Fais de moi ton amie ( pv )

Insomnie quand tu nous tiens…Orphée n’avait pas encore dormit depuis presque deux jours aujourd’hui et pourtant, elle semblait pété la formes plus que jamais. Son corps pourtant avait bel et bien besoin de repos mais comment pouvait-elle dormir dans les trois autres filles de sa chambre murmurait alors qu’elles pensaient que la serpentard dormait. Jamais Orphée n’aurait cru qu’il était si difficile de vivre sous ses rumeurs, par la suite, elle avait, il y a peu…Apprit que son frère sortait ‘officiellement’ avec cette pimbêche au cheveux rose…Lucie Anson. La colère, la frustration, la tristesse, tout ses sentiments se mélangeaient dans le cœur de la demoiselle qui ne montrait jamais rien à personne, tout le monde la pensait joyeuse, souriante et pétillante, elle jouait et manipulait tout le monde sans se rendre compte qu’elle même se faisait manipuler.
Le bateau avait reprit sa route tout simplement, quittant Neverland aujourd’hui même et Orphée était rester à observer au travers d’un hublot l’île devenir de plus en plus petit alors que le bateau reprenait son envole. C’était beau à observer et elle se sentait aujourd’hui aucunement d’humeur à faire la folle, aucunement d’humeur à sourire. Aujourd’hui, elle était fatiguée de jouer ce rôle.

Aujourd’hui, elle avait discrètement éviter tout le monde et avait réussi d’ailleurs, même si ses cheveux roses ne lui permettait pas de passer réellement inaperçue et ce doublé par le fait qu’elle avait un look bien à elle, la jeune fille avait simplement été se promener dans les lieux où aucun élève n’allait. Oui…Elle avait passer toute sa journée dans la salle des machines, était ensuite aller faire un tour à la bibliothèque, il y avait quelques élèves mais c’était pas ses élèves là qui l’ennuierait pour ces rumeurs. Elle c’était assise à un coin pour lire un bouquin quelque heure et avait fini par quitter les lieux tout simplement, le cœur lourd…
Ses pas la mena au vivarium, il y avait personne à l’heure du repas qui s’y trouvait, aujourd’hui, Orphée faisait parler d’elle dans les couloirs, personne ne l’avait encore vue. Elle c’était promenée près des diverses animaux des élèves et avait finit par tacher ses vêtements. L’obligeant alors à aller en chercher d’autre dans sa chambre, ouvrant sa garde de robe, elle prit les premiers trucs qui lui passait par la main alors qu’en temps normal, elle aurait certainement mis des heures avant de trouver quoi mettre.

Faisant un détour sans fin, elle se dirigeait vers les douches, un détour extrêmement long juste pour éviter tout le monde. Certain la croisait mais n’osait guerre lui parler, ces personnes étaient presque blessé de voir la jeune Orphée si morose…Sous la douche, la serpentard se laissa quelque pas aller à quelque larme qui était de trop dans son petit cœur. Jamais Orphée n’aurait l’esprit tranquille, elle souhaitait tellement de chose et semblait toute les échouer. Elle aurait voulu réunir ses frères et ses sœurs mais avec ses rumeurs et Kyllian qui avait une petite amie, cela tombait à l’eau, tous ça parce qu’elle avait bu de trop, tous ça…Pour…Avoir penser à elle…
Se laissant glisser sur le sol carreler de la douche, elle était là, assise, recroqueviller sur elle-même alors que ses cheveux s’étalait dans un long tapis rose, l’eau glissant sur son corps tout simplement, les gouttes d’eau camouflant ses pleurs silencieux, une longue heure passa ainsi où les gens qui passait par cette salle observait la cabine douche avec curiosité.

Quitter ses lieux, fut plus difficile que prévu, après s’être entièrement sécher et habillée tout le monde était dans les couloirs et Orphée ne souhaitait voir personne. Les yeux baissé, la demoiselle termina sa route en ouvrant une porte au hasard, hors de question qu’elle aille manger, hors de question qu’elle reste dans les couloirs. Elle regarda alors la pièce dans laquelle elle se retrouvait, le théâtre du bateau.
Elle commençait alors à marcher, descendant les marches pour ensuite en remonter d’autre pour se retrouver sur les balcons. Oui…Ici elle serait bien, elle se retrouvait sur un balcon, comme dans les vieux théâtre, c’était beau. Elle c’était accoudé à la rambarde du balcon, regardant la scène avec le cœur lourd, le visage de Jonas lui venant en tête une nouvelle fois, se laissant glisser sur le sol, à genoux, la pauvre serpentard entendait encore toute les remarques qu’elle avait eu rien qu’aujourd’hui dans les couloirs, elle repensait alors aux gestes de Jonas…

**Pourquoi ça fait si mal…**

La traîne de sa robe étalée sur le sol et ses cheveux aujourd’hui lisser formait un tapis sur le sol de rose et de noir, les larmes dans les yeux, elle n’en pouvait guerre plus…Elle voyait sa famille se déchiré un peu plus chaque jour et sentait son cœur se brisé un peu plus à chaque minute qui passait…

