Dortoir n°13

Sa sixième année venait de prendre fin dans son ancienne école. Titanya s'apprêtait à prendre congé des établissements scolaires pour deux longs mois de vacances, profiter du soleil et lézarder étant les choses qu'elle savait le mieux faire, mais alors qu'elle était sur le quai, prête à monter dans un wagon pour rejoindre Londres, un hibou gris à moitié aveugle manqua de peu de l'éborgner. Cedit hibou portait une lettre de l'école de sorcellerie dans laquelle sont père l'avait inscrite pour la rentrée de septembre, laquelle rentrée était avancée à aujourd'hui même, l'école n'étant pas fermée pendant les vacances... C'est avec une mauvaise humeur que l'on pouvait sentir à plusieurs mètres à la ronde que la jeune fille posa ses valises et attendit, assise sur celles-ci, que le train à destination de sa nouvelle école arrive enfin. C'est après plusieurs longues heures d'attente dans une chaleur étouffante que la grosse locomotive rouge en direction de Poudlard fit son apparition à quai. Titi fut la seule passagère du voyage... En effet, tous les autresélèves étaient rentrés dans leur famille respective pour profiter des vacances, du soleil, du temps libre... Et elle, la pauvre Serpentarde roulait vers une nouvelle école... Adieu le soleil, les vagues... Elle allait passer ses vacances d'été à moisir dans un vieux château humide...

Le paysage chatoyant et l'air climatisé du train firent réapparaitre sa bonne humeur naturelle, et c'est avec le sourir qu'elle débarqua, toute seule, à la gare... Impossible donc de suivre des élèves afin de se rendre au château... Elle devrait se débrouiller seule pour gagner l'école... Déjà qu'elle était pas très douée niveau orientation quand elle connaissait bien le coin, alors en plus si les lieux étaient inconnus, ça pouvait devenir comique... Heureusement que ces bagages avaient été envoyés directement dans les dortoirs ( du bâteau ._. ) ! La pauvre fille de 40 kg à peine, trainant des valises plus lourdes qu'elle... Pathétique...

Voilà donc notre petite blonde adorée qui avançait à allure d'escargot, se perdant un peu partout où elle le pouvait – à croire qu'elle le faisait exprès -.

« Allez, un peu de courage, ça doit plus être très loin.. »

Au bout de plusieurs minutes, qui lui parrurent des heures entières, elle arriva enfin à la dite école de sorcellerie de Poudlard, un peu essouflée, mais entière ( même si dans sa longue épopée elle faillit perdre à plusieurs reprises ses chevilles... ). A sa grande surprise, l'école était déserte... Pour un établissement qui ouvrait pendant les vacances, c'était surprenant... Bien que l'hypothèse qu'il s'agisse d'un établissement que les élèves aimaient tellement qu'ils préfèraient rentrer chez eux plutôt que de rester ici pendant les vacances s'afficha à ses yeux comme une évidence, elle s'emprassa de chasser cette idée immédiatement.

« Ne te fais pas une idée sur cette école avant de la connaître... Ne juge pas par les apparences... ... Mais ça ne résoud pas mon problème, où sont les gens !? »

Perdue dans l'école, errant comme une âme en peine, elle fit connaissance du concierge... Un homme loin d'être aimable ! Mais assez bon pour l'informer que toute l'école était partie à bord d'un navire pirate... C'était bien sa veine ça ! Elle qui avait le mal de mer... Heureusement au courant que son arrivée serait tardive, ils avaient tout prévu ! Un portoloin était à sa dispotion pour rejoindre les élèves et le corps enseignant sur le navire, ses bagages y ayant déjà été envoyés. Sans lui laisse le temps de respirer plus d'une dixaine de minutes, la voilà déjà arrivée sur le navire, dans un dortoir apparemment, vu les lits, au nombre de quatre, qui l'entouraient.

Le dortoir était désert... Les quatres lits n'étaient pas défaits, - ou refaits ? -, et ses valises attendait bien sagement a côté d'un lit. A pas lents, ses jambes la faisant énormèment souffrir, la jeune fille blonde se dirigea vers son lit, et s'y laissa tomber sur le dos, contemplant par la même occasion le plafond.

