Intrigue : L'alerte à sonné !

Citation :: tout élève s'étant inscrit dans l'intrigue est prié de participer à l'élaboration de ce topic et d'en suivre l'histoire.

La directrice se trouvait dans son bureau quand tout eu commencé. La tête plongée dans les documents, ou plutôt assoupie sur ceux ci, elle s'était levée d'un bond quand elle se senti attaquée par son bureau en premier lieu, qui lui jeta avec hargne ses tiroirs les plus remplis dans la figure, elle failli bien se faire assommer par la lampe de chevet qui s'était précipitée sur elle pour tenter de la frapper à l'arrière de la tête. Plus rapide, elle s'était écartée de sa trajectoire pour la laisser se briser en deux sur le meuble de bois qui l'avait également provoquée au combat.
Fraichement aidée par sa baguette, il ne lui fallu pas longtemps pour se frayer un chemin en dehors de la pièce, Fumseck, le célèbre phénix accompagnant les directeurs à la tête de Poudlard, perché sur son épaule droite.
Pour se glisser hors de la salle, il lui avait cependant fallu trouver un moyen d'ouvrir la porte puisque celle-ci se refusait d'obéir en se claquant violemment quand Leslie parvenait à l'entrouvrir.
Sa cape couvrant une partie de son visage, elle avait tendu son bras devant elle pour prononcer son incantation, avant que la porte n'explose sous le choc du sort explosif... La porte qui n'était pas très coopérative se retrouvait maintenant en petit morceau, sur lequel la dame marcha pour prendre les escaliers qui lui faisait quitter ses appartements.

Enfin dans le couloir après avoir descendue les escaliers rapidement, c'est très surprise qu'elle se rendit compte du chaos qui touchait l'école : d'un coté de la pièce, un élève se disputait violemment un grimoire avec un porte manteau tendis que de l'autre coté, un sixième année de la maison Serdaigle avait de grand yeux ahuris d'étonnement : de la main gauche, il tâtait avec délicatesse une oreille de chat qui avait élu domicile sur sa tête, suivie non loin de sa jumelle qui faisait bonne paire, un ensemble parfait avec ses longues moustaches féline qui était apparue sur son visage. Dans un autre couloirs, plus loin, on put même encore entendre un hurlement qui retenti, avant de disparaître, comme ci la personne qui avait poussé ce cri s'éloignait à toute jambe...

Pointant sa baguette sur le bâton de bois qui attaquait l'élève, elle vociféra de sa voix la plus gracieuse et imposante :

« Relâche le si tu ne veux pas terminer comme une allumette usée ! »

La pièce de bois qui ne réagi pas aux menaces semblait maintenant trouver davantage d'intérêt à malmener le jeune de 2eme année qu'a lui voler son bouquin. Bravant la menace de la baguette, il continua son méfait en arrachant la manche de la robe de sorcier que portait le jeune garçon, qui se mis à se débattre encore plus, craignant que l'agressivité du porte manteau ne le pousse à s'en prendre bientôt physiquement à lui plutôt qu'a ses vêtements.
Le regard décidé, Leslie fit trois pas en avant et contempla l'environnement autour d'elle. Non loin d'elle, une statue s'élevait près d'une porte fermée. Celle ci, de granit, faisait presque deux mètres de haut et un poids non négligeable... Cependant, la directrice pointa sa baguette sur celle ci et s'écria clairement, tout en suivant le geste enseigné :

« Windgardium Leviosa ! »

A toute vitesse, la roche traversa le couloir en ce dirigeant dans leur direction. La dirigeante de Poudlard, la menant du bout du doigt la fit s'écraser contre le mur, à quelques centimètres à peine de la pièce de mobilier mouvante qui relâcha son étreinte sous le choc de la statue et du mur. Le jeune homme, aussitôt libéré s'en courra derrière la directrice.
L'instant d'après, le sortilège «Encendio» prononcé par Leslie eu vite fait de calmer les ardeurs du bout de bois carbonisé...
Le chemin ne s'arrêta pas là. Leslie se dirigea directement aux cuisines, conseillant à l'élève d'aller s'abriter dans la grande salle ou elle viendrait le rejoindre. La jeune dame espérait que certains des professeurs y serait déjà. Son passage aux cuisine fut très rapide, surtout que là bas, les elfes bataillait dur contre une série de casserole qui mettait la panique parmi les petits êtres. Là, elle s'adressa à l'un deux, lui disant de monter au sommet de la tour...

Après cela, Leslie se rendit à la grande Salle, ouvrant la porte et se postant à l'entrée de la pièce qui semblait être vidée de tout objets, même des grandes tables qui comblent habituellement le vide. Aidée de quelques professeurs, elle restait là pour être sure que seul des élèves rentrerez dans là pièce.

**~ Maître du Jeu ~** Nombre de messages : 33 Date d'inscription : 27/03/2007

Un étranger qui serait passé par là ce jour là aurait bien eu du mal à reconnaître les couloirs d'habitude si calme de l'école de sorcellerie. Plus rien n'aurait pu donner l'impression d'une école d'ailleurs, quel qu'elle soit. Alors que les tableaux ensorcelés, si vivants normalement, semblaient avoir quittés précipitamment les lieux, un amas d'objets était éparpillé sur le sol, tel que des feuilles ou des grimoires entier... Plutôt que des rires ou même de simples discutions comme l'on pouvait en entendre chaque jours dans les couloirs, ce n'était plus que des hurlements ou cris d'effrois qui résonnaient encore dans le château.
Les sorties? Toutes avaient étés mystérieusement bloquée une fois les élèves rentrés dans les murs du château. Le parc, le lac, la forêt, tout semblait à présent désert au dehors..

Au deuxième étage, dans les alentours des toilettes abandonnées, les couloirs étaient à présent presque devenus inhabités eux aussi... Pas un bruit, pas un élève d'une quelconque maison marchant tranquillement bouquins en main, non... Le seul être présent, c'est un elfe qui émergea des profondeurs au détour d'un couloirs, courant à toute vitesse, ses petits pieds frappant le carrelage dur et froid dans un rythme effréné. L'elfe de maison en question, s'appelait peewee et faisait partie de Poudlard depuis bien plus d'années que la majorité de ses congénaires. Connaissant les murs du château mieux qui quiconque, il était fidèle et infaillible, servant les intérêts de l'école de Sorcellerie de son mieux. Gagnant les escaliers qui le menait à l'étage supérieur, il ne ralenti pas et en monta les marches à toute vitesse, durant plusieurs étages, jusqu'à atteindre la plus haute tour du château.

Arrivé au sommet de Poudlard, il se retrouva face à la salle d'astronomie (Divination?) son regard ne s'attarda pas même un instant sur la porte qui y menait, le petit elfe se contenta de tourner en rond pendant une minute à peine, avant de s'approcher du mur de droite et de tâter celui ci qui semblait pourtant tout à fait innocent. Normal, car tout à fait hors de vue des plus indiscret se dissimulait une autre porte, encrée au mur et dont seul peut de personnes, issues du personnel, connaissait l'existence. Après être parvenue à l'ouvrir, l'elfe de maison pénétra dans une pièce aussi grande que la classe voisine, mais totalement dénudée de bancs ou de tableau. La salle n'avait en effet rien à voir avec une salle de classe mais héberger en son centre une seule et unique cloche de métal. Gravée dans sa chair d'argent, on pouvait voir les armoiries de Poudlard gracieusement dessinée.
La petite silhouette, flanquée d'un bout de tissus portant le même symbole que la cloche comme tout vêtements, se dirigea en gambadant de façon rapide vers une corde robuste qui tombait du corps de la cloche, se jetant tout entier sur celle ci afin de provoquer le mouvement espéré.

