Kiyoshi Aoki ~ Professeur d'art

Nom : Aoki
Prénom : Kiyoshi
Surnom : Kiyo
Matière : Arts appliqués magiques

Date de Naissance : 4 avril 1982
Age : 25 ans
Signe Astrologique : Bélier

Description Physique : Grand, fin et charismatique, Kiyo est très alaise dans ses chaussures, il ne parait vraiment pas vieux pour un professeur de son age, en fait il a toujours fait plus jeune. On a l’impression en le voyant qu’il vient tout juste de sortir de 7ème année.
Malgré les origines que dénoncent son prénom et son nom, Kiyo n’a pas grand-chose de très asiatique voir, rien. Ses yeux sont verts et ses cheveux on toujours étés de ce blond blé. Seul son visage aux quelques traits délicats pourrait avoir un petit lien, mais il n’en n’est rien. Sa coupe de cheveux étrange est la seule chose qui a vraiment changé chez le jeune professeur depuis son enfance. Plus petit, on le confondait souvent avec une fille, a cause de ses longs cheveux blonds qui lui arrivaient sous les épaules, mais lorsqu’il quitta l’école d’art à ses 25 ans, ses si souples cheveux furent sacrifiés comme pour laisser une bonne fois pour toute son passé derrière lui. Seul sa frange et ses deux grandes mèches qui encadrent son visage restent comme un vestige de son enfance.

Kiyoshi aime les vêtements légers et agréables à la peau, il s’habille très simplement, et avec des couleurs qui ne sont pas très flash. Noir, blanc et les couleurs des saisons tel que l’automne lui conviennent parfaitement. Pour finir, il porte de petites lunettes ovales se rapprochant plus du rond, puisque Kiyoshi s’était découvert une forte myopie tout jeune.

Description Psychologique : Kiyoshi est quelqu’un de quelque peu farfelu. Il a beau avoir l’air très sérieux lorsque on le voit, mais quand on commence a s’attarder un peu sur lui, on remarque qu’il est pas mal enfantin et tête-en-l’air à son age. Il n’est pas rare qu’il perde le fil d’une discussion, dise quelque chose de tout à fait incohérent, se prenne une porte ou confonde certains élèves. Il n’est pas idiot, seulement rêveur ^^. Il n’est pas quelqu’un de timide, il lui arrive même de dire des choses blessantes sans faire attention.
Il aime être accompagné, la solitude ne lui dit pas grand choses et lorsque ça lui arrive, il réagit presque comme un schizophrène, il parle tout seul, ou plutôt, expose ses pensées à haute voix tout en s’activant. Oui, il déteste ne rien faire, sauf quand il est vraiment fatigué ou malade, mais il lui est déjà arrivé plusieurs fois de passer des nuits blanches à s’occuper par exemple de ses lys gémissantes seulement car l’idée de rester allongé seul dans son lit le perturbait.
Il est joueur, il aime profiter de la vie et suit ses propres règles. Il respecte la vie en société mais disons que certaines choses à ses yeux on moins d’importances qu’aux yeux d’autres personnes, il prend la vie du bon côté. Et malgré toute cette bonne humeur qui l’habite, il lui arrive d’avoir des coups de blues. Dans ce cas là, il est encore plus rêveur que d’habitude et il peut oublier des choses grosses comme un éléphant.
Il a l’air parfois complètement en dehors de la réalité et ça peut être amusant. Pour clôturer, c’est quelqu’un de surprenant qui trouve n’importe quoi pour rendre son quotidien moins répétitif et celui des personnes qui lui sont chères.

