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 It's what you do to me... [PV Jun]

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Abigaëlle De Roy
Serdaigle ~ 6ème
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Abigaëlle De Roy


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MessageSujet: It's what you do to me... [PV Jun]   It's what you do to me... [PV Jun] EmptyDim 25 Nov - 17:19

<< Il n'y a pas de futur sans histoire >>



"Tu as intérêt à rester tranquille, à Poudlard. J'ai rencontré l'administration et ce sont des personnes charmantes. Je ne voudrais pas que tu nous déçoives une fois de plus et que les anglais aient une impression défavorable de nous...
- Oui, papa...
- Et n'oublie pas d'être polie et gentille avec tout le monde !
- Oui, maman..."


Assise sur la banquette arrière d'une voiture de luxe, Abigaëlle somnolait, bercée par le rugissement du moteur et par la voix de ses parents qui lui répétait sans cesse la même chose. Depuis plus d'une heure, elle avait à supporter les sermons d'Elizabeth et de Perry De Roy. En apparence, ils paraissaient être des gens simples, accueillants et incroyablement bons. Mais, une fois que l'on leur avait parlé ne serait-ce qu'une ou deux fois, on pouvait aisément se rendre compte que c'était tout le contraire. Accrochés à leurs valeurs et à leurs idées, les progénitures de la jeune Serdaigle étaient en réalité le portrait craché des dirigeants de famille riche du dix-neuvième siècle. De ce fait, ils n'avaient toujours pas dirigés le renvoi de leur fille de Beauxbâtons, l'école de sorcellerie qu'il considérait la meilleure au monde. Et, malgré tous les compliments qu'ils pourraient faire sur Poudlard, Abigaëlle savait parfaitement qu'ils ne voyaient pas d'un très bon oeil ce transfert d'école. Néanmoins, ils n'avaient pas le choix, si ils désiraient que leur fille continue ses études et soit la meilleure sorcière possible. Ils faisaient donc le plus d'efforts possible pour complimenter Poudlard, même si c'était plus pour se rassurer eux-mêmes que pour mettre leur fille à l'aise.

Abigaëlle avait d'ailleurs décroché de la conversation depuis quelques minutes, maintenant. A vrai dire, elle se contentait de répondre par des 'oui' quand il fallait être d'accord avec eux pour ne pas risquer la tempête, des 'non' quand ça concernait le fait qu'elle ne devait pas faire de bêtises et des hochements de tête pour confirmer tout leur propos et montrer qu'elle écoutait attentivement ce qu'il disait, bien que ce ne soit pas tout à fait exacte. Elle voulait seulement qu'ils arrêtent de la materner comme si elle avait trois ans et qu'ils lui fassent un peu plus confiance. Bon, elle avouait volontiers qu'elle n'avait jamais rien fait pour établir un rapport d'honnêteté et de sincérité avec ses parents, mais eux non plus n'avaient jamais fait beaucoup d'efforts. Maintenant, elle portait tous ses espoirs sur la plus grande école de sorcellerie d'Angleterre et elle espérait grandement qu'elle soit meilleure que celle de France. Si en plus la magie noire était moins présente, ça serait parfait. Il ne manquerait plus qu'une bonne ambiance et... ah, elle en demandait peut-être un peu trop. Parfois, il fallait se contenter de ce que l'on a. Bah, elle verrait bien. Après tout, elle doutait fortement de trouver un endroit pire que Beauxbâtons (qui était horrible pour elle, mais pas forcément pour les autres étudiants). Rien que d'y penser de nouveau, ça la faisait frissonner... comment avait-elle pu y passer autant d'années sans craquer plus tôt ? Vraiment, elle s'étonnait elle-même...


"On est arrivé..."


La voix de son père la fit sursauter. Elle mit du temps à se souvenir - en réalité, elle s'était endormie - où elle était et pourquoi ce n'était pas son chauffeur qui conduisait la voiture. En fait, ses parents avaient insistés pour l'accompagner, de peur qu'elle fasse une bêtise, sans doute. Comme si, à seize ans, elle avait encore besoin de nourrice pour la suivre partout où elle allait... La voiture passa le portail et pénétra dans l'allée, avant de s'arrêter un peu plus loin, devant la grande porte du hall d'entrée. Son père prit l'initiative de couper le moteur, mais personne ne descendit de la voiture. L'intérieur de l'habitacle resta silencieux : seul la respiration entrecoupée par le stress des trois personnes présentes venaient déranger le silence lourd qui venait de s'installer. Peu rassurée, la jeune Serdaigle ferma les yeux et un moment et poussa un long soupir. Quand elle les rouvrit, elle vit les regards de ses procréateurs braqués sur elle, tels deux projecteurs sur une star de la chanson. Malgré tout, elle esquissa un petit sourire qui se voulait confiant et ils purent tous descendre de la voiture quelques minutes plus tard. Dans le même silence, son père déchargea ses valises. Il y eut une brève étreinte avec ce dernier, puis avec sa mère qui avait déjà les yeux brillants de larmes. On aurait dit que Abigaëlle s'absentait pour toute sa vie. Puis, la voiture redémarra et s'éloigna, comme elle était venue. La jeune femme la fixa jusqu'à ce qu'elle devienne un minuscule point à l'horizon, ses valises à ses pieds.

