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 Tout près des Sirènes

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Miguaël
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MessageSujet: Tout près des Sirènes   Tout près des Sirènes EmptyJeu 19 Juil - 20:04

Une séparation, ça faisait toujours mal. Une baffe dans la gueule, ça n’aidait pas. Un cœur qui se brise, ce n’était pas franchement mieux. Un sentiment d’abandon, de rejet, de trahison. Quand la personne que vous chérissez le plus au monde, vient à vous annoncez que c’était fini, la douleur qu’une personne pouvait ressentir était, semblable a celle d’une armoire qui vous écrase le pied. Imaginez un instant, une main qui transperce votre poitrine, prenant votre cœur en otage pour serrer celui-ci sans le moindre remord. Aussitôt, c’était un torrent de larme qui se déversait sur les joues de la personne, telle une rivière qui se frayait un chemin pour se rendre le plus loin possible. Un mélange d’émotion et de sentiment. Bien sur, pour la personne qui subissait, c’était en quelque sorte la fin du monde, la fin d’un rêve, le début d’une aventure qui prenait fin… Rare était les gens qui pensait s’en sortir aussitôt. Rare était les personnes qui se disait mentalement : « je vais m’en remettre !». Non, en temps normal il n’y avait que des larmes, de la souffrance, de la douleur. C’était normal, les premiers jours, mais quand cela dépassait le stade d’un mois, il ne comprenait pas comment les gens ne pouvaient ne pas s’en être remis. Et encore, il comprenait un peu, surtout quand l’histoire n’avait ni queue ni tête, comme celle à la quelle il assistait en ce moment…

« - Mais pourquoi tu me quittes … ?
-Je suis amoureux de ta meilleure amie …
-Tu … Quoi ?
- Pardonne-moi … »

Impuissant face à cette scène, Miguaël soupira doucement. Ce n’était pas la première fois qu’il assistait à un spectacle dans le style. Voir même, il commençait à en avoir l’habitude. Les sentiments que pouvait ressentir la jeune fille en ce moment, penchait entre l’abandon et l’envie de meurtre. Car oui, Miguaël avait, depuis toujours, la capacité de ressentir les émotions des gens. Et cette fois, ce fut un sentiment nouveau qu’il ressentit. Une immense colère, non pas contre le jeune homme. En faite, la jeune fille en voulait énormément à sa copine qui, lui avait toujours promis de ne jamais être sous le charme de Grégoire. Puis, un nouveau sentiment pris le dessus, celui de la trahison, pas étonnant, pensa Miguaël qui, assit au pied d’un arbre, refermait son livre en se redressant lentement. Quelque chose lui disait qu’il ferait mieux de se mettre un peu plus loin et cette impression fut confirmer quand il tourna les talons et entendit un : Aguamenti, suivit d’un bruit de fontaine d’eau. Pas la peine de dire que le jeune homme devait être trempé jusqu’aux os en ce moment.
Des situations comme celle-ci, le jeune Serpentard en avait vu et revue, d’abord au tout début c’était marrant, la nouveauté, c’était toujours quelque chose d’incroyable. Sa curiosité en avait eue pour son argent, malheureusement, maintenant c’était plutôt de la lassitude. Si bien, qu’il ne prenait même plus la peine de mettre ses barrières quand il se trouvait face a un couple qui se disputait, ou face à deux amis qui s’éclatait. Par contre, quand il se retrouvait face à de vrai Serpentard (tel que Carl), les barrières étaient nécessaire pour sa sécurité mentale. Oui, car, même si Miguaël était dans la maison des Serpents, cela ne signifiait pas pour autant qu’il possédait le caractère et les critères pour être dans cette maison aux couleurs vert et argent.

