Holly Anastasia Sheaver

[Comme vous l'aurez compris, le comprenez ou le comprendrez, j'ai choisi de faire ma présentation en RP, la première solution quoi... J'suis plutôt contente, même que je l'ai faite en un seul après-midi ~~alors que je suis inscrite depuis au moins 4 jours~~ ! Pis si vous pouviez modifier mon pseudo en Holly A. Sheaver love more

Ah, aussi, pardonnez les excès de folie, surtout au milieu de la fiche, des fois ça me prend comme ça, quand j'écris, héhé...

Donc, ~~bon lisage~~ bonne lecture

! Ah, et j'adore vos smileys <33 ]

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« Holly ? »

Pas de réponse.

« Hollyyyy ? »

La raison pour laquelle la dénommée Holly ne répondait pas, était qu’elle était plongée dans ses pensées, et plus précisément, ses souvenirs. Il y avait tellement longtemps qu’elle n’avait pas songé à ce qu’elle était devenue, comment elle avait évolué, ce qu’elle avait été étant gamine ! Et cet après-midi là, elle avait décidé de passer son temps à réfléchir à tout cela. Ainsi, fermant les yeux, elle s’était remémoré quelques souvenirs de son passé…

Mais pour la praticité, et la précision des souvenirs, je rapporterai les faits véritables, incluant ceux dont elle ne se souvient pas au jour d’aujourd’hui. C’est tellement plus simple =)

« Tu veux jouer à Robin des Bois ? »
« Nan. Ou alors je suis la Princesse . »
« Bon… On joue aux elfes de Maison alors ?? »
« NAAAAN j’veux paaas ! MAMAAAAAAN Cissy elle veut qu’je joue aux elfe de maisooooon mais moi j’suis pas une serviteuuuseee MAMAAAAN ! »

Voilà à peu près comment se déroulaient les conversations de début de jeu entre Holly Anastasia Sheaver et ses amis. En l’occurrence, là, c’était Cissy, une des copines de la fillette. Seulement, Holly avait une sainte horreur de tout ce qui ne touchait pas à la noblesse. Pourquoi ? Tout simplement parce que sa famille était la continuation d’une grande lignée de nobles, et que par conséquent, ils possédaient, outre un immense manoir datant de je-ne-sais quel siècle mais entièrement rénové, un immense parc, deux appartements à Londres, un appartement à Paris, un à Los Angeles, une villa dans le Sud de la France, donnant sur la mer, quatre voitures, du caviar, une chambre de la taille de deux salles à manger moyennes pour la petite, des cuisses de poulet, du vin, deux ordinateurs, un couple marié et parent satisfait sexuell… Hum, pardon, je m’égare.

Bref, la famille Sheaver était plutôt influente, riche et jalousée. En fait, Holly était fille unique. Ses parents, Helena et Illian, ne voulaient pas vraiment d’enfants au départ, mais il fallait perpétrer la lignée et ainsi naquit Holly. Bien sûr, même si sa mère n’était pas d’accord au premier abord, une semaine après avoir accouché, on aurait dit qu’on lui avait jeté un sort d’instinct maternel (même si ça n’existe pas) car elle collait sa gamine comme une sangsue, mais en moins dégueulasse. Du moins, jusqu’à ses trois ans ; après quoi, même si sa mère était toujours aussi attentive à ses besoins et uniquement à ses besoins – car TOUT ce qu’elle voulait, elle en avait besoin. Oui, inclus ce cheval isabelle, incluse aussi cette peluche géante, inclus ces dix boîtes de céréales uniquement-pour-le-jouet et toujours inclus cette visite au zoo, oui, tout cela elle en avait besoin – elle la lâchait un peu, il fallait bien qu’elle « se forge le caractère, devienne indépendante, découvre les plaisirs charn… les joies de la vie, après tout ! » (comme on dit, la parole ne fait pas le moine, la langue de tout le monde peut fourcher, elle n’était absolument pas mère indigne. Comment ça c’est pas ça le dicton ?).

