Nage, nage, et nage encore.

Aelys s'était levée tôt, vers 8h30. Motivée par le soleil qui semblait baigner le dehors de sa cabine, elle s'était empressée de se laver, puis de s'habiller, pour profiter pleinement d'une journée qu'elle esperait riche en évenements. Un bikini blanc, mais pas transparent, l'habillait, et un paréo bleutée s'était glissée dessus, pour ne pas paraître indécente. En haut, elle s'était prise un dos nu de la même couleur, rappelant son bas. Ses chevaux, d'habitude simplement tenue par un bandeau étaient aujourd'hui, d'une façon un peu exeptionelle, passés dans une haute queue, avec un élastique bleu turquoize mélé de blanc.
En vitesse, elle était passée au refectoire, pour y prendre un fruit sucré, et ensuite avait déambulée sur le pont, mangeant sa pèche avec délectation. Sa gourmandise finie, la poufsouffle s'était glissée vers la piscine, tatonnant un peu dans les larges couloirs, se perdant parfois légèrement, pour enfin trouver le bassin.

Le bassin .... C'était un bien petit mots, pour une si grande piscine, qui semblait si énorme et imposante qu'elle en faisait un peu peur. Au milieu, on ne voyait plus le fond, et la couleur était bien plus sombre qu'en son début, où elle était d'un turquoize des plus merveilleux. On voyait l'eau, semblant être une mer, venir puis repartir, dans un glissement léger mais perceptible. Autour du 'bassin', on appercevait quelques chaises longues, plantées dans le sable fin et clair, si clair, qui parmsemait les alentours de cette piscine. Plus loins, on appercevait quelques douches, sûrement pour se rincer de la baignade dans l'eau claire, ou pour retirer les quelques grains de sables insolents qui pourraient encore coller au corps. Pour ajouter à cette sensation paradisiaque un sentiment de réalité, quelqu'un d'ingénieux avait eût l'idée de laisser paraître dans l'air de bruit léger de la mer ou de l'ocean.

Aelys sembla se réveiller de ses pensées quand quelqu'un, un jeune, peut être son age, peut être plus, la bousculla légèrement. Elle retint une remarque cinglante, puis s'approcha du bord de l'eau. Elle déposa, à quelques metres de là, sa serviette bien à plats, puis vint poser ses pieds et ses chevilles dans le liquide froid mais agréable pourtant. Un sacré soleil tapait sur les têtes des élèves, et certains portaient même des bobs ou autres chapeaux de plage. La chaleur n'était pas étouffante, mais trés - trop - présante tout de même.

Enfin, soudainement, la jeune poufsouffle se jeta à l'eau, frémissant de froids à l'avance. Elle se mit à nager, sous l'eau, et fit une largeur, avant de revenir à son point de départ. Elle s'aretta un instant, prenant appuis contre le mur, observant les alentours. Quelqu'un, par instant, la regardait légèrement. Sans trop s'en soucier, elle tappa de nouveau contre le mur, et repartit dans l'autre sens. Réflechissant tout de même.Qui pouvait bien être cet[te] inconnu[e], qui la fixait ? Certe, elle n'en avait rien à faire, mais bon ... C'était un peu génant, de se sentir épié, surtout quand on est étrangère, surtout quand on est nouvelle et particulierement seule.

Car oui, Aelys était un peu moins bronzée que les autres. Et pourtant, en France, quand elle avait quitté sa région, ses amies, elle faisait des plus mates ... Alors que là, ils étaient tous foncés, comme si ils étaient là depuis toujours, sous ce soleil cinglant.