Histoire : Kiyoshi naquit en France, de parents purement français, mais disons que son père était quelqu’un de dur et chez qui la compassion n’était pas naturelle. Ainsi, le petit Kiyoshi n’eu a peine le temps de se familiariser avec son entourage, que le voila qui se retrouvait dans un foyer pour enfants maltraités... sorciers. Oui car ses parents étaient de purs sorciers et si on avait du les envoyer a Poudlard, il auraient étaient admis a serpentard avec les encouragements du jury. Mais la bonne étoile fit que, rapidement, on éloigna cet entourage néfaste du petit angelot blond.
Il fut ainsi installé dans un foyer, mais sa situation n’évoluait pas positivement pour autant. Il soufrait d’une solitude immense et réclamait souvent la présence des femmes qui s’occupaient d’eux. La plus gentille, enfin de son point de vu, était yukiko, c’était une jeune infirmière très belle aux grands cheveux noirs. Il leurs arrivaient de parler ensembles, elle lui racontait combien son fiancé Toshida lui manquait et qu’elle avait hâte de pouvoir aller le rejoindre. Yukiko était comme sa mère, c’était d’ailleurs elle qui entretenait ses longs cheveux blonds qui lorsqu’il était tout petit, atteignaient le bas de son dos. Kiyoshi adorait ses mains et il adorait sa voix. C’était elle-même qui l’avait nommé, avant, il n’était qu’un petit enfant blond, sans prénom, ses parents biologiques n’avaient pas trouvé nécessaire de nommer leur « môme ». Ainsi Kiyoshi lui fut offert et il l’accepta les bras grand ouverts. Tout ce qui venait de yukiko était pour lui comme une pluie de pétales, il aimait cette jeune infirmière et aurait tellement aimé être son fils à elle, même s’il avait dû troquer ses beaux cheveux blonds contre un noir profond.
- Tu sais d’où vient ton prénom ? Kiyoshi ?
- Nn.. Kiyo fit un signe négatif de la tête.
- C’était le prénom de mon petit frère. Il était très gentil et très mignon. Mais il est mort, il y a deux ans. Je sais qu’on ne dois pas parler de ça aux petits enfants, mais je suis sûre que tu est assez intelligent pour comprendre.
- Yukiko, je suis désolé pour ton petit frère.
- Ce n’est rien. Tu sais, Kiyoshi veux dire, « pur ». C’est très joli tu ne trouve pas ?
- Je suis pur moi aussi ?
- Bien sûr, pour moi tu l’es en tout cas, aussi non je ne t’appellerai pas comme ça.

Lorsque Kiyo eu 7 ans et demi, il fut prit par une famille, c’était un temps d’essai, pour voir. Cette famille comportait trois enfants de 10, 13, 15 ans et leur mère. Le foyer avait pensé que l’intégrer dans une famille où il y avait déjà des enfants serait profitable à Gabriel… foutu prénom de fille ! « Gabriel », c’était comment l’avaient appelé le foyer, Kiyoshi n’était le prénom que seul Yukiko et lui utilisaient lorsqu’ils étaient ensembles. En fait, si ses supérieurs avaient apprit qu’elle c’était beaucoup trop familiarisée avec un des enfant, elle aurait été renvoyée.
Kiyo intégra donc cette famille et plus on essayait de l'adopter, plus Kiyo avait l’impression que c’était à cause de lui que tout tournait mal. Cette famille était horrible. Ils faisaient des risettes devant les femmes du foyer, mais les enfants de cette famille… étaient ignobles. Ils passaient leur temps à se moquer de Kiyoshi, lui dire qu’il n’était qu’une fille ratée. Ils l’avaient pigé plus d’une fois dehors, sans vêtements. Il se recroquevillait alors dans un coin et attendait jusqu’à que la mère arrive et le trouve.
- Qu’est-ce que tu as encore fait !?
- Mais c’est Jordan et ..et ..
- C’est pas beau les mensonges dans la bouche des petits enfants, si tu es dehors c’est qu’il y a une bonne raison.
Et lorsqu’il rentraient, les trois garnement trouvaient toujours le moyen magnifique de jouer la comédie à leur mère.
- Maaaamaaaan ! Il a encore tapé Marc, juste pasque on l’avait un peut taquiné, il s’est jeté sur nous et a essayé de nous morde !
Kiyoshi ne comprenait pas pourquoi cette femme ne voyait rien, pourquoi ses enfants prenaient tant de plaisir à faire ça et pourquoi personne ne réagissait.
De temps à autres, une assistante du foyer passait pour voir comment ça se passait, bien sûr, c’était irréprochable à ces moments là. Ses demi frères se montraient tellement gentils que même Kiyoshi aurait pu leur pardonner. Bien sûr, Kiyo allait voir cette jeune femme et la suppliait de le ramener au foyer, mais elle lui répétait tout le temps qu’il avait juste un petit problème d’adaptation et que tout irait mieux plus tard.

