ABC & B ABA.

Gryffondor ~ 6ème Nombre de messages : 44 Date d'inscription : 17/11/2007

Salle Commune de Gryffondor.
Début de matinée, vers 9h00.
Temps agréable.

« Envoies-moi rapidement une lettre. Bisous, Maman. »

Amour. Le genre de sentiment qui vous plante une année scolaire, celui que devait supporter Unity depuis sa naissance. Obligé de sourire et d'apprécier une famille pas assez digne de recevoir un compliment de la part de n'importe quel habitant sur cette Terre. Contraint « d'aimer » et de se lier avec des sortes d'amis qui vous abandonnent les problèmes arrivant, ou quand ils apprennent que vous ne parlerez plus et qu'il vous manque un oeil. Que d'obligations idiotes et sans mobiles valables. Utopies qui restent en surface, non recherchées. Déchirer ce bout de papier dans la seconde qui suivait la lecture du dernier mot, telle fut le souhait de Unity avant de réfléchir. Vous savez, l'action faite par l'intermédiaire d'un cerveau. Le courrier d'une mère, cela se gardait, bien entendu et le cinquième année préservait sa main et sa vie à plier parfaitement la lettre et à la ranger dans sa poche gauche de sa veste de sorcier. Soupir. Tout seul devant cette cheminée, tout seul devant la route qui mène au bonheur, et il sera sûrement tout seul au moment de sa mort. Remarquez, pas de changement ne faisait pas non plus de mal. Hé mais attendez. Il avait parlé, là, ou j'hallucine. Oui, pas de doute ~~coco~~ sa bouche s'était ouverte. Mais simplement pour la raison qu'il était toujours seul quand il parlait. Hé oui.

Bon. Lui, maintenant, devrait lui répondre à sa maternelle. Et rapidement, ou sinon il serait tué sur le champ ou pire. Une beuglante atterrirait sur la Table des Gryffondors dans la Grande Salle et ce serait la fin de tout. De tout, je vous dis ! Vous ne connaissez pas sa mère. Parfois pire que V ... vous m'avez compris. Après plusieurs minutes de méditation extrême devant cette cheminée - car il faisait quand même froid - de malheur, il finit tout de même par fixer autre chose que les flammes dansantes de la pièce. Étirement puis soupir. Poudlard, un lieu bien mystérieux, comme Unity après tout. Étrange au premier abord, mais tellement généreuse et distinguée. Voilà ce qui faisait toute la magie de cette école, selon Monsieur. Mais trêve aux bavardages et pensées troublantes, et qu'il aille se balader un peu pour se détendre. Un lieu calme et discret, ce qui lui permettrait d'écrire tranquillement son bout de chiffon. Sa lettre, quoi. La porte s'ouvrit soudainement et une fille- des cheveux longs, ça se voit -se rua vers les escaliers menant aux dortoirs et ne salua même pas le garçon, qui passait donc à autre chose. Hum. Ah, Bibliothèque, bon endroit ! Là-bas, seuls les Serdaigles s'y trouvaient, ils ne risquaient pas de faire du bruit au moins.

Ce qu'il fallait fire maintenant. Passer du Septième au Second Étage, et sans emprunter les passages secrets s'il vous plait. Hé bien, il fallait compter sur les bons vieux escaliers mobiles et chiants pour descendre. Super. Dans les couloirs de l'école, il existait une grande diversité de personnes. De Serpentard à Poufsouffle, des blondes et bruns, ce que vous souhaitiez. Sixième, Cinquième, Quatrième avec un petit bouchon à cause d'un première année qui avait perdu son insigne - Débile - , Troisième, Deuxième, ah voilà, c'est le bon. Il tourna alors et s'engouffra dans le passage mal éclairé menant à la Bibliothèque. Glauque et sérieusement engoissant. La porte, quel poids ! Unity arrivait à peine à l'ouvrir et il fallut que deux élèves bavardant à côté viennent lui donner un coup de main pour entrer dans le Lieu Sacré. Non pas qu'il vénérait cet pièce, mais avouons que quand vous désirez du calme et de la tranquilité, vous y allez dans c'te cage à rat '__'.