Son Empathie pouvait par moment lui être très utile face à des Serpentards, mais en d’autre cas, elle pouvait lui devenir fatale. Des pensées malsaine, il y en avait plus qu’il ne l’aurait pensé. Bien sur, tout n’était pas fondé, certains Serpentard n’avaient rien de … Serpentard. Mais pour les autres, quand il pouvait ressentir l’immense haine pour les Sang-de-bourbe, son cœur se serrait si brusquement, qu’il devait pendant l’espace d’un moment, s’isoler afin d’être au cas, sans émotion. C’était probablement pour cela que Leslie lui avait permit de suivre un cours supplémentaire, afin que ses barrières mentale soit encore plus puissant que maintenant. Bien sur, rien ne pouvait prédire que le jeune homme ressentait les émotions des autres, certains l’ignorait encore, alors que les autres, qui eux étaient au courant. Ne se gênait aucunement pour lui poser les pires questions qui soient : « C’est cool ? » « Tu peux me dire ce qu’un tel ressent pour moi ? » « Est-ce que le profs me hais au point de me mettre de mauvaise note ? ». Mais la pire d’entre tous … « Est-ce que tu te sers de ton don, pour arriver à tes fins ? »
Bien sur, c’était par pur curiosité que les gens s’acharnaient à en savoir d’avantage. Mais cela l’énervait par moment. D’accord, en temps normal Miguaël n’y voyait aucun problème, mais par fois …
Alors qu’il était perdu dans ses rêveries, a chercher une personne dont les émotions n’était pas explosif, la jeune fille passa près de lui en murmurant quelque chose. Bien entendu, il n’entendit rien, mais quelque chose lui signifiait que cela n’avait rien de joyeux. Et même si en temps normal cette jeune fille avait un moral de pêche, le garçon de tout à l’heure avait réussi à lui foutre le cafard…


« - Elle s’en remettra … ?»
- Pardon ? »

Miguaël tourna la tête vers le jeune homme dont les habits étaient maintenant trempés et dont la joue brillait d’une magnifique trace de main. L’envie de rire le pris, mais à la dernière minute, le jeune blond se ressaisit, reportant son attention vers la jeune fille. Miguaël haussa les épaules en guise de réponse, c’était beaucoup plus difficile à dire maintenant, car la jeune fille semblait se battre avec elle-même pour cacher quelque chose.

« - Elle, je crois que oui. Mais toi … »

Au même moment une éclaire bleu fonça vers le jeune homme aux cheveux de paille, le projetant contre un arbre, le tout à 2 mètre de Miguaël.

« - … J’en doute. » Termina le Serpentard qui soupirait devant une telle scène.

Comment une Poufsouffle pouvait-elle avoir autant de haine et de rancune ? Étrange quand même, mais quand il y pensait, comment un Serpentard qui n’avait rien contre les enfants de Moldus, pouvait être chez les Serpentards? Secouant la tête afin de chasser les émotions, sentiments et les envies de meurtre de la jeune fille, Miguaël se remit en route, livre sous le bras. Il allait devoir mettre beaucoup plus loin pour ne plus rien ressentir et être au calme.
Ce n’est qu’une fois près du lac des sirènes que le jeune homme trouva la paix et le calme qu’il cherchait. Même si les sirènes semblaient chercher à attirer son attention, Miguaël saisit son Ipod magique, puis pressa sur « play » afin que sa chanson favorite lui caresse doucement les tympans. Hide and Seek, une chanson qui signifiait tellement de chose pour lui et qui l’emportait à chaque fois dans un monde de rêve. Son manga à la main, il ouvrit celui-ci à la page voulu et se replongea dans une lecture douce.
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Vladimir Van Buren

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MessageSujet: Re: Tout près des Sirènes   Tout près des Sirènes EmptyJeu 19 Juil - 20:59

Ce que Lyssa Harker, la jeune poufsouffle, venait de vivre était un événement que Vladimir connaissait très bien ; étant donné qu'il lui était arrivé la même chose récemment – à peu de choses près. En effet, la dernière fois qu'il était descendu du bateau pour visiter l'île de Neverland, il longue et pénible discussion avait suivi sa rencontre avec le village des enfants perdus. En tête à tête avec Tomas, ils avaient conversé en des termes douloureux pour finalement en arriver au fait qu'ils devaient se séparer. En réalité, Vladimir ne l'avait pas voulu, il aurait souhaité se battre plus longtemps, tenter de garder Tomas à ses côtés ... Mais tout le mal qu'il avait infligé au jeune Poufsouffle l'avait perdu, l'entrainant loin de son petit ami, loin de tous les sentiments qu'il pouvait avoir pour lui ; Tomas ne pouvait plus endurer tant de souffrance. Et ainsi, il avait quitté Vlad.