La petite avait donc grandi dans une atmosphère familiale plutôt particulière, entre son père qui se la coulait douce et passait sa vie à faire des allers retours entre son PC, ses amis et les ministères (de la Magie et moldu, il était riche, sorcier et donc influent sur les deux), et sa mère très attentive lui racontant sans cesse les histoires nobles de la famille et la choyant comme ce n’était pas permis. La famille Sheaver n’était pas de Sang-pur, mais les parents, grands-parents et arrières grands-parents de Holly étaient sorciers… En fait, personne ne savait où diable il y avait des moldus dans l’arbre généalogique mais le fait était là, et cela se transmettait de famille en famille. On pourrait penser qu’ils avaient toujours baigné dans la magie noire, mais non. Jamais Illian ou Helena n’avaient approuvé les mangemorts, on peut donc en déduire qu’ils étaient du coté de Dumbledore, même s’ils étaient assez réservés sur ce point là et ne le disaient pas clairement. De toute façon, tout cela était fini. Dumbledore était mort, Voldemort capout, Harry Potter et sa clique, fini, on en entendait presque plus parler. Mais la famille d’Holly était, elle, toujours aussi influente.

La première manifestation des pouvoirs de la fillette s’était faite quand, à environ 4 ans, on lui avait refusé (et oui, ça pouvait arriver mais très rarement) un voyage de deux semaines à Eurodisney, à Paris, car son père avait une conférence et sa mère ne voulait absolument pas rater le défilé de mode qui devait avoir lieu cette semaine là. Holly avait serré les poings, était devenue toute rouge et avait déchiré une superbe robe rouge appartenant à sa mère… sans même y toucher, la robe se trouvant deux étages plus haut. On s’en était aperçut trois minutes plus tard lorsqu’un elfe de maison était arrivé tout essoufflé et avait expliqué à sa maîtresse ce qu’il avait vu.
Deux jours plus tard Holly riait aux éclats dans le manège de Pirates des Caraïbes à Disney. Inutile de préciser qu’elle avait exigé qu’on l’appelle Elizabeth.

La petite répugnait donc tout ce qui ne touchait pas aux princesses, à la noblesse, aux trucs classes et se prenait pour une mini duchesse. Ce jour-là, par exemple, où son amie avait voulu jouer aux elfes de maison, elle avait faillit faire une crise cardiaque ! Si si, j’vous jure. M’enfin, d’après ses dires. A cinq ans enfant, ce n’était pas raisonnable ni normal qu’une fillette refuse de jouer à un jeu très innocent ~~tu parles~~, donne des ordres à son chien et le fouette avec le foulard de sa mère s’il n’obéissait pas, et menace d’aller se faire enlever si on ne lui donnait pas cette magnifique robe qu’elle avait vu dans la vitrine. Mais après tout, c’était une gamine, et sa mère ne voyait pas le mal qu’il y avait – en fait, elle était un peu comme ça elle aussi, mais chut – et son père, ben, son père lui il ne voyait rien du tout…

Mais tout cela fait très mélodramatique et si ça continue, soit vous allez vous endormir, soit vous allez finir par croire qu’elle va se suicider pour cause d’un manque d’affection, d’un traumatisme psycho-crânien et d’une déception amoureuse noyée dans le fouettage de ses hamsters, mais je vous rassure (quoique peut-être pas tant que ça), je ne suis absolument pas du genre à écrire pour rien, enfin, ça dépend quand (noon partez paaas), et ne croyez pas que je vais écrire un nombre incalculable (même si c’est calculable quand même, rooh) de paragraphes de présentation pour faire crever la fille à la fin, quand même, ce serait bête :animesweat: !

Bref, paraphrasons (j’aime ce verbe, mais l'est bizarre. Une paraphrase, c’est quand on remplace un mot par plusieurs mots qui veulent dire la même chose. L’hirondelle, la messagère du printemps. C’est bien, j’ai eu mon brevet mention TB, on s’en tape et ça n’a rien à faire ici… Donc, si on paraphrase tout cela ça veut dire qu’on remplace chaque mot par des autres qui veulent dire la même chose… Tout ça n’en sera que plus long… aheuum), la fillette pseudo duchesse (chouette paraphrase !) atteint (désolée, impossible à paraphraser ce truc) ses onze ans et il en résultat qu’elle n’était que plus altière, plus fière, plus stupide (…), plus égocentrique, plus tout.