Avec des gestes lents et précis, elle les saisit et fit un demi-tour pour se retrouver face à l'imposante porte de bois. Abigaëlle se sentait saisie aux tripes par un étrange sentiment de solitude. Prenant son courage à deux mains, elle poussa la porte et pénétra dans le hall d'entrée de Poudlard. L'ambiance y était radicalement différente de celle de dehors. Autant l'extérieur était silencieux et calme, autant l'intérieur était bruyant et actif. Des nouveaux élèves et des plus anciens s'y déplaçaient, parlaient entre eux, courraient, riaient à gorge déployée... bref, c'était un beau carphanaeum. La jeune Abi ne pu s'empêcher de faire la comparaison avec Beauxbâtons ; l'école de sorcellerie française paraissait bien triste à côté de Poudlard. Là-bas, tout le monde devait marcher droit et ne surtout pas dépasser de la file. Aucun signe d'excentricité n'était accepté, aucune appartenance à un quelconque groupe n'était toléré. Là, tout le monde semblait différent et c'était beaucoup mieux comme ça. La jeune Serdaigle avait beaucoup trop soupé de la banalité, de la répétition et de l'exactitude. A Beauxbâtons, tout le monde était pareille : la même coiffure, le même uniforme (avec interdiction de le customiser, bien entendu !) et la même expression triste sur le visage. Avec un petit sourire, Abigaëlle songea qu'elle allait se plaire, ici. C'était certain...

Soudain, elle le vit. Il semblait discuter avec quelques amis. Il avait un peu grandi et l'innocence de l'enfance semblait avoir quitté son visage. Néanmoins, elle le reconnut tout de suite. Jun, Jun Davis. Son meilleur ami, son premier amour, aussi. Soudain, tous les souvenirs qu'elle avait voulu refouler lui revinrent en mémoire : le cerf-volant, les excursions à deux, les jeux enfantins... la noyade, aussi. Ce fameux jour où tout avait changé. Ce fameux jour qui avait sans doute précipité le départ du jeune homme. Ce fameux jour qui l'avait éloigné d'elle, au moment où elle avait le plus besoin de lui. Les veillés à son chevet, quand il semblait ne pas vouloir se réveiller avant d'avoir voulu lui faire une grande peur. Mais il fallait comprendre, elle était tellement contente de le retrouver, que tous ses mauvais souvenirs ne voulaient pas vraiment remonter à la surface et se ré ancrer aussi vite. Sinon, le lourd sentiment de culpabilité qu'elle avait traîné pendant tant d'années reviendrait lui aussi et elle ne serait plus capable de le regarder en face. Des larmes de joie se mirent à couler sur ses joues. Dans son impulsivité qui lui était propre, elle lâcha ses valises et se précipita au cou du jeune homme.


"Jun ! Jun, c'est moi ! Abigaëlle ! Tu me reconnais ? Oh my god..."


A cet instant même, elle ne pensait pas qu'elle aurait pu se tromper de personne et se payer une belle honte. Non, c'était lui.

Elle en était persuadée.


[Petite précision : quand j’ajoute un terme anglais en italique dans les paroles d’Abigaëlle, c’est qu’elle parle en français, mais que des expressions anglaises ponctuent ses phrases ^^]
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Jun Davis

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MessageSujet: Re: It's what you do to me... [PV Jun]   It's what you do to me... [PV Jun] EmptyMer 28 Nov - 15:14

[Tu veux dire qu’elle parle en français, mais qu’elle utilise des expression anglaises ? Sinon, le reste du temps, ce qu’on lit est en anglais ? lol…. *un peu paumé* lol]

Jun inspira un grand coup, savourant l’air chaud qui entrait dans ses narines, puis glissait dans sa gorge jusqu’à ses poumons, brûlant chacune des cellules de l’intérieur de son cou. Il aspira le plus d’elle qu’il put, le laissa stagner un instant, avant de l’expirer bruyamment, et de recommencer le manège. En face de lui, une glace haute d’une soixantaine de centimètres, recouverte entièrement de buée ou presque. A l’intérieure de la pièce régnait une chaleur conséquente : de la sueur apparaissait dans le dos du Serdaigle. Appuyé sur le lavabo, il finit par tendre la main vers la droite pour attraper une serviette, donna un mouvement sur la vitre pour en chasser le flou, puis essuya son visage aux mèches ruisselantes. Le miroir lui renvoya un reflet qu’il aurait dut avoir l’habitude de voir : un garçon plutôt grand, le torse et les épaules adéquates, un visage bien dessiné avec un regard ambré qui commençait à disparaître derrière des mèches châtains et blondes. Une de ses mèches blondes était plus courte que les autres, douloureux souvenir du mois de Septembre… sa peau était doucement halée, et une cicatrice se voyait encore en travers de son torse. Il savait que s’il se retournait, il en verrait une autre sur son omoplate, en forme de cercle. Le jeune homme tira la langue : la bille de métal qui s’y trouvait scintilla, avant de retourner bien au chaud dans sa bouche. Oui. Il aurait dut avoir l’habitude de ce corps. Il le connaissait par cœur, d’ailleurs. Et pourtant, le reflet qu’il observait lui semblait inconnu. Était-ce bien lui, cet adolescent ? Celui qui se tenait dans cette salle d’eau minuscule ? Celui qui avait entamé sa sixième année à Poudlard ? …