Miguaël n'avait pas été le seul à assister à cette rupture entre le serpentard et la poufsouffle. Décidément, Van Buren finirait par croire que cette île le détestait. Dès qu'il y posait les pieds, il devait revivre cet instant douloureux. En étant le témoin de cette séparation, sa blessure s'était réouverte – bien qu'en réalité, elle ne s'était jamais vraiment fermée. Comment aurait elle pu se refermer d'ailleurs ? Les sentiments qu'il avait pour Tomas avaient quelque chose d'éternels et il était fort possible que jamais il ne s'en remettrait.

Ce n'est qu'une fois que cet étouffant duel fut enfin terminé que Vladimir se décida à partir à la rencontre de Miguaël. Il le connaissait très bien. A plusieurs reprises, lorsqu'il avait demandé des nouvelles de Tomas à Jérémy Hastings – d'une façon assez discrète pour ne rien révéler de leur relation – le Gryffondor lui avait naïvement répondu que Tomy se trouvait avec Miguaël. A chaque fois qu'il le cherchait, Tomas était avec Miguaël. A force, Vladimir en avait conclu qu'ils étaient bien proches ces deux là. Et sincèrement, ce n'était pas une relation qui était pour le rassurer. Ils avaient rompu depuis un peu moins d'une semaine et déjà Tomas allait vers quelqu'un d'autre ? Sans doute, une personne à même de venter leur relation, une personne suffisamment courageuse pour le rendre heureux et l'aimer sans avoir à devenir violent. Si Miguaël était bel et bien cette personne, Vladimir le saurait tôt ou tard. Si Miguaël était bel et bien cette personne, il vallait mieux pour lui qu'il apprenne à courir vite ...


- ...Hey Weaterson !

Attendant une réaction pendant plus de 5 minutes, il avait eu le temps de se rapprocher de lui, au bord du lac des sirènes. Il le trouva bien serein, étrangement serein. Vladimir n'avait pas remarqué les écouteurs posés sur ses oreilles.

- Weaterson, j'te parle !

Finalement, à bout d'impatience, Van buren s'était retrouvé face à lui, dans une fureur telle qu'il en aurait écrasé un troupeau de manticores. Ce n'est qu'en attrapant le col de Miguaël dans sa main droite qu'il se rendit compte que les intentions de Miguaël n'avait rien de provocantes, en fait, il ne l'avait même pas remarqué. Sans perdre une seconde, Vladimir se releva, lachant par le fait même le pauvre Weaterson innocent et essayant de reprendre son calme. Cette fois par contre, il n'avait aucune doute : Miguaël ne pouvait pas ne pas l'avoir remarqué.

- Hum ... J'aimerais te parler de Tomas, finit-il par lacher après que Miguaël ait retiré ses écouteurs.

Désormais, sur le visage de Vlad, il n'y avait plus ni calme, ni tristesse, seule la crainte et la colère voulait encore bien s'emparer de lui.
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Miguaël
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MessageSujet: Re: Tout près des Sirènes   Tout près des Sirènes EmptyJeu 19 Juil - 21:31

