de même passés près de la mort sans l’avoir vraiment cherché ! Entraîné malgré eux dans cette course infernale sous une pluie torrentielle, ils n’avaient pas eu le choix et ne s’étaient pas mis eux-mêmes dans ce pétrin. Alors si après cela, les gens refusaient de les informer sur tout ce qui concernait cette histoire… Voix ou pas, Ena irait personnellement dire à la directrice sa façon de penser.

Alors qu’elle retournait son regard vers le jeune homme qui lui tenait la main, la serdaigle entendit des bruit de pas précipités derrière les paravents. Quelqu’un s’activait et maugréait en faisant taper ses semelles contre le sol dans un claquement qui se rapprochait de plus en plus. C’était l’infirmière…


-Ha, enfin je vous trouve ! Davis, veuillez retourner au lit immédiatement, vous n’êtes pas en état de vous lever ! La femme venait d’écarter les paravents et se trouvait en face des trois rescapés, les poings sur les hanches. Monsieur Aldwen, vous pouvez sortir si vous le désirez, je ne peut pas vous retenir et la directrice demande à vous voir. En voyant la proximité entre Jun et Ena, elle ne put s’empêcher de prendre une mine furieuse. Que croyez vous donc faire, Davis ? Cette jeune fille a besoin d’un grand repos, de calme et de SILENCE ! Cet espace est STRICTEMENT INTERDIT A TOUS LES VISITEURS ! Même ses parents attendent depuis une heure dans le bureau de la directrice et n’ont pas eu le droit de la voir ! Retirez vous tout de suite de là ! Et j’espère que vous n’avez pas tenté de la faire parler !

Rouge de fureur, l’infirmière attrapa le jeune homme par le bras et le tira en arrière. Lorsqu’il lâcha sa main, Ena ne pu retenir un sursaut. On lui arrachait son Jun ! Sans pouvoir vraiment se contrôler, elle sentit son cœur qui s’emballait et sa vision qui s’estompait peu à peu. Son bras se souleva difficilement et tenta de rattraper cette main si douce et tant aimée… Mais il était déjà trop loin, et elle ne voyait plus rien. Ses yeux présentaient maintenant une surface d’un blanc nacré et ses pupilles avaient disparu, noyée dans les brouillards d’une malédiction vieille de 16 ans… Elle n’avait même pas pensé à fermer les paupières, elle espérait toujours que l’image de Jun allait réapparaître d’un instant à l’autre.

Paniquée en voyant ce qui arrivait à la jeune élève, l’infirmière poussa violemment Jun et le professeur derrière les paravents et rabattit ces derniers devant le lit de la jeune fille pour qu’ils ne puissent plus rien voir. Bien sûr, elle était au courrant pour Ena, les Scaper l’avaient mise au courant dès l’inscription de leur fille… Il fallait que l’infirmière du château sache à quoi s’attendre si un jour elle devait la soigner. Les personnes du château qui avaient connaissance de la malédiction se comptaient sur les doigts d’une main : l’infirmière, la directrice et les professeurs de potion et de défense contre les forces du mal. Ces derniers avaient tenté, sans succès, de soigner la jeune fille et avait renoncé l’année précédente lorsqu’il s’était avéré que leurs efforts ne menaient à rien. Ena avait apprit à vivre avec cela, et essayait de ne pas y penser… Sauf quand elle devait subir ce genre de situation. Désemparée, seule entre ces draps soudainement glacés, elle laissait son bras pendre mollement dans le vide comme si le jeune homme allait revenir et enfin se serrer contre elle pour la réconforter. A sa droite, elle entendait l’infirmière qui faisait bouger des flacons de verres. Non… Pas encore cette chose infecte qui faisait si mal ! Ena remua faiblement et tenta de lui faire comprendre qu’elle ne voulait plus boire de cette potion. L’instant d’après, un récipient entra en contact avec ses lèvres et elle fut bien obligée d’avaler ce qu’on lui versait dans la bouche si elle ne voulait pas que la chose dégouline le long de son menton. Dès la première gorgée, tout recommença… Son corps s’enflamma, mais elle sombra presque aussitôt dans l’inconscience. Un long sommeil agité l’attendait…
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Jun Davis

