Un réveil, ça peut faire mal.

Invité

Aïe Aïe Aïe.
Première chose lorsque Jonas prit conscience d'être réveillé : mal de crâne atroce. Horrible. Insupportable, qui lui enserrait la tête dans un étau gueuledeboitesque. La vaaache... Les paupières closes, sourcils froncés en grimaçant, il occulta un instant la douleur pour ouvrir les yeux, découvrant le même plafond que celui de sa chambre. Oh la vache... C'était quelle heure, là ? Et puis, qu'est-ce que... En jetant un oeil autour de lui, il aperçut que le décor était bien différent de celui de son dortoir multiple, et découvrit surtout son caleçon étendu dans un coin, en compagnie de... Sous-vêtements féminins. Léger vent de panique. Qu'est-ce qu'il avait encore foutu cette nu... Oh, merlin. En se tournant sur le côté, il tomba nez-à-nez avec Orphée Harper, qui dormait encore profondément, et prit une teinte cramoisie, que lui même ne fut pas en mesure d'expliquer, si ce n'est qu'il avait été profondément ~~et agréablement~~ surpris. Oh ! Il se rappelait. Son "rencard" avec elle, les verres de vodka, les cascades... Et puis plus rien. Oh, nan. Pas ça, pas avec Orphée Harper, pas... Argh, foutu mal de tête. Calme, Jonas. Tu n'as aucune preuve qu'il se soit passé quelque chose. Inutile de paniquer. Mais alors, qu'est-ce que leurs sous-vêtements foutaient étendus, hein ?! ... Ah, de l'eau. Oui, ça aussi, il s'en souvenait, avoir été en contact avec de l'eau. Leurs vêtements avaient sûrement dû être mouillés, ils les avaient quittés, et s'étaient couchés en enfilant un pyjama de change, sans avoir rien fait. Mais oui, bien sûr ! Ohohoh. Il se faisait des frayeurs pour rien. Histoire de vérifier ses dires, il souleva la couette avec un sourire soulagé, et le perdit bien vite, gagnant toutefois une nouvelle rougeur, lorsqu'il remarqua le corps nu de la jeune fille. ... Han nan. Quelque chose lui disait qu'il était lui aussi dans le même appareil. Mauvais pressentiment, très mauvais. Il rabattit la couette, fixa le plafond, paralysé, et flippant complètement. Que foutaient-ils dans une chambre inconnue, nus comme des vers, et sans souvenirs ? ... Peut-être qu'elle se souviendrait, pensa-t-il en tournant la tête vers la Serpentarde. ... Mieux valait se rhabiller, avant de faire quoique ce soit. Il se redressa sur le lit, s'assit sur le bord, le drap encore à moiitié sur lui, et tenta de contrer la migraine grandissante que lui avait valu ce relèvement trop brusque. Plus jamais boire, plus jamais. Surtout avec une fille aussi attirante que... Hein ? C'était quoi ces pensées déplacées ? Allez, Jo, avoue que tu as toujours un faible pour... Non mais non ! Ca va pas la tête ! Pas avec... Orphée ! Il luttait, assis sur le matelas, contre sa propre conscience, la tête dans les mains. Mais qu'est-ce qu'ils avaient fait, bon sang ?
Rien Jonas, rien. S'ils n'avaient rien sur eux, c'était pour ne pas avoir eu d'autres vêtements à portée de main, histoire de faire sécher les autres. Toute cette histoire n'incluait pas forcément une coucherie alcoolisée. Ah, si seulement sa mémoire ne lui faisait pas défaut à ce point...
Après quelques minutes de débat intérieur, il conclut que l'affaire avait été purement amicale. Et rien ne pourrait le faire changer d'avis dorénavant, tentant de se convaincre lui-même.
Et voilà qu'il se sentait nauséeux, maintenant. Hallelujah.
Il jeta un oeil à la jeune fille, vérifiant qu'elle dormait toujours -ou au moins faisait semblant-, puis tenta de se mettre debout en vacillant légèrement. Ola, ça tournait... Il fit quelques pas hésitants vers son caleçon, puis parvint finalement à l'attraper, l'enfilant sans se poser de questions. Il jeta une oeillade aux habits d'Orphée, rerevérifia qu'elle avait les yeux clos, et resta immobile devant son soutien-gorge et son bloomer froufrouteux, l'imaginant sans problème dans ce genre de... Hé mais, c'était pas un peu fini, toutes ces idées tordues ? Orphée, Jonas, c'était Orphée. ... Justement. ... Et merlin. Non, il n'était pas attirée par elle, et il ne le serait jamais. Elle était une Little Pink Punk pure sorcière, fan de Sex Pistols et autres Sid Vicious, alors que lui était un joueur de Quidditch issu de la banlieue chic londonienne -et de parents moldus, au style vestimentaire basique et sans fantaisie. ... Et alors ? Ils étaient bien d'excellents amis, non ? Oui, d'excellents amis. Et c'était tout. Foutue migraine.
Après être resté devant le petit linge de la punkette, il se retourna vers le lit, se tenant la tête d'une main. Tout était confus, encore, et tout... ... C'était quoi, ce machin rouge au pied du lit ? En proie à des sueurs froides totalement compréhensibles, il se pencha pour ramasser l'objet non identifié, et tomba des nues lorsqu'il s'aperçut qu'il s'agissait d'un... Emballage de vous savez quoi. Mais si, vous savez, le truc pour pas avoir de mômes, et éviter les IST. Oh-mon-Dieu.* Ca, ça voulait tout dire, absolument tout. Il avait... Han mon Dieu. Non. Pas possible. Et le pire, dans tout ça, c'est qu'il ne se souvenait même pas de la première fois avec celle qu'il... Hé mais ! Psht. Tais-toi, conscience. Il avait donc... Couché avec Miss Harper ? Il leva la tête vers là où elle dormait probablement encore, puis, l'entendant remuer, planqua le papier sous le lit.
Hors de question qu'il le lui dise. Pourquoi ? ... Il flippait trop, déjà tout seul. Et puis, si elle réagissait mal, elle risquait de ne plus vouloir le voir, ou sinon d'éprouver un certain malaise... Au moins, ce malaise, il le ressentirait seul, comme un grand.
Il allait chercher les habits de la demoiselle sans trop s'y attarder -allez, juste un peu...-, et les déposa sur la table de nuit.
"Bonjour, Orphée !", fit-il avec tout le bonheur et l'enthousiasme du monde, tandis qu'il luttait pour ne pas flipper. "Bien dormi ?" En espérant qu'elle serait dans un meilleur état que lui. ... La pauvre.