Invité

Comme si Orphée et Jonas avaient été liés par le fil rouge du destin ~~-sauf qu'ils n'étaient pas nés tout deux un premier novembre-~~, le Gryffondor avait lui aussi passé une journée exécrablement mauvaise. Au premier abord, du moins.
Treize heures, heure du réveil. Et quinconque connait les habitudes de Jonas aurait pu en déduire qu'il s'était levé du pied gauche, pour avoir paressé jusqu'en début d'après-midi. Se lever tard était l'une des choses qu'il exécrait le plus au monde, au même niveau que les choses classiques comme la discrimination, le fascisme, la haine, ou autres trucs pas biens du tout. Se lever tard, c'était le Mal absolu, le commandement Emersonien qu'il aurait même fallu placer en tête, devant "Le Mal, c'est le Mal.", premier de la liste. Et, en plus, pas de trace de Maxime ou de Gabrielle, au lever. Rien que ces insatiables rumeurs, qui avaient commencé dès sa sortie du dortoir, l'irritant passablement. C'était toujours plus dur de supporter les ragots lorsque l'on était seul -et ce même si on s'appelait Jonas William Emerson-, surtout lorsque les élèves s'en donnaient à coeur joie. Et voilà qu'on l'agressait avec un "Alors Emerson ? Elle s'en sort comment au lit, Harper ?", auquel il ne prêta même pas attention, traçant son chemin jusqu'aux douches. Ce genre de questions, on lui avait déjà posé des dizaines de fois en quelques jours. "Allez allez, raconte un peu ! J'ai toujours rêvé de me la..." "Ta gue*le.", l'avait-il interrompu en rogne, lui claquant violemment la porte de la cabine au nez, furieux qu'on soit venu l'emmerliner jusqu'aux douches.
Propre, et calmé, paré d'une chemise blanche à manches courtes et d'un jean basique, il avait fait une descente aux cuisines, recevant divers commentaires tous plus agréables les uns que les autres, ne croisa personne qu'il appréciait réellement, à croire qu'on s'acharnait. Et en plus, il n'avait pas trouvé Peter, sur Neverland, et partait avec un énorme poids sur le coeur, regrettant sincèrement de ne pas avoir réalisé un rêve de môme. Mais, s'il l'avait vu, la magie n'aurait-elle pas été rompue, en banalisant Peter à un simple jeux de cartes ? Soupirant alors qu'il prenait des provisions -à manger dans sa chambre, le réfectoire étant un véritable nid à ragots-, il sentit une main ferme et dure se poser sur son épaule, le faisant se retourner. Sueurs froides.
Le fan-club d'Orphée, et le parti féministe poudlardien. Encore.
"Alors, remis depuis la dernière fois ?" Le leader eut un sourire moqueur, faisant froncer les sourcils de Jonas. S'ils croyaient que cette fois il allait se laisser faire, ils rêvaient. "Allez vous faire foutre.", fit-il avant de se débattre comme un homme -enfin-, se prenant au passage un méchant coup de coude sur l'arcade. Embarquant son manger avec lui, il se mit à courir comme un dératé, distançant ses tapeurs de dessus, et, choisissant la première porte venue, l'ouvrit, puis la referma rapidement, avant qu'on ne l'aperçoive.
"Ben, il est où ?", put-il entendre à travers la porte. Soulagé, il se retourna, pour voir qu'il avait atterri dans le théâtre. Désert... Ou pas.
*Orphée ?* Son coeur rata un battement, tandis que son regard se figeait sur l'un des balcons. Là, au sol... Ces cheveux roses... Evidemment. Il eut un sourire, le premier depuis qu'il s'était levé, et s'avança jusqu'à la hauteur de ce fameux balcon, faisant fi de la vive douleur qu'il ressentait à l'arcade et qui, en réalité, se traduisait par une légère coulée de sang. Enfin, il était trop heureux de la présence de la demoiselle pour s'en soucier une seconde.
"Alors Juliette, on a perdu son Roméo ?"
Il lui fit un franc sourire, ajouta un :"Attends, je monte." sentant qu'elle n'allait pas vraiment bien. Que pouvait-elle faire dans ce théâtre vide, toute seule sur un balconnet ? Il avala les escaliers qui le séparaient de son amie, se présenta à elle avec sa bonne humeur revenue, et s'assit au sol pour lui faire un câlin consolateur, la serrant contre lui. "Qu'est-ce qui t'arrives, hein ?" Mais, avant qu'elle ne puisse répondre, ajouta :"Oh, attends, j'ai un truc qui pourra te faire du bien..." Il la lâcha après un baiser sur le front, fouilla dans son sachet magique, puis y attrapa une plaque de chocolat. "Tiens !" Il défit l'emballage, puis l'aluminium, et cassa une barre, qu'il lui tendit. "Ca rend les gens heureux, à ce qu'il parait." Et la voir malheureuse, c'était bien la dernière chose qu'il voulait pouvoir contempler.
Aaah, si elle savait à quelle point il pouvait être enchanté d'être tombé sur elle... Par le plus grand des hasards ~~-joueuses mises à part : °-~~, en plus. Comme quoi le destin faisait bien les choses, finalement.

Orphée avait réellement faillit gueuler une super insulte de la mort qui tue quand elle entendit « Alors Juliette on a perdu son roméo ? » Pensant tout d’abord qu’il s’agissait d’un imbécile qui venait encore l’emmerder mais elle reconnu alors bien rapidement la voix de Jonas et elle ne répondit rien, ne bougeant pas, ne faisant qu’essuyer très brièvement ses larmes histoire qu’il ne voit pas qu’elle ai pleurer par ses larmes mais qu’il le voit parce qu’elle avait des yeux rouges.

Il précisa alors qu’il allait monter, Orphée aurait presque espérer qu’il ne vienne pas la voir, elle avait tout entendu dans la douche. D’ailleurs, elle s’en souvenait comme si cela c’était passé y a peine une heure…Qu’est-ce qu’elle devait faire ? Lui dire merci ? Orphée c’était retenue sous la douche en sachant que Jonas était dans la cabine juste à côté de la sienne, les larmes n’avaient cesser de couler mais elle avait poser sa main sur ses lèvres pour que ses sanglots ne s’entende pas. Elle avait fondu au sanglot quand elle était certaine que Jonas avait quitter les lieux, tous cela était réellement difficile à vivre et les élèves ne se rendaient vraiment pas compte à quel point il devenait tous blessant. Jusqu’ici, le seul garçon qui ne lui pas encore proposer de coucher avec c’était Jason…C’était le seul qui c’était montrer très gentleman avec lui en dehors de bien évidemment Jonas. Jonas c’était toujours montrer tellement gentil et attentionné avec elle. Même quand il n’était pas avec elle et elle en avait eu la preuve dans cette cabine de douche funeste dans lequel elle avait passer plus son temps à pleurer qu’a se laver. Même si une heure de flotte sur la tête permettait quand même un bon décrassage qu’Orphée n’avait pas réellement besoin, elle c’était a peine salie et c’était plutôt tout ses vêtements qui en avait prit…Mais bon.

