11h PM, une élève hors de son dortoir [PV]

Serpentard ~ 5ème Nombre de messages : 258 Date d'inscription : 18/11/2007

Peeves : UNE ÉLÈVE HORS DE SON DORTOIR, UNE ÉLÈVE HORS DE SON DORTOIR !

Elnaië : Silencio ! Stupide fantôme. Je suis préfète, je fais ma ronde.

Peeves : FAUSSE ALERTE, FAUSSE ALERTE, PRÉFÈTE QUI FAIT SA RONDE.

Elnaië : SILENCIO ! Quel imbécile. Il va réveiller tout le château...

Nana marmonnait dans ses dents, frustrée d'être tombée sur lui. Elle haïssait ce fantôme, il lui tapait sur les nerfs. Oh, bien sûr, elle n'en montrait rien. Dans tous les cas, il était temporairement réduit au silence. Eh oui, les sortilèges, ça marchait sur les fantômes.
Elle marcha allègrement dans le château, cherchant une quelconque distraction - des élèves en infraction par exemple.
Elle avait complètement changé de tenue, et s'était plutôt mise à son avantage, ce soir là - qui sait ? Il y avait bientôt le bal, et peut être qu'un élève imprudent aurait assez de jugeote pour savoir que la Princesse cherchait encore un cavalier. Elle n'avait trouvé que des benêts pour l'inviter, et les avait tous rejetés sans exception.
Peut être avait elle fait peur aux autres prétendants, et peut être craignaient ils de ne pas être à la hauteur de son Altesse ? Enfin, peu importait, elle avait besoin de se trouver un cavalier, il était tout bonnement impossible que quelqu'un de sa qualité se rende seule là bas.
De plus, elle devait être élue reine de la soirée, à tout prix. Seule une élève aussi distinguée qu'elle pouvait y accéder. Revenons donc à sa tenue.
Un joli chemisier rouge bordeaux, avec de la dentelle noire autour du col et le long de la fermeture, pas boutonné très haut mais tout de même assez pour rester dans la décence, laissant voir son physique parfait.
Elle portait une jolie petite jupe noire, avec un jupon rouge bordeaux, assez courte. Une petite fente sur la droite de la jupe laissa entrevoir les cuisses fines d'Elnaië. Elle portait avec cela des collants noirs résille, et des petits ballerines noires elles aussi, avec un petit serpent sur chacune d'entre elles qui - pour s'accorder avec le tout - était rouge bordeaux.
Ses longs cheveux blonds étaient remarquablement coiffés, en deux tresses qui faisaient assez enfantines, mais pleines de sous entendus.
Elle n'était pas vulgaire, juste très sexy et très attirante, pour quelque mâle normalement constitué.
Elle s'approcha de plus en plus d'une salle de classe, celle d'études des moldus, et y vit un professeur devant un étrange appareil. Elle avait croisé le professeur de temps à autre, mais n'était pas son élève.
Elle s'approcha, un sourire charmeur sur les lèvres - il avait l'air très séduisant après tout - et prononça un « bonsoir » mielleux et suave, apte à faire craquer n'importe qui.

Le stade se remplissait lentement de spêctateurs, à mesure que le temps passait. Il faisait un temps de chien: la pluie qui innondait la pelouse changeait la terre en une sorte de pâtasse maronnâtre proprement dégoûtante, collant les cheveux sur les crânes et les imperméables... quant aux présentateurs, ils finirent -enfin- par s'intéresser à ce qui se passait en bas, égrennant lentement et sans interruption les noms des joeurs.

On en était arrivé à Chabal pour le côté français, lorsqu'une tête de bouffon apparut sur le mur du fond de la salle de classe, juste entre la photographie de Freud et celle d'Einstein.

Peeves.

'Tieeeeeeeeeeeeeeeeeeeens! Mais qui voila! Notre pendant à lustre favori!'

Presque automatiquement, les sourcils de Maël se joignirent, et il se redressa.

"Tu as trente seconde pour sortir de cette salle, Peeves. Au delà, Esprit Frappeur ou pas, tu auras la joie de tester l'efficacité du sortilège de pétrification..."

Eh oui: l'énorme avantage des Esprits Frappeurs c'était que, contrairement aux fantômes, les sorts ne leur passait pas au travers... Plutôt pratique, avec un énergumène comme Peeves.
Energumène qui, d'ailleurs, disparut à vitesse grand V.

Maël se rassit sans sa chaise, lissant tranquillement son vieux jean un peu troué, et piocha dans un pot de pop-corn à sa gauche, se replongeant tranquillement dans l'observation des joueurs qui commençaient à se mettre en place.

Le jeu débutait à peine et Ibagnez venait de prendre une épaule dans le nez quand, de nouveau, Peeves le dérangea, hurlant de sa voix nasillarde et grinçante:

'UNE ÉLÈVE HORS DE SON DORTOIR, UNE ÉLÈVE HORS DE SON DORTOIR!'

Maël soupira, se leva et saisit sa baguette, s'apprêtant à sortir, lorsque la voix de Peeves retentit à ses oreilles pour la troisième fois de la soirée. Décidément, c'était pas son jour.

'FAUSSE ALERTE, FAUSSE ALERTE, PRÉFÈTE QUI FAIT SA RONDE.'

