Abigaëlle De Roy |Sweet memories|

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"Gardez les pieds sur terre, mais laissez votre coeur s'élancer aussi haut qu'il le désire." - Aiden Wilson Tozer

"Toutes les grandes découvertes sont faites par ceux qui laissent leurs émotions devancer leurs idées." - C. H. Parkhurst

Nom : De Roy
Prénom : Abigaëlle
Surnom : Abi, Gaby... bref, tous les diminutifs possible et imaginables.

Date de Naissance : 21 août 1991
Age : 16 ans
Signe Astrologique : Lion

Maison : Serdaigle
Rang Social : Sang pur

Description Physique : Abigaëlle possède des cheveux châtains, presque roux et mi-courts, nuancés de mèches un peu plus claires. Elle est assez grande pour son âge et, sans avoir pour autant une carrure de top-modèle, elle est assez fine. Elle a hérité des yeux de sa mère : ovales et bruns, avec une légère nuance ambrée. La plupart de ses émotions se lisent dedans, d’ailleurs. Si l'on regarde plus en profondeur, ils ont quelque chose, une petite flamme presque envoûtante. C'est ce qui fait de ses yeux son atout majeur, physiquement parlant. Sa peau est blanche, légèrement bronzée. Son visage, doux, détient des traits fins. Elle porte de l’importance à ses habits et aime être bien habillée, tout en suivant son propre style et en restant elle-même. Il lui arrive de se maquiller, mais plutôt pour les grandes occasions. Néanmoins, elle n’est pas comme ces filles qui ne pensent qu’à leur apparence physique : elle préfère seulement se sentir bien dans sa peau et cela passe, pour elle, par le fait d’être à l’aise dans ses vêtements. Par son attitude et sa façon d'être, de se tenir, Abigaëlle paraît parfois un peu excentrique, ce qui n'est pas totalement faux. Néanmoins, c'est parfois très embêtant car les gens qui jugent les autres au premier coup d'oeil ont du mal à la prendre au sérieux. Pour finir, la jeune fille dégage quelque chose, une sorte de magnétisme qui intrigue et qui la rend peut-être un peu mystérieuse. En tout cas, on a vite envie d'en savoir un peu plus sur elle…

Description Psychologique : Abigaëlle a toujours été quelqu’un de persévérant et ce depuis toute petite. En effet, même quand elle n'arrivait pas à étudier correctement dans son école de magie en France, elle n’a pas une seule fois perdue espoir. Et puis, une fois arrivée en Angleterre, bien que région natale et son ambiance lui manquaient énormément, elle n’a pas une seule fois songée à retourner en arrière. Par extension, elle est donc très ambitieuse et elle ne recule devant rien qui puisse l’empêcher d’atteindre son but. La jeune femme est également franche – ce qui peut déjà être, en soi, un défaut – mais elle y ajoute une naïveté enfantine. Pour elle, le simple fait de dire ce qui va ou ce qui ne va pas chez quelqu’un peut réussir à changer cette personne. Forcément, elle se retrouve souvent déçue quand elle se rend compte que rien n’a été transformé chez ce même individu. Cela peut faire sourire, mais ça devient un réel problème quand il s’agit de se confier : elle a tendance à faire confiance à n’importe qui. Notre jeune sorcière est donc quelqu’un de très mélancolique, surtout quand ça concerne sa France natale. Elle peut donc passer une heure à rêvasser sur son lit, en pensant à son passé, aux gens qu’elle a quittés et à tout ce qu’elle a vécue… Bien que ça ne lui arrive pas en plein milieu d'un cours important, elle part parfois dans ses pensées au centre d’un repas et c’est difficile de la faire revenir sur terre. Bien évidemment, c’est cette facette de sa mélancolie qui énerve les personnes : quand elle entre dans ses souvenirs elle a tendance à ne pas suivre la conversation et il faut toujours tout lui répéter. Abigaëlle est, en générale, une jeune fille gentille et compatissante. Par contre, elle se révèle parfois mesquine et elle aime taquiner les autres, même si elle ne pense pas à mal. Et si il y a bien un défaut horrible et extrême chez elle... c'est son horrible possessivité. En effet, elle déteste plus que tout le fait que ses amis aient d'autres proches si elle ne les aime pas. Et, malheureusement, si ça concerne le garçon qu'elle aime, c'est encore pire : elle devient réellement insupportable s'il s'approche d'une autre fille. Mais comme elle sait que c'est horrible, elle arrive à se calmer quand il le faut. De ce fait, elle est donc extrêmement jalouse et a bien du mal à canaliser cette jalousie. Abigaëlle est parfois un peu maladroite, mais sa maladresse fait surtout sourire plutôt que d'énerver les gens. Elle est d'ailleurs assez touchante, dans les moments là. Elle ne supporte pas la méchanceté gratuite et les prétentieux, car elle trouve que c'est bête de se prendre pour plus que ce que l'on est et de critiquer les autres. Elle aime encore moins la solitude et la routine (encore une fois, elle préfère être entourée et s'amuser). Intelligente et maligne, c'est la meilleure pour rebondir quand tout ne se passe pas comme prévu. La jeune Serdaigle se passionne surtout pour la lecture et le chant. D'ailleurs, elle a une certaine prédisposition à cet art musical. Pour finir, Abigaëlle a tendance à se mordre la lèvre inférieure quand elle est stressée, angoissée ou gênée. Elle fait ça depuis l’adolescence et elle a maintenant l’habitude. Ce n’est pas énervant en soi, mais ça peut se révéler parfois déroutant pour son interlocuteur ou pour la personne en face d’elle. Néanmoins, les personnes qui la connaissaient bien sont au courant de cette manie et n’y font plus vraiment attention.