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MessageSujet: Re: Y'a des lendemains qui valent pas mieux que la veille [PV]   Y'a des lendemains qui valent pas mieux que la veille [PV] EmptyVen 23 Nov - 19:55

Si Ena avait été comme toutes les filles, Jun ne l’aurait sans doute jamais remarqué. A vrai dire, il n’avait jamais réellement fait attention à elle auparavant : une fille de sa classe, rien de plus. Elle était discrète, et avait du répondant. C’était peut-être les seules choses qu’il savait sur elle. Sinon, rien. Avant du moins. Car maintenant, il savait qu’elle n’avait pas hésitée à courir un risque pour venir l’aider : un idiot comme lui qui se noyait littéralement sous la pluie, et elle l’avait quand même aidé. C’était comme si le masque qu’il a l’habitude de poser sur les gens qui l’entourent s’était soudain fissuré pour la laisser passer : une demoiselle vraiment jolie et peut-être pas si semblable aux autres que ça. Pour plaire à Davis, il n’était pas vraiment essentiel de se repomponner à chaque inter-cours, de remonter ses vêtements pour dévoiler des bouts de peau tentateurs, ou de faire la maligne devant ses amies. Les filles qui faisaient ça étaient généralement trop superficielles à son goût… En fait, il n’y avait jamais eut personne à son goût, à part Aby, son petit amour d’enfance. Lol. Sauf que maintenant, le petit garçon qu’il était avait grandit. Les sentiments pour les filles, ils étaient partis, et Jun les avaient oubliés… jusqu’à ce qu’ils ressurgissent toujours aussi incompréhensibles qu’auparavant. C’était sûr, Ena ne le laissait pas indifférent, bien au contraire. Mais il n’aurait sût dire pourquoi.

Il écouta le professeur, profondément d’accord avec ses paroles. On n’avait pas le droit de leur interdire l’information… Ils avaient faillis mourir, tous les trois, la veille. Ils avaient le droit de savoir, du moins, c’est ce qu’ils pensaient. Ils avaient le droit de comprendre à cause de qui Ena se retrouvait-elle dans cet état. A cause de qui ils avaient passés une sale nuit… et à cause de qui il s’était rendu compte a quel point la demoiselle comptait pour lui. La voir ainsi l’inquiétait sérieusement, et il ne savait pas quoi faire pour l’aider. Que c’était bête… Etre là, présent, et ne pas pouvoir agir. Ne faire que regarder l’autre souffrir. Sentiment détestable. Impression détestable. Jun la regarda, attentivement. Il ne pouvait défaire son regard du beau visage qu’il avait en face de lui. Et ce regard… Les magnifiques yeux d’Ena qui soutenaient le sien. Il aurait put se fondre à l’intérieur s’il avait put. Il se serait laissé envoûté sans résisté si elle avait voulue. Mais quelqu’un en avait décidé autrement. Pourquoi avait-il fallut que cette infirmière ne les trouve !