Oh, pourtant, elle était gentille quand elle le voulait, avec les personnes qu’elle voulait, simplement, elle était quelqu’un d’important, et elle le savait. Ne croyez pas qu’Holly n’avait pas accès aux sentiments d’amour, d’amitié, de honte ou de pitié – d’ailleurs celui là elle y accédait très facilement – mais elle préférait rester maîtresse d’elle-même, niveau sentiment du moins. Car elle piquait bien une grosse crise de colère parfois, mais dans l’ensemble elle était agréable à vivre, mis à part le fait qu’elle était très digne.

Elle avait des tas d’amis, étant petite, attirés par son éloquence (« J’ai des bonbons pour tout le mooooonde »), son intelligence, sa faculté à ne pas se laisser marcher sur les pieds. En fait, Holly possédait un fort caractère : imbue d’elle-même, plutôt intelligente, charismatique, rusée, maligne, hautaine, franche et n’hésitant pas à dire la vérité en face, pas du tout réservée et même plutôt extravertie. Elle pouvait se faire des tas d’amis, sans problème, dans l’ensemble elle était sympa, mais elle était… chiante. Mais elle savait se dominer, contrôler ses sentiments, un peu comme un occlumens sait contrôler l’accès à ses souvenirs. Jamais on ne voyait la peur, l’effroi, la tristesse sur ses traits. Pour la jubilation et la colère, c’était autre chose, car elle ne voyait aucun inconvénient à ce qu’on sache qu’elle était heureuse ou au contraire folle de rage, c’était même bien car cela attirait le regard sur elle. En fait, elle était très difficile à cerner ~~même pour moi~~ comme fille, ce qui attirait d’ailleurs les garçons recherchant le mystère. Elle n’était pas mystérieuse, naan, elle n’avait rien à cacher, mais elle avait de multiples facettes qui tournaient sur elles-mêmes, et ce n’était pas toujours la même qui se révélait au publique !

Holly était, pour en revenir aux garçons qu’on vient d’évoquer quelques lignes plus haut, plutôt jolie (bien sûr que ça concerne les garçons !). A onze ans, lors de son entrée à Poudlard (wé, on y vient, on en est encore à la période « Je-suis-chez-maman-j’ai-tout-ce-que-je-veux-alors-j’y-reste », mais elle finira par y entrer, vous inquiétez pas. Oui, c’est long, c’est fait exprès. Quoi, t’as envie de faire pipi ? Bon, vas-y, j’t’attends. ………. T’es là ? ……… Toujours pas là ? …… BERDOL mais kestufouuut !! …….. Ah bah enfin ! Nan mais t’étais constipé ou quoi ? … Quoi t’as été acheté du Popcorn ? Mais qui c’est qui m’a foutu des lecteurs de fiche pareils ! Buhuuuuuuu… T-T Hum, donc je disais (ça devient grave ces brusques accès de folie en RP), je disais donc, OUI elle rentrera à Poudlard, mais pour l’instant, elle a encore 11 ans, et elle y est pas ! Bon, tout le monde est là ? On repreeend…) ses traits étaient encore assez enfantins mais il se dégageait une force, un magnétisme de son visage. Elle avait des yeux bleu azur, hérités de sa mère, grands, soulignés par de longs cils et surmontés par de fins sourcils arqués. Ses yeux étaient souvent un instrument de taille face à quelqu’un, serviteur ou autre, s’opposant à elle car alors, soit elle faisait les yeux doux et attendrissants, soit elle les plissait à moitié et elle fixait la personne durement jusqu’à ce qu’elle se décide à céder à ses caprices. Elle avait de longs cheveux d’un roux flamboyant, pouvant presque rivaliser avec ceux des Weasley (elle ne les connaissait pas, eux. Ses parents en parlaient parfois, les plaignant comme d’ailleurs la plupart des gens qu’ils connaissaient, mais elle ne se faisait pas d’idée sur eux, même après 8 ans d’écoutage aux portes, 24h/24. Oui, 8 ans, parce qu’avant 3 ans, elle n’était pas encore assez intelligente – que dis-je ? Elle avait toujours été intelligente – elle n’était pas assez libre pour pouvoir écouter tranquillement. Sa mère la collait sans arrêt, comme je l’ai dit tout en haut, mais comme vous ne suivez pas – c’est marrant, un moment je vous tutoie, un moment je vous vouvoie. En fait, c’est parce que des fois z’êtes plusieurs, des fois qu’un seul. J’savais pas qu’vous pouviez vous dédoubler – je suis obligée de le répéter, comme je l’ai dit plus haut, cela s’était un peu arrangé vers ses trois ans, elle était donc libre de coller son oreille à la porte et d’écouter ~~les bruits chelous provenant tantôt de la chambre de ses parents, tantôt d’un placard à balais, ouille~~ les conversations superficielles qu’avait son père au téléphone ou sa mère appelant une amie, absolument en-chan-tée de ce nouveau jacuzzi) – oui, c’était une parenthèse.

