Tristesse, colère et matage.

On était le 29 juillet et le Phoenix partait sous peu de Neverland. Combien de jours ? C'était une bonne question et, pour voir une réponse, mieux valait ne pas poser la question à une certaine personne, surtout en ce jour.

Pour plusieurs personnes,le 29 juillet était un jour comme les autres. Il n'avait rien de si exceptionnelle. Pourtant, ce jour avait réussi à faire verser non pas une, mais plusieurs larmes à la jolie Valentine Nolwenn, la terreur sur patte. Pourtant, cette journée avait commencé comme toute les autres. Elle s'était réveillée de mauvais poils, ce qui ne changeait rien à son humeur habituel. Malheureusement pour elle, il y avait encore deux filles dans son dortoir et l'une d'elle avait demandé la date d'aujourd'hui.

"On n'est juste le 29 juillet..." Lui avait dit l'autre. Juste le 29 juillet... Et c'était à ce moment que la blondinette avait pris conscience de la chose. Elle était restée un bon moment sans bouge, ce qui était contraire à son habitude, totalement perdue dans ses pensées. Ce fut un gloussement stupide d'une des deux écervelées qui la ramena à la réalité. Comment pouvait-elle agir de la sorte ? Simplement parce qu'elle n'avait pas vécue la même chose que Valentine, mais elle s'en fichait totalement. Sans même prendre le temps de réfléchir, elle avait saisit sa baguette qui reposait sur sa table de chevet et avait lancé un sortilège, ce qui était une matière dans laquelle elle excellait, qui avait raté de peu sa cible et elle avait commencé à hurler.

"Dégagez de ma vue ! Sortez d'ici !"En continuant les attaques qui manquait toujours leur cible parce qu'elle n'arrivait pas à se consciente. Prise de panique, les deux élèves de Poudlard étaient parties en courant comme si elle avait vu un véritable monstre, ce qui était peut-être le cas. Elle avait ensuite verrouillé la porte avec un sort et elle avait fondue en larmes en s'en voulant d'être aussi faible.

Aujourd'hui, il aurait eut seize ans, mais comme pour ses quinze ans, il ne pourrait les fêter. Pourquoi était-elle une sorcière ? Pourquoi la vie n'avait pas offert une chance à ce petit d'améliorer son sort ? Pourquoi ?

La Serpentarde était alors resté pendant plusieurs heures, la tête enfouie dans son oreiller à essayer de cesser de pleurer. Elle se sentait pathétique et tellement faible à ce moment. Quand elle était enfin parvenue à se contrôler, il était passé midi. Elle ne pouvait se permettre de rester enfermer dans sa cabine pour le reste de l'après-midi. Non, elle devait tenter de sauver les apparences, de montrer à personne que ce jour signifiait quelque chose pour elle. Où pouvait-elle aller ? Certainement pas à Nerverland. Il devait y avoir trop de monde. Elle devait se trouver un endroit où certaines personnes pourraient la voir, mais pas trop. Elle devait aussi se trouver un endroit où Carl ne serait pas. Elle refusait vraiment qu'il la voit dans cet état.

C'est en regardant à l'extérieur qu'elle eut son idée. Il faisait beau, drôlement beau. avec un peine de misère, elle se releva et fouilla un peu dans ses valises à la recherche de deux petits bouts de tissus. Elle parvient finalement à mettre la main sur son maillot de bain, quoi que dans ce cas, c'était un très jolie petit bikini. Elle jeta alors par terre son pyjama qu'elle portait encore pour enfiler le maillot qui lui allait comme un gant, mais vu la silhouette qu'elle avait, c'était à pu près normal. Il était marron avec des fleurs turquoises. La culotte laissait voir la tête de sa vipère et le haut qui s'attachait dans le cou couvrit juste assez pour que le bikini ne soit pas indécent. Il était très rare que l'on pouvait la voir dans une telle tenue et certaines personnes allaient se rincer l'oeil.

Valentine saisit sa baguette et déverrouilla la porte, avant de laisser tomber sa baguette sur son lit. Elle pris un serviette qui traînait sous son lit et elle se dirigea vers la porte. C'est en passant devant un miroir qu'elle réalisa qu'il y avait un petit problème. Elle avait les yeux rouges et bouffis.

*Je ne peux pas sortir ainsi.* Pensa-t-elle. Sans même se soucier de savoir qui en était le propriétaire, elle prit une paire de lunette soleil et elle les plaça sur son visage. On voyait à peine ses yeux et c'était le plus important.

Pieds nus, sans rien pour la couvrir, elle se dirigea vers la piscine, la serviette à la main. Plusieurs regards se posèrent sur elle, au grand malheurs de plusieurs filles qui tentaient d'attirer l'attention de certains garçons. En peu de temps, elle se retrouva au troisième, assise dans une chaise longue, sous le faux soleil que lui offrait le plafond de cet endroit. Mis à part deux ou trois personnes, la piscine était déserte.