La cloche de Poudlard se mit à retentir dans tout le domaine...

L'instrument, d'apparence étincelante ne faisait partie du château que depuis maintenant cinq années. Elle avait été installée, non pas pour sonner l'heure comme celle de l'horlogerie, mais pour annoncer qu'un évènement, particulièrement dans le sens négatif, se produisait dans le domaine. Mais pas rien que cela : son son, très puissant puisque magiquement amplifié, ne pouvait être raté si l'on passait dans les alentours ou, en tous les cas, il ne pouvait l'être dans les limites appartenant à Poudlard.
La règle était simple et facile à retenir pour les élèves : tous là connaissait, nouveau ou ignorants, pas un ignorait ce que signifiait le fait d'entendre sonner le grand colosse de la plus haute tours...

« Si vous entendez la cloche, rendez vous directement à la grande salle, par tous les moyens et le plus vite possible ».

Maintenant, l'alerte avait été sonnée... Tous savait ce qu'il restait à faire.

Citation :: Postez à la suite le message de votre élève participant à l'intrigue qui se rend dans la grande salle. La transformation en est toujours à un stade minimale (quelques détails physiques) d'ici quelques message, nous avancerons à un stade supérieur de l'intrigue... )

Riddikulus, Maître du Jeu -

Un escalier de marbre encombré de papiers en tout genre et de morceau de bois, le casque d’une armure trônant sur un des paliers, un long couloir parsemé de débris de verre et de toutes sortes d’objets, un immense tableau représentant un paysage paisible mais pourtant désert…. Voilà ce que l’on pouvait voir si l’on se tenait devant l’entrée de la salle commune de Poufsouffle. Un spectacle à la fois inquiètent et intriguant. Mais cela n’aurait alerté personne, si l’on considérait qu’il y avait eût une fête très animée ici même. Malgré tout cette ambiance était belle et bien inquiétante, car aucun élève n’était présent dans le couloir, ni même les personnages des tableaux, et les armures parties on ne sait où, pourtant on entendait bien des cris et des bruits étouffés provenant de l’autre côté du tableau.

Dans un bruit sourd, le tableau bascula sur le côté, laissant entrevoir une ouverture. De là, une jeune fille rousse en sortit en courant. Elle tenait sa baguette à la main et la pointait derrière elle vers une ombre que l’on distinguait à peine. En y regardant de plus près, on aurait pensé à un canapé. Mais pourtant voir un canapé poursuivre une élève, même dans une école de sorcellerie, n’était pas un événement habituel. Malgré tout cette ‘’chose’’ se fracassa dans un tel vacarme contre le mur lorsque le tableau se referma, qu’il était certain que ce fut un lourd objet non humain et non animal.

Laissant échapper un soupir en voyant que le canapé ne pouvait passer, Azaelia quitta le couloir et entreprit de descendre les escaliers sans trébucher sur les objets étalés sur les marches. Quelle idée folle, l’avait-elle donc poussé à retourner dans la salle commune ? Alors qu’elle savait pertinemment - et en avec fait l’expérience auparavant à l’heure du petit déjeuner – que tous les objets et meubles de Hogwarts semblaient s’être ligué contre les élèves. Pourtant il lui avait fallu retourner en vitesse dans les dortoirs pour rechercher et mettre à l’abri un semblant de petit paquet dissimulé par sa cape qu’elle tenait contre elle.

Alors qu’il ne lui restait plus qu’un escalier à descendre pour arriver à la Grande Salle, une cloche retentit dans l’enceinte du château. Sachant très bien ce que cela signifiait, Azaelia garda sa baguette en main et accéléra sa marche. Avec tout ce bruit, le fameux paquet qu’elle tenait se mit à bouger, tant et si bien qu’un pan de la cape de la jeune fille s’écarta laissant découvrir un petit chaton blanc comme la neige qui observait le spectacle de son regard bleuté. C’était bien son chat qu’elle était allé chercher dans les dortoirs, elle ne l’aurait jamais laissé seul là-haut même si le petit félin était assez débrouillard.

D’ailleurs en parlant d’animaux, Azaelia n’avait plus vraiment sa forme humaine à ce moment précis. Puisqu’elle avait hérité – on ne sait comment – d’une queux aux longs poils roux, alors qu’elle prenait son petit déjeuner –enfin façon de parler puisqu’elle n’avait pas touché à la nourriture qui prenait vie et n’avait donc rien mangé - Cependant cette nouvelle caractéristique de son anatomie était à présent dissimulé par sa cape et nul n’aurait pu soupçonner son existence à travers le tissus noir.

Arrivée à la dernière marche, Azaelia sauta par dessus une pile de balai qui commerçait à s’agiter en tout sens et accourut vers al grande salle. Là, elle se dirigea à grand pas vers la table des Poufsouffles, mais elle se rendit compte assez tard qu'il n'y avait plus de tables. La mine dépitée, elle se dirigea à l'autre bout de la salle pour être au plus près de la table des professeurs. Là, elle rejoignit un groupe de Poufsouffles et adressa un sourire rassurant aux élèves de premières années qui étaient en face d’elle.

Gryffondor ~ 5ème Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 19/05/2007

On entendait le bruit d'un métal qui s'entrechoque, de feuilles qui se froissent ainsi que les cris des élèves. Les plus courageux lançaient inlassablement des sorts aux meubles - devenus indomptables - du château. La bibliothèque qui était normalement un lieu de calme où régnait l'ordre était devenue une pièce chaotique. Les grimoires rampaient en cherchant à croquer les jambes des élèves, les chaises ne cessaient de se dérober sous les étudiants apeurés et déboussolés. Debout, tentant vainement d'éviter les livres volant, une Gryffondor courrait vers la sortie. Ses cheveux bruns voletaient derrière elle, se coinçant régulièrement entre les meubles fous. Elle tenait fermement sa baguette magique. En effet l’item était le seul objet qui obéissait encore aux ordres. Elle enjamba une table renversée et aida une première année qui ne comprenait pas se qui se passait à se relever. Les marques pages des livres s’enroulèrent autour de ses poignés mais elle résista et au bout de plusieurs minutes de résistant elle parvint à se défaire de ses liens.
Depuis vingt minutes maintenant elle tentait de sortir de la bibliothèque, sa maladresse ne l'avait pas aidée à s'en sortir, au contraire : elle s'était prit les pieds dans plusieurs meubles qui s'empressèrent de pester contre elle juste après. Elle voulut continuer à marcher mais sa jambes droite ne se leva pas ce qui lui vaut une nouvelle chute. Un grand livre de botanique sur les plantes carnivores lui avait enserrée la cheville.

" Aguamenti ! "

Le grimoire trempé lâcha prise et s'ébroua à la façon d'un chien. Hayden profita de cet instant d'inattention pour s'échapper et elle arriva enfin dans les couloirs.
Dans le longs corridor du deuxième étage la situation n'était guère plus brillante voire même pire. La Gryffondor se demanda alors si il n'aurait pas mieux fallut pour elle qu'elle reste dans la bibliothèque mais elle n'eut pas le temps de s'en vouloir car une armure la heurta de plein fouet.