Enfin, j’étais partie sur le physique et allez savoir comment, après un énorme paragraphe, je n’ai même pas achevé sa description… Holly avait donc de magnifiques cheveux roux ~~pouvant presque rivaliser avec ceux des Weasley (elle ne les connai…)~~, lui tombant à peu près jusqu’aux épaules, plutôt fins et doux, lisses puis légèrement incurvés au bout. Elle avait un nez fin et droit, et une bouche à croquer. Des lèvres juste assez pulpeuses, tirant sur le rose, et une peau de pêche, toute lisse, comme un bébé. Enfin, ça c’était parce qu’elle n’avait que onze ans hein… ~~Après y a plein de pustules pleins de pus, une peau huileuse qui brille et plein de trucs affreux, et vi choupi, that is the adolescence !~~

Tout cela pour dire que Holly avait tout pour plaire, du moins quand elle était tirée à quatre épingles, maquillée, coiffée et bien habillée, selon elle. Mais elle était tout aussi jolie, voir plus, au naturel, quand elle était juste à peine maquillée et qu’elle baillait timidement, à onze heure du soir. Bien sûr, grâce à tout son argent, elle pouvait se payer moult fringues (waah THE opposition avec un mot non identifié soutenu et un nom identifié familier), et elle changeait tous les jours voir deux fois par jour de vêtements. Le mieux, c’était qu’elle pouvait tout ranger dans une armoire magiquement modifiée pour la rendre plus grande, et ce qui était encore mieux, c’est qu’elle pouvait faire la même chose avec une valise, pour tout emmener à Poudlard. Comme cela allait lui manquer, le shopping, tout de même ! Et interdiction jusqu’à la troisième année d’aller à Pré-Au-Lard ! Bah, de toute façon, impossible qu’il y ait un tailleur un tant soit peu à la mode, là bas.

La fillette avait été inscrite à Poudlard dès sa naissance, par ses parents et avec l’approbation de tous ses ancêtres, par l’intermédiaire des tableaux. Il allait de soi qu’elle serait brillante, qu’elle ferait de brillantes études, qu’elle se trouverait un mari brillant, qu’elle aurait un travail brillant, du moins durant un an, ensuite elle pourrait se la couler douce ; qu’elle aurait au moins un enfant brillant et qu’elle reviendrai à son brillant château, pour finir la fin de sa vie, croulant non pas sous les dettes ou les impôts, mais sous les fringues, les voitures et les billets. Bref, heureuse perspective.

Ainsi, lorsqu’elle reçut sa lettre, Holly, à qui l’on avait bien sûr détaillé l’avenir, expliqué en long, en large et en travers combien elle devrait se montrer à la hauteur de son rang et ne pas les ridiculiser à Poudlard, se précipita sur le hibou, lui arracha presque une patte en détachant le papier et se mit à lire ou plutôt à piailler ce qu’il y avait d’écrit sur la lettre. Cela faisant, elle sautillait dans le salon en clamant parfois « j’vais à Poudlaaard », « j’vais apprendre la magiiiie », « je serai la plus joooliiie des sorcières », « j’aurai plein d’amis et je serai super fooorte ! ».