Rien qu’au ton de sa voix, Davis devina sans mal… Qu’elle était énervée ! xD ! Apparemment, elle le cherchait depuis un petit moment pour prendre un ton aussi exaspéré. Mais qu’espérait-elle ? Qu’il allait rester bien sagement sur son lit en attendant que ses blessures guérissent alors qu’Ena l’inquiétait d’avantage que son propre sort ? Surtout que mister détestait littéralement l’infirmerie. Tournant la tête dans un sursaut vers la nouvelle arrivante, il sentit ses doigts se resserrer involontairement autour de la paume de sa collègue. La jeune femme en face de lui leur délibéra des paroles qu’il n’entendit qu’à moitié : du calme, des parents, du silence… Faire parler Ena ? Mais la faire parler sur quoi ? Son air surpris était fort inhabituel sur son visage. Soudain, furieuse, l’infirmière l’attrapa par le bras et le tira vers la sortie. Il ne tenta même pas de se défendre, ce n’était pas dans ses habitudes, mais se faire arracher de la façon la plus brutale la main d’Ena lui fit le même effet que s’il se prenait un poignard en pleine poitrine. Ne plus sentir sa paume, ses doigts, sa peau si douce… Il tourna son visage vers la jeune fille, comme pour tenter de dire quelque chose, mais le silence le frappa d’avantage que la parole : devant lui, miss Scaper venait de nouveau de perdre son doux regards pour des yeux d’un blanc laiteux. Qu’est-ce qu’il se passait ?! Pourquoi était-elle comme ça ? L’infirmière ne l’avait-elle pas soignée durant la nuit ?! Le capitaine n’eut jamais autant envie de retourner auprès d’elle : la prendre dans ses bras, embrasser ses joues, la serrer contre lui. Ne jamais lâcher ce corps, la protéger, toujours… S’occuper d’elle. La comprendre. Tant de choses qu’il ne croyait jamais pouvoir désirer lui explosaient en plein visage. Malheureusement, il ne pouvait pas y faire. Comme si des chaînes le retenaient, l’infirmière venait de le repousser violemment pour faire disparaître de sa vue et de celle du professeur la vision de l’élève. Jun se retrouva donc debout, face à un mur de toile blanche, retenant sans s’en rendre compte son souffle. Ena…

Le professeur se trouvait juste derrière lui, un peu plus à sa droite. Il n’en tenait pas vraiment compte pour le moment, bien trop inquiet pour sa belle que pour lui-même ou le reste. On lui l’enlevait, encore. Etait-ce donc possible de faire souffrir quelqu’un à ce point ? Il ne se serait jamais crut capable d’avoir le cœur aussi serré. Infirmière de merlin ! Jura-t-il entre ses dents. Pas besoin de le soigner, lui. Non. Il voulait retrouver la jeune fille. Sauf qu’il ne pouvait pas. Brusquement, l’idée de vouloir y retourner lui parut fort stupide. Il n’était pas comme ça, d’habitude. Non. Il était calme et posé… pourquoi perdait-il ses moyens maintenant ?! Se tournant alors vers le professeur, son regard ambré brillant étrangement.


- La direction vous demande… Je vais avec vous. –

Son ton doux avait quelque chose de ferme et de décidé. On pouvait rarement refuser à Jun quelque chose. Et là, même si mister Aldwen lui disait non, il l’aurait accompagné quand même. Décidé, il s’éloigna du paravent, s’en allant trouver un quelconque vêtement à enfiler à la place de son haut de pyjama. Fort heureusement, quel heureux hasard des fois, une veste abandonnée sur un porte-manteau se révéla idéale : sombre, quoiqu’un peu grande pour lui, il l’enfila et remonta la fermeture, avant de revenir vers Maël. Une main sur la poignée, il jeta un regard à l’adulte à travers sa longue frange.

- Professeur, vous venez ? Il n’y a pas de temps à perdre. –

Et, poussant la porte, il sortit de l’infirmerie, sans même se soucier un seul instant de sa propre condition de blessé. Qu’est-ce qu’il en avait à faire de toute manière ? Plus vite ils en auraient terminés, plus vite il saurait la vérité et plus vite il pourrait retrouver le doux visage de sa collègue…



[Je fais une ellipse temporelle… Maël, si tu veux, tu peux poster à la suite en décrivant ou pas le rendez-vous. Chez la directrice \o/ Merci encore de ta sympathique participation ^^ ! C’était très sympathique de ta part de mettre ton perso dans le même pétrin que le nôtre et d’être venu =) Je sais pas vous, mais pour moi, le RP s’arrêtera ici =)]