« Dans quoi je suis tombée... »

"Raaaaaaaaaaah!!!! Palsembleu!!! GAAAAAAAAAAH!!!!"

Takoru avait les deux mains posées sur la poignée ronde du dortoir numéro treize, le dortoir qui lui avait été attribué et dans lequel il devrait cohabiter avec trois autres élèves, d'autres maisons peut-être, durant toute la croisière. Secouant frénétiquement la porte, tournant avec furie la poignée dans le vide, Tako commençait à s'énerver. Il avait beau tournéer la clé dans la serrure, rien ne se produisait.

"Bon... tu vas le regretter!!"

Le jeune garçon recula de trois pas en arrière, avança son épaule droite, et...

"WAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH!!!"

Tako courut juqu'au panneau de bois contre lequel il... ne se cogna pas..!
A force d'être secouée, brutalisée et violentée, la porte tourna sur ses gonds une fraction de seconde avant que Takoru ne l'atteigne, lorsqu'une bourrasque de vent fit sursauter le navire. Au lieu de violemment entrer en collision avec le bout de bois, il trébucha sur la poignée de l'une de ses valises qui, posée à côté, était tombée lors des turbulences... et finit par s'étaler comme une bouse de yack sur le tapis au milieu de la chambre.

"Journée...de... MERLIIIIIIIIIIIIIIIN!!!!!!!"

Tako ramassa sa paire de lunettes, tombée à une vingtaine de centimètres de son nez et se releva. Il épousseta son pantalon en jean et sa chemise blanche en coton, en grommelant. Il se dirigea vers le lit libre le plus proche, sans même remarquer la jeune fille blonde à qui il tournait le dos.

"J'ai un de ces bols... grrrr..."

Takoru se jeta sur le matelas, s'assit, la tête dans les mains, et soupira profondèment...
Après quelques secondes passées ainsi, le garçon redressa la tête, décidé à chercher ses valises. Mais... en face de lui, il vit enfin la jeune fille!

"Oh euh... hmmm... salut!"

A peine installée confortablement sur son lit que l'on commençait déjà à l'exaspérer... Le bruit de la clé qui tournait dans la serrure, et de la poignée qui tournait dans le vie eurent raison de Titanya. La jeune fille saisit d'un geste souple l'oreiller le plus proche – le sien en l'occurence -, le posa sous a tête blonde et se couvrit les oreilles avec les bouts qui dépassait de chaque côté de sa tête.

« Je suis tombée dans une école de dingue... »

Titi avait pitié du pauvre être humain qui s'évertuait sans succès à ouvrir la porte, mais elle était trop fatiguée opur deigner se lever. Au mieux, elle aurait juste été capable de se trainer lamentablement jusqu'à la porte, ce qui n'aurait pas été d'un grand secour, vu que la poignée aurait été trop haute pour qu'elle ne l'atteigne, vautrée sur le sol. Ayant réfléchit à tout cela à l'avance, ça lui parut très naturel de rester allongée sur son lit, et de récupérer tant bien que mal.

Elle s'était habituée au tangage du bateau, même si elle ne les ressentait pas plus que ça, fort heureusement, sinon le dortoir serait déjà tapissé d'un liquide d'une couleur surpect, et malodorant qui plus est. Les yeux fermés, elle sursauta quand un élève entra dans la chambre, ruinant la paisibilité du lieu, dans le même bruit qu'airait fait un escadron d'hippogriffes lancé au galop.
Titi rassembla toutes ses forces, contracta ses abdos et s'assis sur le lit, les pieds balants dans le vide, les jambes écartées, et les mains posées entre celles-ci, de façon à ce que le nouvel arrivant ne puise apprecevoir sa petite culotte sous sa jupe courte.

Les yeux écarquillés, elle fixait l'élève, et apperçut quand il réussit enfin à se relever, les couleurs de sa maison ; bleu et argent : un serdaigle. C'était toujours mieux que de cohabiter avec un concierge ._. . Titi ne dit mot, préférant observer le jeune homme qui semblait avoir des coutumes plutôt étranges... Quand il se rendit enfin compte de la présence de la jeune fille, elle lui décocha son plus beau sourire.