Sa mère l’accompagna pour aller acheter ses affaires et la fillette jetait avec satisfaction un regard hautain sur tous les gens qui l’entouraient. En premier, elle acheta sa baguette, chez Ollivender, bien sûr. Grande de 22,5 cm, elle était en bois d’If et contenait une écaille d’Hippogriffe. Plutôt rigide, elle était agréable à prendre en main et la fillette l’avait tout de suite adopté, même si c’était la baguette qui l’avait choisie, comme tout le monde le sait, au départ… Holly eut bientôt toutes ses fournitures en haut de gamme, plus un chaton tout noir, avec seulement le museau et quelques taches blanches sur les pattes, qu’elle prénomma Lee. Allez savoir pourquoi. Moi j’me mêle plus de tout ça, c’est à vos risques et périls. En fait, y a pas besoin de raison, c’est un nom absolument normal, comme on appelle nos animaux « Cindy » ou « Rex », mais j’avais envie de marquer ça quand même.

~~Un-mot-de-liaison-que-je-n’ai-pas-encore-casé~~ Finalement, Holly prit le Poudlard Express, direction Poudlard – c’est d’ailleurs la seule direction qu’il connaît – et ses avantages, ses inconvénients aussi mais c’est moins bien donc on évite de le dire. Durant le trajet, elle fit la connaissance de deux ou trois élèves, mais bizarrement, ils prétextèrent chacun une raison idiote du genre « Désolée, je dois aller aux toilettes » ou « Ma petite sœur m’attends » (alors qu’ils n’étaient qu’en première année) pour s’en aller. Remarquez, Holly n’en était que plus tranquille et elle pouvait penser avec délectation à sa future maison, et à ses futurs amis qui eux, la comprendraient parfaitement et avec un peu de chance, seraient eux aussi descendants d’une digne lignée.

Quelques heures plus tard, à la tombée de la nuit, Holly était, enfin, dans la Grande Salle. Le voyage avait été long, la traversée en barque, pire que tout (elle avait tout simplement refusé d’aider à ramer, les autres s’étaient énervés, le nom de Sheaver n’avait rien évoqué pour eux – incultes – et finalement elle avait failli finir à l’eau avant que le prof ou la personne censée les surveiller aboie à Holly qu’elle intérêt à se dépêcher de ramer sinon elle verrait à quoi elle aurait affaire. Elle avait dû céder, son brushing n’aurait pas tenu dans l’eau…), et toute cette mascarade pour impressionner les nouveaux commençaient sérieusement à lui taper sur le système.

Lorsqu’une vieille dame les conduisit à travers la Grande Salle, comme ils l’appelaient, les murmures s’intensifièrent, tout le monde regardait en haut, ou à droite, ou à gauche, ou devant (logique…). Holly, elle, après un bref coup d’œil au plafond, qui la surprit et lui fit décrocher un sourire car elle n’avait jamais rien vu de tel – elle était un petit peu admirative mais pas plus que ça – et un regard circulaire, décréta silencieusement que c’était beau, certes, mais chez elle, ça l’était tout autant. Aussi elle garda une mine parfaitement calme et maître de la situation, jusqu’à ce qu’ils commencent à les appeler pour les répartir.

Elle s’y attendait, sa mère lui avait tout raconté, donc elle n’était pas surprise. Elle était un tout petit peu inquiète, stressée, car après tout, si elle n’était pas dans une maison qui la comprenait ou qui comprenait du moins ses envies, ses buts ~~« j’veux du fric, des mecs, des friiiingues »~~, son origine… cela risquait d’être ennuyant à souhait. Enfin, ce fut son tour. « Sheaver, Holly Anastasia », fit la vieille dame. Avec dignité, la petite fille lissa ses cheveux, sa robe de sorcière, releva le menton et s’avança, droite, altière, vers le tabouret qui la répartirait dans sa future maison. Elle s’assit dessus, se força à sourire légèrement, et on posa le Choixpeau sur sa tête.

Il resta quelques secondes muet, d’ailleurs, pourquoi dirait-il quelque chose tout haut, à part la maison ? Puis une voix raisonna dans la tête de Holly.