Si Miguaël se tenait avec Tomas, ce n’était pas par une nouvelle relation. Loin de là, mais le Serpentard connaissait que trop bien le jeune homme maintenant pour savoir qu’il ne devait jamais, ô grand jamais laisser le jeune homme seul, sous peine d’une surprise de taille. Cependant, il ne pouvait t’empêcher les rumeurs de circuler dans l’école et de ce fait même, les sois disant sous-entendu comme quoi Tomas et lui avait une aventure depuis plus d’une semaine. Cela expliquait probablement les raisons pour les quels Miguaël se tenait loin du bateau. Comme quoi il commençait sérieusement à en avoir marre de se justifier. Car le malheur de Tomas commençait à se faire voir dans toute l’école et ce, même si le jeune homme montrait (du moins tentait) de montrer le contraire. Le jeune Poufsouffle souffrait et le seul qui avait le droit, le pouvoir et la force mentale de prendre un peu de la douleur de Tomas était nul autre que ; Miguaël. Évidement, si Sunday avait été mise au courant de l’ancienne relation entre Vladimir et Tomas, Miguaël n’eut pas besoin d’avoir la confirmation de son ami, il l’avait pressentît bien avant que le couple ne devient un futur couple. Cela n’avait pas été une mince affaire de consoler le garçon qui, à chaque seconde s’écroulait à bout de force, et si tout à l’heure la scène avait rappelé à Miguaël la dure rupture entre Tomas et Vlad, celle-ci n’avait qu’été que minable.
Pour une fois, Tomas n’eut pas besoin de rejoindre son ami pour lui confirmer sa souffrance, non. Miguaël l’avait tout simplement ressentit alors qu’il se trouvait dans son cours de rattrapage avec son professeur. Sans avoir le temps de dire « alohomora », le Serpentard s’était déjà retrouver à l’extérieur, cherchant le gamin du regard ou plutôt en le cherchant avec l’aide de son Empathie. Il l’avait finalement retrouvé, étendu sur un banc près du bateau de crochet, les larmes reluisant sur son petit visage. Évidement, il n’en fallu pas longtemps pour que Tomas saute au cou de son ami en déversant toute sa tristesse, et comme toujours, cela fut comme se prendre un mur à plus de 100km à l’heure.

Si Miguaël redoutait les sentiments d’une personne, c’était bien celle de ceux qui gardait un surplus d’émotion au fond de leur cœur et qui, sans prévenir éclatait. Tomas faisait partie de cette catégorie. Sans prévenir, le jeune homme éclatait sois d’une forte colère ou pire, d’une tristesse si énorme qu’elle pouvait produire chez Migua, un trouble mentale, le forçant à croire à une énorme déprime au point, que le Serpentard pouvait être bon à enfermer à St-Mangouste. Mais cette fois, non seulement Tomas avait trop encaissé, mais le secret de son couple avec Vlad n’avait arrangé en rien la situation, poussant Miguaël a lire les souvenirs de Tomas, revoyant tout depuis le début… Ce fut cette journée, que pour la première fois Miguaël versa un torrent de larme avec une personne, dont il pouvait ressentir les émotions. Pendant une longue heure, il se cru amoureux de Vladimir Van Buren, pendant une heure il eut l’envie d’hurler à tout le monde l’amour qu’il portait pour l’autre Serpentard. Jamais son Empathie n’avait été si puissante au point de lui faire confondre ses sentiments.
C’était donc cela, un surplus de sentiment. Une surdose, quand une personne refoulait tout et trop de chose. En temps normal, il restait indifférent, mais pas cette journée là.

Bien sur, maintenant il s’était donner comme mission de prendre soins du petit Lapin Poufsoufflien. Même si les rumeurs devenaient de plus en plus énervantes et même s’il sentait la haine de Van Buren à chaque fois qu’il entrait dans le dortoir des Serpentards, Miguaël s’était décidé de ne pas baisser les bras, au contraire. Il fermerait les yeux sous toute les conneries que les gens pourraient dire et tant pis. Depuis quelques jours, il s’était même préparer à voir Vladimir débarquer soudainement pour lui casser la gueule, bien que pacifique, Migua le laisserait déverser sa haine sans rien dire. Malheureusement, il ne s’était pas attendu à ce que cela se produise aujourd’hui. Tournant la page de son livre, plongé dans la musique et dans le manga… Il ne sentit pas la présence de Vladimir pour des raisons de barrière mentale, chose qu’il regretta amèrement quand il se sentit lever de terre et que son regard croisa celui du jeune homme en mal d’amour… Honnêtement, il crut qu’un poing lui finirait à la gueule, mais quand il reçu la vague de malaise de Vladimir, un petit sourire se dessina sur son visage.
Replaçant sa chemise, Miguaël plongea un regard impassible sur le jeune homme, haussant un sourcil par la suite. Parler de Tomas ?