Ah. Enfin quelque chose de positif qui sortait de la bouche de ce satané esprit frappeur. Nan mais vraiment, celui là, on ne l'aimait que quand Ombrage était à Poudlard… et encore, pas très fort.
Satisfait, Maël se rassit sur sa chaise et reprit le jeu en cours… Juste à temps pour assister à un superbe tir de Wilkinson, qui marqua un essai pour le Quinze de la Rose.

"RRAAH OMBRAGE! PAS DES LE DEBUT!"

Eh oui: Maël avait beau vivre en Angleterre, il ne soutenait que la France et l'Irlande, les rugbymen rosbifs pouvaient bien se débrouiller sans son soutient. Et pis Wilkinson il avait une sale gueule, voilà.

Et donc, ce fut en grognant que Maël se leva pour aller se chercher un Coca dans le mini frigo qu'il dissimulait devant son bureau. Il fallait dire que, dans ses appartements, la télé ne passait pas, donc il s'était installé confortablement dans sa classe, histoire de ne pas manquer la coupe du monde de rugby.
Parce qu'il n'y a pas que le Quidditch, dans la vie.

Sauf que voilà, lorsqu'il se retourna, il s'aperçut qu'il avait laissé la porte ouverte. Ce n'aurait pas été gênant en soi si une élève de Serpentard ne s'était pas trouvée là pour l'observer.
Elle était plutôt jolie, l'air légèrement pincé et hautain commun à trop de Serpentard ne l'enlaidissant guère, sa tenue élégante mettant en valeur ses formes avantageuses.
Maël avait déjà eut l'occasion de la croiser au détour des couloirs, mais il savait qu'elle ne faisait pas partie de sa classe.

"Puis-je faire quelque chose pour vous, mademoiselle St Jones?"

Serpentard ~ 5ème Nombre de messages : 258 Date d'inscription : 18/11/2007

« Non, non. Veuillez m'excuser de vous déranger, je faisais ma ronde quand Peeves... Bref, vous devez avoir entendu. »

Elle soupira, se frottement la tête de façon faussement modeste. Elle ne savait que faire, maintenant, mais n'était nullement gênée de se retrouver ici. Après tout, elle était sans aucun doute l'une des, non que dis - je, LA meilleure élève de ce chateau.
Elle n'avait pas à se sentir gênée. Elle pencha légèrement la tête sur le côté, intriguée par l'activité du professeur à ses côtés. Après tout, elle ne suivait pas les cours d'étude des moldus, donc tout cela lui était étrangé.
Inclinant son menton en direction du frigo et de la télé, elle afficha un air interrogateur.

« Puis - je vous demander qu'est ce ? Je ne connais absolument pas cela... J'imagine que c'est moldu ? Enfin, je m'avance peut être excessivement, mais vu que vous êtes professeur de cette matière, cela me semble logique... »

Elle n'était pas obligatoirement censée savoir la matière qu'il enseignait, mais elle connaissait bien des choses dans cette école - c'était nécessaire quand on entendait s'imposer pour avoir une scolarité satisfaisante.

« Êtes vous moldu, Monsieur Aldwen ? Ou peut être puis - je vous appeler Maël ? N'hésitez pas à me nommer par mon prénom, Elnaië, en tout cas. »

Une idée germait dans son esprit, sans qu'elle n'en ait totalement conscience, mais elle usait inconsciemment de son charisme à cet escient, souriant de toutes ses dents, parlant d'une voix particulièrement charmeuse...

'Non, non. Veuillez m'excuser de vous déranger, je faisais ma ronde quand Peeves... Bref, vous devez avoir entendu.'

Pour une vert et argent, elle semblait étrangement polie avec un professeur d'Etudes des Moldus. Remarquez, que ce soit un fabuleux jeu d'actrice ou un respect sincère, ça ne pourrait que lui servir dans la vie...

"Il est généralement difficile de ne pas entendre Peeves."

Forcément, aussi, avec sa manie de hurler sans arrêt!

'Puis - je vous demander qu'est ce ? Je ne connais absolument pas cela... J'imagine que c'est moldu ? Enfin, je m'avance peut être excessivement, mais vu que vous êtes professeur de cette matière, cela me semble logique... '

Maël se retourna vers le téléviseur qui crachait toujours des grognements rauques, couverts par la voix du commentateur, lequel s'était mis à déballer allègrement la biographie de Wilkinson.
Le Sorcier soupira, avant de répondre à l'adolescente:

"C'est une télévision. Ca sert au moldus à voir des images prises très loin d'eux. Et pour votre culture générale, je regarde actuellement une retransmission de Rugby, c'est un ..."

'MAGNIFIQUE ESSAI DE CHABAL!'

Maël serra les poings et soupira profondément, désespéré. Quelqu'un, quelque part, devait avoir décidé qu'il ne pourrait pas voir ce fichu match en paix.

'Êtes vous moldu, Monsieur Aldwen ? Ou peut être puis - je vous appeler Maël ? N'hésitez pas à me nommer par mon prénom, Elnaië, en tout cas. '

Le visage de Maël se fit ironique, presque froid, lorsqu'il remarqua la nuance séductrice qui s'était glissée dans la voix de la préfète. alors quoi, elle fonctionnait comme ça? dommage, pour une fois qu'une serpentard parassait correcte... elle perdait des points. toutefois, elle ne semblait pas faire usage de ce charme à dessein, aussi se contenta-t-il de lui rappeler leur situation.

"Oui, je suis d'origine Moldue, mais non vous ne pouvez pas m'appeler par mon prénom."