« Huuum, très digne, intelligente, rusée, un peu imbue de toi-même, tu ne te prends pas pour n’importe qui, n’est ce pas… ? »

La petite fille répondit alors mentalement du tac au tac :

« Je suis la dernière des Sheaver, je ne SUIS pas n’importe qui ! »
« Et le sens de la répartie en plus… Eh bien, pour toi, ce sera… »
« SERPENTARD ! »

La jeune Holly, maintenant quinze ans, qui rentrait en 5ème année, toutes ses dents, ayant bien grandi et bien mûri (tu parles ), ouvrit les yeux et pencha la tête vers l’arrière pour voir son amie entrer dans la pièce. Celle-ci la trouva allongée sur le dos sur son lit, à rêvasser, comme je l’ai déjà dit plus haut, tout, tout, tout en haut…

Oh, elle avait bien changé, en quatre ans ! Déjà physiquement, ses traits s’étaient affinés, adoucis, pour devenir encore plus attrayants qu’avant. Elle était adorable, avec ses pommettes roses, ses grands yeux bleus soulignés d’un trait de crayon et de mascara, et ses douces lèvres finement recouverte de gloss. Encore que ce jour-là, elle ne s’était pas trop maquillée, mais cela lui allait bien. Son corps avait lui aussi beaucoup évolué, logique. Elle avait pris des hanches, un peu de poitrine, taille normale pour son âge, elle avait beaucoup grandi et n’était ni trop petite ni trop grande. Elle avait de grandes jambes et avait juste la corpulence normale, résultat du sport, bien sûr.

Mentalement, elle était toujours aussi digne, aussi sûre d’elle-même, aussi chiante … mais elle avait acquis une certaine indépendance vis-à-vis de ses parents. Bien sûr, dès qu’elle voulait quelque chose elle l’avait, mais elle rembarrait sa mère dès que celle-ci devenait trop collante, autrement dit, pendant les vacances bien sûr, dès que la conversation dépassait le « Bonjour ma chérie, ça va ? » « Oui très bien et toi ? » « Tout va bien, tout va bien. » Autre chose, elle aimait se prouver qu’elle était jolie et attirante, aussi, elle adorait aguicher les jeunes et beaux garçons. Elle n’avait pas eu de relation, de vraie relation je veux dire. En fait, elle avait eu un petit ami, en deuxième année, ils s’étaient simplement smackés puis Holly l’avait laissé tomber car elle avait eu vent comme quoi, tout cela n’était qu’un pari avec des amis. A part cela, elle draguait parfois, mais elle n’était pas encore vraiment tombée amoureuse. Oh, ça pouvait lui arriver, je n’en doute pas, bien que l’on ait pas encore de preuves…

Bref, elle avait un peu changé, mais pas tant que ça dans le fond, elle se baladait toujours la tête haute (et dans un coin de sa tête, elle avait pas oublié la duchesse). Elle s’était fait quelques amies, très gentilles les amies, très chiantes aussi, qui se ressemblent s’assemble…

En bref, tout ce qu’elle désirait, des fringues, des garçons, des amis, une belle vie, de la liberté, tout cela était à porté de main ici, à Poudlard… et sur le Phoenix, accessoirement.

[Bon, j'ai été obligée de faire ça en deux fois, c'était trop long. J'ai même encore l'impression d'avoir oublié des trucs hum

Sinon j'espère que ça ne dérange pas que ma gentille (oui oui) fifille soit à Serpentard... En fait, au début je m'étais mis dans l'idée de faire une fille calme et douce et l'envoyer à Serdaigle, mais je crois bien que j'étais inspirée et que je me suis laissée emporter... :drunken: *cherche pendant trois heures LE smiley à mettre pis se dit qu'elle devrait le donner aux n'admins ^-^ *
Bref... En espérant que ça dérange pas...
Et j'ajoute que je love trop le design melt

]

Invité

Bienvenue sur Riddikulus ^^
Je tiens a te dire que ton histoire est super ^^

Don je te valide ^^

Serpentard, 5ème année !

Merci beaucoup rougi

~~Je m'aime~~ C'est vraiment gentil de ta part de me le dire, marchi beaucoup beaucoup beaucoup