Des coups furent frappés à la porte, le tirant de sa rêverie. Redressant la tête, il entendit la voix de Colin l’appeler et lui dire quelque chose. Les mots qu’il avait prononcés à son égard furent oubliés à peine quelques secondes plus tard, l’esprit de notre jeune homme ne jugeant pas utile de les retenir. Néanmoins, il se dépêcha d’essuyer son visage, puis ouvrit la porte et sortit, la serviette autour du cou. A l’extérieur, son dortoir. Dortoir qu’il partageait avec cinq autres gars du même âge, dont Colin. Celui-ci d’ailleurs, assis sur son lit, tentait en vînt d’enfiler des baskets bariolés. Qu’est-ce qu’il pouvait bien trouver à ces chaussures stupides ? Le regard bleu croisa celui de Jun, puis l’autre lui adressa un sourire amusé. Depuis 6 ans qu’ils partageaient le même dortoir, aucun des cinq n’étaient parvenus à comprendre qui était Davis. Ils avaient beau tenter, leurs tentatives avaient toutes échouées. Jusqu’à ce soir de Septembre, où il avait finit à l’infirmerie. Dès le lendemain, le garçon avait semblé changé, et l’impression s’était confirmée les jour suivants. Qu’est-ce qu avait bien put se passer ?! Les cinq Serdaigle n’en avait aucune idée, on n’avait rien voulut leur dire. Maudit règlement… Néanmoins, ce furent les premières fois où ils purent échanger plus que quatre mots avec leur colocataire ! x) Colin osa même supposer qu’il y avait une fille derrière tout ça, et il n’était pas très loin de la vérité ! S’il savait seulement ce qu’Ena représentait pour notre anglais et ce qu’elle avait fait changer chez lui, il irait la remercier de le faire changer ainsi lol.

Jun s’approcha de sa valise, attrapa un pull souple et sombre, qu’il enfila. Son jean délavé traînait sur le sol sans qu’il ne s’en inquiète. Attrapant son sac, il en vérifia le contenu distraitement, s’assurant que sa baguette s’y trouvait bien, avec deux plumes, du parchemin et quelques livres. Ce qu’il avait comme cours aujourd’hui ? Allez savoir. La seule certitude : il avait deux heures de vol l’après-midi ! Voilà en général un cours qui lui plaisait, même s’il commençait à trouver que ses collègues devenaient de moins en moins bons. L’esprit de compétition, sûrement lol. C’est vrai que depuis les trois mois qu’il avait été nommé Capitaine, il avait tendance à énormément juger les autres sur leur manière de voler. Que voulez-vous, on s’investit dans un rôle ou on y renonce ! lol. Par contre, il y avait quelques désavantages, comme les réunions interminables données dans des buts incompréhensibles, l’appui constant du directeur de maison qui espérait voir ses élèves battrent ses collègues, l’obligation et l’organisation des séances d’entraînements… Enfin, le dernier n’était pas vraiment un désavantage si grand, bien au contraire. Davis aimait le quidditch, alors, il pouvait bien supporter quoi que ce soit x)

La sonnerie des premiers cours retentit lorsqu’il posa le pied dans la salle commune. Il avait donc environ quatre minutes pour rejoindre sa salle de cours. De cours de quoi ? Allez savoir. Colin apparu alors à ses côté et se mit encore à lui parler. Ce ne fut que poliment que Jun daigna lui adresser un léger sourire, avant de se laisser entraîner dans les couloirs. L’autre avait l’air de savoir où il allait, après tout x) Le cours d’Études des Moldus suivit celui de Sortilège, il y eut une brève pause, qui s’enchaîna à une heure de métamorphose. Durant celle-ci, ils s’entraînèrent à transformer un verre en oiseau, tant et si bien que lorsqu’il sortit de cours, ses oreilles bourdonnaient encore des tentatives quelque peu foireuses de ces collègues de Serdaigle. Durant l’heure, il avait entendu sans y faire attention que sa classe allait bientôt accueillir une nouvelle élève. Une française made in Beauxbâtons, qui créait un mouvement de questionnement massif de la part des demoiselles du groupe. Qui était cette nouvelle venue ? pourquoi arrivait-elle en cours d’année ? Tant de chose auxquelles Jun… n’attacha aucune importance. Qu’est-ce qu’il pouvait bien en avoir à faire d’une arrivante ? Certes, l’évocation de la France eut le don de lui rappeler quelques souvenirs lointains, notamment ceux concernant une jolie fillette qui avait l’habitude de lui sourire tout le temps. Qu’est-ce qu’elle avait bien put devenir, d’ailleurs ? Elle devait être dans une de ces chocs écoles auxquelles tenaient tant ses parents, loin du « fils inférieur de la gouvernante » qu’il était… Enfin bref. C’était des souvenirs tout ça. Aujourd’hui, il était là, à Serdaigle, dans les meilleurs de son année, Capitaine de l’équipe de Quidditch, loin de tout ce qui aurait put le rattacher à son passé, même loin de sa mère qui était en train de refaire sa vie en mieux, du moins, l’espérait-elle.