Et maintenant Jonas se trouvait près d’elle, il l’avait prit dans ses bras dans l’un de ses câlins qui avaient habituellement le don de faire sourire Orphée mais ici, elle semblait ternie…Même son odeur de framboise semblait moins forte que d’habitude. Regardant à peine le gryffondor, elle observer entre les barreau de la rambarde la scène et la hauteur du balcon sans vraiment faire attention à ce que faisait Jonas. Celui-ci venait de lui tendre une barre de chocolat qu’elle regarda entre ses mains celui-ci fondant légèrement sur ses doigts, elle regarda Jonas et le redéposa dans le papier d’alluminium en lui souriant très légèrement. Elle n’avait pas fait et n’avait pas envie de manger des choses sucrée…Non, vraiment pas….

« Les seuls Roméo que je rencontre veule seulement m’emmener dans le Jacuzzi maintenant… »

Murmura-t-elle simplement en se levant pour faire dos à Jonas, regardant alors l’imensité du théâtre, ses longues cheveux rose entièrement lissé c’était glisser devant la visage d’Orphée qui ne souhaitait pas blesser Jonas, pas encore…D’ailleurs…Elle se tourna une nouvelle fois vers Jonas et pus observer cette blessure à l’arcade, sortant un mouchoir elle déposa délicatement celui-ci contre la blessure, les larmes aux yeux…

« Il sont encore venu… »

Oui, Orphée était au courant pour la première fois, parce que ces imbéciles trouvait particulièrement intelligent de s’en venter auprès de leur ‘protégée’ et dieu sait à quel point elle c’était énervée contre eux.

Nettoyant la blessure avec beaucoup de douceur, elle regarda dans les yeux de Jonas pour baisser ensuite son regard sur ses lèvres… « Orphée…On est juste ami… »… Pourquoi ces paroles l’avait tant blessé ? Elle baissa les yeux, ne surtout pas regarder ses lèvres, ne pas tenter la tentation…
Regardant Jonas…Dans les yeux une nouvelle fois, elle lui fit le plus beau de ses sourires mais aussi le plus triste…Car celui-ci était mêlé au larme qui glissait doucement sur ses joues…Mourant au coin de ses lèvres…

« Je suis désolé de te faire vivre ça… »

Invité

Elle avait refusé son chocolat qui guérit toutes les peines. ... Oui, décidémment, elle n'allait pas bien, comme pouvait en témoigner son sourire. Et quand Orphée n'allait pas bien, Jonas n'allait pas bien non plus. Alors qu'elle se levait dos à lui, prononçant une phrase terriblement triste, il sentit son coeur se morceller légèrement, affichant une mine franchement inquiète et peinée. Toute cette histoire la mettait dans un état pareil... Plus de vrais sourires, plus de câlins insatiables, plus de n'importe quoi n'importe quand... Il baissa la tête, regardant ses doigts tâchés par le chocolat. ... Tout était sa faute, en définitive. Il en venait même à se dire qu'il n'aurait pas dû reporter le verre d'Orphée à plus tard, à la fête clandestine. Car tout venait de là, finalement... Pourquoi était-il allé à cette foutue fête ? Et pourquoi les gens étaient aussi cons ? Et pourquoi tentait-il de se convaincre qu'elle n'était qu'une am... Oh la vache. Ne venait-il pas de s'avouer quelque chose, là ? Mais non, mais non. Ca n'était... Qu'une simple impression erronnée. Plongé dans ses pensées, il sursauta légèrement au contact du mouchoir de la jeune fille sur son arcade, sentant son coeur rater un nouveau battement. A ce train-là, il allait faire une crise cardiaque... Et merlin. Elle était au courant ? Il eut d'abord un sourire triste, ancrant son regard dans le sien, puis, à la vue des larmes qui perlaient dangeureusement, arbora une expression douloureuse, suivant le trajet qu'elles traçaient jusqu'au coin de ses joues, alors qu'elle souriait tristement. ... Pourquoi étaient-ils là à souffrir comme deux imbéciles ? Ce n'était pas des larmes de crocodile qu'il voyait là, bien au contraire...
"C'est ma faute Orphée... Et puis, c'est toi qui..." "Souffre le plus." Mais les mots s'étaient perdus dans sa gorge, sous le coup de l'émotion qui commençait à grimper sans prévenir. La vache, il n'allait quand même pas se mettre à... Et si... "J'suis désolé Orphée, c'est ma faute..." Deux larmes roulèrent sur ses joues, accompagnant celles de la demoiselle dans leur triste course. Il était un homme, il ne pouvait pas... Si. Il s'en voulait trop, terriblement trop. Baissant la tête, tentant de camoufler ses pleurs naissants, il se sentait coupable, pour tout, pour l'avoir blessée, à ce point, pour... Il murmura un autre: "C'est ma faute...", se perdant dans ses sanglots, camouflant son visage dans ses mains, où glissèrent bientôt une véritable rivière de larmes. Son coeur se déchirait en mille morceaux, dans une rumeur inaudible, à la simple idée qu'Orphée subisse les conséquences de son acte, qu'elle ne soit plus joyeuse, qu'elle ne lui sourisse plus... Les lèvres brûlantes, il ne savait plus quels mots choisir pour tout lui dire, qu'il voulait l'aider, la rendre heureuse, et surtout pour lui faire comprendre qu'il l'aimait plus que tout. Oui... Plus que tout.
Il releva les yeux vers elle, sourcils arqués dans une expression de souffrance insupportable, une larme terminant sa course sur sa joue. "Orphée..." Perdu dans ses iris azur, il glissa ses doigts sur la peau douce de la jeune fille, essuyant doucement ses larmes salées. Qu'est-ce qu'elle pouvait être belle, les yeux brillant de pleurs... Se sentant irrésistiblement attiré par ces lèvres pulpeuses, non, par son être tout entier. Son odeur de framboise, ses moues enfantines, sa bouche en coeur, ses membres fins, et sa voix fluette... Il avait doucement approché son visage, leurs nez se frôlant avec volupté, yeux baissés sur ses lèvres qu'il mourrait d'envie de saisir...
Sa conscience n'était plus qu'un vague murmure incertain, soufflant un "Résiste..." devenu imperceptible. Non, cette fois... Il n'allait pas résister. Décidément pas. Il pouvait sentir son souffle brûlant sur sa bouche, comme un appel à leur capture délicieuse, et, dans une dernière hésitation, ... Glissa ses bras autour d'elle, l'attirant contre lui, alors qu'il posait son menton sur ses cheveux lisses. Coeur battant, il se mordit la lèvre, ne sachant pas encore s'il devait regretter cet ex-futur baiser transformé en câlin de consolation. Mais ce qu'il savait, c'est que cette émotion qu'il avait ressentie était loin, très loin d'être anodine. Et, rien que d'y penser... Il sentait son coeur se serrer avec douleur.
"Orphée..." Son prénom, son doux prénom, c'était tout ce qu'il se sentait capable de prononcer, dorénavant. Est-ce qu'elle pouvait entendre toute la compassion, tout l'amour du monde, dans ce simple nom ? "Ne pleure plus..." Pas seulement pour cette fois. Pour toutes les autres où elle serait triste. Lui, il serait là pour l'aider, lui faire retrouver sa bonne humeur naturelle. Parce que la voir pleurer, c'était une horrible torture... Comme ses propres larmes avaient pu le prouver.