« Salut ! On dirait que c'est pas ta journée... »

Fit-elle, amusée par la scène qui venait de se dérouler sous ses yeux. Le serdaigle avait l'air plutôt sympathique, malgrè la maladresse dont il avait fait part en entrant.

* En espérant que ce ne soit pas dans ses habitudes d'être aussi maladroit... *

Mouche sur ses talons, Dalaja remontait vers son dortoir.

La jeune fille sortait du sauna et avait l'impression d'être en coton. Ses jambes avaient du mal à la porter et elle devait s'appuyer de temps à autre contre les murs pour ne pas s'étaler de tout son long dans le couloir. Bon, le sauna, c'était sympa, c'est clair que ça détendait, mais peut-être un peu trop pour Dalaja.

*J'arriverai jamais entière jusqu'à la chambre!* songea-t-elle, un peu desespérée en regardant l'escalier qu'elle devait monter pour regagner les dortoirs. Dans un soupir las au possible, la brunette s'assit sur la première marche, et Mouche, histoire de l'encourager, vint gentiment s'allonger sur ses genoux en ronronnant à pleins tubes, (comme à son habitude, comptant visiblement pour un petit somme. Dalaja n'était pas tout à fait d'accord et le délogeat rapidement de ses genoux :

"Ah non, tu ne vas pas t'y mettre, toi aussi, sinon je n'aurai jamais le courage de me relever!" Pesta l'adolescente en posant l'animal à terre.

Visiblement vexé de s'être fait chasser par sa maîtresse, le chat feula en couchant les oreilles, fixant Dalaja d'un oeil méchant, la queue basse, et le poil herissé. Cette dernière le considéra, amusée, et se leva en s'aidant de la rembarde.

"Oui, tu peux bien faire ton méchant matou, n'empêche que ça fait pas avancer le schmilblick, tout ça."

Ceci étant dit... Dans son sac se trouvait toujours son tas de terre glaise et sa baguette... Une idée traversa l'esprit de la jeune fille qui sorti aussitôt le tout de son sac, espérant que personne n'aurait besoin de passer dans les prochaines minutes, puisqu'elle s'étalait pas mal, et commença à modeler.
De ses longs doigts agiles sorti bientôt une statuette assexuée d'une dizaine de centimètres avec deux bras, deux jambes, et sur la boule lui servant de tête, il n'y avait que deux trous, symbolisant sûrement les yeux et de chaque côté de la tête, deux protubérances. Sans doute des oreilles.
Du revers de la main, Dalaja s'essuya le front, contente d'elle. Prennant ensuite sa baguette, elle fit grandir le tas avec un sort de croissance, jusqu'à ce qu'il fut à peut près aussi grand qu'elle. Quand ce fut fait, du bout de la baguette, elle inscrivit conscencieusement : EMET sur le front de la créature, qui s'anima aussitôt.

*Et voilà un nouveau "golem-minute". Je devrait déposer un brevet pour ça..."*

Avec un petit sourire, elle se mit face au golem et lui dit d'un ton autoritaire:

"Je suis ton créateur, tu es ma chose, je t'ai créé pour me servir, tu me dois obéïssance, est-ce clair?"

Dépourvu de la parole, le golem aquiessa de la tête, gauche et maladroit.

"Bien, alors écoutes-moi attentivement : tu vas me porter jusqu'en haut de cet escalier et trouver dans quelle chambre ton collègue à rangé mes affaires en arrivant. Tu as compris?"

La créature s'exectuta. Prennant avec une délicatesse étonnante sa créatrice dans ce qui lui servait de bras après qu'elle eut rangé ses affaires dans son sac et persuadé Mouche de venir dans ses bras, il monta l'escalier avec un bruit assourdissant au moindre pas. Franchement, plus discret, ça se faisait sans difficulté... Mais bon, il était fonctionnel, c'était le but, la discretion était plus que secondaire dans l'affaire. La dernière marche franchie, Dalaja se dit que, quand même, il faudrait faire quelque chose, plus tard, pour ce petit problème...