Bibliothèque.
Vers 9h30.
Temps toujours aussi agréable.

Ding dong, Cause Everyday [ T'inquiète, je ne comprends pas non plus ._. ]. Franchement là, il regrettait d'être venu ici. Mais quel foutoir ! é_è. Les élèves sautillaient partout et la bibliothécaire, trop occupée à régler un problème de fuite d'eau, ne se préoccupait pas du tout de l'ambiance à l'intérieur de sa deuxième maison. Soupir. Du calme, il voulait. Du MINISTERE DE LA MAGIE, il a. N'empêche qu'il alla s'installer à une table légérement à l'écart des autres, le regard dirigé vers les fouteurs de dawa. Quelles potiches. Ils n'avaient que ça à foutre, de toute façon.

« Bon, qu'est-ce que je vais écrire, moi. »

Concentration. Et dire qu'il ferait la rencontre la plus mouvementée de son début d'année. Dans quel sens ? En sais rien. ABC, la base de tout. Mais qui la comprenait rééllement ? Le Béaba de tout, qui le saisit complétement ? Nobody. Personne. Tout ça pour une maudite lettre. Mélancolisme. Il n'avait aucune inspiration soudaine, rien. Son crayon de papier à la main, enfin il le mordait, Unity réfléchissait par la manière de commencer son récit. Et dire que son frère lirait aussi la lettre ._.. ABC & B ABA. Hum, la Baba au rhum, excellent.

___________

[ Gaby et puis Ena, hein ? \o/. Tour de rôle : Unity | Gaby | Ena. Et merci ].

Invité

[Je n'ai aucune excuse valable,
sincérement désolée T.T]

Grande Salle, 9h27 du matin

- Gabrielle ?
- ...Humpf.

Deux heures de sommeil ce n'était pas beaucoup, deux heures ce n'était pas assez. Surtout quand vous aviez un devoir de Potions en retard à rendre pour l'après-midi, et que votre ~~bien-aîmé~~ professeur avait jugé bon de vous mettre en équipe avec la sorcière la plus catastrophique de toute l'histoire de Poudlard. J'ai nommé Lucie Anson, la fille que Gabrielle considérait au moins comme la pire cruche que l'Univers est jamais porté. Au moins. C'était d'ailleurs un sujet de discorde fréquent entre elle et Jonas, qui s'était piqué de protéger la créature. N'importe quoi... Et dire qu'elle s'apprétait à affronter le phénomène durant toute la matinée.

Mais pour l'instant, ces considérations étaient loin, bien loin... puisque confortablement écroulée sur la table, Gabriellle s'était rendormie comme une enfant, rêvant paresseusement aussi bien que si elle n'avait jamais quitté la chaleur de ses draps. Ses problèmes d'insominie commençaient à devenir sérieusement ennuyeux et alarmaient beaucoup de monde autour d'elle, excepté la principale interéssée. Evidemment.

- Gabrielle ? ù_ù , répéta son cousin descendu l'accompagner comme chaque matin au petit-déjeuner. Wouhou!

Bref sursaut de la demoiselle.

- Mouiiieuh. Mais qu'est-ce qu'il y a? -_-
- Non rien. Tes cheveux trempent dans le porridge. ._.

Ah, quel tact fou.

- Quooi ? T.T

Alors que des rires étouffés secouaient les élèves assis autour de la Table des Gryffondors, Gabrielle les yeux encore tout endormis et une belle trace rouge barrant son front, là où elle avait posé sa tête contre son bras, constatait les dégats sur sa chevelure. Bon, en soit c'était pas grand chose. Elle n'allait donc pas mourir (comme auraient pu le faire toutes les potiches de la Terre), mais ce n'était pas des réveils les plus follement agréables. Après avoir résolu les dégâts du porridge par une simple formule, fusillé du regard la totalité de la tablée par la même occasion, la jeune fille jeta, enfin, un regard à sa montre... "Merlin de merlin !"