Un chocolat ne pouvait guère guérir les peines d’Orphée, le plus gros défaut de cette serpentard était de tout contenir et de ne jamais ô grand jamais exprimer ses peines et ses colères, non…Elle restait toujours aussi douce et même en larme elle souriait aux gens qu’elle aimait, la preuve était ici quand elle venait à sourire à Jonas alors que son cœur était morceler de tout les côtés. C’est a peine si elle voyait encore sa sœur, à peine si elle voyait Caleb et Kyllian…Kyllian restait le plus clair de son temps avec cette Lucie Anson alors qu’elle, elle aurait eu besoin de leur soutient, le soutien de sa famille lui disant qu’elle n’était pas une allumeuse, qu’elle n’était pas une traînée mais qu’elle avait fait la simple erreur de se laisser trop aller. Pouvait-on réellement lui en vouloir pour ça ? Orphée pensait tellement rarement à elle. Les yeux posés sur l’immensité du théâtre, elle aurait préféré rester tout le long du voyage ici même et ne plus en sortir. Parfois Orphée pensait à mourir et dieu sait à quel point ce n’était pas dans les habitude d’Orphée de penser à cela. Tournant le visage vers Jonas, elle en oublia ses pensées morbide pour s’agenouiller face à lui et déposé doucement son mouchoir contre la blessure de Jonas. Elle prenait soin de Jonas parce qu’il était devenu quelqu’un d’extrêmement précieux pour la petite Orphée, lui, Gabrielle et Miguaël était devenu les seuls personnes en qui elle pouvait vraiment compter, elle avait peur de sa propre famille aujourd’hui et cette idée la faisait encore plus souffrir.
Prendre soin de Jonas parce qu’elle l’ai…Parce qu’elle l’adorait…Alors qu’elle résistait à tout tenta…Distraction, elle avait baisser les yeux dans son sourire triste pour les relever quelque seconde plus tard que parole de Jonas…

"C'est ma faute Orphée... Et puis, c'est toi qui..."

Son cœur…Il lui pinçait…Atrocement…C’était là la pire chose qu’on pouvait lui infliger, le voir ainsi, son sourire pleine de douceur malgré sa tristesse quitta ses lèvres alors qu’il continuait…

"J'suis désolé Orphée, c'est ma faute..."

Le visage d’Orphée faisant alors un mouvement de droite à gauche dans un signe négatif, essuyant de son mouchoir les larmes de Jonas qui roulait sur ses joues, son cœur se pinçant encore et encore, la douleur de venant plus forte et plus intense. Pourquoi ? Pourquoi cela lui faisait si mal de le voir autant souffrir ? Pourquoi…

"C'est ma faute..."

Continuait-il alors qu’il alors qu’elle ne savait plus quoi faire, elle aurait souhaiter le prendre à bras mais elle n’en était plus capable comme si les paroles de Jonas qu’il avait dit un matin venait encore à raisonné dans sa tête pour l’empêcher tout approche, tout contact. Ses mains se glissaient alors sur son cœur de plus en plus douloureux, jamais elle n’aura été aussi en colère envers et contre tous. Son mouchoir taché du sang de Jonas tout contre son cœur, elle l’observait pleurer tout en pleurant silencieusement, continuant alors a faire ses petits non de la tête.
Le temps se stoppa…Son corps se figeant alors doucement quand les lèvres de Jonas prononçait son prénom dans une voix tremblante de sanglot retenue. Leur regard c’était croiser et ses doigts se glissait sur sa joue pour essuyer ses larmes, Orphée se noyant dans les yeux de Jonas, ses yeux brillants de ses larmes qu’elle retenaient à présent…Son cœur battait la chamade, mélangeant cette agréable sensation par la douleur qu’elle ressentait encore d’avoir fait du mal à Jonas, la douleur d’apprécier intimement qu’il souffre autant qu’il l’avait fait souffrir à l’instant où il refusa d’elle en lui précisant qu’il n’était que des amis. Orphée se rendait compte que ce détail l’avait réellement marqué, baissant les yeux légèrement pour les relevé aussi tôt.

Ses iris c’était déposa sur le visage de Jonas crispé dans sa tristesse, tout deux résistant à cette subtile et exquise envie. Ils étaient à présent si proche, leur nez se caressant dans des tremblements de sanglot alors qu’Orphée entendant son cœur battre fortement et raisonné dans sa tête, fermant les yeux, elle sentit les bras de Jonas l’attirer contre lui et poser son menton dans ses cheveux lisses. Il était peut-être mieux ainsi, oui…Tout deux souffraient aujourd’hui de leur propre bêtise et tout deux n’arrivaient plus à gérer tout cela. Se souvenant alors de Jonas s’énerver sur ce garçon dans les douches. Les yeux encore clos, elle restait dans ses bras, sentant cette déception animer son cœur et son esprit.