Cinq minutes, et sans la moindre erreur, le golem avait retrouvé la chambre de Dalaja dans le labyrinth des couloirs du second étage, au dortoir n°13.
Elle eut tout juste le temps de voir quelqu'un entrer d'une façon... énergique, dans la chambre en lachant une floppée de jurons. Descendant des bras du golem et retirant la première lettre sur son front, le faisant redevenir un tas de glaise ordinaire, elle annula les effets de son sortilège de croissance, et remit sa terre dans sa sacoche avant de risquer un oeil dans la chambre ou Takoru et une blonde qu'elle n'avait alors jamais vu à l'école parlaient, chacun sur un lit.
Des lits, il y en avait quatre, et au pied d'un des inoccupés, les bagages de Dalaja attendaient sagement. La jeune fille se risqua derrière Mouche dans la chambre, un petit sourire aux lèvres.

"Salut, c'est bien ici la réunion des bras cassés?"

Vu la tête de la fille, qui semblait totalement crevée, et Takoru qui venait de s'étaler quelques instants plus tôt, ça aurait bien put être ça. Et voilà que Dalaja, courbatturée de partout et molle (symptome post-sauna) venait s'ajouter au lot... Ca promettait, tiens.

La jeune fille blonde avait sortit le sourire du dimanche pour accueillir Takoru, qui lui avait la chance d'un pendu... que l'on ne gracie pas. Le sourire était la seule chose positive des dix dernières minutes. Oui, par ce que j'avais oublié de dire que le garçon avait manqué de se tordre la cheville dans l'escalier reliant le troisième et le second étage où se trouvait le dortoir, et de se retourner l'index en essayant de ramassant une de ses valises tombées dans les marches... comme quoi le treize, ça porte pas forcèment chance... Enfin bref...
Takoru répondit au sourire de la jeune fille blonde.

"Je suis désolé de l'entrée fracassante, et de la gène que j'ai pu t'occasionner... mais cette foutue porte doit avoir une dent contre moi... quelle idée de faire un dortoir numéro treize..."

En prononçant cela, et en repensant au fait qu'il devrait passer encore quelques semaines dans le "dortoir numéro treize" -huuuuuuuh!!!- un léger frisson parcourut le dos du jeune garçon, et les poils se dressèrent sur ses avant-bras, comme si la température avait baissé d'une dizaine de degrés d'un coup -la chambre en aurait encore était capable, on est jamais sûr de rien dans un bateau qui vole, et de surcroît sous le signe du treize-.
Tako pointa sa baguette vers l'entrée, où ses baggages, dans un fatras digne de la guerre de quatorze, s'étalaient et bouchonnait le passage.

"Accio valises"

Les deux malles et les deux gros sacs de voyages glissèrent sur le sol lisse et brillant comme traînés par des fils invisibles. Le tout vint se loger sous le lit du jeune garçon qui, manie oblige, ne put s'empêcher de les y réaligner de façon parallèle et du plus petit au plus grand... si les colocataires du jeune garçon s'avairaient être bordélique, le voyage promettait d'être folklorique...!
Takoru se rassit droit, face à la jeune fille blonde, le regard errant vers les valises de cette dernière.

*Retiens toi Tako... retiens toi... c'est pas tes valises...*

De l'un des sac de la fille, une cravate aux couleurs de Serpentard dépassait...

*Ne pas ranger... c'est pas tes affaires*

Pour détourner son esprit, Tako regarda la Serpentard dans les yeux, un sourire forcé, les mains crispées sur les draps.

"Euh... au fait, je m'appelle Takoru Sagemono, de Serdaigle!"

C'est alors qu'un petit chat, mini, tout riquiqui, pénétra dans la pièce en ronronnant. Au même instant, Koshi sortit les yeux de la poche du pantalon de Tako, l'air ahuri, se remettant sûrement tout juste de la chute qu'avait effectuée son maître. Et une fraction de secondes plus tard, Dalaja, la jolie fille métisse du sauna, une autre Serpentard, pénétrait dans le dortoir.

"Salut, c'est bien ici la réunion des bras cassés?"

Elle n'avait pas l'air très en forme, plutôt du genre "je viens de me taper cent bornes à pieds sans eau et je tombe sur quoi..?", mais au moins, elle connaîtrait déjà quelqu'un dans la pièce.