*A faire à la Janis, comme dans Friends \o/

Résumé de la soirée :

Une petite Orphée toute joyeuse, Un Jonas tout joyeux, un rendez-vous dont on ne sait toujours pas si il s’agissait d’un rencard ou non, quelque verre de vodka, saupoudré le tout de folie Emersonnienne mêlé à la Folie Harperienne et vous obtenez deux élèves complètement saouls dans un Jacuzzi interrompu dans une pleine séance de bécotage et mains baladeuses…Pour ensuite se retrouvé trempée, en sous vêtements, dans les couloirs à jouer à je ne sais quel jeu pour se retrouvé dans une chambre à qui ils ne savent même pas le propriétaire…
A partir de là, ils commencent quand même à faire frisquet et forcement, dans toute leur sobriété, ils enlève leur restant de vêtement mouillé pour les sécher et imaginer, deux élèves qui venaient de se bécoter y a 30 minutes ( oui fallait bien une demi heure pour arrivé dans une chambre en étant bourré ) qui se retrouvait maintenant en tenue d’Adam et Eve ( on retire les feuilles ) sans que rien ne se passe ? Non non ! Surtout par pour ses deux personnes…

Après une nuit pleine de sensation forte et d’effort, les deux jeunes personnes c’était endormit l’un contre l’autre, toujours aussi peu habillé, de toute sa vie, Orphée n’avait jamais aussi bien dormit, ses rêves relatant simplement leur soirée particulièrement sulfureuse. Alors qu’elle semblait se réveiller, Jonas lui disant de sa douce voix un bonjour et lui demandant si elle a bien dormit, la serpentard toujours nue, ne fit que répondre un :

« Jonas… »

D’une voix qu’il laissait clairement entendre que la miss était en train de rêvée de chose et d’autre très loin d’être catholique et appropriée, mais bon…Quelque chose allait réveiller la petite Orphée très vite et de manière particulièrement fulgurante, c’était ce qui s’appelait plus communément : La gueule de bois !
Ce relevant du lit d’un seul, posant sa main sur son front, on aurait pu croire qu’elle venait de sortir d’un horrible cauchemar, heureusement pour Jonas, il avait la certitude du contraire en vu de cette prononciation de prénom particulièrement sensuel, lascive et suave…
Assise sur le lit, le drap ne cachait plus du tout la moitié du corps d’Orphée, la main posée sur le front elle se laissa retomber sur le lit, n’ayant pas encore remarquer que Jonas était a côté d’elle, assis sur le lit, le corps toujours à moitié dénudé, pour Orphée c’était pas quelque chose qui lui paraissait pour le moment anormal étant donné qu’elle se pensait seul…

« Ma…Tête…Olala…Quel soirée… »

Ouvrant les yeux, elle remarqua enfin la présence de Jonas et remonta directement les draps…Rougissant à la vitesse grand v la jeune fille regardait celui-ci, une tête de déterrés ( ben oui la gueule de bois… ).

« Jo…Jonas ? Qu’est-ce que ? On a dormit ensemble ? Je suis…Pas habillé…Jonas ! Je me souviens pas ! On a fait quoi ? »

Paniquant bien éventuellement sur la possibilité qu’il y ai eut quelque chose…Même si Jonas était habillé…

Invité

Jonas avait déjà entendu tout un panel de tons, intonations, et autres manières de prononcer son nom, que ce soit par des gens qu'il connaissait intimement, ou de rapides connaissances à qui il n'adressait que trop peu la parole. Par exemple, et le plus fréquent, était le "JONAAAAASSEEEEEEUHH !" super pas content de Gabrielle / Maxime, quand il venait de leur faire une crasse peu avouable -comme leur voler leurs vêtements quand elles prenaient une douche, héhéhé. En deuxième position était le "Joooonaaaas ! <3" que ces mêmes demoiselles utilisaient avant de lui bondir dessus pour lui faire un câlin câlineur, intonation associée à une sacrée dose de bonne humeur. Venaient ensuite le "Jonas ?" interrogateur / suspicieux, le "Jonas." neutre, comme lorsqu'on essayait d'attirer son attention, le "Jooonaaas..." qui appelait à la bêtise -et sûrement pas celle que vous croyez-, etc, etc. Des "Jonas" sensuels, il y en avait eu, mais des "Jonas" aussi lascifs, provenant d'une Orphée Harper toute nue ~~sous son pull~~, ça, jamais.
Première réaction, lorsqu'il l'entendit lui répondre de cette manière ; coup de chaud monstre, évidemment. Calme calme calme calme calme ...
Deuxième réaction. Panique. ... Elle se souvenait de quelque chose ? Pour l'avoir appelé comme ça, il fallait bien que... Mais non, elle avait bu onze verres, était plus fragile que lui, ce devait simplement être un hasard... C'est ça, un hasard. Loin de se douter que tout ça était le fruit de rêves un peu trop réels, Jonas se persuada qu'elle ne savait rien, restant tout de même sur la défensive. Aïe, mal à la tête... Erf. Elle se souvenait, ou pas ? Olala...
... Oups. Orphée venait de se redresser sans se soucier de lui, et il détourna le regard comme le bon Gryffondor qu'il était, en profitant pour frotter ses yeux fatigués, et se masser les tempes. Va-t-en gueule de bois, va-t-en...
... "Quelle soirée" ? Il se remit à flipper, en proie à de nouvelles sueurs froides. Elle ne se souvenait quand même pas de... Il revint à elle, la regardant rougir en se cachant avec le drap, les sourcils légèrement froncés en signe d'inquiétude.
Oh, purée. Elle ne savait rien. Fiouf. Complètement soulagé, il arbora un léger sourire, qui se voulait serein, tentant de rassurer une Orphée qui paniquait -et ce en sacrifiant énormément de vérité.
"T'en fais pas Orphée, on a rien fait." Assis, il posa les coudes sur ses genoux, regardant droit devant lui, calant son menton dans ses paumes. "Hier, après le bar, on est allés en sous-vêtements dans la piscine, histoire de se baigner un peu. Et puis, après..." Bien sûr, il ne se souvenait de rien, inventait un peu tout, se basant sur des déductions bancales, qu'il ne devinait pas si vraies. "... On est venus là, pour pas déranger les autres." Ola, ça avait l'air suspect, ça. Merlin. "Enfin, pas déranger quand on a enlevé nos fringues... Pour les faire sécher." Il tourna à nouveau la tête vers elle, recomposa un sourire franc et imperturbable. "Je peux t'assurer qu'il ne s'est rien passé ensuite. Vu que j'ai dormi par terre. Mal au dos, d'ailleurs..." Wow. Il mentait étonnamment bien, pour quelqu'un d'aussi honnête. "J'ai fouillé un peu dans la chambre, pour vérifier, et j'ai rien trouvé de suspect." Voilà, plaidoirie terminée. Il lui fit un clin d'oeil, désigna les sous-vêtements de la tête, sur la table de nuit, faisant fi du mal de crâne -et pseudo mal de dos-, ainsi que de sa panique enfouie. "Tes habits sont là. Tu peux les mettre, je regarde pas. Promis." Sur ce, il se leva, glissant une main à sa colonne vertébrale, grimaçant faussement, puis alla regarder par le hublot de la chambre, l'air devenu soucieux, sans qu'Orphée puisse le voir.
... Quelqu'un les avait-il vus entrer dans cette chambre, ensemble ? Il se connaissait bien, et savait à quel point il devenait remarquable -dans le sens exhubérant- quand il était ivre. Encore plus que d'habitude. Alors, oui, les rumeurs... Ils allaient sûrement y avoir droit.