… le plus tard arriva très vite, mais c’était bien loin d’aller mieux.
- Gabrieeeel ! On a une surprise pour toi !
Kiyo se retourna et regarda les trois garçons arriver derrière lui en cachant quelque chose. Le blondinet ne répondit pas, il sentait que ça allait encore mal tourner. Oh et puis, il s’était habitué à se retrouver tout nu sur le balcon ou remarquer qu’ils avaient mit des boules de papier dans le fond de ses chaussures pour qu’il est mal. Il n’avait presque plus ni chaud ni froid aux attaques de ces trois garnements et… , c’était peut être pour ça, que ce jour là, il avaient trouvés une distraction toute autre.
- Tu sais Grabiel, on veut bien t’accepter dans notre groupe finalement…
- A oui ?
- Oui. A une seule condition.
- Laquelle ?
Eric, en quelque sorte le leader du petit trio, sortit alors une paire de ciseaux de derrière son dos avec un petit air qui ne laissait rien présager et ses frères se mirent à rire doucement.
- Tu nous laisses te couper les cheveux. On en a marre de voir tes putains de cheveux de blondasse parfaits se promener sous notre nez !
- Mais, … non !
Kiyoshi posa ses mains sur ses cheveux pour ne pas qu’ils les touchent, mais disons que, la carte joker n’était pas utilisable dans ce cas là. Il sentit alors les bras des deux autres compères l’entourer pour l’immobiliser.
- T’inquiète pas. Tu vas être superbe ! La boule a zéro ! M-a-g-n-i-f-i-q-ue !
- NOOON !
Kiyoshi s’agita dans tous les sens et sentit la pointe d’une des lames des ciseaux lui entailler la peau au niveau de la poitrine. Il sentit la chaleur du sang couler sur la partie droite de son torse et cela l’effraya. Il n’en pouvait plus, ils étaient allés trop loin ! Oui ! Kiyoshi se débattit, réussit à s’extirper de l’étreinte et couru dans la maison jusqu’à la sortie.
- On va t’attraper de toute façon !
Kiyo entendait le bruit de pas des trois garçon le poursuivre. Il couru tant qu’il pouvait, tendit la main pour être prêt a attraper la poignée de la porte alors qu’il était sur la dernière ligne droite mais il s’écrasa brutalement sur quelque chose de chaud et de dur qui le fit tomber par terre. Il releva la tête et vit avec déception qu’il s’agissait d’Eric. Le jeune homme de 15 ans le prit alors par le col, soulevant l’enfant au dessus du sol.
- Tu me fais mal.
- Je m’en balance ! J’en ai marre de toi !
Eric le poussa mais l’irréparable se passa, Kiyoshi se cogna contre un pied de la table et sentit le danger arriver. Il s’avait très bien ce qui se trouvait sur cette table et ce qui avait de probables chances de lui arriver. Pour se protéger il plia alors ses bras aux dessus de sa tête, mais sa réaction fut horrible lorsqu’il sentit qu’en effet, le récipient remplit d’eau bouillante qui avait été posé sur la table pour préparer le repas, c’était renversé. Les pupilles d’Eric se dilatèrent de peur en comprenant ce qui venait de se passer alors que ses frères venaient justes de pénétrer dans la pièce, choqués. Kiyo sentit le liquide brûler ses bras, son dos, qu’il avait recroquevillé, et sa nuque si fragile. Si à cet instant on avait marqué au fer sa peau d’enfant, ça aurait sans doute fait le même effet.

- ……..A HHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH


- Kiyoshi… tu aime dessiner non ?
- Oui, c’est amusant, je peux créer ce que je veux.
Yukiko caressa le front de Kiyo, ses bras et son buste était couvert de bandelettes. Cela faisait maintenant plusieurs semaines que Kiyoshi était allongé dans le grand lit blanc de l’infirmerie du Foyer. Il passait son temps à peindre et à dessiner. Et à vrai dire, si cet accident ne l’avait pas tenu immobilisé si longtemps, il ne se serait sans doute jamais rendu compte du don pour l’art qu’il avait au plus profond de lui.
Un soir toute fois, Kiyoshi quitta son lit. Bizarrement, Yukiko n’était pas passée le voir. L’enfant, de 8 ans à présent, dévala l’escalier et arriva dans le hall qui était désert, il ne vit qu’à travers la porte vitrée, une silhouette qui connaissait bien, prête à entrer dans un taxi. Kiyoshi couru vers la personne en question et l’attrapa par le bras ce qui lui fit perdre la valise qu’elle portait.

- Yukiko ! Ne pars pas !
- Kiyoshi ! Tu devrais dormir à cette heure ci .
- Tu allais partir sans dire quoi que ce soit ?!
- Ce n’est pas ce que tu crois. Ses paroles étaient si sincères et ses yeux si peinés. Je ne pouvais pas. Je t’aime comme le fils que je n’ai jamais eu Kiyo, je n’aurai pas pu te dire adieu.
- Tu vas… où ?
- En Angleterre, retrouver mon fiancé.
- Emmène moi avec toi !
- Je ne peux pas…
- … je suis kiyoshi.
Yukiko comprit alors ce que Kiyoshi voulait lui faire comprendre. Yukiko avait autant aimé Kiyo comme son fils que Kiyo l’avait aimé comme sa mère. En le nommant, elle avait déjà décidée de ce qui allait se passer a ce moment là.
Yukiko s’avança vers lui, s’assoupit, elle lui ébouriffa les cheveux et le pris dans ses bras. Kiyoshi ferma les yeux, appuyé contre la peau si chaude ….de sa mère. Yukiko souleva Kiyoshi et le fit s’asseoir sur la banquette arrière de la voiture,… elle ferma la porte et glissa son bagage dans le coffre.
- Emmenez nous à l’aéroport chauffeur.