"Orphée..."

Elle rouvrait ses yeux doucement à l’entende de son prénom prononcer par Jonas, c’était surtout la première fois que quelqu’un prononçait son prénom avait tellement de chose dedans…Comme si…Son prénom venait de signifier bien plus que ce qu’il y avait de noter sur sa carte d’identité. Elle relevait la tête, quittant les bras de Jonas, posant ses deux mains de part et d’autre des joues de Jonas, tenant entre ses mains son visage, elle l’obligeait doucement à relever sa tête…Le regardant dans les yeux, elle lui souriait de ce sourire sincère, de ces rayons de soleil qui restait encore en elle et pour cause, Jonas était toujours à ses côtés quoi qu’il arrive, il était toujours présent près d’elle, pour la consoler, s’occuper d’elle…

Le mouchoir glissa sur le sol lorsque Orphée approcha doucement ses lèvres vers le visage de Jonas, déposant un premier baisé sur son front avant de posé son front contre celui de Jonas, lui souriant de cette chaleur restant en elle, rien que pour lui…

« Merci… »

Ce mot avait tant de signification, la première étant de lui dire merci d’être toujours à ses côtés, toujours présent, il la faisait encore sourire et protégeait cette flamme en elle de toute les intemperrie de la vie au risque de se blesser lui-même. Elle déposa un seconde baisé sur la joue de Jonas, le regardant dans les yeux, les larmes glissant une nouvelle fois sur ses joues mes ses joues était toujours présent…

« Jonas… »

Ses lèvres, elles étaient tremblantes, toujours tenter de goûter bien plus de chose que la peau de Jonas, se mettant à genoux, elle était plus grande que Jonas…Pour une fois…Posant l’oreille de Jonas contre sa poitrine, ce geste n’ayant rien d’obscène. Caressant les cheveux du jeune homme, le corps de la serpentard tremblait de ses sanglots qu’elle retenait et son cœur battait à un rythme presque irrégulier alors que quelque seconde plus tard, elle relevait à nouveau le visage de Jonas vers elle.

« Ce n’est pas de ta faute…crois moi… »

Et toujours ce sourire de cette flamme qui vivait en elle…

Invité

Brisant doucement leur étreinte, Orphée le regarda dans les yeux, ses mains sur ses joues encore trempées. Et elle lui souriait, d'un sourire franc, cette fois. Lui la regardait sans un mot, détaillant simplement chaque parcelle d'un visage qu'il connaissait par coeur. Une larme déborda sans le vouloir, glissant sur sa joue dans une ultime chute, alors qu'elle apposait ses lèvres sur son front. Après lui avoir fait un magnifique faux espoir, accélérant sensiblement son rythme cardiaque -et lui donnant une légère rougeur aux joues-, il avait senti un pincement au coeur lorsqu'elle avait dévié sur son front, terrible déception intérieure. ... Merci ? Elle s'appuyait contre lui, yeux dans les yeux. Une vague de chaleur lui envahit le coeur, qu'il tenta tant bien que mal de ne pas voir, histoire de ne pas s'avouer quelque chose qui le rongeait depuis quelques temps.
"... Merci à toi, Orphée." Il eut le même sourire sincère qu'elle, reçut son baiser sur la joue avec un nouvel élan chaleureux. Parce que sans elle il ne serait plus grand chose, et rien que l'idée de ne plus la voir... Allons Jonas, tu fais dans le mièvre, maintenant ? Bien sûr que tu la reverras, abruti. ... Meuh...
Arf, il fallait absolument qu'elle arrête de l'appeler comme ça. Ce Jonas-là, il ne pourrait pas le supporter bien longtemps... Sans le vouloir, son regard glissa à ses lèvres tremblantes, résistant terriblement pour ne pas les saisir sur l'instant. ... Et même sur tous les autres instants, d'ailleurs. ... Pourquoi est-ce qu'il avait tellement envie de l'embrasser ? ... C'était une amie, non ? ... Non ? Hein ? Comment ça ? Si, bien sûr que si. Amitié amitié amitié amitié amitié amitié amitié...
Il se laissa doucement aller contre elle, sentant ses mains dans ses cheveux. Ah, les caresses de cheveux d'Orphée Harper... C'était quelque chose. Fermant les yeux dans un soupir ~~amoureux~~, il pouvait entendre les battements irréguliers de son coeur, qui le perturbèrent dans sa sérénité naissante. Et, au moment où elle levait son visage vers elle, il avait déjà amorcé le mouvement. Elle n'allait toujours pas bien... ?
Oh, ça, il la croyait. Quand elle le regardait avec ces yeux-là, il pouvait croire à tout sans problème. Même que Lucie pouvait devenir bonne soeur. Même qu'un escargot pouvait nager dans une piscine. Même qu'elle n'était pas ivre, le matin où il l'avait repoussée. Oui, même ça, tiens... Il eut un léger sourire en réponse au sien. Ah, son sourire... ... Euh ? Amicales, réflexions amicales. Il appréciait voir le sourire de ses amis, comme tout être humain normalement constitué. Mais celui d'Orphée était... Spécial. Pourquoi ? ... Parce que. Parce que quoi ? ... Mais flûte à la fin. Il lui en posait, des questions lui ? Le regard toujours tourné vers elle, il fit à nouveau glisser ses doigts sur ses joues mouillées, essuyant ses larmes avec douceur, tremblant un peu sous le coup de l'émotion.
"Tu sens moins la framboise que d'habitude...", fit-il en inhalant doucement son parfum acidulé, se blottissant un peu plus contre elle, à la façon d'un môme ayant besoin d'affection. Quoique, "môme"... Il venait de passer ses bras autour de sa taille d'une façon sensiblement plus mature, se serrant contre elle, yeux fermés. La chaleur de la peau de la jeune fille, il pouvait la sentir jusque-là. ... Tout comme sa douleur à l'arcade, qui revenait au galop. Et Jonas se dit qu'un coude, ça pouvait faire vraiment mal. "Ca va aller, Orphée ?" Les paupières toujours closes, il s'était laissé bercer par ses câlins pendant un temps, savourant simplement, avant de lui poser cette question. Il la savait sensible -après cinq ans d'amitié et de conneries communes, il commençait quand même à la connaître- et devinait que ce n'était sûrement pas la première fois qu'elle craquait de la sorte. A croire qu'il l'avait entendue sans le faire, dans les douches.
"La prochaine fois que ça ne va pas..." Il releva la tête, et composa un sourire. "Tu viens me voir, Okay ?" C'était sûrement une demande égoïste, quelque part. Mais il ne voulait plus la voir dans cet état, toute triste, et puis, se sentir utile, pour qu'elle aille mieux, ça lui suffisait amplement. Il était au courant des problèmes familiaux régnant entre les quadruplés -Kyllian lui en avait, en plus d'Orphée, fait part- et savait qu'en ce moment, elle ne pouvait plus réellement compter sur eux.