8h30 ? Lever tôt ? Ohohoh. Pour Jonas, c'était tard, très tard.
En tant que lève-tôt -trèstrèstrèstrès tôt-, il avait bondi hors du lit vers les quatre heures du matin, plus du tout endormi, réveillant au passage ses trois colocataires en faisant un boucan monstre. L'une d'entre elles avait même balancé un: "Tu pourrais être plus discret quand tu vas voir Orphée..." ensuqué, qu'il avait fait semblant de ne pas entendre. Il fallait dire que ces derniers jours, les rumeurs avaient couru sans discontinuer sur Orphée et lui, lui apprenant même des choses qu'il ignorait.
"Quoi ? Comment ça, je roulais des pelles à Orphée Harper dans le jacuzzi ? : O" Sur ce coup-là, il était sincèrement choqué. ... Et dire qu'il ne s'en souvenait même pas. Injuste.
"Quoi ? Comment ça, on a proposé un plan à cinq à trois filles ? : O" Sur ce coup-là, par contre, il n'était pas fier. Voilà qu'il passait pour un playboy sans limite... Et Orphée pour une traînée.
"Quoi ? Comment ça, on nous a entendus dans la chambre d'un préfet ? : O Mais non Yann, t'énerve pas, on savait pas que c'était ta chambre..." Sur ce coup-là, il l'avait été particulièrement. Orphée ne lui avait-elle pas dit, alors qu'ils entamaient leur 1001ème partie de bataille navale géante quelques mois plus tôt, que mieux c'était, et plus elle se laissait aller ? Ohohoh. Sa fierté masculine en avait été flattée, pour mieux se faire ratatiner par Yann, quelques secondes plus tard. Et vas-y que je te crame la peau pour avoir pris ma chambre que je n'utilise même pas. Rho, injuste.
Quoiqu'il en était, il avait décidé d'aller zoner pendant plusieurs heures dans la salle de jeux déserte, évitant ainsi les piaillements médiseurs des autres élèves. Car oui, Jonas était aussi un homme petit garçon, qui avait besoin de sa dose de jeux, vidéos entre autres. Et un jeu vidéo sorcier, c'était super impressionnant, surtout quand on le découvrait pour la première fois. Elles étaient bien loin, les parties de Playstation avec Gabrielle, à s'échiner sur Mortal Kombat pendant des heures d'affilée, pour enfin se faire lamentablement écraser par sa cousine. Quoique, à Formula 1, il la battait à plate couture, cette nullité internationale. Il eut un sourire en coin, à l'évocation mentale de ces souvenirs moldus, oubliant même le fantôme des rumeurs, qui lui faisait encore et toujours amèrement regretter sa beuverie précédente. Heureusement que Max, Solis et tous les autres avaient été là pour lui remonter le moral -même Orphée, tiens. En redevenant elle-même, faisant fi de leurs aventures, elle l'avait aidé à se retrouver définitivement. D'ailleurs, il lui envoyait un câlin télépathique, pensant qu'elle dormait encore. ... Au contraire de plusieurs élèves qui venaient d'entrer, blablatant intensément. Il n'avait pas vu le temps passer. Lui soupira, abandonna sa partie de flipper magique, et hésita sur où aller à présent, se demandant si... Han, la piscine. Trop bien.

Et hop hop hop -mais pas comme dans la pub-, le voilà vêtu de son short de bain habituel, paré de la classe d'un surfeur californien -la blondeur et la planche de surf en moins-, et tellement pressé de se jeter à l'eau sous les regards suspicieux -"Arrête, c'est lui Jonas Emerson ? Celui qui a couché avec Orphée Harper ? : O"-, qu'il en bouscula Aelys sans s'en rendre compte, sautant dans l'eau avec impatience. Et vas-y que je plonge le plus profondément possible, histoire d'oublier tous mes problèmes, pour repercer à la surface en s'ébrouant comme un chien -les puces en moins. Hé mais... Son regard se posa sur une jeune fille châtain clair, qui nageait, là-bas. Elle lui disait quelque chose... Il s'immergea jusqu'au nez, plissant les yeux dans un air de requin guettant sa proie, avançant lentement, dans un nouveau volet des Dents de la Mer. Oooh, mais oui ! La petite française fraîchement débarquée. Ohohohoh. Une française. Ohohohoh... Doucement, il s'approcha d'elle, pendant qu'elle faisait ses longueurs, et puis, plongeant entièrement la tête, il bondit hors de l'eau lorsqu'il fut assez près pour lui sauter dessus, hurlant un: "SAAALUUUUUTT !! \o/" qui faisait super peur, même. Et revoilà les commères qui jasent, sur une éventuelle nouvelle cible, Aelys, en l'occurence. L'ayant agressée comme il le fallait, il lui fit un câlin de bonjour, assorti d'un sourire éclatant, et commença son blabla de rigueur :
"Hééé, tu vas bien ? Moi c'est Jonas Emerson ! Tu t'appelles comment ? Depuis quand t'es sur le Phoenix ? J't'ai jamais vue à Poudlard ! T'es en quelle année ? En quelle maison ? Tu m'apprends le français* ? : O J'veux trop apprendre, même si j'ai un accent pourri ! \o/"
Et le voilà qui s'ébroue à nouveau, la fixant dans les mirettes avec enthousiasme, comme ça --> \o/ !