- Maman dépêche toi, je vais rater mon train sinon !
- Yukiko mais qu’est ce que tu fait ?
- Vous n’êtes pas gentils. Son col était froissé, je voulais juste que tout soit parfait pour ta rentrée.
- Maman… ça fait trois ans que je vais là bas, un col froissé ou pas sa changera rien.
- Il a raison, il a 14 ans après tout.
- Toshida !
- Hé hé.
- Arrête de rire et emmène le a la gare imbécile -__-
- Ouip mdame.
- Pfff...que des gamins.
Cela faisait plusieurs années maintenant que Kiyoshi allait au collège poudlard. Il avait été recueillit par Yukiko, son fiancé avait d’abord pris la chose très mal, mais sachant que dans le fond Yukiko était incapable d’avoir des enfants ( elle était stérile ) il accepta finalement la situation et puis, il commençait à éprouver aussi de l’affection pour ce petit bout d’homme. Ainsi, ils s’étaient mariés et vers ses 12 ans, Kiyoshi prit vraiment conscience de ses pouvoirs. Il savait qu’il était sorcier et d’ailleurs yukiko et Toshida l’étaient aussi, mais ce jour où il peignait et que lorsqu’il voulu tremper son pinceau dans l’eau, le liquide c’était mit a tournoyer en l’air, il avait comprit. S’en suivit la démarche habituelle, il reçut une lettre et bien sûr accepta. Ce fut ainsi que chaque année, il se rendait à la voie neuf trois-quarts à Londres et s’en allait pour Poudlard.
Il était à Serdaigle et appréciait vraiment la vie là bas, il avait un meilleur ami, Akira et ses deux là s’entendaient très biens, ils ne se séparaient jamais ils étaient comme les doigts de la main. Les années passèrent et en bon élève, Kiyoshi eu ses diplômes. Il était étrange comme garçon, il était toujours serein même pendant un examen, comme si… il savait ce qui allait se passer, comme s’il savait le dénouement de toute choses. Mais sa pouvait être seulement une impression.

Kiyoshi termina brillamment ses études et comme récompense…
- Kiyo ! J’ai une bonne nouvelle… je vais partir au japon et il se trouve, qu’il existe là bas une belle école d’art et je me disais que...hum … ça serait pas mal si tu voulais la visiter.
- Tu veux bien que j’aille dans une école d’art ?
- Disons que tu a 18 ans et tu est doué et…. Tu n’as pas le choix j’ai envoyé déjà une demande d’inscription avec des croquis de toi, il t’on accepté. Son père disais ça avec un grand sourire, il aimait beaucoup faire plaisir à son fils et savait que même si Kiyoshi n’était pas toujours super expressif, il serait réceptif a ce geste là.
- Je ne sais pas quoi dire.
- Chéri tu crois que c’est raisonnable ? Comment va faire Kiyoshi avec ses blessures ?
En vérité, depuis l’accident qui était arrivé Kiyo à ses 8 ans, le jeune homme avait une surface de son dos et de ses bras brûlés. Ca c’était formé comme des taches plus claires sur sa peau et d’une grande douceur. Mais, on ne savait pourquoi, peut être a cause de sa croissance, ses taches lui brûlaient toujours la peau, ce n’était pas une brûlure insupportable, mais dérangeante et agaçante, ainsi, une à deux fois par semaine, une personne venait soulager sa douleur par un massage frai et agréable. Ses brûlures étaient enduites d’un gel pour atténuer le feu. Au début il le supportait mais vers sa 5ème année d’étude, il allait tous les week end à l’infirmerie et avait droit à son petit traitement. Bien sûr, personne n’était au courant, il ne voulais pas attirer un quelconque intérêt sur lui, amical ou non. Il n’aimait pas trop les curieux. De toute façon, ce problème n’avait vraiment aucun intérêt aux yeux des autres. Tant qu’ils ne voyaient pas toutes ses cicatrices, Kiyo ne demandait rien d’autre.
- Maman, j’ai toujours trouvé le moyen de bien m’en occuper, sa continuera ^^.
- Huuummm …si tu le dis.
- L’avion est dans une heure.
- Quoiii !! Mais je n’ai pas fait mes bagages !
- Alors hâte toi ^^.

