Nom : Blackburn
Prénom : Joel
Surnom : Jo, Joey mais la plupart du temps on l'appelle par son prénom tout simplement.
Date de Naissance : 11 mars
Age : 16 ans
Signe Astrologique : poisson
Maison : Poufsouffle
Rang Social : ne sais pas mais est considéré comme fils de moldus.
Description Physique : Comme ses chats, Joel est du type mince et élancé. Grand, il a déjà presque rattrapé son père et dépasse de quelques centimètres plusieurs de ses camarades masculins. Pas trop actif, mais pas grand mangeur non plus, Joel est mince et pas trop musclé, voire pas du tout. Pas de bedaine à l’horizon, pas de monsieur muscle non plus. Blême, sa peau de rouquin lui est restée et de toute façon, il n’aime pas trop le soleil. Ses cheveux par contre ont perdu leur éclat de feu d’antan, mais il reste dans sa crinière brune des reflets de roux bien visibles. Pas trop friand des coupes de cheveux, il garde ceux-ci de longueur mi-longue, juste sous des oreilles et il a une longue frange qui lui tombe souvent devant les yeux.
Petit visage rond aux traits fins, Joel ne ressemblent pas au reste de sa famille. Ses lèvres sont légèrement charnues et celle du bas est un peu plus reculée que celle du haut. Son menton est petit, tout comme son nez rond. À vrai dire Joel a toujours des airs de gamin, malgré sa grandeur et malgré sa voix qui sans aucun doute, n’est plus celle d’un enfant. Enfin, ses yeux sont d’un bleu très clair, trop clair selon certains et il a souvent ce regard à la fois amusé, un peu espiègle, mais qui observe avec insistance.
Côté vêtements, c’est loin d’être compliqué. Joel se plaît dans les vêtements confortables. Il apprécie t-shirts, shorts, pantalons, blazers, et aime bien mettre un foulard dans son cou, sa lui donne un genre…
Histoire : Une tasse d’imaginaire pour réaliser de bien grandes choses. Dans une chambre cubique où le soleil curieux s’était infiltré pour finalement s’installer de toute sa splendeur, créait sur le plancher de bois vernis un enfant. Les murs jaune et bleu veillaient sur lui, les jouets admiraient en silence l’enfant qui faisait naître sous ses petites mains agiles un monde merveilleux bâti de cubes de toutes les couleurs. Dans le cadre de la porte entre-ouverte, deux paires de yeux qui observaient, attentifs. Un enfant qui était le leur, enfin.
Tout avait commencé par un rêve, celui d’avoir une famille. Déjà c’était bien entamé, il y avait la future maman, Grace, et le futur papa, Paul. La maison était prête pour la venue du reste des membres de la famille, seulement le tant attendu premier venu tardait. Le docteur déclara un jour à l’attention du jeune couple qu’il y avait chez madame un problème majeur d’infertilité. Un regard partagé… Que faire maintenant? Le rêve tombait en morceau, la jolie petite maison campagnarde s’écroulait, les jouets, les fêtes, le chien, le chat, la balançoire, tout partait en fumée.
« Vous avez songé à l’adoption? »
Une phrase peut changer une vie. Un nouveau regard partagé… Le rêve reprend forme, et tout se reconstruit. C’est avec un nouveau projet, un rêve dont le plan était bien concret, que Grace et Paul retournèrent dans leur maison, bras dessus bras dessous. C’est à peine si les meubles ne leur rendirent point leurs sourires tant la joie qu’ils dégageaient était contagieuse.
Chine? Afrique? Amérique du sud? … Où aller chercher ce bébé?
« Chine! Disaient les futurs grands-parents paternels Ces petits asiatiques avec leurs yeux en amandes, ils sont si mignons! »
La Chine était une option, il faudrait y songer.
« L’Afrique! Répliquaient les voisins de droite. Plusieurs de ces pauvres petits sont condamnés dès leur naissance! »
Le choix serait difficile.
« Vous savez, vous pouvez adopter au pays… »
Il avait le don de les faire sourire, ce docteur! Et donc ce fut décidé, le bébé serait adopté ici même, en Angleterre. Certes il faudrait attendre, poser sa candidature, rencontre les agences, etc. Mais Grace et Paul étaient prêts. Un an, deux ans, trois ans s’il le fallait, ils attendraient.
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Une tasse et demie d’attente et de persévérance pour concrétiser les rêves.Banc de bébé? Ok. Vêtements? Ok. Jouets? Ok. Biberon? Ok. Couche? Ok.
Bon d’accord, ce n’était qu’à quelques minutes en voiture, mais mieux valait prévenir que guérir… Et puis ils étaient tellement excités et nerveux à la fois. Ils montèrent vérifier si la chambre était toujours bien prête au moins trois fois avant de partir. Un soupir en chœur, et les voilà qui étaient partis, Grace et Paul, futurs parents.