Ils descendirent les escaliers en direction du Hall. En chemin, il croisa diverses tierce personnes qui se permirent de lui adresser quelques paroles. Il en ignora certaines, en écouta d’autres, avant d’oublier leurs paroles bruyantes et sans intérêt. Peu de choses l’intéressaient, c’était couru. Les gens espérait-ils qu’il avait changé au point de devenir quelqu’un de totalement différent ? Fallait pas rêver. Le jour ou Jun serait ouvert aux autres et non catalogué comme l’associable insaisissable, les lapins de pâques seront de sorties en compagnies de la souris verte ! Arrivé en bas des escaliers, quelqu’un d’autre l’arrêta : un des élèves de Gryffondor, un membre de Quidditch. Qu’est-ce qu’il lui voulait ? Oh, rien de bien méchant, apparemment. Lol. La preuve, il parvint même à amuser Jun et lui arracher un sourire ponctué d’un sourire amusé. Quiconque d’inconnu à la scène le verrait en cet instant pourrait penser qu’il était bon vivant et constamment rieur… tout faux. C’étaient les gens qui avaient tendance à être sympathiques avec lui, et non le contraire. Allez savoir pourquoi. Peut-être le garçon exerçait-il une attraction dont il n’avait pas idée ? Mystère… C’était comme le fait que les gens semblaient attirés par les marginaux : on ne pouvait s’empêcher de les respecter ou de les envier, alors qu’on devrait les bafouer et les rejeter comme tous ces jaloux bien trop lâches pour oser ouvrir leur clapet pour dire haut et fort ce qu’ils pensaient.

Soudain, quelqu’un apparu entre lui et le Gryffondor. Une touche de cheveux châtain-roux, de grands yeux brun aux reflets d’ambre, une peau pâle, un visage si familier. Jun ne comprit pas du tout ce qui lui arrivait, surtout quand elle s’exclama quelque chose ne français ajouté à de l’anglais. Aussitôt, son esprit lui traduisit ces paroles…


- Abigaëlle… ?! –

Répéta-t-il, automatiquement. Était-ce bien elle ? Était-ce bien cette demoiselle si mignonne qui avait bercé son enfance ? Mais, que faisait-elle ici ? A Poudlard ?! Une sorcière ! Tout s’emmêlait dans sa tête, entre les souvenirs de ses rires enfantins, son visage qui lui posait une question, ou encore la scène où elle dansait dans sa robe en coton… La fois où elle s’était mise à pleurer après être tombée d’un pommier, et toutes les divers péripéties qu’ils avaient réalisé étant gosse. Stop, stop, stop ! Arrêtes de penser, esprit stupide ! Stop, du calme. Ce ne pouvait pas être Abi… Si ? Ce regard envoûtant et familier, ces traits doux qui avaient un peu changés, sans perdre énormément de leur innocence enfantine… Les garçons autour de lui la regardèrent, eux aussi surpris. Le Gryffondor n’avait même pas encore l’air vexé de cette intrusion ! x) La seule question qui vînt aux lèvres de Davis fut…

- Mais qu’est-ce que tu fais là ? –

Question banale et stupide, certes, mais qui résumait a peu prêt toutes ses pensées : pourquoi Abigaëlle réapparaissait comme ça, d’un coup, dans SON école ? Etait-ce un rêve ? Un cauchemar ? Une farce du destin ? Il n’y croyait pas, du moins, pas encore. Cela lui faisait un tel choc de la revoir que s’en devenait indescriptible. Un mélange de sentiments l’envahit : joie, bonheur, surprise, mais aussi colère et tristesse, douleur. La colère contre le destin de les avoir séparés, la tristesse de l’avoir perdu, et désormais, la douleur de la revoir. Si Jun avait été un peu plus normal, il se serait sentit flatté de la revoir en sachant qu’il lui avait sauvé la vie, et n’hésiterais sûrement pas à le lui rappeler. Mais Jun n’était pas normal. Non. Pas du tout. Le geste qu’il avait eut dans son enfance ne lui apparaissait pas du tout héroïque. Il lui avait sauvé la vie, et il était mort pour elle. Mort, pendant trois jours. Trois longs jours… Avant de revenir à la vie. C’était là que tout avait changé, sans qu’aucun des deux ne sache pourquoi. Sûr, il avait été remercié, mais il lui avait alors semblé qu’il ne pourrait plus jamais voir Abi comme avant. L’innocence enfantine qui existaient entre eux avait été rompue. Alors, pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi, après tant d’années, se souvenait-elle encore de lui ?! S’était incompréhensible…