Histoire : La jeune fille ne naquit pas dans la famille qu'elle aurait voulu avoir. Ses parents, des riches sorciers au sang soit disant 'pur' n'avait pas d'autres idées dans la tête à part faire de leur fille la meilleure sorcière possible. Comprenez, l'aîné avait tellement déçu ! Après tout, il n'avait pas eu tant de BUSES et d'ASPIC que ça et, en plus, il avait osé quitter le domicile familial. Alors, Abigaëlle serait dans l'une des meilleures maisons de Beauxbâtons et elle aurait une grande destinée ; c'était certain.

Sauf que les choses ne se passent pas toujours comme on l'avait prévu...

Onze ans plus tôt : "Tu peux m'aider, s'il te plaît ?"

"Tu me promet de faire attention ? Ne tombe pas comme la dernière fois...
- Oui, maman..."

Après un rapide sermon sur la façon dont Abigaëlle avait, soit disant, était inconsciente au point de se faire mal il y a quelques jours de cela, la mère de la petite fille la laissa sortir, son cerf-volant sous le bras. Malgré la fin d'après-midi qui approchait à grand pas, le temps était clair et il y avait beaucoup du vent : c'était le moment idéal pour le faire voler. L'une des rare fois où elle avait pu essayer, elle n'y était pas arrivée. Mais Abigaëlle n'abandonnait jamais, c'était bien connu. Rien n'aurait pu la faire dévier de son but, qui était bien évidemment celui d'une petite fille de cinq ans : faire décoller son cerf-volant du sol.

Sa robe tournoyant à cause du vent, Abi sortit de son immense maison pour s'aventurer dans le parc tout aussi grand qui appartenait à sa famille. Elle le connaissait par coeur car, depuis qu'elle était née, c'était pratiquement sa seule occupation. En effet, elle n'allait pas à l'école primaire, son éducation se faisant par sa mère. De ce fait, elle n'avait pas beaucoup d'amis, en partie à cause de ses parents qui étaient beaucoup trop protecteurs avec elle. Peu de petits camarades signifiaient peu d'amusement. Abigaëlle n'avait donc eu d'autre choix que de celui de visiter son habitat. Et puis, c'était le seul endroit où elle pouvait se réfugier quand la pression familiale devenait trop forte, posée sur ses petites épaules encore frêles.

La jeune Serdaigle se souviendra toujours de ce jour. C'était l'automne et les feuilles d'une belle couleur rousse jonchaient le sol, semblant se rejoindre pour former un tapis végétal, attendant qu'elle y pose les pieds. Avec toute l'énergie de ses petites jambes, elle se mit à courir en riant, heureuse d'être enfin seule et de s'amuser. Elle atteignit un endroit sans arbre, où elle pourrait faire voler son cerf-volant sans risque de l'emmêler dans un arbre. Mais il y avait déjà quelqu'un. Quelqu'un qu'elle ne connaissait pas... où alors, seulement de nom.

Le plus discrètement possible, Abigaëlle observa le jeune garçon. Lui aussi avait un jouet et lui aussi voulait le faire voler. Et, bien entendu, il y arrivait. Etait-ce le fils de sa gouvernante ? La petite fille en avait entendu parler, sans jamais avoir le droit de lui parler. C'était déplacé, selon ses parents. Et pourtant, elle aurait bien aimé se lier d'amitié avec lui, malgré l'interdit de ses procréateurs...