« - Le contraire m’aurais vachement surpris, tu sais. »

Époussetant ses vêtements, il rangea son manga et son Ipod dans la poche arrière de son jeans, pour finalement s’adosser contre le tronc d’arbre. Son sourire toujours présent, Miguaël pouvait maintenant clairement sentir la colère et la haine du jeune homme, si bien que cela l’attrista un moment. Tant de haine, tant de rancune… Envoyer vers la mauvaise personne. Qu’avait-il fait de mal ? Rien. Si Vladimir devait haïr une personne, ce n’était pas Miguaël, mais bien lui-même.

« - Je me doutais que tu viendrais, mais j’avoue que je pensais pas te voir aujourd’hui. Tu me prends par surprise, Van Buren. » Enfonçant ses mains dans les poches avant de son jeans, Migua soupira doucement. « - Que puis-je pour toi ? »

Oh, il s’en doutait, mais le devancé ne serait pas marrant. Vladimir devait commencer à assumer un peu ses actes, s’il voulait retrouver le jeune Tomas.
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Vladimir Van Buren

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MessageSujet: Re: Tout près des Sirènes   Tout près des Sirènes EmptyJeu 19 Juil - 23:26

Une fois encore, Vladimir avait laissé sa colère surpasser ses sentiments. Avant de connaître Tomas, il avait toujours été un garçon calme, qui restait dans son coin, que rien ni personne ne touchait. Mais depuis que le jeune McLane était entré dans sa vie, de nouvelles émotions étaient nées en lui et cela était encore un peu trop tôt pour qu'il sache les contrôler et les comprendre totalement. Mais face à cette situation qu'était la sienne, il ne voyait pas vraiment d'autres façons de réagir. En effet, dans n'importe quel cas, que Miguaël soit le nouveau petit ami de Tomas, ou simplement un ami proche, le fait était qu'il passait son temps avec Tomas alors que lui, Vladimir, n'avait même plus le droit de croiser son chemin ou de prononcer son nom. Alors qu'il soit en colère pour une mauvaise raison, c'était une chose mais qu'importe la situation, il ne pouvait rien faire d'autre que de l'être.

Van Buren ne savait pas très bien ce qui le stressait le plus : d'attendre de savoir s'il avait été remplacé ou l'attitude de Miguaël à rester dans un état de blasitude, de lassitude tel qu'il n'avait pas l'air de prendre cette interjection au sérieux. Et sérieux, Vladimir l'était au plus haut point. Il n'en pouvait plus d'être éloigné de Tomas de cette façon. D'accord, il s'était comporté en parfait idiot sans coeur, ne pensant qu'à lui tout au long de leur route commune. Mais désormais, il pensait avoir suffisamment souffert, suffisamment été seul. Il avait compris le message, plus la peine de le laisser languir. Evidemment, de son point de vue, il était difficile à Vladimir de comprendre qu'il ne suffisait pas qu'il souffre et qu'il accepte certaines réalités. Il devait aussi apprendre ce que Tomas avait enduré, se rendre compte de la douleur qu'il avait fait subir. Un claquement de doigt ne pouvait pas tout effacer.

La première réponse de Miguaël interpella Vladimir. A la façon dont il le disait, Weaterson donnait l'impression de s'attendre à la venue de Vlad. Comme s'il savait que tôt ou tard, le méchant serpentad sans coeur viendrait à sa rencontre. Rapidement, les pensées de Vladimir reçurent une réponse, Miguaël s'attendait bel et bien à sa venue. Mais alors quoi, il devait y avoir un jour précis ? Pourquoi était-il si surpris de le voir ce jour là en particulier ? Après tout, que c'ait été la veille ou le jour suivant, qu'est ce que ça changeait ? Vlad ne comprenait pas ce qu'il voulait dire, mais là n'était pas le problème.