Son corps eut un geste de recul, rapide, imperceptible, avant de revenir à sa position initiale, et de se pencher vers l’avant. Sa main se leva, ses doigts se délièrent en direction du visage de la jeune fille, avant que son poing ne se resserre. Il n’osait pas la toucher, comme croyant avoir affaire à une illusion. Ses yeux ne la quittaient pas, sondant son visage et son regard si particulier. Un regard qui l’avait hanté des années durant… Ses « amis » remarquèrent son trouble et voulurent intervenir : c’était une première, ça ! parvenir à scotcher le Capitaine par une simple présence, chapeau la demoiselle ! Mais Jun ne leur laissa pas le temps de lui dire quoi que ce soit. Se décidant à bouger, il attrapa le poignet de la jeune fille et l’entraîna sans ménagement à l’écart, vers un pilier. Quelques regards se tournèrent sur leur passages, fort curieux de la vue de cette élève inconnue en compagnie du Serdaigle, avant de retourner a leurs occupations. L’arrêtant contre un pilier, il osa réitérer sa question :

- Qu’est-ce que tu fais là… Abi ? –

Il avait automatiquement prononcé ces mots en français. Tant d’années sans parler cette langue à quelqu’un qui la comprenait. Tant d’années sans appeler quelqu’un par ce surnom. Tant d’années sans la voir. Et voilà qu’elle revenait, qu’elle ressuscitait. C’était une blague ou quoi ?! Son regard brillant trahissait son trouble. Il ne faisait pas encore vraiment attention à quel point Abi avait changé, a quel point son corps s’était développé… a quel point elle lui avait manqué. Non, pas encore. Pour le moment, il était tout simplement stupéfait et embrouillé. Que se passait-il ?!
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Abigaëlle De Roy
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MessageSujet: Re: It's what you do to me... [PV Jun]   It's what you do to me... [PV Jun] EmptyDim 2 Déc - 0:31

[Voilà, tu as tout compris =D Au fait, désolée pour ce message... comment dire... médiocre ? X_x]

Une fois l’effet de surprise passé, Abigaëlle commença elle aussi à se poser des tonnes de questions. Après tout, elle était en droit de se demander ce qu’il faisait là. Alors comme ça, il était un sorcier ? Est-ce que le jeune homme avait pris conscience de ses pouvoirs magiques pendant son enfance ? Dans ce cas, pourquoi ne lui avait-elle rien dit ? Et pourquoi ne se souvenait-elle pas qu'ils aient tous les deux fait quelque chose de magique en la présence de l'un et de l'autre ? En avait-ils jamais parlé ensemble ? En avait-il jamais parlé avec ses parents, déjà ? D'ailleurs, était-il un sang pur comme elle où un sang mêlé, voir un moldu d'origine ? Abigaëlle ne pu s'empêcher de penser que, de toute manière, ça ne changerait rien pour elle, en tout cas. Et puis, était-il là depuis ses onze ans ? Bien qu’elle ne sache pas grand chose de Poudlard, elle savait que le système des années était le même qu’à Beauxbâtons. De ce fait, si Jun étudiait dans l’école de sorcellerie d’Angleterre depuis sa première année, il se retrouvait dans la même année qu’elle, c'est-à-dire la sixième, car il avait également seize ans. Mais était-il dans la même maison qu'elle ? Il lui semblait que Poudlard en comptait plusieurs : Gryffondor, Poufsouffle, Serpentard et Serdaigle, sa maison. Elle ne voyait pas d'insigne sur sa poitrine et elle ne pouvait donc pas le vérifier.

Bref, beaucoup de questions se bousculaient dans sa tête. Et puis, comme inévitable, le souvenir du jour de la noyade vint se ré ancrer dans son esprit. Cette fameuse journée où tout avait basculé, cette fameuse journée où quelque chose s’était brisée entre les deux jeunes gens mais, surtout, cette fameuse journée où tous les deux avaient faillit mourir. Personne ne lui avait jamais raconté ce qui c’était passé entre le moment où elle s’était évanouie et le moment où elle s’était réveillée, le bruit incessant de la sirène d'une ambulance résonnant dans sa tête puissance mille. Ni qui les avait sauvés et comment il avait réalisé cet exploit de les sortir d’une mort certaine. Etait-ce la magie qui les avait sorti de lac ? Ses parents lui avaient raconté que, parfois, quand un sorcier était en danger, triste ou dans un état d’énervement total, des choses bizarres pouvaient se passer. Et, d’après ce qu’elle avait compris, cela pouvait aller du simple cassage de pot de fleurs au sauvetage de vie, justement. La jeune Serdaigle était persuadée que personne ne saurait vraiment ce qu’il s’était passé, cette après-midi là. Néanmoins, si c’était son pouvoir ou celui de Jun qui était à l’origine de tout cela, elle était reconnaissante au monde magique de l’avoir sauvé. De les avoir sauvé. Abigaëlle était persuadée que, si le Destin et la magie n’étaient pas intervenus, ils ne seraient plus là aujourd’hui.