Sortant de sa cachette, elle se plaça à côté du jeune garçon, sans lui accorder un regard, bien décidée à réussir à faire voler son cerf-volant, elle aussi. Déterminée, elle essaya plusieurs fois, mais en vain. Lui avait cessait son jeu et la regardait d'un air un peu étonné. Un peu gênée de se rendre ridicule de cette manière, elle se tourna vers lui en souriant.

"Tu peux m'aider, s'il te plaît ?"

Il avait l'air tellement réservé et mélancolique, qu'elle cru tout d'abord qu'il allait refuser. Finalement, il accepta de lui montrer comment faire. Et, pour la première fois de sa vie, elle eu le bonheur enfantin de voir son jouet volant dans les airs, accompagné de grand éclat de rire de la part de la petite fille.

"Merci beaucoup ! Tu es le meilleur ! Ah, au fait, moi c'est Abigaëlle. Et toi ?
- Jun, Jun Davis."

Finalement, elle ne s'était pas trompée. Il était bien le jeune garçon dont elle avait tant entendu parler de la part de ses parents. Celui qu'elle n'aurait pas du fréquenter, qu'elle n'aurait jamais du rencontrer, de l'avis de ceux-ci. Néanmoins, et dès lors, ils devinrent amis, même meilleur ami, voir plus.

Pour le meilleur et pour le pire.

Huit ans plus tôt : "Jun, au secours !"

"Abi, on a pas le droit d'être aussi près du lac... tes parents ne veulent pas, tu le sais très bien !
- Jun, s'il te plaît... il y a un si beau cygne... je t'en supplie, je veux le voir de plus près..."

Son ami finit par céder, tandis que Abigaëlle le prit par la main pour l'emmener encore plus près. C'était les vacances d'été et la chaleur était étouffante. La petite fille et sa famille étaient parties pour se rafraîchir au bord du lac Michigan, dans leur maison de vacances. Bien évidemment, Jun et sa mère étaient présents, autant pour pouvoir s'occuper de la maison que pour Abi ait son meilleur ami à ses côtés. Cette journée allait s'annoncer merveilleuse, elle en était persuadée. Aucun mauvais pressentiment à l'horizon, aucune ombre au tableau idyllique. Et pourtant, aujourd'hui, tout allait changer. A jamais. Mais ça, deux enfants d'à peine huit ans ne pouvaient le deviner. Personne n'aurait pu se douter une seule seconde de la catastrophe qui allait arriver. Personne n'aurait pu la sentir arriver, ni l'éviter. Alors pensez bien, des êtres aussi innocents que deux enfants... elle voulait juste s'approcher d'un cygne. Un animal qui n'aurait pas fait de mal à une mouche. Et, pourtant, par sa faute, Jun va passer à côté d'une mort certaine.

Tout se passa très vite. La jeune fille s'approcha un peu trop près et tomba dans l'eau, tandis que le cygne s'éloignait à grande vitesse, pris de peur. Bien entendu, Abigaëlle savait nager. Mais, complètement paniquée, elle en oublia tous les gestes que ses parents lui avaient appris pour pouvoir revenir à la rive. Des larmes de terreur se mirent à couler sur son visage, se mêlant à l'eau douce du lac. Elle se débattait du mieux qu'elle pouvait, mais son énergie n'était pas illimitée.

"Jun, au secours !"

Ce fut la seule phrase qu'elle réussit à prononcer. Puis, plus rien. Du noir, seulement du noir. Quand elle se réveilla, ce fut sur la berge du lac. Ses parents étaient devant elle, terriblement inquiets, comme ils ne l'avaient jamais étaient. Sa mère avait le visage ravagé par les larmes. Et son père semblait rassuré. Un médecin l'examina rapidement. Le bruit incessant de la sirène d'une ambulance résonnait dans sa tête, puissance mille. Incapable de parler, elle regarda autour d'elle, cherchant Jun du regard. Elle ne le voyait nul part. Ni lui, ni sa mère. L'inquiétude s'empara d'elle et elle questionna ses parents. Ils ne répondirent pas, mais l'air qu'ils abordaient parla pour eux. Abigaëlle comprit et se mit à pleurer.