Plusieurs semaines plus tard, Kiyoshi avait intégré une réputée école d’art sorcier au japon. Parlant autant le français et l’anglais que le japonais, il n’eu aucun problème. Il fut installé dans une chambre avec deux autres camarades, Ryu et Jun. Ils étaient a eux trois un groupe de joyeux lurons. Ils avaient un petit studio avec un mini étage où était leurs lits qui donnait comme un balcon sur la pièce principale. Ils passaient leurs soirées aux cartes – Ryu arrêtait pas de perdre – et faisaient des sorties amusantes. Cette période de sa vie resta gravé en Kiyoshi comme une des plus belle partie de sa vie. Il était incroyablement bien, les cours étaient intéressants, loin d’être fatigants et en plus, il s’amusait avec des personnes si superbes à ses yeux, que le paradis n’était rien comparé à cette époque.
- Kiiiiyoooo ! A toi, un gage !
- C’est un jeu gammin jun ….. j’adore ça. ^0^
- Pfff
- Okayy ! C’est moi choisit… hmmm
Jun était dans certains des cours de Kiyoshi, il étudiait la photo et de temps à autres, il lui donnait des astuces, en plus de ses cours, Kiyoshi devenait un vrai incollable de l’objectif, c’était vraiment quelque chose de génial de son point de vu, il adorait partager les expériences avec ces deux amis. Ryu, c’était légèrement différent, il ne le voyait que pendant certains cours de dessins, et il n’était pas derrière un cahier de croquis. Il étudiait le stylisme et disons que Ryu était une beauté froide, il n’était pas comme les mannequins dans les revues de filles, mais il était beau, ses cheveux mi long d’un brun sombre lui retombaient sur le visage – il avait toujours la flemme de les ranger bien – et il n’était pas musclé, ni très grand, mais il avait un très beau corps. Et ça, Kiyoshi le savait, car le rôle de son ami pendant ses cours de dessin était bien de laisser tomber ses vêtements pour se faire dessiner sous toutes les coutures. Kiyoshi avait toujours envié le corps des autres personnes, car le sien, couvert des souvenirs du passé, il le détestait profondément et ne voulais le montrer à personne sous aucun prétexte. Il enviait le corps délicat et pur de son ami.
- …trouvééé !
- Ah et c’est quoi ?
- Tu sais Ryu ! Je comprend pas pourquoi tu dois toujours te foutre a poil quand y a Kiyo dans le coin.
- C’est les cours ça et je suis pas nu que devant lui -__- t’imagine rien débile.
- Ouai mais voila ! pis moi je me promène parfois nu dans l’appart.
- On n’en est pas forcément heureux …
- Maiiis ! Ce que je voulais dire, c’est que toi Kiyo, tu ne te découvre jamais d’un fil ! Je ne comprends pas ! Alors ton gage d’aujourd’hui, tu devra enlever ton t-shirt !
- Tu n’est pas amoureux de la jolie Kisume, jun ?
- Mais ce n’est pas ça ! Je lui ai demandé d’enlever le haut, ça veut rien dire ! Ferme la Ryu !
- oui mais ….. …. Oh … ça ne va pas bien Kiyo ?
La mine de Kiyoshi c’était affaissé. C’était ses amis mais il ne pouvait pas. S’il avait été « normal » en dessous, il l’aurait fait, rien que pour que Jun arrête ses jacassements, mais il ne pouvait vraiment pas. Nerveusement, Kiyo tirait sur le bas de son t-shirt l’air embarrassé.
- Si tu ne te sens pas bien
- Oui, je vais aller me coucher.
A chaque fois que Kiyoshi se retrouvait dans une situation comme celle-ci, tous les moyens étaient bon pour s’éclipser.
- Mais t’as pas enlevé ton t-shirt !
Ryu tapa alors sur la tête de jun pour le faire taire, il était parfois pas très futé.