« C’est parce que j’ai pris une très longue douche »

C’était sa réponse à la simple remarque sur son parfum, il avait raison, Orphée ne sentait pas autant la framboise que d’habitude et pour cause, elle n’avait pas particulièrement envie de s’occuper d’elle quand elle allait pas très bien et par la suite, elle était tout de même rester une heure sous un douche tiède sans penser à se savonner, juste laisser l’eau glisser sur sa peau et ses cheveux, noyant ses propres larmes en les effaçant à leur manière. Elle n’avait pas prit le temps de manger des framboises depuis plusieurs jours et bon sang, en y repensant, leur goût sucrée et acidulée lui manquait terriblement. Elle était rêveuse un bref instant, il y avait longtemps qu’elle n’avait plus savourer en tout quiétude ce fruit. Celui-ci semblait avoir perdu de leur savoureux goût depuis qu’elle était plus dans son assiette…

Ces instants semblaient tellement reposant, il y avait bien longtemps qu’elle ne c’était pas sentie aussi bien malgré ses larmes. Oui, elle se sentait bien, toujours bien quand Jonas était à ses côtés, le léger sourire sur ses lèvres, elle aimait tant à l’observer, le regarder alors qu’il la regarder, s’échanger ses œillades innocentes…
Un frisson parcourut son échine alors qu’elle sentait ses mains glisser dans sa nuque, ses yeux se fermant, une chaleur parcourant le bas de ses reins. Pourquoi elle rêvait de bien plus que ce geste ? Pourquoi ses reins lui brûlait autant que l’envie de poser ses lèvres sur la nuque du Gryffondor ? Pourquoi mourrait-elle d’envie de ne vivre qu’en présence de Jonas ? Cette impression n’être que l’ombre d’elle-même quand il n’était pas à ses côtés. Dieu que c’était étrange, pourquoi…Ne pouvait elle pas comprendre ?

Ses cuisses lui brûlaient autant que son dos et ses mains tremblaient doucement dans les cheveux de Jonas, y mêlant ses doigts doucement. Elle aurait souhaiter tellement de chose en cette instant, la première étant que le temps s’arrête tout simplement, que le monde les emportes dans un endroit où tout deux pourraient vivre sereinement de leur connerie du passé, de celle du présent et de celle du futur…Vivre de leur bêtise en y rigolant encore et encore…Ne pas vivre ses insultes…Vivre qu’avec lui…

Mais alors qu’elle pensait à tous cela, elle se rendait compte que c’était encore très loin de ce qu’elle souhaitait réellement, ce qu’elle aurait vraiment voulu ? Vivre ici en présence de tous ses amis et amies, vivre ici avec sa famille mais vivre ici aux côtés d’un Jonas qui lui dirait des mots à l’oreille pour la calmer de ses peines, qui la ferait rire encore et qui ne la rejetterait pas…Pourquoi cela faisait tant de mal ? Et pourquoi tant de pourquoi ? Ses yeux se remplissait une nouvelle de ses larmes salines, alors qu’elle les levait doucement vers le ciel. A croire que quelqu’un la haut pourrait un jour lui répondre. A croire qu’elle aurait souhaitait rejoindre ce là-haut un bref instant. Redescendant sur terre, à la question de Jonas, continuant tendrement de mêler ses doigts au cheveux du Gryffondor.

« Maintenant…Oui »

C’était ce genre de parole qui voulait tout dire oui. Maintenant…Oui…Elle irait mieux parce qu’il était près d’elle, maintenant elle reprenait des forces doucement en sa présence, elle reprendrait sa bonne humeur bientôt mais pour le moment, elle voulait surtout s’occuper de Jonas de toute les manières qui soit, elle voulait surtout rester simplement à ses côtés. Jonas et Orphée, c’était quelque chose à eux deux, ils avaient réellement tout vécu, il l’avait vu dans tous ses états et l’avait aussi vu dormir à la belle étoile lors des premières disputes dans sa famille, Jonas avait tout vécu avec Orphée et il n’était pas le seul dans ce cas…Miguaël avait souvent été là pour Orphée, la berçant dans ses bras tout comme elle berçait en ce moment Jonas même si, Miguaël ne ressentait certainement pas ce que Orphée ressentait en ce moment en berçant le Gryffondor dans ses bras. Ses cheveux entre ses doigts, les circonstances semblait tellement différente…

Elle écoutait les demande du jeune homme, regardant alors le sourire qu’il lui offrait quand il releva la tête vers elle. Une main toujours dans les cheveux de Jonas, elle lui souriait doucement et de sa main libre, elle caressa ce sourire que Jonas lui offrait, son cœur se recomposant fragilement, son sourire à elle revenait sur ses lèvres alors que ses larmes glissaient toujours sur sa peau, elle avait besoin de pleurer…De son index, elle parcourait les courbes du sourire de Jonas, relevant les yeux dans les siens…

« Jonas…J’ai envie de t’embrasser… »