*A prononcer à la française, sauf qu'il y met un accent anglais super prononcé \o/

Aelys finit, au bout d'un longs moment qu'elle passa à réfléchir, par comprendre que celui qui l'observait, avec ses cheveux bruns, ses réactions non pas enfantines, mais exagérées, n'était autre que celui qui aurait couché avec une certaine Orphée ... Harpier ? Ha, non, Harper. Alors, dans ces cas là, il devait être .... Jonas ? Jonas Emerson, si Aelys ne se trompait pas dans les noms.

Ho que oui, les rumeurs allaient bons trains. Elles enflaient, petits à petits, allant jusqu'aux plus grands fantasmes des demoiselles – et des jeunes garçons - qui les racontaient en riant à éclats, sûrement jaloux et envieux de leurs ... Amour. Amour, qui, si on écoutait toujours les ragots, n'en était pas un. Juste une beuverie fortement prononcée, partant d’un jacuzzi brûlant, dans lequel, apparemment, les gestes auraient été plus que prononcé – indécents, selon certains racontars – pour finir dans un lit tiède, où la plupart des imaginations s’étaient enflammés avec une puissance infini.
Certains murmuraient même – pour vous dire – que dans la beuverie, quelqu’un aurait glissé un quelconque philtre d’amour, boisson et potion formellement interdite. Ca, Aelys n’y croyait pas, pas plus qu’elle ne croyait à certains autres, annonçant parfois qu’il aurait été question d’un plan à plusieurs. Non, ha non, ça, la jeune poufsouffle n’y croyait pas, préférant laisser le doute aux deux amoureux.

Pendant ce temps, alors qu’elle laissait ses idées divaguer, Aelys nageait, encore et toujours. Elle ne s’apercevait pas que Jonas, dans un coups de folie qui devait être habituelle, si on en croyait ce que disaient les rumeurs, s’approchait d’elle, sous l’eau. Elle ne se rendit pas compte non plus qu’il la fixait, la dévisageant presque d’un façon qu’elle aurait trouvé gênante alors. Ses deux yeux bleutés observaient l’autre bout de la piscine, songeurs et rêveurs. Ce fût lorsqu’il hurla – ou plutôt salua – la jeune, que cette dernière sursauta, violemment.
Mais, comment voir un sursaut dans l’eau ? Aelys oublia juste de nager, coulant sur quelques infimes instants, avant de reparaître à la surface, entourée de deux bras fermement serrés autour d’elle. Ses joues se colorèrent vivement d’une couleur rouge éclatante, contrastant viollement avec la blancheur habituelle de sa peau. Puis, Ae’ reprit contenance, et réussit à se détacher des bras de Jonas – en réalité, il la lacha -. Avec calme et fort, elle battait des pieds, restant immobile dans l’eau, sans pouvoir toucher le sol, du fait de sa petite taille. Et, pendant ce temps, Jonas débittait son discours.
"Hééé, tu vas bien ? Moi c'est Jonas Emerson ! Tu t'appelles comment ? Depuis quand t'es sur le Phoenix ? J't'ai jamais vue à Poudlard ! T'es en quelle année ? En quelle maison ? Tu m'apprends le français* ? : O J'veux trop apprendre, même si j'ai un accent pourri ! \o/"

La jeune fille cligna légèrement des yeux, faisant disparaître les gouttes qui perlaient doucement sur ses sourcils, restant rouge et un peu génée. Son regard avouait qu’elle était timide, un peu réservée, comme ne voulant plus faire confiance – ou ne l’ayant jamais fait -. Puis, soudainement, elle prit la parole, sa petite voix dépassant sans peine le bruit de la mer.