"Salut Dalaja! répondit Takoru. Alors, on s'est paumé en sortant du sauna?" dit-il sur le ton de la rigolade.

Il n'était pas arrivé bien longtemps avant la jeune fille, mais ils avaient quitté le lieu de détente presque au même moment...

Après avoir apprit qu'elle passerait ses deux mois de vacance dans sa nouvelle école, après un voyage dans un train complétement vide -à l'exception de quelques hôtesses -de sexe masculin- aux réflexions douteuses-, une déambuation incertaine pour rejoindre un château -qu'elle ne connaissait pas-, où elle fut acceuillie par un concierge aussi amical qu'une porte de prison, un voyage en portoloin -qui lui avait quelque peu remué l'estomac- pour atterir sur un bâteau volant -mais bâteau quand même, donc tangage forcèment...- où elle ne connaissait personne, le fait que le jeune homme réponde à son sourire emplit Titanya de joie.

Etonnée puis amusée de la réplique de celui-ci sur le numéro treize, elle ne pu s'empêcher de répondre.

« Personellement, le numéro treize me porte plutôt chance... En même temps, en étant née un treize... »

La jeune fille ne manqua pas de remarquer le frisson du jeune homme, bien qu'il ne soit que très léger. Apparement, le treize n'était vraiment pas le numéro que le Serdaigle appréciait le plus... Mais c'était peut-être tout simplement du aux diverses rumeurs qui courent sur ce numéro. Comment pouvait-il porter malheur plus qu'un autre ? Cette question était un grand mystère pour la jeune fille. Elle avait beau se la poser et chercher une réponse en long, en large, et en travers, rien ne mettait en évidence le fait que ce numéro possède le pouvoir de terrifier autant de personne et les pousser à croire qu'il était aussi néfaste... Après tout, ce n'était qu'un nombre parmis tant d'autres !

Titi fut coupée dans ses reflexions par le sort d'attraction que le jeune homme venait de lancer. Emerveillée, elle n'en revenait pas. Il lui avait fallut plusieurs années à réussir à maitriser ce sort, qui lui posait encore quelques petits problèmes il faut l'avouer, et lui l'utilisait comme si c'était la plus naturelle des choses à faire.

* C'est un Serdaigle, il bosse dur... Il a du passer plus de temps que moi à sur ce sort, mais en moins d'années... *

Encore en admiration devant ce sort exécuté magnifiquement, Titanya s'imaginait, employant des sortilèges aussi simplement qu'il serait normal qu'elle le fasse... Pour une sorcière, utiliser des sors à longueur de temps était tout à fait normal, alors pourquoi lui posaient-ils autant de problèmes ? Sa déscendance qu'une famille de sang pur devrait l'aider de ce côté là ! Mais rien n'y faisait, la jeune fille devait travailler trois à quatre fois plus que tous les autres élèves pour maitriser un sort, et le lancer assez régulièrement pour qu'il ne tombe pas totallement dans l'oublis...

* Vive la sorcière que je suis... Et après je m'étonne qu'ils me fassent redoubler ma sixième année... *

Revenant à ce qui se passait sous son nez, ou plus exactement dans le dortoir, un sourire amusé se fixa sur son visage quand elle remarqua le soin avec lequel le Serdaigle rengeait ses valises sous son lit. Serait-il quelque peu... Maniaque ? Si c'était le cas, il n'aurait pas finit avec la jeune fille... Elle était tout aussi maniaque que douée en enchantements... Le ministère de la magie -à petites doses- était son domaine de prédilection...

* Le pauvre... Devoir supporter mon ministère de la magie... Peut-être qu'il sera pris d'un excés de folie et rangera mes affaires en même temps que les siennes ? Ce serait le pied ! *

Tout en pensant, son regard ne quitait pas le jeune homme. Il avait une hatitude bizarre qui déclencha immédiatement la curiositée aiguë de la jeune fille. Suivant le regard du Serdaigle, elle posa également le sien sur ses propres valises. Elle remarqua, plus tardivement que lui, qu'une cravatte dépassait... En même temps, ses valises avaient été faites dans la précipitation pré-vacances-d'été... Mais cela n'enlevait rien au fait qu'il devait maintenant la prendre pour une fille qui ne savait même pas faire une valise correctement ! Une bordélique, une vraie quoi...