En retard comme à son habitude, elle fila sans même un regard pour son petit-déjeuner auquel elle n'avait pas touché et à peine un signe de la main à ses camarades. Rendez-vous. Bibliothèque. 9h30. Et il était déjà plus de quarante. C'était sûr : si sa coéquipière avait trouvé la force de bouger de son lit ce matin, elle n'était certainement pas resté l'attendre plus de deux secondes et demi et devait être déjà repartie à des occupations plus amusantes. *Cette espèce de...* Et bien sûr, personne ni devant les portes, ni à l'intérieur. Le coup n'avait pas loupé.

"Au moins je m'améliore en Divination... -_-"

Poussant un soupir au vu du bazar qui régnait dans la Bibliothèque, Gabrielle jeta son sac sur une chaise, et partit résignée à la recherche de quelques livres pouvant orienter ses recherches. "...hum. Trucbinouche Potions par Mme Chose, Potions Machinchouette, ouais. Biduletruc Magie et Potions..." L'élève faisait le tri minimum dans les rayonnages de la bibliothèque. En gros, elle avait prit le plus de bouquins contenant le mot "Potions" que pouvait contenir ses bras, et disparaissait maintenant derrière une pile de livres impressionnante, tentant tant bien que mal de retrouver l'endroit où elle avait posé ses affaires. "Bon je suis où moi... " quand elle trébucha une chaise sur laquelle était assis un jeune homme roux, faisant tomber par la même occasion la quasi totalité de sa documentation autour de lui, "Han pardon, désolée, désolée. Je suis tellement maladroite."

Ramassant ses livres épars, elle n'avait pas si bien observé le garçon...

"Oh, mais c'est toi Unity." Etant de la même maison, et de la même année, il aurait été bien extraordinaire qu'elle ne le reconnaisse pas. "... euh ça va?" fit-elle un peu gênée. "Je suis vraiment désolée, heureusement j'ai pas renversé l'encre." ajouta-t-elle, récupérant le dernier livre tombé au sol.

"Tu fais quoi ici?"

Gryffondor ~ 6ème Nombre de messages : 44 Date d'inscription : 17/11/2007

[ Pas de soucis =] ]

BOUM. Un coeur qui bat. Ou une pile de livres qui atterrit sur le sol bruyamment. Après un léger sursaut tout de même distingué, Monsieur Dundish tournait sa tête remplie d'émotions vers l'origine de ce vacarme produit à proximité de lui. Hum. Quelqu'un l'avait-il perturbé dans son élan d'inspiration subite? En effet, et cette personne semblait ne pas se douter que cette chute avait pu en bouleverser plus d'un. Et super, par la même occasion, Mademoiselle - parce qu'avec des cheveux pareils, cela ne pouvait être qu'une fille - faisait tomber les affaires des autres, quel égoïsme. Soupir. Au moins elle s'escusait, un bon point. Espérons que ceci continues. Et oui, apparemment très humble, puisqu'elle s'avouait maladroite et demandait pardon à Unity, qui accepta bien entendu ces pardons avec plaisir. D'ailleurs, ceci se caractérisa par un beau sourire de la part de Monsieur, qui, avec difficulté, arriva à se relever de sa chaise pour premièrement remettre ses affaires en place et puis, à l'occasion, aider cette chère demoiselle. "Oh, mais c'est toi Unity." . Qui voulez-vous d'autre ? Le jeune garçon encore surpris par ces événements brusques, baissait ses yeux et remarquait - il était temps - qu'il connaissait cette élève. Gab ...