Deux heures. L’entretien avait duré deux bonnes heures, durant lesquelles Jun ne s’était jamais sentit aussi fatigué. Et pour le fatiguer, il en fallait beaucoup. L’ennuyer, bien moins, mais là n’était pas la question. Parvenir au bureau de la directrice ne s’était pas fait sans mal : à peine avait-il parcouru une dizaine de mètres que ses épaules et le haut de son dos avaient commencé à lui faire mal… mais au lieu de retourner bien sagement à l’infirmerie et ne pas en sortir avant l’autorisation de l’infirmière, il avait préféré accompagner le professeur. Marchant légèrement courbé, comme pour atténuer la douleur, ils atteignirent la statue d’une gargouille. Ne sachant pas vraiment que faire, le jeune homme observa son supérieur énoncer un mot de passe quelque peu original (Saute Mouton, pour ceux qui le veulent xD) puis ils furent amenés à l’étage par les escaliers mouvants. Ce n’est qu’une fois devant la porte que notre Serdaigle déglutit. Qu’est-ce qu’il venait faire là ? Mais il n’eut pas le temps de se questionner d’avantage, car le morceau de bois s’ouvrit brusquement devant son nez dans des éclats de voix. Surpris, l’élève resta immobile, haussant un sourcil. Le papillon qui avait on ne sait comment survécu se mit à voleter autour de lui dans des mouvements paniqués. Les surprises, c’est pas bon pour le cœur de ces tites bêtes x) lol.

En face de lui, se retrouva d’abord une femme. Plus petite que lui, on pouvait aisément discerner les poches sous ses yeux d’émeraude et sa coiffure sombre défaite tombait sur ses épaules frêles. La ressemblance avec une certaine personne était frappante… Encore plus que la porte qui s’était ouverte par surprise. Lol. Jun croisa ce regard sombre, avant qu’un homme n’apparaisse à ses côtés. Plus haut en taille, le jeune homme le trouva un peu plus banal, même si certains de ses traits lui rappelaient encore une de ses collègues. Ce devait être une illusion d’optique. Une main se déposa sur son épaule, comme pour l’inciter à avancer malgré les deux personnes devant lui. Soudain, apparue la directrice. Zut, une troisième personne. Alors là, pour passer, ça allait pas être du gâteau x) mdr. Le regard de la dame s’alterna entre Maël, le couple, l’adolescent, de nouveau Maël, encore l’adolescent, et une dernière fois le professeur. Sa bouche forma alors un « oh » de surprise et elle s’empressa de parler aux quatre personnes. Jun écouta sans vraiment comprendre… Apparemment, ces gens étaient les Scaper. Les parents d’Ena… Voilà pourquoi ils lui avaient fais penser à la demoiselle. Ils devaient s’inquiéter pour elle, vu que l’infirmière leur avait dit qu’ils n’avaient pas eut l’autorisation de voir leur fille. Eux au moins, il s’inquiètent pour leur fille, pensa le jeune homme, prenant un bref instant un air sombre et légèrement triste. Il ne voulait pas qu’on le plaigne, non, tout comme il ne s’attendait pas à ce que sa propre mère soit là. Elle avait sans doute mieux à faire. Sûr, ça lui aurait peut-être fait plaisir qu’elle vienne, mais non. Il ne fallait pas trop rêver. Même Peter Pan doit grandir un jour ou l’autre…

Ayant quelque peu déconnecté son esprit de la réalité, il ne se rendit pas compte qu’on lui adressait la parole. Même pas prit conscience que le couple lui posaient des questions diverses sur la veille. Non. Il ne voulait pas y répondre ! Il ne voulait pas en entendre parler ! Son regard légèrement désespéré se tourna vers mister Aldwen. Qu’est-ce qu’il devait faire ?! c’était bien la première fois qu’il se sentait quelque peu… paniqué. Fort heureusement, ce questionnaire fut vite finit car il fut entraîné dans le bureau. Loin de ces questions. Loin de ces parents. Loin de tout. Et, installé sur un fauteuil, mit à l’aise en face du bureau de la directrice, il se mit à écouter les deux adultes parler. Parler. Encore et toujours parler. Sauf que cette fois, il comprenait, et on lui expliquait…