La jeune femme n’eu pas le temps de penser plus longtemps. Le visage de son ancien meilleur ami lui apparu soudainement hésitant et complètement hébété. Ses camarades la dévisageait également, plus qu’étonnés. Un peu gênée, elle se mordit la lèvre inférieure, comme par réflexe. Malgré tout, la jeune Serdaigle savait que, à la place de Jun, elle aurait réagi exactement pareil. Il était vrai qu’ils ne s’étaient pas vus et parlé depuis des années, ce qui, il fallait bien l’avouer, lui avait paru des millénaires. Et là, elle réapparaissait sans prévenir personne et d’une façon bien impulsive. Mais il fallait dire que ce n’était pas vraiment de sa faute : après tout, elle n’avait pas pu deviner qu’il était lui aussi un sorcier et qu’il étudiait à Poudlard, qui plus est. Tout comme elle n’avait pas pu deviner qu’elle allait le croiser si vite dans toute l’école, ici le jour même de sa rentrée. Si la situation n’avait pas été si ambiguë, elle aurait presque été comique. Néanmoins, elle n’avait pas le courage ni l’envie de rire. Déjà car ce n’était pas adapté à la situation et également car il n’y avait pas lieu de se fendre la poire d’un coup.

Le jeune homme prononça quelques fois son prénom, semblant incapable de croire à ce qu’il disait. A vrai dire, Abigaëlle avait la nette impression qu’il essayait de se convaincre que c’était bien sa meilleure amie d’enfance qu’il avait en face d’elle et pas une quelconque personne qui aurait voulu lui faire une bonne blague. Néanmoins, elle avait du mal à croire qu’il doute autant. Après tout, elle n’avait pas tant changé, d’après elle. En plus, elle l’avait reconnu tout de suite : ses yeux ambrés, ses cheveux châtains, tirant sur le blond, ses traits doux et presque féminins… non, c’était impossible de se tromper. Et, si elle l’avait reconnu au premier coup d’œil, c’était peut-être car elle ne l’avait jamais vraiment oublié. Après le départ de Jun pour l’Angleterre, la jeune Serdaigle avait vécu une mauvaise passe. Encore bouleversé par sa noyade, même un an plus tard, elle avait du faire face à un nouvel affront : le départ de son meilleur ami. Elle était encore jeune, mais elle fut réellement bouleversée par cette histoire. Néanmoins, en grandissant, elle apprit à refouler tout ça et à ne plus se faire mal en y repensant, même si elle ne tourna jamais vraiment la page. Ses parents tentèrent parfois de lui en parler et de l’aider, sentant bien que ce ne devait pas être facile pour elle. Mais, à chaque fois, elle mentait en disant qu’elle l’avait complètement oublié, ce qui était totalement faux. Il fallait la comprendre : c’était le seul moyen de ne pas en parler et de ne plus y penser…

Quand Jun tendit sa main vers son visage, comme pour le toucher, Abigaëlle ne bougea pas, resta stoïque. Puis, quand il resserra son poing, comme si une vitre de plexiglas était dressée entre eux. La jeune Serdaigle se surprit à se demander si elle lui avait manqué. Pour sa part, la réponse était oui. En tout cas, plus qu'elle ne voudrait jamais l'admettre. La jeune femme n'eu pas le temps de répondre à sa question, que déjà il la prenait par le poignet pour l'emmener vers un pilier du hall. Là, il lui posa de nouveau sa question en français, cette fois ci. La réponse, me direz-vous ? Eh bien Abi ne la connaissait pas vraiment. A vrai dire, elle ne savait absolument pas quoi répondre. Elle avait été tellement heureuse de le retrouver ! Par contre, elle semblait le déranger fortement. Peut-être lui en voulait-il toujours de l'avoir envoyé dans le coma pendant de longs jours ? Peut-être l'avait-il oublié et ne désirait-il plus entendre parler d'elle ? Un voile passa dans ses yeux à cette pensée et son regard ambré s'assombrit quelque peu. Ce qui la rassurait un peu, c'était qu'il avait utilisé son surnom… et la langue française dont il se souvenait toujours, apparemment.


"Je vais bien et toi ? Moi aussi je suis heureuse de te revoir !" lui lança t-elle d'un ton plus froid qu'elle ne l'aurait voulu.


Encore une fois, elle avait prononcé ses quelques mots en français, pour que les personnes de plus en plus curieuse qui tendaient l'oreille vers eux ne puissent pas comprendre ce que les deux jeunes gens disaient.