[NYEAH!!! \o/ ]

*Troisième étage, Piscine! Ding dong! Ah nan, c'est vrai, y a pas d'ascenseur sur le bateau...*

Takoru avança sous l'énorme toit ensoleillé. Le carrelage sur lequel il marchait à cadence modérée était chaud, et les traces de pas des quelques nageurs sortant de l'eau s'évaporaient en quelques secondes. Lui venait d'arriver et n'avait pas encore eu l'occasion de piquer une tête. Serviette brodée aux armes du Phoenix négligeament jetée sur l'épaule gauche, marcel blanc sur lequel un transfert de soleil animé tournait sur lui-même, sarouel noir et tongs vertes, une paire de lunettes de soleil posée sur son nez fin; ainsi apparut le jeune garçon aux yeux du baigneur et des deux jeunes filles allongées sur des transats de l'autre côté du vaste bassin.
Non loin de lui, un transat vide semblait supplier: "Viens t'asseoir sur moi! Choisis-moi! Choisis-moi!" Et comme Tako était un garçon fort aimable et se plaisant toujours à aider son prochain, même si celui-ci était une chaise-longue, il se dirigea vers et et y étala sa serviette, sur laquel il déposa ensuite sa paire de lunettes, dévoilant ses yeux noirs en amandes. Il contempla un instant la piscine d'un bleu clair sur laquelle se reflétaient en ondulant les rayons du pseudo-soleil. Une petite odeur de chlore, qu'il affectionnait tout particulièrement, lui parvint aux narines et carressa ses fibres sensitives de l'odorat. Vraiment, par dans une telle situation, il ne pouvait se retenir plus longtemps d'aller se baigner.
Takoru ôta donc son marcel, dévoilant un ventre maigre mais finement musclé et, sur son épaule droite, le tatouage de grenouille duquel il était si fier. Il déchaussa ensuite ses tongs qu'il rangea, comme à son habitude, bien parallèlement l'une à l'autre, tout en s'autorisant la fantaisie de ne pas les ranger parallèlement au siège lui-même, puis enleva son sarouel, ne laissant sur son long corps d'un mètre quatre-vingt onze plus qu'un maillot de bain aux allures de boxer.

*Ne jamais oublier la douche!*

Pensa-t-il tout en s'y rendant. Même si l'eau et la température ambiante étaient assez similaires, il ne voulait pas tenter l'hydrocution... une fois trempé, Takoru se dirigea vers un des plongeoires disposés le long du bassin, le gravit -waouh!- et *PLOUF* sauta élègament, pénétrant l'eau comme une flèche, presque sans bruit...

*Bloublou blouuuuu* que l'ont ppourrait aussi raduire par "Ah que ça fait du bien de piquer une têteuh!"
Takoru adorait nager, et en plus, quand il faisait beau et chaud, c'était vraiment le paradis. L'eau était presque chaude, juste ce qu'il faut rafraîchissante, et cristaline. On voyait nettement les rayons de soleil transpercer l'eau et taper le fond de la piscine, et s'ils avait du faire un bruit quelconque, celui-ci aurait sûrement été semblable à *Scintille!*... enfin bref...
Toujours sous l'eau, nageant une brasse coulée rapide à ras du fond, Tako avait les yeux grands ouverts. Le chlore l'irritait quelques peu, mais il avait l'habitude... il n'aurait que les yeux rouges et ne verrait la vie en blanc que pendant une heure ou deux de toute façon! Toutefois, après avoir traversé la moitié du bassin, l'oxygène se faisait rare dans ses poumons. Il dut donc -car il n'était pas spécialement venu ici pour se noyer- remonter en surface pour reprendre son souffle. Redressant la tête, il se propulsa avec les pieds direction "air libre". Prenant de la vitesse, il était sur le point de percer la surface quand...

*ZBAM*

"Aïeuh! Vous pourriez pas fai..."

Takoru venait de percuter une jeune fille, une de celles qui se bronzait la pillule quand il était entré. Sa tête lui disait vaguement quelque chose, mais ses yeux était... injectés de sang et gonflés! Chlore? Souffrances dûes au choc? Comment deviner? Peut-être juse des larmes?! Mais d'après ce qu'il avait vu auparavant, cette fille n'était pas du genre mère pleureuse.

"Euh, excuse-moi, je t'avais pas vu... Pas de casse?"

Takoru se tenait sur la pointe des piedsn touchant le fond de la piscine, et ayant la tête hors de l'eau. Ca aidait d'être grand parfois! Il regardait la jeune fille, l'air géné. Si jamais il lui avait vraiment fait mal...? Il passa une de ses mains sous l'aisselle de la jeune fille pour la retenir la tête hors du liquide, pour ne pas qu'elle se noie, au cas où le choc avait été trop violent ou lui avait coupé le souffle...