* Gagné ! C'est bien ce que je pensais ! Range mes affaires s'il te plaiiiit ! *

Quand il lui ré-adressa la parole, elle remarqua bien que son sourire n'était pas si naturel qu'il essayait de le faire parraitre. Mais ce qui la frappa le plus furent ses mains. Crispées sur les draps, comme si il mourrait littéralement d'envie de ranger cette cravatte qui dépassait.

* Encore gagné, il est complétement maniaque... *

A moins qu'il ne s'agisse juste de l'effet des couleurs de cette même cravate sur lui... Non, les Serdaigles ne s'abaissaient pas à ce genre de conflits-intermaisons... Quoi que repensant à certains élèves de son ancienne école, le fait qu'il soit si crispé à cause de sa maison devint lui aussi une possibilité...

Comment pouvait-elle repenser à son ancienne école dans un moment pareil !? Le jeune serdaigle avait son regard planté dans le sien, et malgrè les lunettes qu'il portait, ses yeux bridés et sombres captivaient la jeune fille au plus haut point. C'est pour cela qu'elle mit un temps à répondre au jeune homme, temps pendant lequel un chat profita pour arriver, suivit de près par sa maitresse, arborant elle aussi les couleurs vert et argent de Serpentard.

Elle détourna vivement ses yeux de ceux du dénomé Takoru. La façon dont il acceuillit la jeune Serpentard -qu'il avait l'air de connaitre-, chassa toute possibilité qu'il soit crispé à cause de Serpentard.... C'était dont bien un maniaque... Titanya sourit à la nouvelle venue, et se présenta, autant pour répondre à Takoru, que pour la Serpentarde -Dalaja si elle en croyait les paroles du Serdaigle.

« Heureuse de faire ta connaissance Takoru ! Titanya Gimli, de Serpentard... »

* Comme tu auras pu le remarquer grâce à la cravate qui dépasse de ma valise... * fit elle à l'intention du jeune homme, avant de se retourner vers la Serp'.

« Bras cassés je sais pas, je suis plutôt dans un étât de fatigue général.... »

Dalaja aussi avait l'air d'être plutôt pas mal fatiguée... Epidemie chez Serpentard ?

[Désolée du retard! Je me couvre la tête de cendre en implorant votre pardoin... C'est O.K.? ]

Eheh, ça allait vite faire dodo, dans cette, chambre, ce soir, ça se sentait bien. Dalaja accorda un sourire à Titanya, et se présenta à son tour:

"Lynnenberg Dalaja, Serpentard 6° année. Heureuse de te rencontrer."

Bon, les mots étaient un peu exagérés, Dalaja n'était pas spécialement heureuse d'avoir fait la connaissance de Titanya, mais il y avait tant de personne sur le bateau avec lesquelles elle n'aurait voulu être en chambre pour rien au monde, que se retrouver avec une nouvelle qui n'avait pas l'air ni pimbêche ni désagréable au possible, la satisfaisait pleinement. En plus, elle était de sa maison!
Mouche s'était glissé sur les genoux de Takoru, qu'il semblait avoir prit en amitié, et ronronnait, heureux comme un prince, attendant visiblement des caresses.
Dalaja, toujours plantée sur le pas de la porte, se décida à entrer à la suite de son chat, et alla prendre place sur le lit auprès duquel reposait ses bagages. Ah! Ce que ça faisait du bien! Elle soupira en retirant ses chaussures, s'aidant de ses talons, et ce n'était pas chose aisée, car la demoiselle portait des converses, puis se laissa aller, s'étalant de tout son long.
Comme c'était bon de sentir le moelleux d'un matelat sous son corps!

"Y'a pas à dire, il n'y a et il n'y aura jamais rien de mieux qu'un lit!"

Mais bon, le laissé-allé de la jeune fille était tout de même un peu impoli... Elle se redressa et détailla Titanya. Côté impolitesse, elle aurait aussi bien put s'endormir directe sur son lit sans prêter attention à la jeune fille, ça serait peut-être encore mieux passé. Certaines personnes détestaient être dévisagées comme Dalaja dévisageait présentement Titanya...