"Je me suis fait exclure de Beauxbâtons… tu sais, l'école de sorcellerie française ? Et Poudlard a bien voulu m'accueillir pour que je puisse continuer mes études." ajouta t-elle d'un ton plus chaleureux, toujours en français.


Malgré son changement d'attitude pour paraître plus décontractée, Abigaëlle ne pouvait s'empêcher de fuir le regard de son ancien meilleur ami. En effet, elle se sentait un peu mal à l'aise, du fait qu'elle avait l'horrible impression de le déranger. Pourtant, elle avait souvent imaginé leurs retrouvailles mais ce scénario n'avait jamais été envisagé par son esprit. Mais, maintenant qu'elle l'avait retrouvé, elle savait pourquoi.

Car elle ne supporterait pas de le perdre une seconde fois.
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MessageSujet: Re: It's what you do to me... [PV Jun]   It's what you do to me... [PV Jun] EmptyMar 4 Déc - 17:56

[La mienne n’est pas mieux, sorry >.<]

C’était comme revoir un fantôme. Voir un souvenir auquel on s’accroche sans trop savoir pourquoi, puis se rendre brusquement compte que le souvenir est devenu réalité. L’esprit déforme parfois les choses, dit-on, pour qu’elles nous apparaissent toujours plus belles, toujours mieux et souvent, légèrement faussé par rapport à la vérité… Pourtant, plus il regardait Abigaëlle, et plus il se disait que sa mémoire ne lui avait jamais ou presque joué de tour de ce genre. Non. Il se souvenait de chaque chose qui avaient un rapport avec son amie, tout son esprit visuel avait retenu chaque petits détails ou facettes de la demoiselle. Ses yeux rieurs, quoiqu’un peu mesquins, ses jolies boucle, sont visages aux courbes fines et jolies, quoiqu’un peu moins ronde que dans son enfance. Elle lui paraissait toujours aussi petite, cette française x) Bon d’accord, il fallait dire que c’était un peu de sa faute aussi, Jun avait toujours été un garçon très grand, mais tout de même ! lol. Elle avait grandit, certes, elle était devenue une jolie jeune fille, et lui apparaissait toujours aussi belle. Davis aurait sans doute préféré mourir plutôt que d’avouer qu’elle lui avait toujours plu depuis tout petit, mais Abi l’avait sans doute deviné depuis longtemps… a son grand dam ! Lol. Enfin bref, les souvenirs, vaut mieux éviter de trop les ressasser, ou ils risquent de tellement vouloir se faire à notre idéologie que tout en deviendrait faussé.

Que faisait-elle ici ? C’était bête, stupide et pourtant parfaitement logique que de poser cette question, mais sans doute extrêmement compliqué que d’y répondre. Jun se doutait bien qu’il y avait beaucoup à raconter : il voulait lui poser tellement de questions, savoir ce qu’elle avait fait après son départ, si peut-être seulement il lui avait manqué ?Comment avait-elle découvert qu’elle était une sorcière ? Et pourquoi ne lui en avait-elle pas parlé auparavant ? Avait-elle donc eut si peur de lui confier ce secret… Ils étaient pourtant censés tout partager. Quoique, lui non plus ne lui avait jamais avoué, et à vrai dire, s’était arrivé tellement rarement alors qu’il vivait chez elle qu’il n’avait pas estimé préférable de la mettre au courant. Davis était un gosse à l’époque, un gamin plutôt renfermé qui s’adressait a tellement peu de gens et se méfiait tellement. Ca pouvait tout a fait paraître normal qu’il ne lui ai rien dit, en fait. Oui, fallait vraiment qu’ils discutent tous les deux, et le plus vite possible serait sans doute le mieux ! Son regard glissa un instant vers l’écusson qu’elle abordait sur le haut de sa veste neuve : Serdaigle ! oh non, si c’était bien ce à quoi il pensait, Abi était la nouvelle élève de Serdaigle ! Celle dont parlaient les perruches lors du cours précédent. Ouh … Le déranger ? Lui ? Pas spécialement… Mais le surprendre, à ça s’était réussi. Nan mais, pour une surprise, s’en était une, et de taille ! Qu’est-ce qu’il avait fait pour mériter un truc pareil ? Heureusement qu’il n’était pas cardiaque, parce que là… Il serait sans doute mort xD