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Une très longue douche ? ... Ca pouvait tenir la route, comme excuse, et même être vrai, tiens. Mais, dans ce cas, pourquoi n'avait-elle pas les lèvres glossées comme d'habitude ? Ah, ces lèvres pulpeuses... Matériellement, il se fichait éperduement qu'elle soit maquillée ou non, la trouvant même encore plus attirante au naturel, mais il savait pertinemment que si elle ne prenait pas soin d'elle à ce niveau, elle n'était franchement pas en forme. Il frissonnait imperceptiblement sous ses caresses de cheveux, particulièrement lorsque ses doigts froids glissaient au creux de sa nuque, lui faisant rentrer les épaules dans un sourire. Qu'est-ce qu'il pouvait adorer ça...
Et vint le temps de la question fatidique, à laquelle il tenait énormément. Elle l'observa simplement, faisant glisser son index sur sa bouche souriante. ... Ce geste était loin d'être amical. Très loin. Sentant l'ambiance redevenir à ce qu'elle était avant, lorsqu'il avait failli lui céder sans compromis, son sourire se fana doucement, muant en un regard empli... D'amour ? ...
« Jonas…J’ai envie de t’embrasser… »
... Quoi ? ...
Il mourait tellement d'envie de déposer ses lèvres sur les siennes, de l'embrasser avec tout l'amour du monde, qu'il crut tout d'abord avoir pensé à voix haute, ses paroles dépassant cette incurable envie. ... Qu'est-ce que... Hein ? Il avait rêvé, ou c'était Orphée qui venait de... Non, il devait sûrement halluci... Non, pas cette fois, Jonas. Un flot intensément confus d'émotions et de sentiments l'envahit, faisant se mêler bonheur émerveillé, impatience troublée et pointe de réserve, dûe à cette inimaginable phrase. Devenu écarlate sans s'en rendre compte, il n'arrivait toujours pas à y croire, complètement sonné. ... Est-ce qu'elle disait ça sous le coup de la tristesse, pour se consoler ? Ou est-ce que... Est-ce qu'elle aussi n'arrivait plus à se dire qu'ils étaient simplement amis ? Il retrouva son sourire perdu, perdit de sa rougeur, et fit glisser l'une de ses mains sur sa joue, ancrant ses doigts dans les cheveux roses de la demoiselle.
"Je crois que moi aussi, Orphée." Il croyait ? Il en était franchement sûr, pouvait même le sentir dans le creux de son ventre. Cette envie irrésistible le tenaillait de plus en plus, insupportable, et, enfin, il pouvait venir à bout de cette terrible distra... Tentation. De sa main entourant sa fine taille, il l'attira un peu plus contre lui, la faisant descendre de quelques centimètres, et passa son pouce sur ses lèvres, comme elle l'avait fait quelques instants plus tôt, redessinant la courbe pleine de sa bouche. Il faisait durer insupportablement l'attente, les torturant tous les deux, mais tenait plus que tout à profiter pleinement du baiser qui s'annonçait. Il la regarda un instant dans les yeux, plongeant dans ses iris embués, et approcha doucement son visage du sien, leurs nez s'effleurant à nouveau. Ce qu'il avait pu en rêver, de ce moment... Fermant les yeux, quelque part encore persuadé que tout ça était irréel, il combla la légère distance qui les séparait encore, effleurant leurs bouches avec délice... Et saisit ses lèvres avec une saveur infinie, prenant lascivement son temps. Ce qu'il pouvait être heureux... A ce baiser succéda plusieurs autres, entrecoupés de courtes pauses, ne décollant leurs lèvres que de quelques millimètres seulement, comme ils l'avaient fait au matin de leur première -et amnésique- nuit. En proie à ce même tourbillon d'émotions incertaines, il ne prit pas le temps d'analyser son lui intérieur, beaucoup trop impliqué dans cet échange amoureux. Il fit lentement glisser sa main dans ses cheveux, la serrant un peu plus fort contre lui, priant pour que ce moment ne se termine jamais. Mais, pourtant, sans trop comprendre comment, ils se retrouvèrent à se séparer plus longuement cette fois, prenant le soin de rouvrir les yeux, et plonger le regard dans celui d'Orphée. Peur, il avait terriblement peur. Qu'elle ne veuille plus l'embrasser comme ils venaient de le faire, qu'elle le repousse... Lui était paralysé par ce regard azur, n'osant reprendre leur embrassade pas amicale du tout, en proie à cette fameuse terreur muette.
Qu'allait-elle faire, maintenant ? Le jeter ? Ou... Recommencer ?

Son cœur n’avait fait qu’un bon alors que Jonas venait de doucement lui répondre qu’il ressentait lui aussi l’insatiable envie de l’embrasser. Orphée ne s’y était pas du tout attendue, elle c’était simplement attendue à un « Mais Orphée, nous sommes des amis… » ou quelque chose dans le genre, alors qu’ici il s’agissait de tout le contraire, les joues de la demoiselle c’était enflammer directement et elle avait tout bêtement détournée les yeux avec cette infime impression que l’excuse qu’ils étaient ami allait venir juste après, attendant tout bêtement qu’il le lui dise, qu’il lui dise qu’ils ne pouvaient pas s’embrasser, qu’il lui dise que cela leur était pas permis.
Son cœur continuait a battre rapidement et Orphée avait l’impression que le temps c’était figer à cette instant exprès pour la faire souffrir d’attendre cette instant où elle entendre une nouvelle fois le rejet raisonnable de Jonas sur elle. Car oui, il était raisonnable de sa part de rejeter une amie, ils étaient ami…Ami…Mais et si elle…Elle en voulait plus ? Etre bien plus qu’une simple amie ?
Mais alors quoi ? Il attendait quoi là ?
Rien…Toujours rien…

Son corps tremblait doucement, elle se sentait de plus en plus mal, comme si cette peur l’assayait, cette envie, elle voulait la réaliser et venait à penser que même si Jonas venait à le lui refuser…Et bien…Elle irait le chercher elle même, mais le temps passait et toujours rien, rien qui ne montrait qu’il allait la rejeter, rien du tout non. Elle se sentait doucement glisser, tout contre lui, elle se retrouvait à présent le visage plus bas que celui de Jonas. Son cœur battant toujours autant la chamade, elle remarquait qu’elle avait laisser ses doigts sur les lèvres du Gryffondor et vint alors à les faire glisser sur sa nuque, caressant ainsi ses cheveux en sachant pertinemment qu’il adorait quand elle lui faisait ça. Ses yeux fixant les lèvres de Jonas avec cette attente atroce qu’il laissait mettre. Jouait-il avec elle ? En avait-il réellement envie ? Est-ce qu’il souhaitait vraiment avouer qu’ils n’étaient plus vraiment des amis depuis ce funeste soir de beuverie ?