- Kiyo ! Kiyo tu es là ?
- Ryu ?
- Oh ! Tu n’es pas allé en cours ?
- Si j’ai fini y a une heure.
- Tu n’avais pas cours d’histoire de l’art ?
- Le professeur est partit en congé maternité.
- Ah. En fait c’est plutôt bien que tu soit là, sinon je n’aurai pas su quand te donner ça. Tu veux bien descendre ?
- Tu veux me donner…quelque chose ?
La voix de Kiyo reflétait un certain étonnement, on ne lui donnait pas souvent des choses. Il passa son visage par-dessus le petit balcon et vit Ryui avec un gros paquet ce qui lui fit briller ses petites prunelles émeraude de curiositée. Il descendit à toute vitesse et stationna devant Ryusaki, les yeux pleins de malice.
- Tadaaaaaa
Il souleva la haut du paquet qui n’était qu’un faux et un bouquet de fleurs d’apparu.
- Tu…tu…tu… m’offre des fleurs ! Oo A voir la tête de Kiyo, on était persuadé qu’il se disait que Ryu était bien fou d’offrir des fleurs à un autre homme.
- Tu le fait exprès ou quoi ?! Ce sont des fleurs magiques qui viennent du sud du japon, c’est la fureur en ce moment.
- Oh et c’est quoi leur magie ?
- C’est plutôt un fléau a vrai dire. Annonça Ryu en rigolant. Elle se mettent à gémir lorsqu’elles on soif et si on fait attention, elle sont très réceptives, on dirait presque qu’elles nous écoutent quand on parle.
- Ah. En tout cas ce sont de très beaux lys.
- Oui, celles si ressembles à des lys. … tu sais, je voulais aussi pardonner l’indélicatesse de Jun hier en t’offrant ceci. Tu sais, quoi que ce soit que tu nous caches, on ne te jugera pas pour autant, on est tes amis.- Merci Ryu, c’est gentil.
Kiyoshi prit les lys de couleur jaune et les déposa dans un vase avec de l’eau. Les jours passaient et Kiyo s’en occupait, à vrai dire il aimait bien ses fleurs, c’était assez marrant. C’était comme s’occuper d’un enfant, les couches sales en moins.

- Aoki ! Attachez moi ces cheveux !
- Oui. Kiyoshi fouilla dans sa poche de quoi attacher sa longue chevelure, mais il n’avait rien dans sa veste et manque de pot ce prof là détestait voir des cheveux traîner sur les palettes lorsqu’on était en pleine peinture. Je vais en chercher un dans ma chambre.
- Revenez vite Aoki !
- Je me dépêche monsieur.
Kiyoshi couru dans les couloirs jusqu’à leur petit studio qui se trouvait dans l’établissement même comme plusieurs des autres élèves étrangers internes. Il arriva devant la porte rouge, allait passer sa clef dans la serrure quand il sentit la porte glisser toute seule.
- Jun ? Ryu ? Vous êtes là ?
Kiyoshi entra et trouva les chaussures de Ryui posés dans l’entrée. Il se pencha sur le coté en marchant dans le petit couloir pour voir ce que faisait Ryu dans la pièce quand il entendit un bruit sourd. Kiyo sursauta et se précipita brutalement dans la pièce.
- Ryu !!
Il trouva son ami allongé sur le sol sur les débris de la table en verre sur laquelle il était apparemment tombé. Ses yeux étaient dilatés de douleur et il se serrait la poitrine de toutes ses forces. Le vase de fleur était tombé et c’était brisé juste a côté de lui.
- RYU !
Kiyo se jeta pratiquement à ses cotés, le prit dans ses bras, l’interrogant du regard. Il était vraiment paniqué, il ne savait pas quoi faire, il ne savait pas ce qui ce passait. Les lèvres de Ryu s’agitaient comme s’il voulait lui dire quelque chose mais rien ne sortait.
- Ryu qu’est ce que tu a ! Dit moi ! Comment je peux t’aider ?
- … em … moi … Kiy…shi.
Ryu n’arrivait pas à articuler et on voyait bien qui faisait un effort insurmontable pour s’adresser à lui mais rien à faire. Son souffle lui fut coupé alors subitement. Il remonta sa main tremblante vers le visage de Kiyoshi dans un dernier geste mais il ne le termina jamais, sa main se rattrapa doucement aux longs cheveux blonds qui pendaient au dessus de lui et petit à petit il ferma les yeux. Kiyoshi n’arrivait pas à croire ce qui venait de se passer… Ryu était-il … mort ? Non c’était impossible. Pas comme ça ! … de profondes larmes se mirent a couler sur les joues blanches de Kiyoshi et allèrent s’écraser sur le visage inanimé de Ryu. … ça faisait, aussi mal qu’une marque au fer rouge, oui sa faisait encore plus mal que ça.
- AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH

- Que faire de Aoki ? Il a été gravement touché par la mort de son camarade. L’élève Aoe Ryusaki avait en réalité le cœur malade, nous connaissions en effet ses problèmes mais sa famille était …enfin c’était la famille Aoe vous comprenez. On ne pouvait pas refuser à monsieur Aoe l’entrée de son fils dans l’établissement. Cet arrêt cardiaque avait été envisagé par nous tous, on ne pouvait rien faire.
- Je comprend tout a fait. Merci pour ces informations. La famille a prévu les funérailles vendredi, si vous voulez…en informer ses plus proches amis, vous êtes libres.
- Oui madame. Je vous remercie de votre visite.