"Tu es nouvelle, n'est-ce pas? Je ne t'ai jamais vu à l'école, et pourtant, je connais la majeure partie des élèves, et puis... Nous sommes de la même maison. D'où viens-tu?"

[Manque d'inspi... Désolée pour le message court TT___TT Pour le coup, O.K., vous pouvez ne pas pardonner mon retard, parce que vous faire attendre pour "ça"... *va se pendre*]

Dalaja se présenta à Titanya, Koshi bavait sur les rebords de la poche de Takoru, et Takoru essayait encore et toujours de détourner son esprit de "la cravate rebelle", en gardant son calme et son sourire...

*se concentrer sur la conversation... ne pas regarder en face de toi... ne pas déchirer les draps à force de crispation... respirer profondèment... ranger la piè... GAAAAAAAAH!!!*

Ses mais se crispèrent plus fort encore, les fibres des draps resteraient distendues jusqu'à passage à la tinturerie, maintenant, s'en était sûr. Soudainement, sans crier gard ou quoi que ça soit d'autre -en même temps, il aurait eu du mal-, le chaton de Dalaja, Mouche, sauta sur les genoux du jeune garçon. Le sourire au moustaches, il commença à se frotter contre ses vêtements, cherchant caresses tout en marquant son territoire de son odeur. "Prrrr Prrrrrrr..." z'avez déjà entendu un moteur de voiture en préchauffage? Bah Mouche faisait pareil, les lumières du tableau de bord et les fumées d'échappement en moins. Cela pouvait paraître étonant qu'une si petite boule de poile puisse faire tant de bruit, mais c'était bien le cas. Takoru déposa sa main sur la tête de l'adorable félin qui semblait l'avoir adopté, aussi bien en tant qu'ami qu'en tant que nouveau lit. Il commença à se rouler sur le dos, demandant à se qu'on lui gratte le ventre. Le garçon s'éxecuta, et les roronnements reprirent de plus belle. Il ne s'intéressait plus ni à la cravate, ni même à ce qui se passait autour -Dalaja qui s'allongeait sur le lit puis se redressait, puis la petite discussion qu'elle lança avec Titanya. C'était plutôt bon signe! Mouche serait sa thérapie anti-manie! ... Koshi, elle, tirait la tronche. Elle était sortie doucement de la poche de Tako, et s'était installée sous le lit, confortablement sur une valise, mais atrocement vexée que son maître l'ignore et s'occuppe d'un autre animal qu'elle, sa Koshi d'amour, sa perle du Guatemala... une larme coula sur le coin de l'oeil de la reinette arboricole, qui, finalement, se résigna à entamer la lecture d'un manuel d'Arithmancie en douze chapitres par Artémus Philigrane...
Revenons à l'étage au dessus, sur le matelas où Takoru, assit, carressait toujours le chaton. Tout se passait pour le mieux. Le garçon et l'animal étaient aux anges... enfin... cela ne pouvait durer éternellement!
Biensûr, Tako n'avait pas encore eu assez d'emmerdes avec le chiffre 13 aujourd'hui! Biensûr, le Roi des démons ne pouvait pas le lâcher cinq minutes dans cette foutue chambre TREIZE! Evidemment que non, vu que le gentil petit MOUCHE venait de lui faire pipi dessus, ayant sûrement perdu le contrôle de sa vessie dans cette état de relaxation intense...

"MERLIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII!!!"

Tako se mit debout en un instant, expédiant Mouche au sol -il ne demanda pas son reste et fuit dans les jambes de sa maîtresse.

"Ô non! Punaiseuh! Fait suer!!! Ma super chemise en coton!"

Une belle tâche jaunâtre s'étalait sur le bas de la chemise, et quelqu'un n'ayant pas assisté à la scène aurait pu croire que Takoru ne saviat pas viser le trou de la cuvette... N'en revenant toujours pas, il ôta sa chemise et la renifla.

"PWAAAAAAH! Mais ça shlingue en plus!"

Le garçon se pencha, torse nu, et attrappa l'une de ses valises. Il en sortit un sac plastique dans lequel il fourra la chemise sale, puis commença à farfouiller à la recherche de quelque chose de propre à se mettre sur le dos., passablement irrité..