" Halte ! Je vous ordonne de vous arrêter ! "

La voix de l'armure semblait aussi rouillée que son casque, Hayden répliqua d'une voix forte comme si elle avait peur que sa voix soit masquée par la cacophonie environnante :

" Glue perpétuelle ! "

Une flaque visqueuse apparut aux pieds de la statue mais Hayden doutait quant à la durée de son sort. C'est pour ça qu'elle partit ne sachant pas trop où aller. La jeune fille fut vite fixée car un bruit retentit dans le couloir : c'était le signal qui obligeait tout élève à se rendre dans la Grande Salle. La Gryffondor eut un soupir de soulagement et elle se dirigea tant bien que mal vers la salle habituellement remplie de cinq grandes tables (une pour chaque maison ainsi qu'une autre pour les professeurs). Se battant avec les chandelles et suppliant les portes Hayden arriva enfin au rez-de-chaussée.

*Enfin sauvée ! *

Elle n’était pas la seule élève à se rendre dans la Grande Salle et cette partie du château était presque impraticable mais Hayden arriva – après avoir évité une sphère de cristal apparemment utilisée en divination - enfin devant les portes en chêne. Elle s’engouffra dans la pièce et fit de gros yeux lorsqu’elle remarqua qu’il n’y avait pas de grandes tables alignées pour occuper l’espace.

*Ca ne m’est pas venu à l’esprit qu’elles soient elles aussi devenues maboules…*

Ce n’est que loin du chahut incontrôlable que l’étudiante remarqua que ses petites et simples oreilles avaient été transformées et étaient maintenant semblables à celles d’un fauve. Elle sut qu’il était inutile de les cacher et s’avança plus au centre pour laisser les autres élèves entrer.

Invité

"Tous dans la Grande Salle!"

Sangre Hale donnait un cours de DCFM à des premières années lorsqu'une armoire de la salle avait essayé de s'écrouler sur lui et de l'applatir comme une crêpe. Les élèves qui avaient quelques étranges poils sur les bras, des plumes sur la tête ou des écailles sur les mains s'étaient agités alors que tous les meubles devenaient fous.

Le professeur leur avait alors ordonné d'aller dans la Grande Salle. Les étudiants partirent tandis que Sangre lançait des sortilèges à tout bout de champ.

"Evanesco!" cria t-il en lança le sort sur une chaise qui voulait faire trébucher une jeune fille. La chaise disparut dans un nuage de poussière. *J'espère que j'arriverais à la retrouver...* songea Sangre Hale en quittant la salle.

Il ferma la porte au moment même où une équerre allait se planter dans son visage. *De justesse!* Les élèves de première année les plus courageux étaient partis seuls pour la Grande Salle. Mais les autres attendaient le professeur, rassurés par sa présence.

Ils se rendirent tous dans la Grande Salle sans trop d'encombre puisque peu de meubles étaient disposé dans les couloirs. Les escaliers étaient tout de même devenus un peu fous...

Sangre Hale pénétra dans la Grande Salle. Il repéra une jeune femme qui devait avoir à peu près son âge. Elle avait les cheveux courts et portés roses. Il lui trouva bien du charme. Puis il remarqua le blason sur sa poitrine: c'était la Directrice!

Ayant été engagé par lettre, il n'avait jamais vu la Directrice auparavant. Même pas en livre ou en photo...

Sangre nota aussi la présence d'Hayden Stone et d'Azaelia Stanford, deux élèves qu'il avait en cours. Comme il était nouveau, il avait encore du mal à retenir tous les prénoms et il tâchait donc de se les remémorrer aussi souvent que possible.

Jamais, ô grand jamais, Orphée ne c'était sentie aussi en forme qu'aujourd'hui, alors que beaucoup en avait marre de se battre contre leur armoire et autre, Orphée elle en riait comme une folle. On lui avait déjà demander à plusieurs reprise pourquoi cela l'amusait et celle-ci avait simplement répondu: "Sa change des cours habituel de Poudlard non ?"
Bien que, certain matin était quand même difficile, comme aujourd'hui par exemple...Elle était tranquillement installé dans son lit quand son réveil se prit une soudaine envie de sauter sur la tête de sa propriétaire pour la réveiller. On pouvait pas dire qu'Orphée avait particulièrement apprécié, d'ailleurs, elle avait ouvert la fenêtre de son dortoir et balancer tout les réveils...On sait jamais que les réveils avaient décidé de former une armée et de la prendre en otage...

"On est jamais trop prudente"

Avait-elle simplement rétorquée en voyant les yeux écarquillers des filles de son dortoir.
C'était donc ainsi qu'elle avait simplement réveiller, ses cheveux roses particulièrement emmêlée...Les filles de son dortoir la regardait toujours avec des yeux rond...Chose qui eu le don de faire éclaté de rire la demoiselle tout en "coiffant" ses imposants cheveux.

"Après toute ses années vous êtes pas censé avoir l'habitude ?"

Elle avait observer un moment sa soeur Jémina, elle lui trouvait quelque chose de changer mais pas encore franchement réveiller la demoiselle avait simplement hausser les épaules avant d'aller lui faire un bisou sur la joue...Elle même voulant lui dire ce qui allait pas, Orphée l'avait coupée net en pensant qu'elle allait simplement lui rappeller de prendre sa potion:

"t'inquiète pas je l'ai !"

Dit-elle en sortant une fiole contenait un liquide nacrée...C'était une potion qu'Orphée devait prendre chaque matin parce que la demoiselle était hémophile. Ainsi, elle ne risquait pas sa vie si elle se coupait avec le bord de son parchemin...Allant simplement dans la douche du dortoir, elle se deshabilla de son pyjama rose bonbon et ouvrit les jets d'eau chaude et froide, dosant plus de chaud que de froid.
Les yeux fermées et ses cheveux imbibées d'un shampoing coiffant magique, la jeune fille était sous l'eau quand soudainement:

"AAaaaaaaaaaaaah MAIS C EST FROID !!!!"

Quittant le jet d'eau en plongeant carrement hors de la douche, ça avait eu l'art de la réveiller, nue comme un vers au milieu de la salle de douche, elle regarda sa douche...Le paumeau bougeait tout seul...

"Oh tu va pas t'y mettre toi non plus hein !"

Elle gonfla ses joues et croisa les bras, se relevant et decidant de rincer ses cheveux à l'aide de sa baguette...C'était plus long et pas vraiment pratique mais au moin ça lui évitait de se faire bruler par l'eau ou autre mésaventure, tirant la langue méchamment au paumeau de douche celui-ci lui envoya un jet d'eau froide à la figure et Orphée ne se fit pas prendre une deuxième fois pour quitter la salle de douche complètement nue...Retournant dans les dortoirs, les filles de son dortoir la regardait toujours étrangement et là ça commençait nettement à ennuyer la demoiselle Harper...

"OH ! C'est bon ! C'est pas de ma faute si tout poudlard pète un cable...Je suis pas l'autre d'une farce aussi élaborée ! Même si je le voudrais bien !"

Leur tirant la langue, une demoiselle avait voulu prendre la parole

"Non c'est pas ça..."
"Chute !"

Trop orgeuilleuse et ayant mal pris le ton que la miss Harper avait prit pour lui dire chute, elle haussa les épaules et grommela un vague tant pis. Observant son armoire, elle la regarda comme si elle l'observait droit dans les yeux...Ses longs cheveux rose cachant avec soins les partie de l'intimitée mise à nue de la miss...

"Bon...Alors toi non plus tu va pas commencer...Et tu va gentiment me laisser prendre mes vêtements..."

Et a croire que l'armoire l'écoutait, celle-ci lui avait carrément "vomis" tous ses vêtements à la figure...Orphée se retrouvant couverte de ses propres créations de robe et autre...On la voyait à peine...

"Oké...J'ai compris..."