- Kiyo … tu ne veux pas venir avec nous ?
- Non… je ne préfère pas, Jun.
- Kiyo ! Depuis l’enterrement de … Ryu… tu ne veux plus bouger. Pourquoi !?
- Ca ne te regarde pas !
- SI, TU ES MON AMI !
- LA FERME TU N A RIEN A SAVOIR !
- MAIS POURQUOI CA T’EMBETE TELLEMENT DE FAIRE UNE CROIX SUR RYU, IL EST MORT !
- JE NE PEUX PAS !
- POURQUOI ! Jun attrapa Kiyo par le bras pour le faire se lever du canapé mais une fois debout Kiyo sembla totalement différent et gifla avec puissance son ami de rage en le repoussant.
- PASQUE IL ETAIT CE QUE J’AVAIS DE PLUS PRECIEUX ET CA TU PEUT PAS LE COMPRENDRE !
Jun resta abasourdit dans la pièce alors que Kiyoshi venait de partir en courrant par la porte de l’appartement.
- Kiyo tu…
La porte se referma dans un claquement brutal, ainsi fut clôturé le sujet « Ryui » et plus personne ne prononça ce prénom lors des années qui suivirent.

- Kiyo…tu nous a encore peint un paysage de neige, comment veux tu qu’on voit que tu a travaillé dedans si la couleur ne ressort même pas.
- Ca te plait pas Jun ?
- Pourquoi tu ne ferais pas, un tableau …différent.
- Tu as raison…. Mais d’abord.
Jun regarda intrigué Kiyo se lever et monter à l’étage. Il ne lui répondit rien, étant beaucoup plus sage qu’avant depuis l’accident qui c’était passé des années plus tôt. Quelques minutes plus tard, les pas de Kiyoshi réapparurent dans l’escalier mais il ne ressemblait plus à la même personne.
- Kiyo, tes cheveux …
Kiyoshi avait tout simplement attaché ses cheveux en queue de cheval, laissant sa frange et deux grandes mèches devant. Il avait laissé un tout petit peu de mou puis, il avait tranché le tout. Kiyoshi regarda Jun de ce regard triste et avec un mélange d’autre chose qui vous imposait le silence. Il jeta la masse de cheveux blonds qu’il venait de se couper sur la table, ils étaient encore soutenus dans le nœud de l’élastique. Ca faisait la même impression que si Kiyoshi c’était coupé le bras et l’avait jeté sur la table basse, c’était une partie de lui qu’il abandonnait.
Kiyo s’installa devant la toile blanche qui se trouvait là et se mit à peindre. Ce qui ressortit alors de cette peinture était différent de tout ce qu’avait pu peindre Kiyoshi avant.

- Kiyo je suis rentré, notre nouvelle colocataire arrive dans quelques minutes, tu…Kiyo ?
Jun s’avança dans la pièce principale qui avait des airs de salon, il trouva une grande toile peinte sur le canapé avec un mot accroché et remarqua que le vase de lys de Kiyo avait disparu. Il s’approcha et reconnu la toile que Kiyoshi c’était mit à peindre quelques jours plus tôt. Il prit l’enveloppe posée dessus et l’ouvrit.

Citation :

Jun,
Tu as toujours été un très bon ami et je pense que tu comprends la cause de mon départ. J’ai passé trop de temps ici, de plus j’ai trouvé un travail tu sais, en Angleterre, je continuerai à faire ce que j’aime et le transmettre aux autres.
Tu m’avais demandé de peindre quelque chose de différent, voila… l’univers auquel j’aspire, le rêve que j’aimerai faire a la place de tous mes cauchemars.
Tu dois te demander si je pars à cause de Ryusaki, il a un peu de ça.
A ce propos, je sais que tu a peut être oublié ce moment, mais je m’excuse de t’avoir disputé, tu n’y était pour rien.
Je te souhaite de réussir à tes examens et devenir un très bon photographe.
Excuse moi, tu sais bien que je n’ai jamais été doué pour les au revoir, c’est pitoyable pas vrai.