- Ce que tu peux pour moi ? Simple, répondre à deux ou trois questions. Tout d'abord, je veux savoir comment va Tomas. Ensuite, je veux savoir pourquoi t'as l'air si surpris de me voir maintenant. Et le meilleur pour la fin, j'aimerais que tu me rassure, est ce que toi et Tomas avaient une quelconque relation qui pourrait me déplaire ? ... Sinon, pourquoi êtes vous tout le temps collés ensemble ? Tu peux pas imaginer comme ça me pogne ... -_- Mais bon, tu t'en fous. Réponds moi simplement.
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Miguaël
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MessageSujet: Re: Tout près des Sirènes   Tout près des Sirènes EmptyVen 20 Juil - 1:01

Deux ou trois questions ? Évidement, Miguaël pouvait comprendre que le jeune homme soit en colère. Non seulement il comprenait, mais il le ressentait également. D’ailleurs, ce qu’il ressentait n’était pas une petite colère, mais plutôt une grosse jalousie, un mélange d’émotion incontrôlable et dont Vladimir semblait avoir beaucoup de mal a contrôler. Sincèrement, la découverte de son petit problème chez le Serpentard, sembla, non seulement surprendre Miguaël, mais rendait la situation un peu plus cocasse qu’il ne l’aurait cru. Ainsi donc, Tomas avait créé de nouvelle sensation chez le Serpentard, si bien que ce dernier semblait chercher comment tout ceci pouvait être possible et encore, le mot qui convenait le plus en ce moment pour Vladimir était nul autre que ; Perdu. Autant le malaise pouvait se lire sur le visage du garçon, autant il tentait de se contrôler d’une quelconque façon.
La première question de Vladimir ne le surpris pas par contre. Quoi de plus logique que la première question sois en rapport avec Tomas ? Vladimir s’ennuyait du jeune Poufsouffle et Miguaël pouvait le ressentir, par contre, lui dire que Tomas allait mal, ne ferait qu’augmenter la douleur du Serpentard.

C’est donc dans un haussement d’épaule que Migua pris un moment avant de bien choisir sa réponse. Il n’allait pas non plus lui dire que Tomas allait parfaitement bien et encore moins révéler que le gamin avait fait une grosse bêtise il y a de cela quelques jours. Comme d’habitude, le Serpentard semblait bien choisir ses mots, question de ne mettre personne dans une fâcheuse position.


« - Comment dire … » Débuta le Blond en relevant un regard dépourvu de sentiment. Après tout, il n’avait pas spécialement de sentiment, non. Ses barrières ayant pris le dessus et fort heureusement… « - Il ne va pas bien, mais il ne va pas mal non plus. Je dirais qu’il tente de se remettre de votre rupture, mais … Qu’il a beaucoup de mal. »

Voilà, il ne pouvait pas faire mieux. Si jamais Vladimir voyait quelque chose de mal dans ce qu’il venait de dire, il s’arrangerait, mais cela le surprendrait. De toute façon, peu importe ce que Miguaël pourrait dire, cela n’effacerait pas la douleur des deux garçons. Deux garçons un peu bête, car l’amour qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre était tellement immense, que le Serpentard ne comprenait pas vraiment les raison de la rupture. Oui ! D’accord, il pouvait comprendre le point de vue de Tomas, vivre un amour secret, cela pouvait faire mal (cela faisait mal, il l’avait bien ressentit), mais il aurait bien put attendre encore un peu avant de tout jeter à l’eau et de crier à la douleur… Mais Tomas n’avait que 14 ans et c’était encore un gamin dans l’âme qui avait besoin de réconfort.
Encore une fois, Miguaël fut sortit de ses pensées par une seconde question. Une question qui l’étonna, mais étrangement, étira un faible sourire sur le coin de ses lèvres.