Elle prit les premiers vêtements qui lui vint en main et s'habilla en quatrième vitesse lançant un regard froid à chaque fille qui essayait de simplement lui prévenir qu'elle avait un petit changement anatomique...
Portant donc un haut noir de sa création et une jupe de type écossaisse qu'Orphée avait remanier, elle couvra ses jambes de bas résille bien évidement abîmée...A l'origine elle ne l'était pas ! Cette fichue armoire...Elle enfila ses chaussures et la voilà habillée.

Ce fut seulement habillé qu'elle sentit une légère pression à un endroit où elle n'était pas censer sentir de pression contre une peau...Baissant et tournant sa tête vers ses fesses, qu'elle ne fut pas sa surprise en voyant une queu de renard de pelage blanc et rose.

"FUuuuuuuuuuuuuuuuun !!!!"

Ne se rendant pas vraiment compte de la gravité de la chose, pour elle, sa faisait un truc en plus dans son style...

Descendant les escaliers qu'elle ne fut pas sa surprise en voyant les autres se battre avec le mobilier de la salle commune, particulièrement ébahit, Orphée décida de quitter rapidement les lieux et d'aller se cacher quelque part ou y avait pas de meuble...C'est-a-dire le parc.
Marchant dans le couloir du cachot, elle remonta vers le hall et souhaita donc quitter les lieux pour se rendre dans le parc mais la porte ne souhaitait apparement pas s'ouvrir et Orphée offrit plusieurs coups de pied à celui-ci...C'est alors que la cloche d'urgence retentissait dans les couloirs en échos.

"OUAIS !!! De l'action !!! HAN ! NON ! MA GUITARE !"

Ben oui, elle imaginait déjà des tas de trucs et ce fut donc en courrant qu'Orphée retourna en sens inverse vers la salle commune, récupérant sa guitare mais alors qu'elle voulait sortir, le fauteuil de la salle commune lui bloquait la route...Réussissant après avoir courrut dans toute la salle commune à sortir des lieux, Orphée courrait comme une dératée suivit de près par le fauteuil vert et argent.
Sa guitare sur le dos, la demoiselle la prit dans ses bras et cessa soudainement de courrir, calculant son coups, elle sauta sur le fauteuil...

"RODEOOoooo !!!"

Et tel un taureau enrager, le fauteuil essaya en vint d'éjecter la miss bien accrochée...Et sans vraiment s'en rendre compte, le fauteuil monta jusque dans le hall, essayant toujours d'éjectée la miss.
C'est quand le fauteuil entra dans la grande salle et fit un geste bien plus brusque que les autres que la demoiselle fut éjectée...Tenant fermement sa guitare contre elle, elle c'était carrément positionner pour tomber sur son dos et ainsi éviter que l'instrument ne soit abîmé.

Se retrouvant alors au pied d'un élève, celui-ci s'averrant être Travis...Ses cheveux décoiffée par ce rodéo et une queu de renard au pelage blanc et rose sortant de dessus de sa jupe...

Elle leva la tête en arrière pour s'excuser car elle avait du faire un coup au tombant à ses pieds mais en remarquant qu'il s'agissait de Travis elle eut un sourire et ne put s'empêcher de dire.

"Je suis la quantième fan à tomber à tes pieds ?"

Suivit d'un petit rire amusée

Katsuri ne s’était pas inquiéter plus que cela des changements de son caractère. Cependant, elle ne s’était pas non plus aperçut de la queue tachetée qui battait maintenant tranquillement l’air dans son dos. Elle était entrée dans le château quand les portes avaient claquées dans son dos. Aussitôt, elle avait tenté de les rouvrir, en vain. A ce moment là, la cloche d’alerte avait retentit et Katsuri était tombée à genoux, se bouchant les oreilles comme elle le pouvait : C’était bien trop fort !!! Elle attendit que le bouquant passe et se dirigea vers la Grande Salle, alors qu’une décoration lui filait devant le nez… Oula ! Il se passait quoi là ? Elle secoua légèrement la tête, chassant sa surprise. Puis, elle poussa les portes de la Grande Salle pour voir ses ‘collègues’ dotés d’oreilles, de queues et autres… Allons bon… Et puis quoi après ? La porte claqua dans son dos, se refermant sur sa queue…

« KYAILLE ! »

Elle avait sentit son poil se hérissé sur sa nuque. Dieu qu’elle avait mal ! Et depuis quand elle avait une queue sous forme humaine ? Elle la prit d’ailleurs dans sa main.

« Tiens, c’est nouveau ça ? »

Elle secoua légèrement la tête et se décidé à s’asseoir dos au mur. L’alerte devait sans doute être à ce sujet, il ne devait donc pas y avoir de raison de paniquer.

Kira était sortie de la Grande Salle pour continuer son enquête. C’est que ces oreilles de Lapin lui étaient vraiment gênantes. Elle tira à nouveau doucement ses oreilles gigantesques acquises depuis peu et avait grogner en les tirant un peu plus fort. Lorsque la cloche l’alerte l’avait fait sursauter. Une alerte ? A cause des petites problèmes qu’ils avaient sûrement.

Kira avait dons repris le chemin de la Grande Salle, mais ce chemin était devenu un vrai parcours du combattant. Sur cette route, la fille aux cheveux rose encaissa de nombreux coups provenant du mobilier et ses membres commençaient, par conséquent, à lui devenir sérieusement douloureux.

Elle finit par se glisser dans l’entrebâillement de la porte se plaçant dos au mur en lançant un regard suspicieux au mobilier de la Grande Salle avant de poser sa main sur la garde, rassurante, de sa baguette, prête à réagir à la moindre occasion pour aider les autres élèves, elle était préféte après tout, ça faisait partit de son boulot.

Elle finit par être obligée de s’écarter du mur parce que son pompon blanc lui était trop encombrant pour qu’elle puisse rester collée dos au mur plus longtemps qu’elle ne l’était déjà fait en cet instant. Il fallait vraiment qu’ils trouvent une solution !

Kôniassa ne s’était pas inquiété d’avoir les cheveux longs, il n’avait d’ailleurs pas remarqué que ses ‘cheveux longs’ – ou plutôt sa crinière – allait de paire avec une queue chevaline. Lorsque le jeune Serdaigle s’était enfin décidé d’attacher ses ‘cheveux’ il s’était rendu compte qu’il avait deux petites bosses sur son crâne. Elle n’étaient pas là tout à l’heure elles ? Y’avait un truc qui clochait non ? Commença t’il seulement à se demander.

Il entendit soudain la cloche d’alerte. Tiens ? Le problème devrait donc sans doute être plus grave que ce qu’il pensait. Le jeune homme tourna donc les talons pour prendre le chemin de la Grande Salle et être agressé par des statues. Poudlard devenait vraiment une école de fou ! Il encaissa quelques coups avant de sentir son cœur se faire douloureux. Il fallait qu’il se calme ! Il devait se calmer si il ne voulait retourner à Sainte Mangouste.

Kôniassa frissonna et finit pas échappé à un nouvel assaut pour entre dans la Grande Salle ? Il eut un hoquet de stupeur, en voyant des oreilles et des queues sur la plupart des élèves. Allons bon, et puis quoi encore ? Poudlard devenait vraiment un lieu à en devenir fou. La Serdaigle déglutit et alla s’asseoir sur un banc. Il allait vraiment qu’il se calme ou son cœur n’allait pas tenir longtemps à un rythme pareil.

Après avoir petti déjeuner, Saturne était repartie se balader dans le chateau . Elle avait ainsi découvert la bibliothèque, l'infirmeriie, la salle des proffesseur, les cuisines et les toilettes .