Amicalement, Aoki Kiyoshi

Jun regarda le tableau, c’était un fond marin, il y avait des poissons exotiques et on aurait dit qu’un vrai aquarium se trouvait en face de vous, que les coraux étaient à portés de main. Mais Jun fut étonné de voir un détail, un petit détail… il regarda mieux et remarqua que dans le fond de cet océan d’un bleu paradisiaque, un homme nageait vers lui, un homme a la peau pale, aux cheveux bruns sombres qui lui retombaient dans les yeux et il avait un grand sourire, un sourire heureux et apaisé qui vous invitait à le rejoindre.

Dans le long couloir, Kiyoshi marchait valise à la main vers la porte du hall où, a travers les vitres, le soleil semblait plus éblouissant que tout. A cet instant exacte, une jeune femme entra dans le hall, ses valises roulaient derrière elle, Kiyo avait l’impression de voir sur son visage inexpressif, lui, lorsqu’il était arrivé ici le premier jour. C’était amusant, lui partait, elle arrivait. Ses longs cheveux blonds, aussi blond et aussi beaux que ceux qu’avait Kiyoshi flottaient derrière elle à chacun de ses pas. Alors qu’ils se croisaient, leurs deux regards tout deux d’un vert émeraude rentrèrent en collision. Le temps sembla s’arrêter un instant et Kiyoshi continua et marcher vers la sortie alors que la jeune fille venait de s’arrêter, les yeux grands ouvert comme si on venait de la poignarder, elle resta quelque instant pétrifiée ainsi, immobile, un millier de pensées en tête.
- Attendez ! Monsieur !
La jeune fille laissa tomber ses bagages et couru vers Kiyoshi qui venait de s’installer dans le taxi qu’avait utilisé la jeune fille quelque temps avant.
- L’aéroport s’il vous plait.
La jeune fille arriva pile alors que je taxi commençait a rouler, elle regarda le profil de Kiyoshi a travers la vite qui ne lui adressa pas un regard. La demoiselle a la longue chevelure blonde resta au milieu de la route a regarder le taxi s’éloigna, elle sera alors les dents, les lèvres torturés et s’écria de toute la puissance de sa délicate voix…. Un mot qui ne parvint jamais aux oreilles de celui a qui il été destiné….

!

Famille :
Aoki Yukiko : Mère adoptive de Kiyoshi, elle était condamnée à n’avoir jamais d’enfant, mais grâce a l’amour qu’avaient Kiyoshi pour Yukiko, son rêve d’avoir une famille complète et unie c’est exaucé. C’est une japonaise de souche qui a fait des études de médecines d’abord au japon, mais son fiancé trouva un emploi en Europe ce qui les fit déménager, elle devint alors infirmière en France dans un foyer pour enfants séparés de leur famille.

Aoki Toshida : Fiancé de Yukiko, il a toujours étudié le commerce et est maintenant propriétaire d’un magasin de stylisme sorcier en angleterre. Il est encore tout jeune mais à la maturité d’un chef de multi mondiale ^^. Il s’entend très bien avec son fils même s’ils se taquinent souvent.

??? ???? : Elle serait la petite sœur de Kiyoshi. Elle est née quelques années après lui et a subit à peut près la même mésaventure. Elle s’est faite séparée de leur famille d’origine et fut mise dans une famille d’accueil adorable. Leurs anciens parents furent poursuivis en procès pour avoir maltraité leurs deux enfants. La jeune fille elle grandit et apprit l’existence de son grand frère, mais elle ignorait son prénom et son nom actuel ainsi que son adresse. Maintenant âgée entre 17 et 19 ans, elle s’engagea alors à rechercher son grand frère pour qu’ils puissent se retrouver comme une vraie famille. Le hasard fit qu’ils se frôlèrent et se ratèrent de peu sans jamais se voir. Le jour où elle atteignit presque son but c’est passé ils y a plusieurs semaines de cela, alors qu’elle était prête a abandonner sa recherche et qu’elle venait faire quelques années d’études dans une école d’art sorciers nippone, elle croisa un étrange jeune homme dans le hall et est persuadée maintenant qu’il s’agit de son frère.

Particularités : Il a le dos et le dessus des bras brûlés et une balafre sur la poitrine droite.

Animal : Il a des lys beuglantes, je ne sais pas si ça doit figurer comme un animal, mais c’est tout ce qu’il a et c’est bien plus épuisant de s’en occuper qu’autre chose. ^^

( ça devait être petit à la base, désolée ^^'' )

Oui mais je voulais quand même le faire.
N’empêche t’es rapide toi pour tout lire XD ... ouai nan je vais pas obliger tout le monde de le lire faut dire, je me suis emballée, sorry.