Une fois au-dehors, il se massa douloureusement la nuque. La tête légèrement penchée en avant, ses cheveux couvrant son regard d’ambre, il ne savait pas très bien ce qu’il attendait. Jun avait l’impression que son esprit allait exploser, que ses sens ne lui répondaient plus vraiment, que ses forces l’abandonnaient doucement. Qu’il n’aurait pas dit non à un bon lit douillet ! Pourtant, pas question de montrer son état, il ne voulait pas retourner à l’infirmerie ! Ce n’était pas pour lui qu’il fallait s’inquiéter. Non, pas pour lui. Miss Summer lui avait proposer de lui rédiger une dispense de cours, étant donné les évènements auxquels il avait participé, mais le Capitaine avait refusé tout net. Allez savoir pourquoi. Il ne le supportait pas. Comme si manquer des cours pour son état de santé lu était impossible. Il ne se considérait pas si gravement atteint. Mais bien sûr, Jun, mais bien sûr… redressant la tête, il vit son professeur sortir à son tour. Un sourire léger apparu sur le visage du jeune homme, le premier depuis longtemps, et il ne put s’empêcher de dire d’un air un peu gêné :


- Merci beaucoup, professeur. Je ne sais pas ce que nous aurions fait sans votre aide… Vous nous avez sauvé la vie. –

On pouvait s’étonner de sa manière de parler, mais il ne fallait pas y faire d’avantage attention. Sur ce, il hocha la tête et s’éloigna. Ses pas le firent traverser divers couloirs, ne sachant pas vraiment où aller. Il n’avait ni envie de se rendre à la salle commune, ni le besoin de sortir au dehors, encore moins de manger. Enfin, si, il avait un peu voir beaucoup faim. Mais il résista. Jun finit par arriver vers l’infirmerie. Peut-être qu’Ena était réveillée et sortie ? Peut-être qu’elle pouvait se lever ? Qui sait… Il avait la terrible envie que de la voir. Son cœur se mit à battre un peu plus vite lorsqu’il apposa sa main sur la poignée. Sans bruit, il la tourna et entrouvrit la porte pour jeter un coup d’œil à l’intérieur. Des éclats de voix. Encore… les même que tout à l’heure ! Ils allaient réveiller Ena si ce n’était pas déjà le cas ! Mais voir ainsi ces parents qui s’inquiétait lui coupa son élan : il ne pouvait se permettre de les déranger. Ces gens avaient sans doute eus peur pour leur fille. Très peur. Alors il n’avait pas à s’en mêler. Non. Lui, il était tout seul… et il resterait seul. Même s’il avait besoin d’Ena, besoin de la serrer contre lui, besoin de sa présence, il referma la porte, avant de s’appuyer sur le mur. Il passa une main sur son visage, tentant de remettre ses idées en place. Non, sa mère n’était pas venu. Elle lui avait néanmoins fait parvenir un mot comme quoi elle s’inquiétait de l’état de Jun. Rien de plus. Des banalités. Si même elle ne pouvait pas se déplacer pour lui, alors personne ne le ferait…

C’est sur ces pensées un peu mélancolique qu’il s’éloigna. Ses pas résonnèrent dans le couloir un moment. Sa silhouette disparue dans le dédale de pierre. Loin de l’infirmerie. Loin de cette famille. Loin d’Ena… Dans sa tête, Jun s’imposait délibérément l’ordre de ne pas les déranger. Il voulait la voir. Il voulait aller à son chevet. Mais il ne pouvait pas. Il n’en avait pas le droit. Ses doigts dans une des poches froissèrent le parchemin décoré de l’écriture douce de sa mère. Besoin de personne. De personne…

…Sauf d’Elle…
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