Une gueule de bois monstrueuse, Orphée avait l’impression que toute les paroles qu’on lui avait dite résonnait en réverberation dans sa tête et croyez moi, c’était loin d’être agréable. Par la suite, elle avait aussi cette impression que son cerveau faisait faire des travaux dans sa tête, bref, qu’un marteau piqueur était en train de taper sa cervelle ce qui avait le don de la faire attrocement souffrir. Se promettant alors de ne plus jamais boire même si elle savait qu’elle buverait encore jusqu'à ce niveau. Heureusement, elle faisait pas ça tout les jours ou toute les semaines, au contraire, c’était plutôt rare…Sauf en vacance en fait où là Orphée se laissait plus facilement aller à la boisson mais bon, c’était logique, fallait bien profiter des vacances. Coucher sur le lit, le drap remonter et une main toujours posée sur son front, elle écoutait à peine les excuses de Jonas…A l’instant où celui-ci lui avait dit qu’il n’avait rien fait, elle le croyait déjà, n’ayant pas particulièrement envie de se prendre la tête. Mais au fond d’elle, une sensation de déception se fit sentir…Déçue ? Mais pourquoi ? Ils avait rien fait c’était mieux…Mais non ! J’aurais pas voulu qu’ils disent oui et non j’aurai pas voulu recommencer si il aurait dit oui ! Aaaah ma tête ! ! ! ! Bon sang T.T
Des larmes de Crocodile vinrent à se glisser dans les yeux d’Orphée qui supportait que très difficilement les migraines des après soirées…

« Jonas…J’ai mal… »

S’enroulant dans les draps, elle déposa un bisou sur la joue de Jonas comme si ça aurait le don de la guérir elle de sa gueule de bois. Se levant, elle se dirigea très lentement vers ses sous-vêtements, dos à Jonas, elle lui faisait assez confiance pour croire qu’il n’allait pas regarder son reflet qui se voyait sur le hublot de la porte. Les draps glissant du corps de la demoiselle, Orphée semblait n’avoir que mal à la tête et heureusement…Si elle aurait eu la nosée, le pauvre Jonas aurait pu voir Orphée vomir tout l’alcool de la soirée en plus de suc gastrique…Oui, Orphée était particulièrement sensible au nausé, surtout dans un bateau, non pas qu’elle avait le mal de mer mais quand leles deux était réunis…Forcement, ça faisait vraiment pas bon ménage.
A nouveau nue donc devant ses sous-vêtements, elle attrapa son soutien gorge et glissa la première bretelle le long de son épaule, sentant son cœur battre à une vitesse folle, cette sensation, elle se souvenait l’avoir déjà ressentit mais elle ne pouvait pas dire où et quand et pour quel raison. Elle fit glisser doucement la seconde bretelle, se sentant vraiment patraque et étrange, c’était pas de la nausée mais quelque chose de très différent, cette sensation de déception ne l’ayant toujours pas quitter, elle baissa les yeux et senti une irrésistible envie de fondre en larme sans raison apparente…C’était stupide mais elle n’avait pas envie de quitter cette chambre, elle n’avait pas envie de quitter Jonas parce qu’elle savait qu’a l’instant où elle quitterait les lieux…Elle repenserait à ses frères et sa sœur, parfois, Orphée aurait voulu être fille unique pour ne pas ressentir cette douleur au creux du cœur qui la faisait souffrir ( en plus du mal de tête ) quand elle les voyait se déchirer l’un et l’autre. Se rendant compte du temps qu’elle mettait pour simplement mettre un soutien-gorge, elle se dit que cela serait certainement très suspect et que Jonas allait se posé des yeux, ses long cheveux rose cachant une majeur partie de ses fesses et son dos, Orphée glissa le soutien gorge avant de se plaindre :

« c’est froid… »

C’était juste histoire de ne pas réveiller les soupçons sur ses larmes qu’elle gardait. Cependant, sa gorge noué par cette peur de sortir de ce lieu pour revenir à la réalité, cela fit trembler la voix d’Orphée à l’instant où elle se plaignait de la froideur de son vêtement…
Elle se sentait quelque peu perdue et à la fois elle savait pourquoi elle ne voulait pas partir d’ici, en présence de Jonas, elle oubliait ses problèmes et forcement, on avait pas toujours envie de les retrouver. Fallait pas croire, Orphée avait beau se montrer folle et farfelue, la jeune fille était quand même quelqu’un qui ne supportait pas de voir des gens qu’elle aimait s’entretuer. Avoir peur était quelque chose de normal et Orphée n’était pas réellement habituer à faire face à des problèmes, elle qui avait toujours été habituer à une vie facile et sans soucis durant son enfance, une vie qu’elle vécu avec tant d’égoïsme…

Un douleur flagrante electrisa sa tête d’un coup, déposa sa main contre son front en laissant échapper une plainte de cette douleur, elle eu quelque flash de cette soirée mythique, un couloir, des canards, rien de bien cohérent.

S’apprêtant alors à mettre sa petite culotte, la jeune fille leva une jambe et fit glisser celle-ci dans le trou prévu à cette effet. L’heure étant venu de faire glisser la seconde jambe, alors qu’elle s’y apprêtait sa gueule de bois monstrueuse lui fit perdre l’équibilibre déjà très banqual par la position prise pour mettre cette petite culotte…Sa jambe à moitié passer elle fut quatre bon en arrière a cause de son équibre et chuta directement vers le sol dans un « Ah aaah »

Fort heureusement pour Orphée, sa tête cogna Jonas et elle entraîna le pauvre gryffondor dans sa chute, se retrouvant coucher sur le sol sa tête sur Jonas, et heureusement d’ailleurs, étant hémophile, une chute pareil l’aurait certainement tuer vu qu’elle n’avait pas encore pris de potion. Cependant, Orphée pleurait, en silence certes mais elle pleurait, là en sous-vêtement et pour une raison d’ailleurs inconnu, elle ne c’était pas fait mal ni rien, restant sur le sol, la tête contre le torse de Jonas elle prononça :

« Je suis désolé »

A Jonas alors qu’elle semblait le dire à un nombre plus grand, et oui, la gueule de bois rendait Orphée encore plus sensible qu’elle ne l’était déjà et par la suite, elle rendait ses pensées tellements embrouillé que la pauvre fille était complètement perdue.