Alors qu'elle s'y trouvait justement, elle en profita pour boire un peu d'eau au robinet, et vérifier son maquillage .
Une légère tache noire était apparue sur son nez .

*Tiens c'est quoi ça ?*

Elle fronça les sourcils, pris un peu de papier toilette qu'elle humidifia et essaya de faire disparaitre celle ci . En vain .
Son air se durci , elle se demandait vraiment ce que ça pouvait bien être ...
Saturne sorti sa baguette et essaya un sort de nettoyage , mais rien a faire, elle restait ...

Alors qu'elle rangeait sa baguette, elle remarqua également que son duvet était un peu plus epai, et blanchissait . C'était réellement tres leger , et on ne le voyait pas si on ne faisait pas attention . Elle se frotta les yeux , afin d'etre certaine de bien y voir , mais ses yeux ne l'avaient pas trompé ...

*Merde mon maquillage ! *

Elle regarda ses mains, son far a paupière avait laissé ds traces, mais dans le miroir, rien, son maquillage etait parfait ... Pourtant il aurait dû s'etre un peu enlevé ....
Elle refrotta sous son oeil, du noir sur la main, encore, mis toujours rien de changer pour ses yeux .
Tandis qu'elle commenait a se demander ce qu'il se passait, une cloche retenti ... une alarme plutôt ...

Saturne sorti des toilettes, et vit les autres élèves se précipités tous dans la meme direction .
On lui avait probablement dit quoi faire en cas d'alarme, mais elle n'avait pas franchement écouté ... Aussi décida-t-elle de le suivre .

Elle arriva finalement vers la grande salle, et tandis qu'elle traversait le couloir, elle dû eviter de justesse un meuble qui lui fonçait dessus .

*Oula .... c'est quoi ça ....*

Sur ses gardes, elle fonça vers la grande salle, et y entra . Elle découvrit ainsi les élèves de l'école, tous plus ou moins transformés . Certains avaient ne queue, d'autre des oreilles de fourrure, d'autres des griffes , etc ...

"Putain c'est quoi ce bordel ..." murmura-t-elle .

Elle n'y comprenait pas grand chose a tout ça ...

Invité

Quand on s'appelle Amélie Nothomb, on a le droit de manier avec peine et désobligeance la métaphysique des tubes. Mais dès lors qu'il s'agit d'un cours de potion en compagnie d'un prof pas très sympathique et qu'on s'appelle Mary Jane Williams, à moins de maîtriser certains sortilèges de réparation, mieux vaut-il se comporter à carreaux et conserver une discrétion sans faille aucune. Mais à l'heure qu'il était, le cours était quasiment terminé, les fioles de la jeune Gryffondor toutes brisées sur son comptoir et sa note de TP ne risquait pas d'atteindre des sommets. Tant pis, à force de ne plus écouter les consignes, elle avait dû s'habituer à se prendre des morceaux de verre dans la figure ainsi que toutes sortes de potions aux noms impronnonçables et dont il ne valait mieux pas révéler les effets ... Etonnement, elle s'était liée à la troupe des sorciers glandeurs dès que le mois de mai s'était pointé. Vous savez bien, à cette époque de l'année, la fin des cours approchant, les élèves considèrent leur temps de repos comme acquis et ne souhaitent fournir plus le moindre effort. Mary Jane n'était pourtant pas de ceux là d'ordinaire. Disons qu'à force de cotoyer des flemmards de Gryffondors, elle avait finalement cédé à la tentation. Tant pis pour ses examens de fin d'année, ils ne seraient pas brillantissimes, simplement excellents. Après tout, il ne s'agissait pas encore des A.S.P.I.C ! Elle avait le temps pour ça.

Mais alors qu'elle venait tout juste de nettoyer le dernier chaudron de la salle de Potion, elle se rendit compte que pour les quelques minutes à venir, elle était loin d'avoir le temps de traïnasser. En effet, son prochain cours commencait d'ici deux minutes et vingt deux secondes et bien évidemment - car une tare ne survient jamais seule - la salle de Défense Contre Les Forces du Mal se trouvait à l'autre bout du chateau. Idéal quand on veut se muscler les molets en montant les marches, plutôt importun quand il était question de se presser. Il lui fallut tout de même se heurter à plusieurs élèves, se battre contre l'une des armures du chateau bizarrement décidée à lui faire du rentre dedans (sens propre ...), se faire tirailler les oreilles par des cris assourdissants de profs en colère, laisser tomber tout le contenu de son sac de classe dans les escaliers - histoire de bien tout répartir - s'exploser le coude contre une satue de marbre se trouvant étrangement au milieu du chemin à chanter une berceuse macabre... pour finalement arriver devant une salle vide et close. Si le professeur avait décidé de changer de salle de cours, il aurait fait en sorte de prévenir les retardataires, non ? Peut être que le sadisme touchait même les professeurs les moins aptes à le devenir ? Elle réfléchit le plus vite possible à comment elle pourrait se sortir d'une telle situation ... non seulement elle serait carrément en retard mais en plus elle devrait retrouver tous les autres dans ce chateau qui semblait étrangemment amplifier au fil de ses angoisses. Ah ça, il était clair qu'avec Mary Jane, on ne faisait jamais rien à moitié.

Dans sa précipitation, elle n'avait en réalité pas entendu l'alarme retentir : une cloche avait été installée quelques temps auparavant dans une des tours seccrètes du chateau et qui avait pour but d'être sonnée dès qu'un évènement des plus problématiques survenait. Autant dire, que son tintement était loin d'avoir une visée rassurante. En principe, une fois qu'elle s'était faite entendre, tout le chateau avait pour objectif de se rassambler dans la grande salle afin d'évaluer plus calmement la situation. Cette pauvre mademoiselle Williams se retrouvait seule dans sa galère, sans savoir qu'on l'attendait quelque part et même où elle était censé se rendre. C'est uniquement lorsque le concierge de l'école lui vociféra des menaces de retrait de points si elle ne se dépéchait pas d'aller dans la Grande Salle, qu'elle sut enfin quoi faire. Certes cette façon d'avertir amicalement la jeune Gryffondor aurait pu être autrement formulée, mais comme seul un retourneur de temps aurait pu y changer quoique ce soit, et que de toute évidence elle n'en possédait pas le moindre, il ne lui restait plus qu'à se grouiller de rejoindre la populace poudlarienne.

Tout en marchant vers le centre du chateau, MJ réalisa deux trois petites choses ... Tout d'abord, se faire attaquer par une armure n'avait rien de normal - même à Poudlard - ensuite, les statues n'avaient jamais eu pour habitude de chanter en plein milieu des couloirs - ni nul part ailleurs de toute façon ... - et enfin, la petite troupe de professeurs qu'elle avait percuté ne l'avait pas engueuler pour avoir courru dans les couloirs mais l'avertissait en fait qu'elle devait se dépêcher d'aller dans la Grande Salle ... Quelle boufonne cette fille. Pas douée au point de même pas entendre quand on lui parle ni de percuter quand une énorme cloche retenti à plus de 70 000 wats... Tsss. Un amas d'élèves se trouvait déjà installés debout sur le sol de pierre de la Grande Salle quand elle y entra. Les différentes maisons étaient facilement repérables et se distinguaient à vue d'oeil : quatre groupes jaune vert bleu et rouge étaient formés. Comme quoi, même dans les moments les plus graves, la mixité n'était pas forcément à l'odre du jour. Cela dit, certains courageux ne se gênaient pas pour rendre visite à leurs grands amis intermaisons. Mary Jane elle ne se sentait pas de partir faire des rencontres. Elle se contenta de saluer de la main son ami Cillian et de rejoindre un groupe de Gryffondor tout en passant devant sa - seule et unique - directrice préférée. Fatiguée de cette journée, loin d'être achevée, elle aurait donné n'importe quoi pour s'allonger sur le sol glacial de la salle et piquer un somme quelques heures durant ...

