Julia L. Madison
Serdaigle ~ 5ème
Nombre de messages : 4
Maison : Serdaigle
Baguette Magique : Bois de Pin, crin de Licorne, 27.3 cm
Pur // moldu // mêlé : Pur
Date d'inscription : 11/11/2007
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![Julia L. Madison [Fiche Terminée] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) | | Sujet: Julia L. Madison [Fiche Terminée] Dim 11 Nov - 15:25 | |
| I. Informations Principales
Nom, Prénom(s) : Madison, Julia Lee
Date de Naissance : 16 Décembre
Age : 15 ans
Signe Astrologique : Sagittaire
Maison : Serdaigle
Année : 5ème
Rang Social : Sorcière de sang-pur
Baguette Magique : Bois de Pin, crin de Licorne, 27.3 cm
II. Caractéristiques du Personnage
Description Physique : Bien qu’elle était toute bouclée lorsqu’elle était petite, ses cheveux sont maintenant d’un lisse parfait. La jeune fille prend toujours soin d’être physiquement parfaite. Toujours bien coiffée, toujours bien habillée, elle fait attention aux moindres détails. Elle est de taille moyenne, elle mesure dans les 1 mètre 68. Elle a le visage fin, et son teint est assez pâle. Les gens peuvent voir dans ses grands yeux noisette la nostalgie de son heureuse enfance. Elle a les sourcils finement épilés et de longs cils courbés. De fines lèvres cachent un sourire éclatant, lorsqu’il veut bien se montrer évidemment, chose plus rare. Julia a la manie de passer mille fois par jour sa main dans ses cheveux. Elle a la peau assez claire et semble être une jeune fille douc et délicate, comme si elle s'envolerait au moindre coup de vent, jusqu'au moment où on la connaît vraiment, évidemment. A ce moment là, les points de vue changent.
Description Psychologique : Julia est une jeune fille à la personnalité complexe. Elle pourrait passer pour une fille modèle. Car ce qu’on voit d’abord, chez elle, ce sont ses qualités. Non qu’elle n’ait pas un seul défaut, bien au contraire ; ceux-ci sont cachés bien profondément. Les gens, à première vue, se font donc une bonne idée d’elle. Brillante, elle obtient de très bons points, tout en travaillant au minimum. En fait, elle compte surtout sur la logique et sur sa réflexion pour lui faire passer ses années d’étude avec succès. Pour elle, apprendre par cœur des parchemins de « La révolution des Gobelins » présentés au cours d’histoire de la Magie lui semble être une énorme perte de temps. Mais la jeune fille fait son minimum, car elle refuse catégoriquement d’être recalée en n’importe quelle matière, et elle en est récompensée avec ses notes aux cours. Malgré cela, il arrive qu’elle ne soit pas toujours raisonnable ; elle aime s’opposer au règlement de l’école. Vivre sagement à Poudlard, très peu pour elle ; elle a besoin d’évasion, de « briser » les interdits. Cette sensation de se demander si oui ou non, elle va se faire prendre, elle adore. Si elle obtient d’excellents résultats, c’est bien elle qui fait perdre des points à sa maison. La jeune fille, quelque peu ingrate, n’a jamais hésité à remettre ses professeurs à leurs place, tout en restant polie bien sûr. Mais, si elle en fait perdre, c’est également elle qui en fait gagner, grâce aux services qu’elle aime rendre à l’école ou aux réponses correctes données aux cours. Disons qu’en général, les professeurs ne savent pas comment la juger, étant donner ses deux facettes très opposées de sa personnalité. En ce qui concerne les farces & attrapes, ce n’est pas son genre. Parfois, ça fait rire, deux ou trois minutes, puis c’est fini.
Julia est une fille assez réservée, pas timide pour un sou, non, j’entends par là que même ses plus proches amis ignorent encore beaucoup de choses sur elle. Elle aime cultiver le mystère. Elle n’est pas non plus la plus sociable ; froide et distante, elle est méfiante avec les gens qu’elle ne connaît pas, et n’accorde pas sa confiance à la première personne venue. Elle paraît hautaine, et les gens la voient comme une fille se sentant supérieure à d’autres. Bien évidemment, elle est consciente de cette impression qu’elle donne, et ça lui plaît ; pas question de se laisser marcher sur les pieds. Mais elle considère très bien que, que l’on soit sorcier au sang pur ou né de parents Moldus, tous les élèves de l’école sont au même niveau. Comme écrit ci-dessus, Julia n’est ni dupe, ni naïve. Le premier qui se fout d’elle aura vite fait de regretter son geste. Ne dit-on pas « La vengeance est un plat qui se mange froid. » ?