Invité

Oooh non, pitié, pas des larmes de crocodiles... Jonas eut un léger pincement au coeur, lorsqu'elle déposa un baiser sur sa joue, qu'il effleura ensuite du bout des doigts. ... C'était quoi cette sensation qui... ? Face au hublot, il secoua la tête, chassant cette drôle d'impression qui le hantait, ravivant par la même occasion son douloureux mal de crâne. ... Purée, il avait... Avec Orphée... Pouvait-on les considérer comme deux amis ayant fait une bêtise ? ... Pas lui, en tout cas. Regardant le paysage de l'île qui s'étendait sous ses yeux, il fut pris d'incroyables remords, pour avoir bu sans raison valable, pour terminer au lit avec la Serpentarde. Mal à l'aise, il l'était invariablement, grâce à cette gueule de bois, mais aussi par le fait qu'il était le seul d'eux deux au courant, et lui avait délibérément menti. Pour la protéger de la réalité ? ... Sûrement. Il n'empêchait que si on les avait vus, elle serait bien un jour ou l'autre mise au courant ... Et Kyllian aussi, par la même occasion. Tuer, il allait se faire tuer par les deux Harper. Ca, c'était clair et net... Dans quelle merlin s'était-il embarqué ? Plongé dans des réflexions douloureuses, tant au niveau de la migraine que du coeur et de la raison, il ne voyait pas qu'Orphée mettait un peu trop de temps pour enfiler un simple soutien-gorge. Jusqu'à ce qu'elle se plaigne de la froideur de l'habit, qui fit évidemment tourner la tête au Gryffondor, qui lui-même s'en mordit les doigts, les joues rouges, faisant de nouveau face au hublot. Bien sûr qu'il voulait la réchauffer, ~~au moins~~ par un câlin ~~amical~~... ~~amical~~... ~~AMICAL~~... Mais ~~AMICAL~~ bon Dieu ! ... C'est vrai qu'il avait du mal à la voir en temps que telle maintenant, énormément plus gêné qu'à l'accoutumée. Bien sûr que tout ça lui passerait, dans quelques jours, voire une semaine, mais, pour l'instant, il ne pouvait s'empêcher de ressentir un énorme embarras lorsqu'il posait les yeux sur elle -habillée ou non-, et sentait que la chose se reproduirait à chaque fois qu'il la croiserait au détour des couloirs du Phoenix. Trop occupé à ses pensées existencielles, il n'avait même pas remarqué le tremblement de sa voix, qui trahissait pourtant un nombre incalculable de choses. S'il l'avait capté, à moitié nue ou pas, il serait allé la prendre dans ses bras en la câlinant amicalem... ... Amicalement ? ... Yes, pas de strike ! \o/ ... Hem.
Il tendit ensuite l'oreille, oubliant de ressasser tous les évènements et leurs conséquences directes, histoire de guetter d'éventuelles paroles, ou autres. Ahh, Orphée... Ahh ? Hé mais... Rolala. Si on pouvait même plus se laisser aller en paix...
Bruit de chute. Le temps qu'il se retourne vers elle, Orphée se cognait à lui de tout son maigre poids, parvenant tout de même à l'entraîner dans son tombage, protestant avec un: "Héééé ! : O" qui tenait plus du réflexe exclamatif que d'autre chose.
Et bim, il venait de se cogner violemment la tête contre le sol dur, décuplant horriblement son précédent mal. Et, maintenant, il avait vraiment mal au dos. La vache. Paralysé par cette double douleur soudaine, il ferma les yeux en se mordant la lèvre, puis émergea lorsqu'elle s'estompa enfin.
"Mais, Orphée... Tu pleures ?" Judicieuse remarque, Mr. Coquelicot. Ca allait franchement la consoler, ça. ... Oh, la ferme, il se débrouillait comme il pouvait, dans son état. La jeune fille s'excusa, lançant une nouvelle pique dans le coeur du bonhomme, sans s'en rendre heureusement compte. Lui soupira imperceptiblement, l'entourant de ses bras ~~protecteurs~~... ~~protecteurs~~... ~~PROTECT~~... Amicaux ? ... Non, consolateurs. Ah.
Pourquoi s'excusait-elle au juste ? ... Pour rien, sûrement. Il la savait sensible, et la devinait l'être encore plus, après toutes les... Aventures d'hier au soir, que son organisme, lui, ne pouvait nier avoir vécu.
"T'as pas à être désolée.", fit-il avec un sourire amer. C'était lui qui devait l'être, pour lui mentir, pour lui cacher qu'il... Han, nan. Il passa une de ses mains dans sa chevelure rose, la câlinant avec douceur. Des heures, il aurait pu rester là, faisant fi de sa scoliose naissante, ainsi que de sa gueule de bois carabinée, en dormant avec elle, sur ce sol qui lui faisait super bobo au corps. Il tendit ensuite le cou, déposa un baiser dans ses cheveux senteur framboise, et la serra un peu plus fort contre lui, espérant qu'elle s'apaise, et ne pleure plus.
"Tu veux qu'on aille chercher Bubu ?" Question stupide, qui le fit se haïr lui-même. Mais, peut-être que d'évoquer sa peluche lui ferait du bien, ou que...
... Il était à deux doigts de tout lui dire. Non, résister Jonas. Elle était déjà assez éprouvée par tout ça pour... Si, il le fallait. Non, Jo, arrête. ... Non. Voilà qu'il se transformait en Kyllian, avec toutes ses voix intérieures, éternellement en conflit.
Alors, la décision qu'il prenait ?
...
"Orphée..." Il fit une pause, prit une grande inspiration. "Tu sais que t'es trop sexy, en sous-vêtements ? \o/" ... Bon, ok, ça n'était pas encore ça. Mais... Hé... Ca lui rappelait quelque chose, ça... Une vague réminiscence. D'eau. Encore.
... La vache.

Quel se sentait bien en cette instant, paradoxe complet avec ses larmes bien évidemment mais Jonas était tellement attentionnée avec elle qui ne lui fallut que très peu de temps pour cesser de pleurer et rougir sans raison, à croire que son corps savait pertinemment les folies qu’ils avaient fait la veille. Bien sur qu’on savait ! C’est nous qui avont tout subit…Enfin…Subir est pas le mot juste c’était plutôt…Même très…Hum hum enfin voilà on sait quoi…Orphée se laissa simplement câliner, restant silencieuse face au question de Jonas, restant silencieuse face à ces paroles elle se laissait simplement aller à son égoïsme habituel. Tu as toujours été égoïste Orphée…Et au fond de toi, c’était ce qui te rongeait le plus, cette idée de vouloir rester pour ne pas vivre les problèmes que tu avais créer…Mais…Elle n’était pas entièrement fautif ! Elle avait fait des erreurs c’est vrai mais ses frères et sa sœur aussi ! Orphée n’avait pas à prendre tout sur la conscience pour le bon plaisir de la famille et pourtant…C’est ce que tu fais…Orphée…
Son cœur se palpitait, augmentant son rythme alors que les lèvres de Jonas venait à caresser ses cheveux et dans un geste incontrôlable, Orphée avait glisser ses doigts sur ses propres lèvres comme si, un souvenir souhaitait immerger à l’idée de penser aux lèvres de Jonas la carressant…Qu’avaient-ils fait tout les deux ? Et si…Et si…Et si ils avaient bel et bien coucher ensemble….Non ! C’est pas possible, Jonas et moi…On est…Ami…Est-ce qu’on a le cœur qui bat aussi fort a chacun des gestes qu’un ami vous fait ? Certainement quand on allait pas bien. Rien ne prouvait qu’ils c’étaient protégé et cela expliquerait effectivement pourquoi Jonas n’aurait pas trouver LA trace suspect qui lui aurait permis de savoir si oui ou non ils avaient fait LA chose…
Les joues d’Orphée s’enflammaient petit à petit alors que la demoiselle n’osait plus bouger du tout…Cette idée la hantait, elle prenait certes les petits bonbons qui permettait de pas avoir de bébé ( bien que ça lui servait juste a avoir certaine chose de manière régulier ) cela remettait en doute toute l’histoire de Jonas qui se souvenait peut-être pas du tout de ce qui c’était passer ! Est-ce qu’elle devait lui en parler ? Non…Non valait mieux pas ! Elle voulait pas perdre l’ami le plus précieux qu’elle avait pour une histoire de beuverie qui aurait peut-être dérapée…

**Et puis…Tu as pas de preuve de tous ça…**

Alors que Jonas proposa d’aller chercher Bubu elle se releva soudainement pour foudroyez Jonas d’un faux regard méchant et inquisiteur, plaquant celui-ci au sol ( enfin, doucement hein, pour pas lui faire mal ) ses yeux encore humide de ses larmes précédente.
Son regard resta très longtemps dans la profondeur des iris de Jonas, comme hypnotiser…PAF ! Une autre fulgurant douleur vint à sa tête, posant sa main sur son front en se plaignant d’une gueule de bois monstrueuse…Murmurant au passage un ou deux jurons a propos de ce mal de crâne…
Cependant, d’autre flash de la soirée lui revenait, et encore rien de bien cohérent, elle se souvenait de cacahuète, d’elle courant en sous-vêtement avec sa jupette, trempée dans les couloirs et Jonas derrière elle en riant, une scène dans de l’eau, un pantalon trempée et la voilà de retour dans le monde réel…

« Je t’ai dis…Laisse Bubu en dehors de nos beuveries le coquelicot… »

Lui tirant malicieusement la langue, elle se relevait alors que Jonas semblait en pleine réflexion vu que cela faisait déjà trois à quatre bonne minute qu’elle lui tendait la main pour qu’il la prenne et se lève à son tour. Alors qu’il avait commencée sa phrase en prononçant son prénom, la susnommée prit la main de Jonas pour le relevée même si il ne faisait guerre attention. Tout les deux debout, C’est là qu’il lacha ce délicat compliment sur sa tenue vestimentaire qui forcement était peu règlementer mais bon…

« Vraiment ? Merci \o/ »

S’approchant de lui pour lui faire un bisou sur la joue, elle murmura au passage à l’oreille de Jonas :

« Mais toi aussi t’es sexy »

Riant alors, mettant de côté son mal de tête pour se dirigé vers l’endroit où se trouvait sa jupe…Enfin…Ou était censé se trouver cette jupette, ben oui, elle avait eu le flash donc elle supposait qu’elle avait amener tout ses vêtements ici mais aussi bien les siens que ceux de Jonas n’était pas présent…Mais ! Au moins sa jupette ! Elle avait eu ce flash !