« - Ah. » Haussant les épaules, le jeune homme sortit une main de sa poche et se frotta la nuque. Geste typiquement Weatersonnienne. En gros, il avait dit tout haut ce qu’il aurait normalement du penser. « - Simplement que je m’attendais plutôt à ce que tu me croise dans un couloir du bateau, plutôt que de me chercher à l’extérieur de celui-ci. »

Ce qui aurait été plus logique, selon Miguaël. Mais en même temps, avec les rumeurs, ce que les gens pouvaient dire et le fait que Tomas et lui ne démentait pas les rumeurs. C’était plutôt normal que Vladimir marche jusqu’à lui, plutôt que d’attendre de le croiser dans le bateau ou le dortoir. Après tout, Vladimir était peut-être maladroit en amour, mais il n’était pas con au point de laisser sa place au premier venu (et heureusement pour Miguaël, il ne cherchait pas à prendre la place de Vlad). Replaçant sa main la ou elle était quelques minutes plutôt, Miguaël souris sincèrement cette fois. Honnêtement, il se serait poser de sérieuse question si cette question n’était pas venu sur le tapis, mais voilà, c’était chose faites. Vladimir était jaloux et l’assumait (avec beaucoup de mal, mais l’assumait quand même). Son sourire, toujours présent, pouvait donner une impression d’arrogance et de ; « maintenant, c’est moi qui ai Tomas. » Mais non, c’était totalement le contraire. En faites, Miguaël était plutôt heureux pour Tomas en ce moment, même si le jeune Pouf n’était encore au courant de rien … Avec un peu de chance, cela remettrait un peu de joie dans la vie, maintenant sans couleur et sucreries, du petit Lapin.
Alors qu’il allait répondre, une quatrième question arriva, une question maladroite, comme pour faire comme s’il n’était pas jaloux, mais que cela était plus par curiosité. *- Mignon. * pensa Miguaël avec un petit rictus en coin.


«- Je vois que les rumeurs sont venues jusqu’à toi. » Se déplaçant un peu vers la droite afin de contrôler Vladimir, Migua s’approcha du Lac et leva les yeux vers trois sirène qui se coiffait, nageait et chantait un peu plus loin. « - Si cela peux te rassurer, je ne suis pas avec Tomas. »

Directe et courte comme réponse, mais que pouvait-il dire de plus sur le sujet ? Il n’était pas avec Tomas et ne le serait probablement jamais. Pourquoi? Simple … *- S’il pouvait comprendre que le cœur de Tomas lui appartient … * Son sourire s’élargit un peu plus, alors qu’il se tourna face a son collègue de maison. Le sourire plutôt charmeur, il lança de plus belle :

« - Si j’étais souvent avec lui en ce moment. C’était uniquement par soutient mentale. Comme je suis le seul qui peut vraiment le comprendre en ce moment, je me suis donné comme devoir d’être avec lui. Peu importe ce que pourrait penser les gens par la suite. »

S’approchant de Vladimir, il planta son regard perçant, d’un bleu perle, droit dans celui du Serpentard, prenant une expression un peu, blasé.

« - Je ne m’en fou pas, Vlad. Je suis là pour quiconque à besoin de moi. D’ailleurs, je le vois bien que toi aussi tu souffres. De toute façon… » Un haussement d’épaule. « - Qui ne le verrait pas ? »
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Vladimir Van Buren

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MessageSujet: Re: Tout près des Sirènes   Tout près des Sirènes EmptyVen 20 Juil - 2:36

Vladimir observait Miguaël d'un oeil à la fois rassuré et sérieux. Dans ses paroles, il sentait de la compréhension et un soupçon de fraternité. Il se recula, lui tourna le dos et pris une profonde inspiration.

- Weaterson ... Je sais pas pourquoi, mais avec toi j'me sens en confiance et même si j'aime pas ça, j'ai l'impression que je peux te parler sans que tu me juges ... Arf c'est pas mon genre de parler comme ça ... J'deviens un vraie lopette ma parole -_- ... Quoiqu'il en soit, là j'ai besoin de parler alors il va falloir que tu m'écoutes parce que je me vois mal parler tout seul. Et puis, prends le comme un honneur de croiser un Serpentard attendri ...

*Pause*


Tout d'abord, il faut que tu saches que je suis au courant du don que tu as ; Je ne sais pas comment tu le vois toi, malédiction ou bénédiction mais j'suis au courant. En tout cas, ce n'est pas parce que tu sais ce que je ressens que tu sais qui je suis et qui j'étais.