- Oùlà …-
Elle prit sa respiration, pour répondre à tout, malgré son gêne.
- Je suis … Aelys Duemont. Normal que tu m’aies jamais vu à Poudlard, j’viens d’arriver sur le Phoenix. Je … Je viens de Beauxbattons, sixième année, et si j’me trompe pas …. Poufsouffle. Le français ? On peut voir … Mais, c’est pas la langue la plus simple-.

Pour certains, ce que venait de débiter Aelys était un discours normal. Pour elle, c’était déjà bien long, surtout qu’elle ne connaissait absolument pas son interlocuteur. Et, pour ponctuer la fin de ses paroles, elle tenta un petit sourire, illuminant son visage dégoulinant d’eau.

Aelys savait-elle pour lui et Orphée ? ... Si lui savait qu'elle était une française nouvellement débarquée, alors elle était sûrement au courant. Et puis, franchement, s'il se posait la question à chaque personne qu'il croisait, il n'en aurait pas fini.
N'empêche qu'il lui avait fait peur, en lui sautant dessus sans prévenir, comme il put le lire dans ses yeux -et surtout dans sa nage interrompue par la surprise. Han, trop kawai avec les joues toutes rouges. ... Est-ce qu'une française pouvait être aussi timide ? D'après l'image qu'il s'en était faite -image applicable sur toutes les françaises, d'ailleurs-, il voyait plutôt une allumeuse de première catégorie, enchaînant conquêtes sur conquêtes, un peu comme une Lucie, quoi. En plantant son regard dans le sien, il avait tout de suite vu que c'était loin d'être le cas, et s'était retrouvé enchanté par cette incroyable découverte. Parce qu'une jeune fille timorée, c'était quand vachement plus trop méga mieux qu'une croqueuse d'hommes sans limites. En plus elle était toute petite, même qu'elle ne touchait pas le fond du bassin. ... Ca lui rappelait quelqu'un d'autre, ça. Ohohoh. Il était tenté de la couler -d'une seule main, comme avec Gabrielle \o/-, mais réfreina ses pulsions coulatrices en se disant qu'une tentative de meurtre n'était pas le souvenir le plus agréable pour une première rencontre.
Devenu muet, il la fixa sans bouger, écoutant avec un sourire sa réponse, teinté de son accent d'ailleurs parfaitement reconnaissable. Han waw ! Elle arborait même un léger sourire. Lui n'y vit pas l'effort que cela pouvait éventuellement lui coûter -"La timidité ? ... C'est quoi ? : O"-, et préféra agrémenter le discours de la jeune fille par un :"Enchanté Aelys !" qui voulait bien dire ce que... Il voulait dire - ._. -. Il lui sourit de toutes ses dents, et enchaîna, cette même lueur impatiente au fond des yeux :
"Cooool ! On est tous les deux de la même année ! ... Dommage que tu sois pas à Gryffondor, j'aurais pu te présenter à plein de monde de la maison... M'enfin, ça m'empêchera pas de le faire ! \o/"
Il eut une ola à la Orphée, pensa d'ailleurs brièvement à elle avec un pincement au coeur, et revint à Aelys avec son expression habituellement enjouée. La mettre en confiance, et la faire se sentir chez elle, voilà ce qu'il voulait. "Si tu veux, j'pourrais te faire visiter le bateau ! Et puis Poudlard après !" ... Ca pouvait avoir l'air louche, si on écoutait les ragots. Jonas le playboy-obsédé-violeur-pédophile, qui, sous ses airs de Sainte-Nitouche, coinçait les Orphées dans les chambres de préfet, alcool et philtre d'amour à l'appui, s'attaquait maintenant à la prude française en lui proposant une visite, l'amadouant pour mieux l'attirer dans un coin sombre du château, où il violenterait ensuite la pauvre petite sans défense. Enfin, à deux-trois détails près. "Ah, si tu as entendu les rumeurs..." Il soupira, tentant de ne pas y repenser. Mieux valait crever l'abcès tout de suite. "... J'espère ne pas trop te faire flipper. Ou te dégoûter. Ou te... Enfin, bref. Orphée et moi... C'est un peu particulier." Et hop, sourire, à nouveau, légèrement teinté de mystère, cette fois.
"Oh, et puis..." Il avait pris un ton sérieux, continuant sur sa lancée. Allait-il se confier à elle ? Tout lui raconter ? Lui livre un secret caché de tous -même de lui ? "... tant pis si le français est dur ! J'veux savoir ! \o/ Et Beauxbâtons, comment c'est ?" ... Pas du tout. Le revoilà parti dans son insouciance primaire, plongé dans les pupilles azur de la demoiselle.