« Jo…On sort comment si on a pas de vêtement ? »

Se mettant directement à quatre patte pour chercher après cette foutu jupette

« Je suis qu’il doit avoir un truc…AH ! Je vois ! »

Glissant sa tête sous le lit et oui, la jupette était malencontreusement tombé sous ce lit…D’ailleurs, pendant un bref instant, Orphée se demandait bien comment…Jusqu'à ce qu’elle remarque…O mon dieux ! C’était pas ce qu’elle croyait qu’elle voyait là ? Se frottant les yeux avec la dite jupette, toujours sous le lit, elle fixait cette emballage si familier et la raison pour laquelle il était familier c’était que c’était elle-même qui l’avait mit dans la poche de son porte feuille qui était dans sa…Elle posa ses yeux sur sa jupette…

C’était pas possible, elle voulait pas y croire et pourtant, d’un autre côté cela avait le don de la rendre…Presque euphorique ou quelque chose, bref, elle comprenait rien à rien et son mal de tête carabiné augmentait alors qu’elle se rendait compte que ce sachet si…Familier…Avait été ouvert…
Nul autre doute, ils avaient forcement fait quelque chose !
Alors qu’elle s’imaginait maintenant dans les bras de Jonas tout en rougissant et en sentant une certaine chaleur au creux de ses reins, la demoiselle quitta le dessous du lit pour presque hurler :

« TROUVER ! ! ! »

Hors de question qu’elle en parle à Jonas de ce qu’elle avait réellement trouver sous le lit…Non non non ! Elle se souvenait quand même de rien et si ça ce pouvait…Ils avaient juste ouvert pour faire un balon, bourré comme ils étaient, ça n’aurait même pas étonnée Orphée si ça avait été ce qu’il c’était passé.
Mettant sa jupette à sa taille, elle était au moins un peu plus descente…Regardant Jonas en souriant, heureusement qu’elle avait apprit à mentir et a manipuler les autres la petite Orphée, sinon, elle aurait du expliquer à Jonas ce qu’elle avait trouver sous ce lit.

S’approchant de Jonas en souriant, elle crevait quand même d’un mal de tête attroce. S’asseyant sur le lit, elle posa à nouveau sa main sur son front…

« Faudrait aller discretos à la piscine…Pour voir si on a laisser nos vêtement la bas…Sauf si quelqu’un les a vu et les a prit »

Retenant un rire pour ne pas avoir encore plus mal de tête

« On aurait l’air malin »

Oui c’est ça Orphée, joue bien cette comédie, ne lui fait surtout pas comprendre qu’il y a quelque chose de très suspect sous ce lit…

« Bubu…Je vais mourir… »

Dit-elle dans une plainte de douleur du à sa migraine, bon bien sur, c’était pas vrai hein c’était juste une image…

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Les larmes s'étaient stoppées, enfin. Malheureusement pas sa migraine à lui, qui diminua légèrement le soulagement qu'il ressentit quand Orphée s'arrêta de pleurer, l'empêchant de sourire complètement. Et un Jonas qui n'arrive pas à sourire, c'est un peu comme un ~~escargot dans une piscine~~ chat qui ne parvient pas à miauler, ou une limace qui n'arrive pas à... Limacer. Autrement dire que ce n'était pas franchement naturel, et que cette gueule de bois commençait sérieusement à l'agacer. Heureusement qu'Orphée était là pour le lui faire oublier un peu -beaucoup même, voire passionément, à la folie, pas du t... Hem.-, lui rappelant en revanche ce qu'ils avaient fait la veille. Mal à l'aise, encore. Et irrité aussi, irrité de ne pas se souvenir de... ça, en même temps que de bonne humeur -ça en fait, du mélange, mais Jonas est un être humain, et en tant qu'être humain, ressent tout un tas de choses contradictoires et comple... Oh la ferme.-, car rien qu'à l'idée d'avoir... Hé, nan. C'était Mal, de penser à des choses pareilles. N'empêche qu'il avait retrouvé le sourire, après ça. Ohohoh. Jo, espèce de... D'homme.
Même si la jeune fille avait tenté de le plaquer avec douceur, son mal de dos repassa lui dire bonjour en restant même pour boire le café, tellement il était bien chez le Gryffondor, mais il l'oublia bien vite en voyant le regard faussement furibond de la Serpentarde, s'en amusant, souriant.
Sauf que ce fameux regard se transforma bientôt en toute autre chose, mettant son sourire Knock-Out ( K.O. pour les non-puristes ), plongé dans les iris bleutés de la demoiselle. Non Jo, c'était Mal de regarder Orphée comme ça. Arrête. Nooon... Le voilà qui s'était mis à piquer un fard -Han, la honte.-, au moment même où elle brisait le contact visuel, en proie à une réaction de son organisme, réponse aux mains qu'elle avait posées sur lui. ... C'était clair, ce n'était pas la première fois ~~-et ça ne serait pas la dernière... Hein ? ô__o-~~ qu'elle le touchait comme... Quoi ? Laisser Bubu en dehors de ça ? Il rit gentiment, relançant par la même occasion son mal de crâne, et resta un instant faussement perplexe devant la main qu'on lui tendait, pour ensuite prendre une mine boudeuse.
"Je ne suis pas un coquelicot." Ouais, d'abord. Et puis si c'était comme ça, elle, c'était une framboise. Na. ... La vache, c'était trop injuste. Coucher avec une fille aussi bien faite, et ne même pas s'en rappeler... Non. Orphée n'était pas simplement une fille bien faite -sinon, il aurait pu se contenter d'une certaine Lucie-, et rien que le fait de la voir en tant que telle le dégoûtait. Pas qu'elle le répugnait -oh, ça, on pouvait être certains du contraire-, mais... Il y avait autre chose, que cette fameuse nuit avait déclenchée. Un déclic, voilà, c'était ça. Un truc qui lui avait fait comprendre que...
Aïe aïe aïe. Pourquoi fallait-il être debout pour marcher ? Dos + crâne = Super douleur ~~-le héros des douleurs~~. N'empêche qu'Orphée avait l'air contente de recevoir un compliment aussi... Euh... Haaaan. Elle venait de lui renvoyer un sacré ascenceur. Il se remit à sourire, faussement gêné.
"Arrête, tu me flattes. Non, vraiment."
Mais qu'est-ce qu'elle foutait... à quatre pattes ? Non, Jonas, c'est pas ça, le truc auquel tu dois tilter. ... Ah bon ? ... Jo, youhou... Orphée regarde sous le lit.
"HAN MERLIN !" ... Effectivement, merlin. Tout rouge, il eut un sourire bancal pour Orphée, ajouta un: "Ah nan, rien.", avant de retourner à son hublot chéri, avalant difficilement. Est-ce qu'elle avait vu le... Han naaan... C'était obligé. Complètement obligé.
Hein, trouvé ? Comment ça ? Lui tourna la tête, cachant une mimique paniquée, et vit son sourire. ... Elle n'avait rien vu ? Pourtant là dessous, il n'y avait rien d'autre, à part sa jupette, et l'emballage. Est-ce qu'elle faisait semblant de ne rien avoir vu ? ... Ou est-ce qu'elle n'avait réellement rien vu, pas assez réveillée pour le faire ? Hop là. Sourire naturel reviendu, suite aux paroles de son am... Iiieeuh ?
"C'est vrai qu'on aurait l'air con, si on ne retrouvait pas les vêtements. D'ailleurs, on va avoir l'air con, quand on se baladera en sous-vêtements sur le bateau..." Aah, s'il savait à quel point il s'était déjà fait voir en caleçon au travers quelques étages.
N'empêche que c'était franchement comique, si l'on comparait sa réaction d'hier après-midi, lorsqu'il l'avait vue en sous-vêtements dans sa chambre, et celle -~~presque~~ inexistante- de maintenant, où elle se baladait effeuillée sous son nez. ... Bah. Ce n'était pas lui que ça allait gêner. Ohohoh. Il la rejoignit sur le lit -ô__o-, passa un bras autour de ses épaules, dans un geste amic... Dans un geste, et déclara :
"C'est pas toi qui a dit de laisser Bubu en dehors de ça ?" Sourire taquin, charrieur. Il redevint légèrement plus sérieux -tout sourire quand même-, et continua :"J'ai un plan d'action. On file jusqu'aux dortoirs se prendre des fringues, on se douche..." Han nan. Pourquoi le mot douche était aussi plein de connotations ? "Et on part à la chasse aux vêtements perdus." Ohohoh. Ils allaient être extrêmement mal vus, mais, ça il ne le savait pas encore -ou ne se rappelait plus des trois commères qui avaient fait irruption à un instant critique. "Bon, par contre... Ca serait mieux qu'on sorte l'un après l'autre." Aïe mal de têteeeeuhaaa... Le moindre effort de réflexion le faisait souffrir. Mais c'était pour leur bien commun. "Pas que j'ai honte de toi, mais..." Ola. Honte d'elle ? Jamais. "... Ca risque de jaser, sur le bateau." ... Quoique, qu'est-ce que ça pouvait lui faire, que les autres pensent que... Ah, oui, il avait trouvé. Il ne voulait pas qu'Orphée souffre de sales rumeurs. Il fit glisser sa main de l'épaule de la jeune fille à ses cheveux, remettant une mèche éparse, puis cessa de la toucher, parce que, franchement, c'était... Mal. ~~Ou extrêment agréable, selon les points de vue.~~
"C'est toi qui vois."