*Pause*


Avant de connaître Tomas, j'étais une personne difficile à vivre. En fait, je me préoccupais tellement peu de ce qui m'entourait – et moi avec hein – qu'il était impossible de rester avec moi plus d'une seconde sans avoir envie de se suicider. Je le sais, j'ai vécu avec cette personne pendant 15 ans. Quand Tomas a commencé à devenir important à mes yeux, des sentiments nouveaux sont apparus : la compassion, l'inquiétude, la passion ... et l'amour. Ce sont des choses que ma famille ne m'a jamais apporté. Que personne ne m'avait jamais apporté avant Tomas. C'est pourquoi j'ai eu du mal à montrer que je ressentais ces sentiments. J'avais peur de ne pas être à la hauteur, peur qu'on se moque d'une personne comme moi, peur de ne pas avoir le droit de ressentir ça, peur que Tomas finisse pas se rendre compte que je ne le méritais pas ... Moi grand néophite en la matière. Le si peu de confiance que j'avais en moi a fini par blesser Tomas parce qu'il croyait que j'avais honte de lui, il croyait que je souhaitais tout sauf l'avoir à mes côtés ... Et c'était une terrible erreur ! Jamais je n'ai eu autant besoin de quelqu'un, jamais je n'ai autant aimé quelqu'un, et jamais je n'ai autant souffert de perdre la seule lumière de ma vie. Depuis que Tomas m'a quitté, je n'ai plus goût à rien, je broie du noir, je suis plus mort que si je l'étais vraiment...

*Pause*


... Et c'est atrocement douloureux de ne même pas savoir s'il va bien, s'il a souri de nouveau depuis la dernière fois que je l'ai vu. J'ai besoin de savoir s'il a passé une bonne nuit, s'il a faim, s'il a mal, s'il s'est disputé avec un de ses frères et soeurs, s'il manque de sucettes, s'il a le tournis à force de sautiller ... J'ai besoin d'entendre sa petite voix, de sentir ses mains si fines dans les miennes, de toucher sa peau, d'embrasser ses douces lèvres, de le voir sourir, d'être effleuré par son souffle, de pouvoir lui dire que je l'aime et qu'il est ce qui compte le plus pour moi. Alors, je suis en colère de ne plus avoir ces droits. En colère contre moi d'avoir été un gros con égoïste. En colère contre lui de se tenir loin de moi. Et Merlin que je suis jaloux, triste et haineux d'apprendre que quelqu'un est devenu plus proche de lui que moi. Mais je comprends ! Mais j'ai mal. J'ai mal parce que tous les deux on s'aime comme des fous et on n'est pas ensemble. C'est tellement stupide ... on perd des occasions ... Et pourtant si c'est ce dont nous avons besoin pour être un couple plus fort alors cette séparation est la bienvenue. Parce que je sais très bien que tôt ou tard, et plus tôt que tard, nous serons de nouveau ensemble. De toute façon, je ne supporterai pas longtemps cette situation.

*Pause*


Alors voilà. J'ai bien raconté ma vie. Tu sais tout ce que tu dois savoir et tout ce que tu dois dire à Tomas. Enfin, si tu penses que c'est nécessaire ... Je m'en mèle pas. Mais sache que je ne vais pas tarder à me mettre à vous suivre partout pour revoir Tomas – d'ailleurs, je te cherchais pas, je suis tombé sur toi par hasard. Heureux hasard. Je ne rigole pas quand je dis que je n'en peux plus ; tu dois bien le sentir et comme tu l'as dit, ça se voit ... Héhé, tu l'imaginais pas aussi bavard le serpentard colérique hein


Reprenant son souffle, Vladimir était toujours de dos. Il s'était senti assez courageux pour dévoiler toutes ces choses à Miguaël mais il avait atteint sa limite de Gryffondor. Les larmes qui roulaient sur ses yeux annonçaient une chose nouvelle chez lui. Comme si en l'espace temps de son discours, tout ce que Tomas lui avait reproché, était enfin prêt à émaner de lui.
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