' Gabri ... '

"... euh ça va?". Deux mains, deux jambes, il paraissait en forme, même si mentalement, ce n'était pas encore ça enfin bref. Soulagement. Bien oui, Unity s'inquiétait pour elle et se demandait bien si elle, allait mieux depuis deux minutes. Unity esquissa un petit sourire. Alors qu'il allait redémarrer la conversation en lui posant quelques questions, Mademoiselle prit de l'avant en essayant de comprends les raisons pour laquelle Unity se trouvait dans un endroit pareil à une heure comme celle-ci. En vérité, Monsieur eut du mal à répondre et il préféra montrer le morceau de papier plutôt que de sortir des mots, de pur que ceux-ci ne soient pas assez corrects. Troisième sourire, décidemment. Unity ramassa la plume que Gaby avait faite tombée et la déposa délicatement sur la pile de livres que la Gryffondor portait. Puis, exubérant son sens de la galanterie, il prit deux ou trois oeuvres et les déposa sur la table. Enfin, il mit ses mains dans les poches, cherchant tout bêtement un rebondissement, un clic, quelque chose à dire.

« Et ... toi ? »

Avait-elle saisi ? Je ne crois pas. Unity passa une main sur sa nuque et , la massant légèrement, se rassit à sa place initiale, attendant quelconque réaction de la Miss Emerson. Oui, il était étrange et ne parlait pas énormément, mais ceci allait-il créer une barrière indestructible appelé silence qui gâcherait une si belle journée? A suivre. Intéressons à présent à la personne qui restait debout devant Unity. Gabrielle Emerson, aussi à Gryffondor, même année. De nombreux camarades de dortoirs la définissaient comme étant une fille énergique et très sympathique. Déjà que Unity ne bavardait que très peu avec les garçons,alors les personnes de l'autre sexe, il n'osait pas s'en approcher. Pourtant, quand Monsieur entamait une conversation, il se sentait toujours plus à l'aise qu'avec un garçon à parler de Quidditch, sport qu'il détestait au passage. Mais quand il s'agit de faire bonne impression, nous sommes prêts à tout. Là dessus, Moldus et Sorciers avaient la même idée. Unity avait du aperçu Gabrielle dans les couloirs ou pendant les cours mais jamais à l'extérieur du cadre scolaire. De l'énergie et de la sympathie, tout ce qu'il ne possédait pas. Oh non, ne hâtons pas les choses en prétendant qu'il était méchant, disons plutôt que le terme introverti serait plus adapté à son cas.

« Je veux dire … Assis-toi, ça doit être lourd .. »

Eh bien, voilà que Unity avait sorti un mot autre que Oui ou Non. Exploit. Il fallait bien qu’il se forces, pas question de laisser cette fille dans l’embarras. C’était déjà assez compliqué de supporter la timidité de Unity alors bon. Soudainement, un picotement à son œil caché survint et Unity avait une folle envie de se le gratter mais de peur que Gaby soit choquée par l’état de l’organe visuel, Monsieur se contentait de cligner des yeux, ce qui finalement de loin donnait une impression assez étrange ! Quoi qu’il fasses, il passait pour un clown et faisait rire la galerie. Au moins qu’il serves à quelque chose, ce bonhomme. Cet œil lui piquait de plus en plus et Somerset commença à verser quelques petites gouttes. Reniflement puis il sortit un vieux mouchoir qui provenait du fond de la poche de son pantalon et essuya doucement son œil en ayant veillé à enlever le cache-œil. Totalement gêné. Comme si on l’avait placé au milieu d’une pièce et puis que des dizaines de personnes ricanaient de lui et lui lançaient des remarques désagréables. Après avoir rangé le mouchoir, Unity leva les yeux vers Gabrielle et attendit. Sa respiration s’était interrompue, aucun de ses membres ne bougeaient. Son œil était vraiment en piteux état et une cicatrice qui parcourait tout l’espace le rendait encore plus moche à voir. La sensation de dégoût il connaissait bien. Se sentir exclu et démuni, pour une simple histoire de cache-œil et de timidité. Les humains s’arrêtent souvent pour des choses bien futiles, n’est-ce pas? Un Préfet borne et qui n’ouvres jamais sa bouche, super.

« Désolé … »

< And through it all
How could you cry for me?
Cause I don't feel bad about it.
So shut your eyes,
Kiss me goodbye,
And sleep.
Just sleep. >