Quelque peu absente, la demoiselle ne faisait pas vraiment attention à ce que lui disait Jonas, même si il ne remarquait pas qu’elle ne l’écoutait pas. Oké, c’était pas sympa mais elle ne le faisait pas exprès, elle essayait avec force de ce souvenir de la soirée d’hier ! Quintuplant son mal de tête à force de vouloir se souvenir mais c’était vachement frustrant de ne pas se souvenir d’une chose…Enfin…Orphée, tu voulais vraiment te souvenir de ça avec Jonas ? C’est un ami je sais mais…Ne rougis pas ! Il va se demander pourquoi sinon ! Baissant simplement les yeux, la demoiselle était toujours dans ses réflexion et à défaut de ne pas pouvoir se souvenir, elle imaginait bien ce que cela avait pu donner, et oui, Orphée l’air de rien…Elle n’était pas si innocente qu’elle semblait l’être. Tournant sa tête vers Jonas, feintant le fait qu’elle ne l’écoutait pas, elle fixait les lèvres du jeune gryffondor qui parlait, ne faisant mais pas du tout attention à ce qu’il disait. Bon dieu, pourquoi elle avait de l’embrasser ? Chassant cette idée a grand coup de pied, ce était très loin d’arranger sa migraine qui électrisa une nouvelle fois son corps.
Sentant les bras du garçon seulement maintenant, elle du retenir un sursaut et de rougir par la même occasion, chassant toute les images malsaine qui entrain dans sa petite caboche, c’est que ça commençait à l’obsédé toute cette histoire de beuverie et couchage apparemment…Enfin…Peut-être, elle pouvait aussi espérer qu’ils n’aient rien fait et qu’ils c’étaient juste amusé comme des cons avec la…Chose…

« Hein quoi ? »

Sortant de ses réflexions pas particulièrement catholique, rougissant à vu d’œil ne pouvant guerre contrôler cela. Elle tourna la tête vers Jonas une nouvelle fois, se surprenant de l’imaginer complètement…Sans vêtement…A cette imagination trop débordante, Orphée se leva d’un coup, sans crier gare et fini par directement s’accroupir sur le sol, et oui…Ce geste brusque lui avait valut une fulgurante douleur à l’arrière du crâne, recroqueviller sur elle même, elle demanda deux petite seconde à Jonas le temps que son mal de tête se calme.
Plusieurs seconde s’écoula, retenant ses larmes de crocodile, elle essaya de calmer ses ardeurs et se releva très lentement, histoire de ne pas se faire une nouvelle fois très très mal…Regardant le garçon tout en ne faisant pas attention à ses pensées pécheresse.

« Ouais on va faire comme t’a dis… »

Oui mais…Il avait dit quoi le coquelicot d’abord ? Les yeux d’Orphée se glissant alors vers lit, bon sang, cette emballage l’obsédait et elle se sentait mal de ne rien dire à Jonas…Et si elle devais lui dire ? Enfin, entant qu’amie, c’était vraiment pas bien de mentir – Depuis quand tu te sentais mal quand tu mentais Orphée – Tortillant ses doigts dans un certain stress qui montait en elle, elle regardait Jonas, l’infime impression qu’elle devait le lui dire. Prenant sa décision, la jeune fille, toujours debout se mit face à lui, oubliant réellement que depuis tout à l’heure elle se promenait sans peur en sous-vêtement…Enfin…C’était pas comme si c’était la premier fois qu’il la voyait dans ce genre de tenue.

« Jonas…Je me suis souvenu d’un truc… »

Ouais, c’était déjà mieux de lui dire qu’elle c’était souvenu plutôt que directement lui dire qu’il y avait un emballage suspect juste en dessous de ses fesses. Elle fit un pas vers lui et lui prit les mains, pourquoi ? Bah parce qu’elle était morte de trouille de lui dire ça…Fuyant le regard de Jonas, elle prit une grande inspiration.

« Je crois qu’on… »

Et vlam ! Une secousse de bateau !
Orphée ne s’y était pas attendu et la serpentard perdit directement son équilibre fonçant tout droit vers Jonas, ses mains dans les siennes, elle les avait resserrer…

Conclusion de cette secousse ? Jonas était à moitié coucher sur le lit, Orphée avait lâché les mains de Jonas, les yeux fermés comme si elle voulait pas voir le mur la cogner ( même si ce ne fut pas le cas ), Orphée se trouve entre les jambes du garçon et leurs lèvres dans une proximité particulièrement dangereuse et tentatrice. Orphée ? Qu’est-ce que tu fais là ! Non recule ! Mais non ! T’avance pas de ce millimètre !
Malgré sa conscience qui lui hurlait de pas faire ce qu’elle faisait en ce moment, elle avait plaquée ses lèvres contre celle de Jonas…Oui, plaqué c’était le mot parce qu’avec tous ce stress, la jeune fille manquait cruellement de douceur et de tendresses sur le moment.