Sierra flânait dans les couloirs. Arrivée depuis peu, elle n'avait pas encore trouvé le temps pour s'inscrire à quelques cours, et c'était d'ailleurs dans l'intention de trouver un moyen pour participer à la vie active de l'école qu'elle s'était réveillée ce matin.

En sortant du dortoir des Serdaigles, elle s'était d'abord mise en tête de ne pas se perdre dans les couloirs, chose qu'elle avait faite hier soir, et s'était miraculeusement retrouvé devant le passage pour accéder à la salle commune à quelques minutes du couvre-feu.

Puis, finalement, se réveillant de bonne heure ce matin avec la ferme intention de parler à quelques professeurs ou même savoir comment obtenir un emploi du temps, elle avait emprunter plusieurs couloirs et... S'était retrouvé devant les cuisines.

Euh... C'est pas trop là que je voulais aller...

Elle repartit en arrière et entendit un bruit fracassant derrière elle. Regardant vers l'origine du bruit, elle ouvrit largement ses yeux de stupeur et baissa sa tête à temps, regardant les casseroles et louches cogner lourdement le mur d'en face. Puis voyant les couteaux se lever parmis les tirroirs, Sierra se mit à courir en hurlant.

Bon sang, s'passe quoi ici ?!

Tournant à droite, puis à gauche, elle évita de justesse une lanterne qui s'écrasa sur le sol.

Une porte, une porte, une porte, faut que j'trouve un endroit où m'abriter !!

Comme répondant à son souhait, lorsqu'elle tourna, un long couloir large était devant elle, avec une porte incrustée dans le mur. Soulagée, elle ouvrit la porte.

La bibliothèque. Voyant des livres ainsi que quelques plumes se soulevés des tables et partir des étagères, elle referma instinctivement la porte. Puis un bruit de cloche se fit entendre, puissant et même douloureux pour les tympans de la jeune fille. Posant ses mains sur ses oreilles, elle fut stupéfaite lorsqu'elle toucha quelques poils. Elle y passa ses doigts avec beaucoup d'attention. On aurait dit des oreilles d'animaux, avec la forme que celles des chats.

Son attention fut attirée par plusieurs cris d'élèves.

- Hé ! Qu'est-ce qu'il se passe ici ?!

Une élève se retourna vers elle. Sierra fut stupéfaite en voyant sa pilosité fortement développée et de longues oreilles marrons claires tombantes.

- Il faut aller à la Grande Salle ! La cloche sonne !!

Ne se posant pas plus de questions, et surtout ne sachant pas l'endroit où se situait cette fameuse Grande Salle, Sierra courut derrière la demoiselle, aussi paniquée qu'elle.

Entrant enfin dans la dite Grande Salle, elle se stoppa nette, marchant avec une lenteur affolante jusqu'à la table des Serdaigles. Regardant avec stupeur les élèves à demi métamorphosés en animaux, elle s'installa enfin sur le banc et hurla de douleur. Elle se releva et regarda son derrière.

Elle s'était assise sur sa queue...

[Oui, je sais, je reprend une partie du sujet que j'avais commencé ^^]

Il y avait peu de temps que la jeune femme s'était fait réveiller, mais certainement pas de la manière la plus agréable et la plus normal non plus. En effet, ce fut un livre qui était venu lui frapper la tête et les cris des autres Serpentards avaient terminés le travail entrepris par le livre. Elle s'était alors redressée et avait regardé autour d'elle. C'était la véritable pagaille dans ce lieu, mais elle ne compris pas ce qui se passait vraiment. Elle était plutôt occupé à se défendre contre le livre qui semblait prendre un malin plaisir à essayer de la frapper. Si seulement cela avait été un autre livre qu'un dictionnaire, elle aurait peut-être pu penser, mais là, c'était impossible. Elle fixait simplement ce gros truc qui ce cessait de foncer sur elle.

Les choses n'allaient certainement pas se passer comme cela, c'était une parole de Valentine. Elle attendit alors qu'il décide de piquer du nez pour sauter par terre. Le dictionnaire alla alors foncer dans le mur qu'il y avait derrière son lit et tomba au sol, inerte. C'était mieux ainsi, quoi qu'il y avait des chances qu'un autre objet décide de lui faire subir le même sort. Elle s'habilla alors en vitesse et décida de prendre les choses en main. Elle allait aller voir un professeur pour avoir des explications. Non, elle n'allait pas seulement tenter, elle allait réussir à les avoir.

La jeune femme sortir alors du dortoir de Serpentard pour aller trouver un professeur. Qui ? Elle s'en fichait éperdument. Elle voulait simplement des réponses. Son pas était rapide, mais moins que d'habitude. Il fallait bien qu'elle avoue qu'elle se sentait un peu étrange ce matin, mais la sorcière mit cela sur la faute de son réveille quelque peu brutal. N'empêche qu'elle voyait d'une manière vraiment très différente.

Elle finit par se dire que ça allait être plus rapide de prendre les sombres couloirs. Au moins, de cette manière, elle avait peu de chance de tomber sur une personne vu que c'était un endroit, comme son nom le disait sombre. Elle allait sortir sa baguette pour s'éclairer un peu quand la blondinette réalisa qu'elle voyait tout de même un peu. C'était vraiment pas normal, surtout qu'elle avait l'habitude de ne jamais voir dans ce couloir. Il y avait vraiment quelque chose qui se passait dans ce lieu et Valentine n'aimait pas vraiment cela.

"Je n'y comprend vraiment rien... "Dit-elle tout haut, sans prendre le temps de regarder si une personne ne se trouvait pas très loin.Ssssesss vrai...

Elle arrêta de parler net. C'était elle ou son "ses" avait semblé siffler. Non, ça ne se pouvait pas. Elle portait le surnom de vipère, mais elle n'en était pas une quand même. Et si elle était en train d'en devenir une ? Non, voyons, ça ne se pouvait pas, sauf en cours de métamorphose et elle était loin d'être dans cette classe. Il fallait vraiment qu'elle ait ces satanés réponse au plus vite parce qu'elle allait devenir complètement folle. Quoi qu'il y avait déjà des personnes qui pouvaient la considérer comme complètement folle.

Elle avait ensuite rencontré l'une des jumelles D'Ynancour. Laquelle ? C'était une bonne question, mais ce n'était pas important. Le plus important était le fait qu'elle lui avait dit que ses yeux étaient différents[. Différent comment ? Elle ne lui laissa pas le temps de répondre. Au lieu de continuer son chemin pour aller vers l'un des bureaux des professeurs, elle fonça à toute vitesse vers les toilettes les plus proche. elle fut véritablement surprise quand elle vit que ses yeux était très, mais très ressemblant à ceux d'un serpent.

"Ça ne peut pas être vrai !" Dit-elle en sifflant toujours avant d'ouvrir la bouche et de réaliser que sa langue était coupée en deux sur une bonne partie de celle-ci. Un frisson la parcouru, mais elle n'eut pas vraiment le temps d'y penser. Elle se vit violemment attaquer par une serpillière qui venait de la frapper dans le dos. Avant qu'elle ne puisse lui donner un autre coup, elle se dirigea vers la porte, mais celle-ci refusa de s'ouvrir.