La jeune fille n’aime pas les reproches. En effet, elle est très têtue ; elle veut toujours prouver qu’elle a raison. En général, c’est le cas, très souvent même. Mais lorsqu’elle a tort, vous pouvez être sûrs qu’elle ne le reconnaîtra jamais. Elle sait bien, au fond d’elle, que la perfection n’existe pas, et qu’elle n’est en rien parfaite. Mais ça, elle ne veut pas le prouver. Elle cache si bien ses défauts qu’elle approche peut-être la perfection. Du moins, c’est ce qu’elle tente de montrer. Maintenant, pas sûr que les autres la voient comme ça… Pour terminer, elle est d’un égoïsme et d’un égocentrisme rare. Elle aime être le centre du monde, elle exige que l’on fasse attention à elle. « Penser à soi avant les autres ». Si elle en veut à quelqu’un, soyez-en sûrs, elle ne le laissera pas tranquille. Non non, elle ne pense pas aux stupides farces humiliantes. Elle tentera de se montrer blessante.
III. Biographie
Histoire : Depuis toute petite, Julia a vécu dans l’univers de la Magie. C’est l’aube d’un 16 décembre qu’elle vit le jour, tandis qu’il neigeait à l’extérieur, les flocons tombant tels des morceaux de cotons sur les routes, les maisons, les trottoirs de Londres. Maggie Madison attendait impatiemment dans sa chambre d’hôpital qu’on lui apporte son enfant. Son mari, Edward, lui serrait tendrement la main en souriant. Un petit garçon de deux ou trois ans était penché sur le lit de sa mère, ses boucles brunes tombant devant ses grands yeux noisette. L’infirmière arriva, tenant dans ses bras une petite fille enveloppée dans des couches de tissus. La mère fondit en larmes de bonheur, et son mari essuya discrètement ses yeux lui aussi. On n’aurait pas pu voir plus émouvant comme tableau familial.
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Julia avait cinq ans. Enfoncée dans un fauteuil moelleux, Ted, son frère, qui avait maintenant huit ans, tentait d’apprendre à lire à sa petite sœur bien aimée. Les enfants passaient leur temps ensemble. Julia ne se rappelait pas d’une seule dispute entre eux. Ils avaient toujours été en accord sur les mêmes points, ils partageaient tout ensemble. Rien n’aurait pu détruire la complicité qui avait naquit cinq années auparavant entre les deux petits Madison. Déjà toute petite, c’était lui, Ted, qui allait la bercer avec sa voix d’enfant, bien qu’il n’eut que trois ans. Tout comme sa sœur, c’était un garçon responsable, raisonnable et intelligent. Ses parents n’auraient pu espérer mieux comme enfants. Parce que oui, c’était le genre d’enfant que tous les parents souhaiteraient avoir. Ted repoussa une mèche de cheveux bouclée qui gênait sa vue. Il contemplait sa petite sœur, qui lui ressemblait en tous points. L’air de famille était bien là. Tout comme sa mère. Leur père, en revanche, avait les cheveux bruns, lui aussi, mais qui n’avaient pas le même éclat, et observait ses enfants s’amuser de ses yeux verts étincelants, derrière ses lunettes rectangulaires. Une cuillère tournait toute seule dans le café qu’il porta à ses lèvres. On entendait Maggie Madison préparer le repas dans la cuisine, et une délicieuse odeur émanait. La maison n’était ni grande, ni petite. La famille n’était pas de celles qui étaient pleines au as, mais les parents étaient quand même possesseurs d’une modeste fortune. Ils avaient toujours fait en sorte d’élever au mieux leurs enfants, et ils avaient réussi. Ted se leva, et se dirigea vers la cuisine. On entendit une petite voix lointaine.
« You want a little bit help, Mom’ ? » Julia se leva précipitamment et courut vers la cuisine.
« Me too Mumy, I wanna help you too ! » On entendit la mère rire. Elle s’abaissa pour embrasser ses deux enfants.
« Yes, sweeties, you can help me, if you want.»
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« Mom’, did you see my new dress ? And my jacket ? And my new shoes too ? » C’était l’agitation dans la maison Madison. En effet, aujourd’hui était le jour du départ de la petite Julia. Elle avait onze ans, l’âge d’entrer dans la prestigieuse école française de Beauxbâtons pour y étudier la Magie. La jeune fille et son frère, qui y avait déjà passé deux années scolaires, avaient depuis longtemps décidé qu’ils iraient dans cette école. Ce n’était pas la porte à côté, mais les deux enfants avaient comme ambition d’apprendre le français en même temps que leur enseignement magique. Leur mère était née elle-même en France, avant de déménager en Angleterre lorsqu’elle épousa Edward, et avait elle aussi fait ses études dans cette académie.