Le ton froid qu’elle employa lui fit l’effet d’une douche froide et le ramena a des pensées beaucoup plus terre à terre. Les questions se placèrent au second plan dans sa tête, tandis que son visage reprit contenance. Ses yeux caramel se froncèrent un bref instant, derrière ses longues mèches. Le français… Une langue bien étrange, aux consonances aussi variées qu’indispensables, comportant tellement de mots pour dire souvent la même chose. Prononcer certaines lettres pour un anglais était parfois au bord de l’impossible, comme ce maudit « u » que Jun avait tendance a prononcer « ou » ou « eu », le dernier était comme son nom d’ailleurs. Cela avait beaucoup fait rire sa meilleure amie lorsqu’ils étaient petits, alors que celle-ci s’amusait à lui apprendre les divers mots pour qu’il parvienne à parler correctement. Sa mère s’adressant à lui en anglais, il parlait couramment cette langue, pourtant, il faisait des efforts incessant pour parvenir à comprendre l’autre. Résultat : il était devenu bilingue… Et, même après ces longues années sans la voir, il n’avait cessé de s’entraîner de temps à autre, mais fut tout de même surpris de voir que ses réflexes de compréhension se mettaient si vite en marche. Heureuse de le revoir ? Devait-il prendre cela à l’ironie ? Dans ce cas, pourquoi était-elle venue s’adresser à lui tout à l’heure ?! Mais avant qu’il n’ai put répondre quoi que ce soit, elle ajouta sur un ton plus doux que sa présence ici était dût à son renvoi de France. Jun ne put retenir un léger sourire surpris et amusé. Elle ? Renvoyée ? Pourquoi est-ce que cela ne le surprenait pas plus que ça ? Enfin…

Elle était donc bien une sorcière. (wow, quelle logique !) Il fallait vraiment que tous deux discutent… Bizarrement, cela lui paraissait impossible à l’instant. C’était tellement… oui, bizarre, comme dit un peu auparavant. Il avait l’impression de tout pouvoir dire, tout pouvoir lui demander, mais c’était tellement difficile une fois en face d’elle. Davis avait plusieurs fois osé imaginer la scène, au cas où il la retrouverait réellement… mais là, maintenant que la réalité avait rattrapée les pensées, tout cela lui paraissait tellement insaisissable. Jamais il n’oserait lui demander quoique ce soit, pour l’instant. C’était comme s’il y avait une vitre entre eux : ils avaient été si proches, puis séparés brutalement, qu’il lui paraissait presque impoli que de vouloir faire comme si de rien était. Comme s’il n’était jamais partit. La cassure avait été trop nette entre eux… D’ailleurs, il semblait ne pas être le seul à se sentir quelque peu mal à l’aise : le Serdaigle voyait sans mal qu’elle le fuyait. Elle le faisait souvent, lorsqu’elle n’osait pas lui dire quelque chose. Tient, pourquoi se souvenait-il de ça ? Peut-être parce qu’il l’avait tellement apprise par cœur… Pourvu qu’elle n’ai pas changé, oh oui, pourvu. Jun l’avait déjà perdue une fois, si cela devait se reproduire alors qu’il venait de la retrouver, il ne savait pas s’il pourrait le supporter.

Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose, puis la referma. Un soupir s’échappa de ses lèvres, avant qu’il ne secoue la tête, comme pour se remettre les idées en place. Son visage prit un air quelque peu fataliste, alors qu’un léger sourire étirait ses lèvres. Chose bien rare chez cet asocial de service. Sa main se posa sur sa propre tente, appuyant sur sa tête, écartant les mèches qui le gênait. C’était tellement bête, vraiment. Pourquoi se braquait-il ainsi contre elle ? Il était content de la revoir, s’était sûr, et fort surpris, mais ce n’était pas une raison pour l’attaquer comme elle l’avait fait quelques instants plus tôt.

- Faut vraiment qu’on parle, tous les deux, Abigaëlle … -

Dit-il, d’un ton calme. Mais l’endroit ne s’y prêtait pas vraiment, il fallait l’avouer. Jetant un coup d’œil autour de lui, il remarqua que plusieurs élèves tentaient de comprendre leur conversation. Certains avaient même des mines renfrognées sous l’effort de compréhension qu’ils tentaient de faire. Cela le fit rire, mais un rire très léger et discret. Allons bon, il n’était pas venu le jour où Jun Davis rirait normalement. Il imaginait sans peine ce qui allait commencer à se dire dans les couloirs, et à vrai dire, il n’en avait particulièrement rien à foutre. Après tout, il faisait bien ce qu’il voulait de sa vie, non ? Tout ce qu’il espérait, c’était que si Ena l’apprenait, elle viendrait lui parler avant de se fier aux rumeurs, car il n’avait pas envie de la perdre, elle non plus. Mais il n’y avait rien à craindre, cela lui paraissait même impensable qu’elle s’inquiète de la situation. Après tout, peut-être même qu’elle lui en voulait et ne pensait plus à lui. Oui, peut-être… Pourtant lui, il ne pensait qu’à elle. En plus d’Abi, miss Scaper avait désormais une grande partie de sa tête et il fallait bien de l’ambition pour qu’il ne s’en aille pas lui adresser la parole. Il se l’était promit. Il avait besoin d’elle, mais il ne fallait pas. Et puis, Abigaëlle était là, désomais.

Étrangement décidé à tenter de renouer le contact avec la nouvelle élève, il proposa en anglais, pour la grande stupeur des curieux :


- Tu as déjà visité Poudlard ? Ca nous permettrait de discuter un peu … -

Jun qui devenait serviable. On voyait vraiment de tout aujourd’hui …[/color]
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