Depuis le temps, depuis le temps qu’ils attendaient ce jour! Tout leur paraissait tellement irréel, féerique, merveilleux… Ils sortirent de leur petite voiture rouge et admirèrent le bâtiment qui se présentait devant eux comme si c’était la première fois, et pourtant… C’était un truc colossal, gris, ornés de plantes grimpantes sur la facette avant et sur les côtés. Les fenêtres étaient petites mais nombreuses et certaines comportaient des barreaux. Un regard amoureux…ils avancèrent vers la porte avant. Paul tenant dans une main un sac avec dessus des montgolfières, Grace avait son sac à main sur l’épaule.
« Monsieur et madame Blackburn c’est cela? Madame Kelly vous attend dans la salle de jeu avec Joel. Vous êtes déjà venu vous vous rappelez c’est où? »
Joel… Ils l’avaient admiré plusieurs fois déjà, avaient joué avec lui, lui avait sourit, l’avaient vu sourire, lui avaient fait des câlins, Joel… Aujourd’hui il deviendrait officiellement Joel Blackburn.
Main dans la main avec ses nouveaux parents, le gamin de 1 an et demie sortit de l’orphelinat. Il s’endormit dans la voiture et lorsqu’il se réveilla, il était couché dans un petit lit et Grace et Paul étaient là au-dessus de lui à le regarder dormir avec cet air gaga des nouveaux parents.
Une fois seul dans sa chambre, il se mit au travail et commença la construction de son royaume merveilleux, projet à vie, et ce sous le regard bienveillant de ses anges gardiens…
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Un pincé de caractère pour mettre un peu de piquant.Joel en était à ériger la plus haute des tours jamais construites dans Joel land lorsque la porte en bas claqua. La vibration se propagea par le bois du plancher, à travers les escaliers puis les murs pour aboutir à la chambre et finalement… à la tour. Les cubes multicolores s’écroulèrent sous la secousse du petit tremblement de terre. Alors, Joel éclata en sanglots et détruisit tout son beau royaume avec ses pieds et ses poings. King Kong envahissait, tous aux abris! Et malgré tout le tapage qu’il avait fait, personne n’était monté à l’étage pour voir ce qu’il avait. Parce qu’en plus tout le monde était sourd dans cette maison! Fâché, le bonhomme de 4 ans sortit de sa chambre et descendit l’escalier, toujours avec le même pied il faut le préciser, cela donnait un certain…charme à la scène, disons. Les poings serrés Joel fonça vers la cuisine.
Sa course s’arrêta dans le cadre de la porte. Qu’est-ce qui se passait? Sa mère était dans les bras de son père et tous deux pleuraient, mais souriaient en même temps… Il lui fallut un temps pour réagir, se souvenant de sa requête.
"Ma tooouuur! ‘l’avez fait tomber!
…
Oh mon chéri, je suis désolée…Paul le prit dans ses bras et tous deux lui sourirent.
Tu vas avoir un petit frère ou une petite sœur!On va aller le chercher où le bébé?
Il va sortir du ventre de maman."Sortir du ventre de maman… Concept difficile à s’imaginer lorsque l’on a que 4 ans. Tout de même, Joel, au fil des mois, se vit surpris de constater qu’il semblait bel et bien y avoir de la vie dans la grosse bedaine de Grace. Finalement, un petit frère sortit bel et bien de là… Julian Blackburn qui, avant même de naître, avait déjà volé une bonne portion de l’attention quotidienne que Joel avait l’habitude de recevoir.
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Une poignée de réalité bien crue pour gagner en maturité.Dans un coin de la cour arrière des grands-parents paternels, à l’écart de la zone où se tenait tous les adultes et les tout petits, les cousins et cousines, frères et sœurs se tenaient en cercle fermé.
Francesca, 12 ans, blondinette qui n’a pas la langue dans sa poche. –"Julian il est vraiment trop mignon hein… On devrait l’admettre dans le cercle des grands maintenant, il a 3 ans quand même!
Joel, 7 ans, rouquin qui n’est pas d’accord et qui le dit. –Il mouille encore son lit!
Francesca -Et alors!? Tu le mouillais toi aussi à son âge…
Rire général.
Joel –Qu’est-ce que t’en sais d’abord! Moi je dis que je veux pas de Julian ici!
Mary, 10 ans, blondinette habituellement timide. –Rhooo… ca va le grand-frère jaloux! Nous on veut qu’il vienne avec nous, la majorité l’emporte.
Sur ce, les enfants s’empressèrent d’aller rejoindre Julian qui était assis dans l’herbe, près des adultes. Seule Francesca tarda à les joindre, ainsi que Joel bien entendu.