« You’ll see Jule, it’s fantastic ! It’s the best place ever to study ! Look, Jule, what I can do ! » Ted portait la valise de sa petite soeur du bout de sa baguette. Julia afficha un énorme sourire. Elle avait toujours vu ses parents, puis son frère pratiquer la magie. Elle était fascinée. Elle trépignait d’impatience à l’idée d’en apprendre toujours plus.
« Mom, where do you put my wand ? I can’t forget it ! » « Don’t worry, Honey, you have it in your hand » « Oh... Thanks, Mom. »
Si elle était impatiente d’y être, elle était également stressée. Puis l’heure du départ arriva. Julia embrassa sa mère, tandis que son frère et son père montaient dans la voiture qui les mènerait à l’aéroport. « Be careful… » « Don’t worry, I’ll be wise. »
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Les quatre années que Julia passa dans l’académie Beauxbâtons furent remplies d’amis et de rires, de réussite et de succès. Malheureusement, ce bonheur ne pouvait pas durer éternellement. C’était au mois d’avril de sa quatrième année d’étude. Julia, accompagnée de quelques amis, marchait dans les jardins de l’école. Elle entendit soudain une voix qui criait son nom. Ted courait derrière elle, et s’arrêta à son niveau. Il mit quelques secondes à récupérer. Apparemment, il avait couru dans tout le château pour la retrouver.
« Teddy… What happens ? »
Il baissa la voix, ne désirant pas que les amis de sa sœur comprennent la conversation, bien qu’elle soit en anglais.
« It’s Mom’… She’s sick. She feels very bad. »
Le regard humide de Ted n’échappa pas à la petite. Elle le comprit, quelque chose de grave arrivait.
« I recive a letter juste ten minuts ago… It was Dad. C’mon Jule. You have to read it.»
Ils se mirent à courir, la jeune fille serrant la main de son frère dans la sienne, sous les regards interrogateurs des élèves.
Deux jours plus tard, les enfants étaient de retour à Londres. Ils avaient précipitamment quitté le Collège pour aider leur père à prendre soin de sa mère, dont l’état s’empirait de jour en jour. Lorsqu’ils entrèrent dans la chambre où se reposait Maggie, ils restèrent stupéfaits. Les traits enjoués de leur mère avaient disparu. Ses cheveux, autrefois si brillants, étaient ternes. Elle paraissait soudainement terriblement âgé, et son visage était d’une pâleur effrayante. Julia serra plus fort la main de son frère et sentit des larmes lui brûler les yeux.
Pendant des semaines, les deux enfants étaient aux soins de leur mère, comme si le moindre relâchement aurait brisé le fil qui la maintenait encore en vie. Ils ne dormaient plus, et des immenses cernes soulignaient leurs yeux. Malheureusement, l’état de Maggie ne s’améliorait pas, au contraire. Quelques jours plus tard, elle expira pour la dernière fois, entourée de ses deux enfants et de son mari.
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« No, Teddy, we can’t go. We have to stay with Dad. He needs us ! We can’t leave him alone. Look at him, Ted ! »
« Jule, we have to go. Dad is an adult. He knows what he have to do. He can live without us for three months. We’ll send him letters, and we’ll be back home for the holidays. We’re not going very far. »
Julia jeta un dernier regard à son père, avant d’être poussée à l’intérieur du train par la foule d’enfants qu’elle retenait à l’extérieur. Tout en tenant la main de son frère, elle avançait dans les couloirs du Poudlard Express. Ils entrèrent dans un compartiment vide et refermèrent la porte derrière eux. La jeune fille se penchait vers la vitre pour observer son père. Il regardait dans le vide, comme s’il n’avait plus rien, comme s’il n’était plus qu’une âme errante. Depuis la mort de sa femme, Edward n’avait plus jamais prêté attention à quoi que ce soit. Il continuait à porter le fait d’être vivant comme un lourd fardeau. Ses enfants avaient appris à se débrouiller seuls. Julia sentit ses yeux s’humidifier. Tout était parfait, pourquoi fallait-il que tout soit gâché ? La vie était injuste.
Ils avaient décidé de poursuivre leurs études à Poudlard, l’école de sorcellerie anglaise. Julia avait catégoriquement refusé de laisser son père seul en Angleterre et de retourner à Beauxbâtons.
« Hey, Jule, we’re going to Hogwarts. People say that it’s the best school ever. I’m sure it will be fabulous. »
Julia ne put s’empêcher de sourire. Ainsi, la voilà partie, laissant son père derrière elle, seul, tandis qu’elle allait, elle, vers de nouvelles aventures. Dans quelques heures, le train arrivera à destination, et elle découvrirait sa nouvelle école, son nouveau foyer pendant l’année scolaire. Le cœur lourd, car elle ne pouvait s’empêcher de se sentir un peu coupable, elle se promit d’envoyer une lettre à son père dès qu’elle sera installée.
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