Ha oui, pour ça, Aelys n’était qu’une petite fille timorée loin d’être une croqueuse d’homme. Ses yeux se fixèrent un bref instant dans ceux – marrons – du gryffondor, y lisant un jeune homme gaie et joyeux, apparemment toujours partant pour de nombreuses conneries. Et, une envie lui titillait doucement l’esprit, Aelys le voyait bien …. Sûrement une bêtise, qui faisait – il fallait l’avouer – un peu peur à la petite Française. Un bizutage ? Non, du moins, elle ne l’espérait pas.

|Jonas|"Cooool ! On est tous les deux de la même année ! ... Dommage que tu sois pas à Gryffondor, j'aurais pu te présenter à plein de monde de la maison... M'enfin, ça m'empêchera pas de le faire ! \o/"

Elle êut un léger sourire encore une fois,. Ho, la poufsouffle savait pertinemment qu’elle n’avait pas sa place à Gryffondor. Elle répliqua doucement, couvrant le bruit des autres élèves qui hurlaient et rigolaient dans l’espace clos de la piscine.
-J’pas assez de courage pour faire partie de votre maison ….. Mais j’veux bien connaître du monde.- avoua-t-elle.
En effet, la jeune était sur le bateau puis quelques jours maintenant. Et elle ne pouvait pas dire que parmis les nombreux élèves présent sur le Phoenix elle en connaisse beaucoup … Voir, elle ne connaissait pour ainsi dire que deux personne maintenant : Jonas, et Soélia. C’était pas dur à retenir, hein non ?

|Jonas| "Si tu veux, j'pourrais te faire visiter le bateau ! Et puis Poudlard après !" ..
En effet, la demande pouvait paraître louche, surtout quand elle venait d’un garçon qui s’était très très mal fait voir auprès de la gente féminine il y avait quelques jours – ou plutôt nuit …-. Mais, Aelys n’en avait que faire des ragots qui pourraient surgir de la discutions des deux sixièmes années. Alors, elle acquiesca doucement, contente de s’être trouvé quelqu’un pour l’accompagner dans sa découverte de cet étrange bateau, de cette étrange école. Et, son sourire fin ressurgit, faisant briller maintenant ses yeux azur, alors qu’elle battait toujours régulièrement des pieds pour se maintenir à la surface de l’eau.

Ho, il se mettait à parler du sujet ‘Jonas-a-couché-avec-Orphée’. Elle eût une légère moue, réfléchissant à une réponse. Et, soudainement, elle lui coupa quelques secondes la parole.
-J’t’avouerais que j’écoute pas les ragots. J’pense pas que tu sois un mangeur de femme, sinon, j’serais plus là, comme certainement beaucoup d’autre.-
Et Aelys ne disait que la vérité. Il ne lui semblait pas que l’autre soit méchant, puisqu’au contraire il semblait calineur et gentils. Comment imaginer la moitié des racontar sur le couple, quand elle en voyait un élément aussi gentils .. ? Non, maintenant, la poufsouffle savait pertinemment que tout n’était que mensonge et fausseté, pures jalousies aussi.

|Jonas|-... tant pis si le français est dur ! J'veux savoir ! \o/ Et Beauxbâtons, comment c'est ?"
Aelys eût un léger sourire, avant de répondre, dans un français parfait
-Beauxbatons ? C’est beau, c’est grand, c’est parfait. C’est ma vie, c’est ma famille quoi ….-
Ho, il ne devait pas avoir compris grand chose. Alors, si il lui demandait, elle traduirait en anglais, même si elle avait du mal parfois à parler cette langue loin d’être maternelle pour Aelys. Car même en anglais, l’accent français restait présent, rendant incompréhensible les phrases de la Poufsouffle, qui faisait pourtant de grand efforts pour faire des phrases simples.
Son sourire s’agrandit, un peu joueur, alors que son regard restait maintenant fixé dans celui de l’autre, comme pour savoir lire dans son âme même si il avait sû comprendre sa phrase.