"Ouvre toi ou je te met le feu !"Cria-t-elle, mais la porte refusa de lui obéir. Elle sortit alors, non pas sa baguette puisqu'elle l'avait oublié dans son dortoir, mais un briquet qui traînait au fond de se poche. Elle l'ouvrit et approcha la flamme de la porte. Le feu commença à s'y attaquer et la porte voulu alors s'ouvrir. Valentine sortie alors et cria :

"Si tu crois que je vais l'éteindre, c'est que tu es complètement folle."

Mais elle aussi l'était. Pourquoi elle était sortie sans sa baguette aussi. Elle allait devoir retourner dans son dortoir, là où il y avait beaucoup d'objets. Cependant, un miracle arriva. Elle vit au loin une petite boule de poil poursuivit par un coupe papier. Elle sut tout de suite que c'était sa chatte. Elle se dirigeait vers sa maîtresse et lui sauta dans les bras. Le coupe papier arriva, par la sorcière se jeta au sol. L'arme alla alors se planter dans le mur.

Elle se releva alors et vit par terre sa baguette. Milianne la lui avait apporter.

"Vient dans mes bras ma belle. " Celle-ci ne se fit pas prier et sauta dans ceux-ci. Alors qu'elle allait enfin aller voir un professeur, une cloche se fit entendre. Que voulait-elle déjà dire ? Au oui, elle s'en souvenait et ce n'était pas bon signe. Elle se mit alors à courir le plus vite possible, mais pas parce que la cloche lui avait fait cet effet, mais parce que la fichu serpillière était sortie des toilettes.

Nolwenn finit par arriver dans la Grande salle, mais accompagné d'une intruse. Elle prit alors sa baguette et jeta un sort à l'instrument de nettoyage. Celle-ci explosa sous le coup. Certains regards se posèrent sur elle, mais elle s'en fichait pas mal. Elle préférait s'asseoir parmi tous les autres qui semblaient aussi se transformer.

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Aaron venait de sortir de sa salle commune, précipité. Il venait d’entendre la sonnerie d’alerte de Poudlard, qui ne pouvait signaler qu’une chose, un danger imminent ! Il marchait très rapidement, voyant par-ci par-là des élèves qui courraient vers la grande salle, l’endroit où il fallait se rendre lorsqu’un accident comme celui-ci se produisait. Aaron avait les yeux grands ouverts, certains élèves se promenaient avec une oreille ou encore une queue d’animal. C’est vrai que depuis ce matin, les meubles se comportaient assez bizarrement. Il fallait dire qu’il n’avait pas encore quitté la salle commune de la journée car, comme à son habitude, il essayait de finir ses devoirs, qu’il aurait déjà dû finir depuis bien longtemps. S’y prendre à la dernière minute, ce qu’Aaron savait faire de mieux… On ne pouvait pas dire que cela était une très grande qualité, au contraire… Tout ça pour dire que lorsqu’il était entrain d’écrire avec sa plume, celle-ci lui avait échappé des mains et avait gribouillé sur tout son parchemin. Chose encore plus bizarre, les rideaux de son lit à baldaquin avait essayé de l’attaquer. Il s’était dit qu’un élève avait peut-être jeter un sort quelconque sur la salle commune, et cela le faisait sourire. Mais, une autre question se posait. Quel élève était assez doué pour jeter un sort, tel que tous les meubles de la salle commune prennent vie ? Certainement aucun ! A l’entente de la sonnerie, Aaron avait su que le fait que les meubles prennent vie était grave. C’est ainsi qu’il se retrouvait à présent dans les couloirs. Mais comment ce faisait-il que les élèves prennent tout doucement l’apparence de différents animaux ? Aaron, la panique commençant à le gagner, attrapa un Gryffondor par le bras, afin d’essayer de lui soutirer quelques informations sur la situation. Mais, celui-ci totalement gagné par la panique, ne lui répondit à aucune de ses questions et continua son chemin vers la grande salle.

Aaron sentit une sensation bizarre au niveau de son nez. Il commença à loucher, afin d’essayer de voir ce qu’il se passait (xD). Tel ne fut pas sa surprise de voir que sa bouche et son nez ne formait plus qu’un ! Son ‘museau’ était arrondit, et noir. Aaron passa ses mains sur son ‘nez-bouche’ et sentit que son nez était assez retroussé et très arrondit. Ses lèvres étaient assez grosses. Ses joues commençaient à être recouvertes de quelques poils brunâtres. Aaron ne pu retenir un petit cri d'étonnement. Mais, qu’est ce qui lui arrivait ? Il était entrain de se transformer en animal ! Il ne savait pas encore lequel, mais si sa métamorphose continuait, il ne tarderait certainement pas à le savoir ! Personne ne semblait vouloir lui parler, alors il parla à voix haute, presque en criant.

-Mais est ce que quelqu’un peut me dire ce qu’il se passe ici !!

Il commença à se diriger vers la grande salle, espérant rencontrer un professeur. Au moins, ceux-ci avaient le don de contrôler leur sang-froid pas comme tous ses élèves qui en avaient perdu la voix ! Au moment où il arrivait devant la porte, un balai lui donna un coup dans le ventre. Aaron se replia sur lui-même, ses mains sur son ventre et se releva, un regard de haine dans les yeux. Sur le coup Aaron n’eut pas le réflexe de prendre sa baguette et attrapa le balai par le manche, comptant le plaquer par terre… Quelque chose qu’il n’aurait jamais dû tenter ! Le balai avait décidemment plus de puissance que lui, et Aaron, étant à présent au dessus du sol, abandonna et le lâcha. Cette fois-ci, il tira sa baguette de la poche arrière de son jeans et la pointa sur le balai. Il plissa les yeux, se concentrant, et lança le sort ‘Incendio’. Le balai pris feu, et celui-ci se sauva de l’autre côté du couloir. Aaron entra dans la grande salle, essoufflé et regarda autour de lui, attendant d’en apprendre plus sur ce qu’il se passait…

«Ma pauvre ? DOUBLEMENT ma pauvre tu veux dire T_T» Dit-elle en regardant Maxime. Au moins, elle n’était pas seule à devenir une bestialité ambulante. Megan se retourna vivement vers Julian, son regard vert semblait plus perçant que jamais.

«Parce que tu es… Ba écoute, si ce n’est pas moi ni Max’, c’est certainement quelqu’un… Donc toi en conséquent mrgreen

Ou ma tante Marge ._. Et ne le prends pas mal Juju hein ! Moi aussi je suis minuscule ! 5 pieds 2 ! Nan mais !»

C’est à ce moment, qu’il pouffa de rire, vite suivit par Maxime...

«Non mais je rêve ! Vous OSEZ rire de ma tronche !? J’suis qu’une pauvre victime d'un vieux chaman indien ou pire… D’un sortilège irréversible qui devrait être impardonnable et vous… Vous… Riez… Parce que je suis pleine de plumes et de duvets et que mes jambes sont disproportionnées ? O_O MES JAMBES SONT DISPROPORTIONNÉES O_O ! AAAAAAAAAAAAA !»

Puis, voyant son reflet dans son chandelier très bien lustré, Megan ne put s’empêcher de rire. Mieux valait en rire Ne pouvant plus s’arrêter, Megan était crampée en deux, se tenant le ventre avec ses mains à cause des crampes qu’elle avait à force de rire. C’est alors que quelque chose attira l’attention de notre jeune Gryffondor. Ses yeux s’agrandirent et elle pointa rapidement le chandelier, en se tournant vers ses deux amis.