Ne sachant pas du tout ce qu’elle était en train de faire, enfin si elle savait ce qu’elle faisait mais savait pas pourquoi elle le faisait…Aaah le mal de tête…Elle l’oublia même si il était toujours présent, la jeune fille oublia comme elle oubliait tout le reste.
Ce baisé chaste et funeste était certainement plus romantique que le baisé que trois commères avaient pu, hélas, voir hier soir. Le pire dans l’histoire c’est que la petite serpentard adorait ce qu’elle était en train de faire à Jonas là maintenant tout de suite…Ben quoi ? C’est pas le but d’un baisé ? Adorer ça ? Non mais oh ! C’était Jonas ! Un AMI ! Tu peux pas adorer ça, tu devrais reculer ! re-cu-ler et vite !

Ses lèvres c’étaient à plusieurs reprise décollée de celle de Jonas, deux millimètre, pas plus, pour ensuite revenir…De doux baisé, la douceur tellement commune à Orphée revenait à ce plaquage de lèvre de tout à l’heure. Une de ses mains se prêtant à ce ‘jeu’ elle c’était lentement posé sur la nuque de Jonas, ses doigts caressant les cheveux du gryffondor. Et de baisé plus ou moins chaste, cela passait à quelque chose de plus…Sensuel, Orphée faisait fi de la douleur mais aussi du fait que la personne qu’elle embrassait était Jonas et qu’elle avait certainement fait une grosse bêtise avec lui et qu’elle recommençait d’ailleurs cette bêtise.
La curiosité…C’était un mauvais défaut…Très mauvais…
Mais était-ce réellement la curiosité qui l’avait animé à faire ce geste ?

Alors qu’autre chose que leur lèvre se caressait, le corps de la demoiselle c’était un peu plus coller à celui de Jonas, se sentant dans un tout autre endroit…C’était tellement attirant, un peu comme une douce sucrerie qui vous demandais lascivement de la manger…Comment Orphée pouvait-elle résister à une sucrerie ? Surtout…Non ! C’était un ami ! Elle devait pas mais le faisait quand même, son cœur battant la chamade, et pourtant, comme pour les sucreries, elle ne savait guerre s’arrêter. Enfin…Pour le moment…

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Si seulement Jonas avait pu lire dans les pensées d~~e la chaste et pure~~ Orphée, il se serait certainement méfié de la suite, et à juste titre. Quoique cette même imagination débordante -et pas franchement catholique- faisait de temps en temps apparition chez le bonhomme. Evidemment ; c'était un homme. Et, pourtant...
... "Hein quoi" quoi ? ... Elle n'écoutait pas ou quoi ? Et, sans raison apparente, elle se leva avec brusquerie, faisant adopter au Gryffondor une expression perplexe, qui augmenta lorsqu'elle s'accroupit sans crier gare, prétextant son mal de crâne grandissant. Qu'est-ce qui lui avait pris de... Hé, mais. Oh non.
... Elle était encore saoûle ? Mais oui ! Voilà que tout s'éclairait. Quand elle l'avait entraîné dans sa chute, quand il regardait au hublot. Elle ne tenait pas debout. Et, franchement, comment un soutien-gorge pouvait être froid ? Ses sensations devaient être erronées par l'alcool, encore. Egalement, quand elle avait commencé à pleurer sans raison et à s'excuser ensuite, elle lui avait rappelé Lucie, lorsqu'il l'avait ramenée aux dortoirs, quelques jours auparavant, en proie à un lunatisme éthanolique. Et puis... Elle le regardait bizarrement, depuis tout à l'heure. La vache, il aurait dû y penser plus tôt. C'était une fille, elle était plus fragile, tenait sûrement moins la vodka, et récupérait moins vite. Evidemment Jonas, évidemment... Il soupira quand elle lui dit qu'elle était Ok avec son plan, soupçonnant qu'elle n'ait rien écouté.
Et la voilà qui se mettait à tordre ses doigts dans une bouffée d'alcool -un stress intense, en réalité, lui disant qu'elle se souvenait d'un truc. ... Attends. C'était vrai, ça ? Il fronça les sourcils dans un air sceptique, à mi-chemin entre sa panique qu'il sentait revenir à grand galop, et une méfiance nouvellement apparue, vis-à-vis d'un mensonge d'ébriété.
Elle lui prit les mains, initiative qui lui fit oublier sa sérieusité. La vache, qu'est-ce qu'elle était... Non, Jonas, non. Coonceenntratiooon.
Alors que le suspense touchait à sa fin -faisant atteindre des pics d'inquiétude chez l'interressé, redoutant un quelconque véritable souvenir, relançant son mal de crâne- une violente secousse de bateau se fit sentir, et Orphée perdit l'équilibre -normal, elle était bourrée \o/-, se retrouvant sur lui, yeux dans les yeux. Ooh noooon... Jonas, empêche-toi de l'embrasser, empêche-toi de... JONAAAS ! Maais, c'est pas moi, c'est Orphée qui... Hé mais. Il rêvait, ou elle venait de plaquer violemment ses lèvres contre les siennes, lui coupant le souffle ? Le coeur battant à cent à l'heure, il tenta vainement une quelconque réaction, mais, paralysé par ce qu'il venait de se produire, était dans l'incapacité de faire un geste. ... Sa bouche avait le goût de framboise... Alcoolisée. Réveille-toi Jonas, réagis, elle n'est pas dans son état normal !
Allait-il profiter de son état second pour répéter leur bêtise de la veille ? Bien sûr que non ! Enfin... Juste un peu, au moins... Vainqueur de sa pseudo-conscience, il se laissa aller à leurs baisers, fermant les yeux, passant même une main dans les cheveux de la demoiselle, tandis qu'elle faisait de même. Promis, juste un baiser, rien de plus... Il pensait profiter honteusement d'une étreinte d'ivrogne, sentant une vague d'une chaleur inconnue lui envahir le coeur, mais parvint à en oublier les éventuelles conséquences, répondant avec ardeur à ses avances.
Jusqu'à ce que, faisant doucement filer sa main vers la poitrine de la Serpentarde -Oui, c'était Mal, très Mal.-, et, surtout, se rendant compte à quel point elle se collait à lui, il prit soudainement conscience de la situation, attrapa Orphée par les épaules, et se redressa brusquement, rompant leur intense baiser. Le souffle court, il la regarda, tête légèrement baissée, sourcils froncés dans une moue pleine de remords, les mains toujours sur ses douces épaules.
"... Orphée ..." Il réprima une envie fulgurante de la serrer dans ses bras en lui dévorant à nouveau les lèvres, puis eut un pauvre sourire, tentant de se convaincre lui-même. "Nous sommes amis... Juste amis.", dit-il en pensant avoir affaire à une Orphée légèrement pleine. Oui, c'était Mal d'abuser d'elle de la sorte. Une fois son état second passé, elle se rendrait sûrement compte de ce qu'elle avait fait, et s'en mordrait les doigts. Il ne s'imaginait sérieusement pas en train de lui mettre un sacré râteau, pensant plutôt lui rendre service. Elle n'était pas du tout attirée par lui. Ou du moins en était-il persuadé.
Il déposa un baiser sur sa joue -tentant tant bien que mal de ne pas dévier-, puis la fit asseoir à côté de lui, se levant dans une nouvelle migraine.
Il fallait qu'ils sortent d'ici, avant qu'elle ne lui resaute dessus une nouvelle fois. Une nouvelle fois à laquelle il aurait du mal à résister.
Et, comme pour détourner le sujet :
"Allez, j'y vais. Tu me rejoins à la piscine, hein ?" Tête basse, sans qu'on puisse y déchiffrer une quelconque expression, il se dirigea vers la poignée, la tournant lentement. S'enfuir pour ne pas être de nouveau expressément attiré par la jeune fille, voilà ce qu'il faisait.