Francesca –Ca fait quoi d’être le grand frère d’un bébé qui n’est pas adopté? Ils doivent regretter de t’avoir prit, Grace et Paul. S’ils avaient sut que Julian naîtrait, ils t’auraient sûrement laissé dans ton orphelinat.
Elle marcha vers le groupe qui s’était déplacé, mais se retourna vers Joel une dernière fois qui lui n’avait point bougé.
Francesca –Ca fait quoi d’avoir le plus laid des deux prénoms?"
Elle le laissa là, se retournant en riant pour se joindre aux admirateurs de Julian. Celui-ci se vit littéralement envahi par ses cousins et cousines qui tous voulaient prendre Julian dans leurs bras, lui faire des bisous, lui faire des grimaces, etc. Les parents, trop occupés à causer avec la parenté qu’ils n’avaient pas vue depuis longtemps, n’entendirent point les pleurs naissants de Julian. Cependant, cette plainte si familière parvint aux oreilles de Joel. Les bras croisés, il tourna la tête vers son petit frère que tous désiraient consoler, mais que nul ne parvenait à faire. En le voyant regarder vers lui, Julian tendit les bras vers son grand frère, désespéré.
"Yoeeeeeel!"Il n’arrivait même pas à prononcer son prénom correctement, ni le sien d’ailleurs… Borné, Joel détourna le regard et se remit au boudin.
"Yooooeeeel!" Cette fois la plainte était entre-coupée de sanglots.
Une brève hésitation… Puis Joel s’empressa d’accourir à la rescousse de son petit frère qu’il aimait détestait tant. Il écarta sans délicatesse ses cousins et cousines et agrippa Julian fermement dans ses bras. Le petit s’accrocha au t-shirt de son frère et tous deux s’éloignèrent afin de rejoindre Grace et Paul. Ce n’est qu’une fois aux côtés de son père que Joel desserra son étreinte. C’était difficile à avouer, mais malgré tout, malgré ses airs d’anges qui lui valait l’adoration de tous, malgré sa popularité déjà fleurissante alors qu’il n’avait que 3 ans, malgré son prénom que l’on disait si doux et joli, malgré tout cela, Joel l’aimait, ce petit bout d’homme…
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Deux cuillérées de magie pour mieux se définir.La magie, les sorciers, les sorcières, les balais volants, c’est dans les livres qu’on trouve ça, mais pas ici, pas dans le monde qui est vrai, que l’on touche et connaît. Ainsi songèrent Grace et Paul Blackburn lorsqu’ils virent leur fils aîné de 8 ans ériger la plus haute des tours de cubes multicolores jamais construites dans cette maison et ce, simplement en en faisant le souhait haut et fort.
Poudlard, Chemin de Traverse, Quai 9¾, des endroits à découvrir pour les Blackburn lorsqu’ils furent officiellement informés que leur fils était un sorcier. Il avait alors 11 ans et il reçut une lettre l’informant qu’il était admis à une école de sorcellerie nommée Poudlard. C’est à cette période que Joel commença sérieusement à s’interroger sur ses véritables origines. Pas de chance, ses parents étaient apparemment carrément disparus de la surface de la planète dès le jour où il avait mit le nez dans le monde extérieur.
À l’école, Joel se fit plusieurs amis. Il appréciait beaucoup Poudlard, ca faisait du bien de s’éloigner de la famille pour quelques temps, il prenait de l’autonomie. Cependant il faut dire qu’il s’ennuyait un peu de ses chats… Mais cela est un détail. Découvrir la magie, apprendre à la contrôler c’est une occupation qui remplit bien toutes ses journées.
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Un peu de zeste de romance, pour l’aventure.Joel dit fréquemment tomber amoureux. Il est tombé amoureux de plusieurs étoiles, de certaines fleurs et souvent aussi de femmes plus âgées que lui, comme par exemple les enseignantes.
Un jour d’automne, il s’était assis dans l’herbe devant la maison, près d’un arbre qui poussait sur le terrain. Ses feuilles étaient teintées d’un rouge vif. Joel est tombé amoureux de l’une de ses feuilles. Entendons-nous par « amoureux ». Il ne l’aurait pas embrassé, cette feuille, seulement il l’aurait admiré pour le reste de ses jours. Joel est doué dans les amours platoniques. Bref, cette feuille, elle était la plus belle qu’il n’avait jamais vue. Pendant près d’une heure il avait fait l’éloge de sa beauté dans son esprit sans en détacher une seule fois son regard. Hélas, il suffit qu’un coup de vent un peu trop brusque souffle sur l’arbre pour la faire tomber, doucement, elle mourut et Joel versa une larme. Ce fut là sa première peine d’amour. Pourquoi fallait-il que les choses les plus belles meurent si rapidement! N’est-ce pas tragique… Aussi tragique que de manger la plus belle des fraises… dirait Joel.
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