Jun resta en état de mort cérébral pendant plus de trois jours. Complètement dévastée, du haut de ses huit ans, la jeune fille vint le voir tous les jours. Malgré ses pleurs incessants, elle resta forte. C'était l'un de ses tout premiers amis et elle ne pouvait pas accepter sa mort. Pas maintenant. Finalement, il finit par se réveiller. Et malgré sa grande joie, Abigaëlle n'osait plus le regarder en face. Elle était honteuse et se sentait terriblement coupable de sa noyade. Il avait faillit mourir et c'était de sa faute. Il sortit de l'hôpital quelques jours plus tard. Il ne semblait pas en vouloir à la jeune fille. En tout cas, ils n'en reparlèrent pas. Malgré le fait qu'ils continuèrent à jouer ensemble, comme avant, quelque chose semblait s'être casser entre eux. En tout cas, Abi n'osait plus rien faire qui semblait être dangereux, de peur de mettre la vie de son meilleur ami en danger, une nouvelle fois. Elle devint moins casse-cou et se concentra plus à lire ou à chanter, même à cet âge si jeune.

Un an plus tard, il repartit en Angleterre. Abigaëlle ne pu pas lui dire au revoir mais elle ne le regretta pas car elle savait que si elle l'avait revu une dernière fois, elle aurait craqué devant lui et se serait mise à pleurer, alors qu'elle s'était promis de ne plus jamais laisser couler ses larmes devant lui.

Et malgré ce qu'elle voulu faire penser, elle ne l'oublia jamais.

Cinq ans plus tôt : "Beauxbâtons ? C'est quoi, ça ?"

"Abigaëlle ! Réveille-toi, s'il te plaît… c'est ton anniversaire et… tu as du courrier !"

Sous les ordres de sa mère, Abigaëlle se leva et se frotta les yeux. Elle avait du courrier ? Ah, c'était peut-être une lettre de sa meilleure amie, Emily. Elle était en vacances en Espagne et elle avait promis de lui envoyer une carte postale pour ses onze ans. Encore un peu endormie, elle descendit dans la cuisine où son petit déjeuner préféré l'attendait : des toasts tartinés de chocolat et un grand verre de jus d'orange. Son père était déjà en bas et il la serra dans ses bras, tout en lui souhaitant un bon anniversaire. Sa mère fit de même.

La jeune fille les remercia et s'apprêta à se mettre à table, quand elle remarqua un hibou qui était tranquillement en train de profiter de son petit déjeuner. Elle le regarda avec des yeux ronds, tandis que le reste de sa famille affichait un sourire amusé et fier sur le visage.

"Euh… maman ? Y'a un hibou qui mange mon toast…
- Regarde, il a une lettre accrochée à sa patte !"

Effectivement. Elle se précipita vers le messager, décrocha la lettre et se mit à la lire. Au fur et à mesure de sa lecture, son visage affichait un air étonné. En effet, personne ne lui avait jamais expliqué ses pouvoirs magiques et elle ne comprenait pas que l'on lui raconte qu'elle avait était reçue dans une école de sorcellerie...

"Beauxbâtons ? Ecole de sorcellerie ? C'est quoi, ça ?"

Son père prit une chaise, s'assit en face d'elle et entreprit de lui expliquer tout ce qu'elle avait à savoir.

"Tu te souviens, quand tu m'as réparer le pot de fleur que tu avais cassé, la dernière fois ?
- Oui, bien sûr ! Tu m'as même dit que tu m’expliqueras quand je serais plus grande !
- Eh bien le moment est arrivé…"

Abigaëlle ouvrit des grands yeux attentifs. Ce fut sa mère qui reprit la parole.

"Tu sais, il y a deux sortes de personnes, dans le monde. Les sorciers et les moldus. C'est comme ça que l'on appelle les gens qui n'ont pas de pouvoirs magiques. Notre famille est une famille de sorciers et nous avons toujours pensé qu'il y avait des chances que tu sois toi aussi une sorcière. Cette lettre le confirme. Beauxbâtons est l'école de sorcellerie de France. Il y en existe plusieurs, répartis dans le monde entier. Nous aussi, nous avons fait nos études là-bas.
- Et John, il était aussi un sorcier ?"

La jeune fille vit son père grimacer. Le sujet de son frère qui avait quitté le domicile familial quelques années plus tôt était toujours difficile à aborder.

"Oui, lui aussi... j'espère que tu feras mieux que lui..." ajouta t-il avec un air d'amertume.

Mais ce ne fut pas le cas...

Un an plus tôt : "Nous allons devoir nous séparer à regrets de votre fille..."

"Vos parents vont arriver, jeune fille. J'espère pour vous que vous avez prévu un discours pour leur expliquer ce qui s'est passé et à quel point votre comportement puéril à nuit à la réputation de cette illustre école de sorcellerie..."