Ses lèvres, ses mains, tout en lui avait le don de la faire chavirée et jamais elle n’avait ressentait pareil sensation mettant plutôt ça sous le compte des hormones et du fait que les seuls expérience de ce genre qu’elle avait eu était avec ses propres frères et même avec sa propre sœur. L’inceste, elle pensait que forcement, en faisant ce genre de chose avec quelqu’un qui ne partageait pas son sang et qui n’avait pas partager un utérus durant neuf mois, les sensations n’étaient forcement pas les mêmes…Si elle savait…
Son corps entier commençait à s’enflammer de douce bouffée de chaleur alors qu’il suivait ses embrassades, si Orphée avait eu le don de lire dans les pensées de Jonas, elle lui aurait certifier que c’était loin d’être l’alcool qui l’a rendait ainsi, au contraire, son manque d’équilibre était du à sa frustration, mêlé à diverse reflexion qui la déconcentrait vraiment énormément.
Profiter, c’était tous ce qu’elle souhaitait, elle savait pertinemment qu’a l’instant où l’un des deux franchiraient cette porte, ils ne feraient plus jamais allusion à cette soirée, il ne ferait plus jamais allusion à rien d’ailleurs. Oui, Orphée aurait certainement du mal à passer du temps avec Jonas après avoir découvert l’emballage qui était la preuve que leur bêtise était aller plus loin qu’une simple beuverie. Alors oui, elle voulait simplement profiter des choses dont elle était incapable de se souvenir, pouvoir savoir, elle avait horreur d’être frustrée et quand elle l’était, cela l’amenait à faire des gestes qu’elle n’aurait jamais osé faire avant. Bien sur, cette soirée avait réveiller quelque chose en elle mais comme pour Jonas, il lui était impossible de savoir ce qui c’était réveiller en elle, une chaleur, c’était tous ce qu’elle pouvait dire.

Elle sentait les doigts de Jonas sur elle, sa conscience lui hurlant encore et encore de reculer…Chose qui se produit à la seconde qui suivait…Mais…Elle n’était pas l’auteur de ce geste, ô non, il s’agissait bien de Jonas qui l’avait délibérément reculée de son corps en déposant ses mains sur ses épaules et en se redressant tout simplement. Un pincement…Une vive douleur…Là…Au creux du cœur…Ca fait mal ? N’est-ce pas Orphée…
Non ! Pas de larme, si tu pleure maintenant, il va vouloir te demander pourquoi et tu va devoir lui dire que tu as trouver un préservatif juste en dessous de ce lit, que tu es frustrée de pas pouvoir te souvenir d’une soirée comme celle d’hier…Surtout quand on savait au fond de soi, qu’elle avait été très loin d’être désagréable…
Restant figée sur place, elle écoutait les paroles de Jonas qui raisonnait dans sa tête dans une douloureuse réverberation. Bon sang…C’était ça avec le cœur brisé ? Mais, comment pouvait-elle avoir le cœur brisé ? Non Orphée, c’était de la frustration, tu es pas amoureuse de Jonas, Jonas a raison vous êtes que des amis. Mais…Et si elle avait envie de plus maintenant ? Ca coûtait rien d’essayer ? Non…Pas après une soirée comme vous avez passer…Un ami, c’est qu’un ami Orphée.
Se répétant ses mots sans cesses alors que la douleur revenait au galop, elle l’avait oublier, comme à chaque fois elle oubliait la plus part de ses soucis en présence de Jonas. Sa gorge se nouant alors à force de se retenir de pleurer, la demoiselle ne savait guerre répondre à moins d’éclaté en larme. Elle avait une migraine monstrueuse mais c’était rien comparé a ce qu’elle ressentait au fond d’elle, ce qu’elle confondait avec de la frustration…

Le pire dans tous ça, c’est qu’il restait lui-même, il restait ce Jonas souriant et joyeux, ce garçon tellement…Jonas…C’était pas réellement explicable, alors que la demoiselle fixait le sol sans rien, elle releva ses yeux brillant de ses larmes qu’elle retenait avec ardeur, un sourire sincère sur les lèvres. Oui…Jonas avait raison, cela aurait été certainement une bêtise de refaire ça juste par frustration de ne pas ce souvenir de la veille…Jonas avait raison, il n’était que des amis et ne devait pas faire autre chose que ce que font des amis.
Son sourire voulait simplement dire merci malgré que ses larmes étaient présente dans ses yeux mais ne quittait pas ses yeux. Une mèche de cheveux rose devant les yeux, elle ne savait guerre quoi faire d’autre à parle lui sourire et lui assurée qu’elle serait présente à la piscine. Cependant, sa gorge était toujours nouée, elle ne savait vraiment pas quoi faire ni quoi dire. Elle se leva simplement, son mal de tête toujours présent alors qu’elle était en soutien gorge et que fort heureusement, sa jupette cachait sa petite culotte, elle s’approcha de Jonas.
Baissant la tête, au fond d’elle même, elle lui en voulait d’être Jonas et donc d’avoir respecter leur amitié en l’écartant de ses bras et de l’autre côté, elle aimait qu’il soit ainsi avec elle, qu’il ne soit pas comme les autres…Son sourire sur les lèvres toujours présent, elle baissa la tête, assez pour que ses cheveux cachent les larmes qu’elle ne pouvait plus retenir…Pourquoi pleurer ? Pourquoi avoir mal alors que c’était parfaitement ce qu’il fallait faire ?
Posant sa main sur la poignet de la porte et accesssoirement sur la main de Jonas, la demoiselle était tremblante, retenir de pleurer, en plus d’une horrible gueule de bois, forcement, le corps en tremblait.

Son sourire avait répondu à la question, elle serait à la piscine, relevant les yeux vers la porte, les larmes perlant ses joues, elle ouvrit la porte malgré la main de Jonas, faisant fi de sa présence pour le moment, elle s’avança simplement dans le couloir, la tête baissé…Oui…Cela allait jaser…
Elle savait que cette gueule de bois n’allait pas être la seule punition qu’elle aurait pour avoir osé penser à elle en allant s’amuser avec Jonas…
Ses frères…Ainsi que sa sœur aurait le grand plaisir de venir engueuler…Les rumeurs sa se modifie tellement à volonté et n’ayant aucun souvenir de cette soirée, Orphée devra tout subir en silence, voilà pourquoi elle ne voulait plus jamais quitter cette chambre…Ayant maintenant l’impression qu’elle n’en survivrait peut-être même pas, elle entendait déjà Kyllian l’engueuler parce qu’elle lui avait reprocher de se laisser allumer à une soirée, elle voyait Caleb ne même pas la regarder, honteux d’entendre des rumeurs sur sa sœur, et Jémina…Peut-être la frapperait-elle…