«Je rêve ou il me tire la langue ! Ce chandelier veut entrer en contact avec moi ! Tantôt il voulait me parler et là, il me nargue o_o ! Je vous le dis… Marge ?»

Megan s’approcha lentement du chandelier en lançant un regard par-dessus son épaule à ses deux amis comme si elle s’en allait sur le chemin de la mort. Après tout, il fallait qu’elle leur montre ce qu’un vraie Gryffondor pouvait faire XD Elle plongea son regard sur le chandelier comme si elle essayait de le démystifier. De nature très naïve, Megan avait réussit à se convaincre en l’espace de quelques minutes que ce chandelier argenté était en réalité l’esprit de sa vieille et défunte tante Marge. Puis alors qu’un certain silence commençait à s’installer…

«BOUH!»

«Y’a pas assez place dans ce château pour nous deux tante Marge >> » Dit-elle après avoir lançer un cri digne des pires épouvantes.

«Ha ha ! Espèce de folle ! Arrête de divaguer ! Je m'estime encore heureuse de ne pas être la tante d’une créature aussi énervée que toi espèce d’autruche»

Megan se retourna scandalisée vers ses amis avec un regard qui voulait dire : Pour qui il se prend ce bout de métal vieux de l’an 40 hein ?... Puis c’est alors que les quelques chandeliers qui parsemaient le couloir commencèrent à parler aux trois adolescents qui semblaient de plus en plus perdus XD Puis alors que Megan s’en allait sortir sa baguette pour faire taire le vilain chandelier, l’alarme retentit. Pas l’alarme des repas, ni l’alarme de feu… L’ALARME ! 0_0 ! Megan ainsi que Maxime et Julian se rendirent à la grande salle en courant comme le message lancé le voulait. D’ailleurs, Megan courrait beaucoup plus vite que d’habitude ^_____^

Une fois dans la grande salle, elle lança un regard incrédule à ce qui se déroulait sous ses yeux. Elle salua les quelques visages encore reconnaissables et ne savait comment réagir… D’une part, c’était monstrueux ! Mais complètement horrible comme situation, mais d’un autre côté, c’était tout simplement HILARANT. Mais bon, Megan se ravisa de rire en se rendant compte qu’elle était tout autant touchée par la situation. Donc, c’est dans le chaos que Megan et ses amis se mêlèrent à foule animale ^^

«Pitié, dites-moi que c’est une bonne blague o_o et que vous allez m’enlever ce duvet X_x» dit-elle à l’intention de la directrice alors que celle-ci ne pouvait même pas entendre les souhaits de Megan tant la distance entre les deux était grande.

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Pendant que Megan expliquait à Julian pourquoi c’était lui et pas elles qui avaient causé tout se désordre dans l’école, Maxime hochait la tête en appuyant la petite-futur-autruche dans son explication. Mon Dieu que la situation était drôle tout de même, s’en était hilarant. Megan ressemblait de plus en plus à un monstre échappé du cirque et il était pratiquement impossible de ne pas rire en la voyant comme ca.

« T’en fais pas Megi-chou, tout va s’arranger et peut-être que tu va devenir plus grande, on sait jamais! »

Au moins la petite blondinette prenait ca avec humour, ce n’était pas comme Maxime qui commencerait à ce chercher un magasin de rasoir dès qu’elle en aurait l’occasion. Puis, Megan s’avança vers un vieux chandelier comme si c’était un esprit venu tout droit de l’enfer.

« Megan, je crois que tu deviens un peu folle là. Marge elle est morte, c’est pas elle voyons, il fait marcher ce chandelier de malheur. »

Le silence s’installa ensuite dans le grand couloir étrangement vide, puis, sans prévenir, le chandelier ce mit à parler. Comme si tout ca était naturel . Après avoir affronté du regard le chandelier, tout ceux qui étaient dans le couloir ce mirent à parler…Un peu déconcertée, Maxi regarda Julian, puis Megan. Et soudain, l’alarme retentie dans toute l’école. Il se passait quelque chose d’étrange. Si ce n’était ni Megan, ni Julian les responsables, qui était-ce? Il fallait trouver le coupable avant que l’école ne se transforme en une énorme ferme.

« Dit Megan, cria Maxime pendant qu’ils se dirigeaient vers la Grande Salle, tu t’es entrainer pour courir aussi vite? »

Et sans prévenir une chaise se dirigea vers la grande brunette qui s’écarta de son chemin de justesse. Une seconde plus tard et elle était par terre inconsciente. Lorsqu’ils arrivèrent dans la Grande Salle, on ne pouvait reconnaître presque personne. Il y avait des gens avec des queues, des museaux, des oreilles de chien, chat, mulet, chevaux… Il y avait même des élèves avec de petits yeux ronds et noirs. C’était très…très troublant.

« Qu’est-ce qui ce passe ici….? »

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La cloche de l'établissement sonna à tout rompre. Takoru, qui s'était assoupit sur une dissertation concernant l'utilité des gyroscopes dans le calcul de position des étoiles dans le secteur du triangle des Bermudes, se redressa sur sa chaise, comme si un fantôme venait de lui tripoter les fesses. Raide comme un piquet, les yeux écarquillés, il avait perdu la notion du temps et regarda sur sa montre à gousset, modifiée par un magicien horloger, ajoutent à l'option "montrage d'heure" les options "je te siffle quand le prof se pointe", "indication rétrohoraire de l'emploi du temps" et moultes autres... Il n'avait pas dormi longtemps, mais ce n'était as non plus l'heure d'un cours quelconque, ni celle du repas!!!
Tako s'éloigna du bureau en poussant en arrière sa chaise. Une sorte de crissement strident se fit entendre sous son siège: les pieds de la chaises avaient marqués de sol tels des griffes, et ils se mettaient à présent en branle, direction le mur. Le jeune homme arriva à s'extirper, mais demeura un instant perplexe.

"C'est quoi ce BINZ???"

A peine eut-il finit de dire cela que le bureau commençait à bouger et à mettre en émoi ses tiroirs.

"Eh merde..."

Tako sortit de la salle et claqua la porte, la bloqua en s'appuyant dessus. On entendait derrière comme des grognements, on grattait aux murs et sur la porte, et...

"OUCH!!!!"

La serrure venait de lui mordre un doigt! Reprenant ses esprits, il se mit en route vers la grande salle. Après tout, si la cloche avait sonné, y avait bien une raison!
Le garçon descendit soixante-treize marches, longea cinq couloirs interminables, fut contraint à deux reprises de se réfugier dans les toilettes (agression de balais, tables et armures en ruth) d'où il fut vit délogé (la tuyauterie semblait avoir explosé, et les robinets visaient carrèment les yeux, tandis que les toillettes faisaient un récital en cuvette majeure), avant d'arriver enfin devant la grande salle. Sa main se posa sur l'un des battants et c'est alors qu'il remarqua, entre ses doigts, une sorte de membrane élastique. Tako était vraiment étonné. Pas tant par le fait que ses mains soient palmées, mais par le fait qu'il n'ait pas remarqué avant! En même, le réveil en sursaut, les meubles agressifs et tous le tralala ne lui avaient pas vraiment laissé de telmps pour réfléchir. Il passa samain sur sa gorge, qui le démangeait, quand il s'aperçut d'une autre chose: celle-ci était gonflé, et formait comme un gloâtre (il s'était bien fait la réflexion que sa voix était devenu un peu plus grave et caverneuse!)!
Takoru pénétra dans la grande salle, et devant ses yeux s'étala un large panel de créatures étranges, ressemblant fortement à des élèves de l'établissement, et quelques peu à des bébètes comme on voit dans les encyclopédies moldues...