Abigaëlle garda le silence. Elle en avait bien le droit, après tout. Néanmoins, elle soutenu le regard de sa directrice, trop fière pour baisser les yeux. Ce grand bureau la mettait tout de même mal à l'aise. Froid et décoré avec des couleurs qui faisaient frissonner et penser à l'hiver comme le bleu ou le blanc, peu d'élèves y mettaient les pieds. Il fallait vraiment avoir fait des bêtises graves, très graves. Enfin, du point de vue de Madame Maxime, en tout cas. Le problème était que, depuis son entrée ici, la jeune sorcière était passé dans ce bureau des dizaines de fois, même un peu plus. C'était si souvent que, au bout d'un moment, Abi avait décidé de ne plus tenir les comptes. Pourtant, elle jugeait n'avoir rien fait de mal ; seulement quelques escapades nocturnes et de la magie contre des élèves qui ne cessaient de se moquer d'elle. Il fallait dire que depuis quelques années, c'était pire. En effet, elle faisait exprès, la plupart du temps. Il fallait absolument qu'elle sorte de cette école qui ne lui correspondait pas. Trop de règles à suivre, trop d'ennemis, pas assez d'amies, de personne qui lui ressemblait... Bref, elle ne supportait plus cette école de sorcellerie. Et là seule façon de sortir d'ici, c'était de se faire renvoyer. Surtout que la plupart étaient passionnés par la magie noire, chose qu'elle détestait plus que tout. Oui, la plupart des élèves ici la dérangeait fortement par leur façon d'être et de faire. Elle ne se sentait pas à sa place et elle en souffrait. Tant pis si ses parents étaient déçus ou lui passait un savon.

L'arrivée de ses procréateurs la sortit de ses pensées. Ils avaient - son père, surtout - l'air grave et le visage fermé. Apparemment, quelqu'un leur avait informé de la raison de leur présence ici. Abigaëlle pouvait aisément deviner qu'ils avaient une impression de déjà vu, à cause de leur grand frère qui leur avait posé beaucoup de problèmes. Le rêve d'avoir une fille qui ferait des études parfaites semblait être parti en fumée.

"Ah, Monsieur et Madame De Roy... j'imagine que vous savez pourquoi vous êtes ici ?"

Ces derniers hochèrent lentement la tête, comme si ils ne voulaient pas croire à ce qui leur arrivait. Pourtant, c'était bel et bien la réalité.

"Cette demoiselle a eu un comportement inacceptable au sein de notre école et ce, depuis son arrivée ici. Il me semble que l'on lui a déjà donné un avertissement, ainsi qu'à vous, mais elle n'y a pas prêté attention et a continuer à n'en faire qu'à sa tête..."

Les parents de la futur Serdaigle gardèrent le silence, semblant se douter de la phrase qui allait suivre.

"Nous allons devoir nous séparer à regrets de votre fille..."

La sentence tomba comme une bombe pour les procréateurs d'Abigaëlle. Cette dernière affichait un sourire satisfait qu'elle essaya tant bien que mal de dissimuler. Elle avait réussi. Enfin, elle quittait cette école.

"Poudlard a accepté avec gentillesse d'accepter Abigaëlle en son sein... j'imagine qu'ils vont avoir du fil à retordre, avec elle. Espérons qu'ils y arrivent..." ajouta Madame Maxime en faisant comme si la jeune femme n'était pas là.

Depuis ce jour, quelque chose a changé entre ses parents et Abigaëlle. Néanmoins, ils semblent avoir repris confiance en leur fille et tout est redevenu pratiquement normal. La jeune femme termina sa cinquième année à Beauxbâtons, pendant laquelle elle apprit l'anglais. Elle est donc bilingue, bien que le réflexe de parler français soit toujours présent chez elle. D'ailleurs, elle apprécie beaucoup d'être bilingue.

Abigaëlle fait donc son entrée à Poudlard, lieu où elle va retrouver celui qui fut son inspiration à jamais.

Animal : Abigaëlle possède un hibou grand duc blanc. Celui s'appelle Jun, en souvenir de son ancien meilleur ami qu'elle n'a jamais vraiment oublié. Calme et doux, il n'obéit qu'à elle et n'hésite pas à donner des coups de becs si une autre personne mis à part sa maîtresse s'aventure à vouloir se servir de lui pour envoyer une lettre ou un colis. La jeune sorcière l'aime beaucoup et ne voudrait s'en séparer pour rien au monde.

[Désolée du double post, tout ne rentrait pas dans un message ^^]

Invité

Pas de problème pour le double-post.
Validée! ^^

Serdaigle, 6ème année

Merci beaucoup à toi ! =D