Elle sentait alors doucement les doigts de Jonas se déposé sur sa bouche en forme de cœur, avalant alors très difficile sa saline, les mains d’Orphée se mirent à trembler en Jonas pour en sentir ses vibrations au creux de sa nuque alors que ses cheveux avaient cesser d’être caresser, figer sur place par le regard de Jonas et surtout son pouce sur ses lèvres alors qu’elle ne s’y attendait pas du tout. Il redessinait les courbes de ses lèvres et la jeune fille en attrappait une légère chair de poule alors que le visage de Jonas s’avançait alors un peu plus à chaque seconde qui passait. La demoiselle avait l’impression que son corps allait quitter sa poitrine tellement celui-ci battait, ou alors que ses battements devaient raison dans tout le théâtre tellement ils étaient fort. La pointe de leur nez se caressait déjà doucement alors qu’Orphée n’avait toujours pas bouger d’un cils. Alors que leurs lèvres s’effleuraient à peine, Orphée eut un sursaut et la main déposé dans ses cheveux se resserra fermement, sans bien sur faire de mal à Jonas. Celle fermant enfin les yeux, elle laissait alors le baiser commencer doucement alors que sa main se détendait doucement pour reprendre simplement ses caresses dans les cheveux du Gryffondor. Plusieurs baisers entrecoupée de petite pause de courte seconde, tous ses baisers n’en formait qu’un seul et avait le don de réveiller chez Orphée cette sensation au creux de son cœur, elle se sentait réchauffée et ne pensait plus à ce que cela impliquerait. Non…Personne ne savait qu’ils étaient ici…Ensemble…Personne ne saurait a part eux…
Les mains d’Orphée c’étaient glisser à la nuque du jeune homme, l’une dans ses cheveux, l’autre sur le cou, elle exerçait une légère pression a chaque fois que leur lèvre se séparait, ne souhaitant en rien que tout cela cesse. Elle reprenait chacun des baisers avec énormément de douceur, sa langue s’y mêlant maladroitement et de manière hésitant cependant, et d’ailleurs, sans savoir pourquoi. Ils reculaient tout les deux, ses joues encore rougies parce qui venait de se passé, elle détourna les yeux et le silence prenait place entre les deux jeunes adolescents qui osait à peine se parler. Que faire ?

« Jonas… »

Murmura-t-elle, de cette même manière qu’elle l’avait murmurer alors qu’elle dormait encore ce matin là. Le regardant dans les yeux, elle quitta les cheveux de Jonas pour la déposé sur la joue de celui-ci. Se relevant alors légèrement elle prit la main du jeune homme et l’aida à se relevé, l’attirant plus loin, en courant simplement. Et pour cause…Des élèves étaient entrer dans le Théâtre et ses élèves semblait justement chercher après Jonas.
Alors qu’ils était dans l’ombre, Orphée c’était glisser dans les bras du garçon, ses bras autour de sa nuque, elle était coller contre lui, la tête relevé vers la sienne, elle le regardait, ses larmes n’étant plus présentes…Et malgré la présence des personnes présentes dans le théâtre ( bien qu’elle était près de la scène et donc très loin des balcons ) Elle déposa une nouvelle ses lèvres contre celle de Jonas, une main remontant à nouveau dans ses cheveux, elle appuyait avec plus de force sur la nuque du Gryffondor…L’empêchant ainsi de rompre le baiser, en soit, c’était assez excitant de faire cela alors qu’ils pouvaient se faire prendre à tout moment.

Les lèvres d’Orphée quittait un instant celle de Jonas, recommençant aussitôt, sa langue se mêlant à la sienne avec de moins en moins d’hésitation et sa main cessant alors cette pression pour rompre ce baiser. Elle se trouvait sur la pointe de ses pieds et doucement ses doigts glissaient sur le torse de Jonas alors qu’on pouvait entendre les élèves s’en aller tout simplement…

Invité

Jonas avait déjà entendu tout un panel de tons, intonations, et autres manières de prononcer son nom, que ce soit par des gens qu'il connaissait intimement, ou de rapides connaissances à qui il n'adressait que trop peu la parole. Par exemple, et le plus fréquent, était le...
Ah non, déjà dit. Autant vous dire que l'effet que lui fit ce fameux "Jonas" fut exactement le même que ce matin-là, la panique en moins. Lui ne l'avait pas quittée des yeux, alors qu'elle détournait le regard, mais avait pris des couleurs au niveau des joues, rapport à ce qu'il venait de passer, "Jonas" suave y compris. ... Qu'est-ce qu'elle voulait, au juste ? Non... Qu'est-ce qu'ils voulaient ? Ils ne pouvaient décemment pas recommencer la même bêtise que l'autre fois... Ca aurait été Mal. Très Mal.
Enfin, ces pensées puritaines -toutes ses pensées, en fait- étaient bien loin de Jonas à l'heure qu'il était, subjugué par ce qui était en train de lui arriver, sans laisser une seule chance à sa conscience de refaire surface. Tout ce qu'il voulait maintenant, c'était embrasser Orphée, encore et encore, inlassablement, tout en la serrant dans ses bras. Soudain, des bruits de pas se firent entendre, suivis d'éclats de voix, et, avant qu'il ne puisse promptement réagir, elle avait glissé sa main dans la sienne, l'entraînant pour se cacher. C'était ses séquestreurs, il en était sûr. Ceux-là, s'il les attrapait un par un, il leur ferait amèrement regretter de... Oh.
Baissant son visage levé vers l'emplacement présumé des bonhommes, il s'aperçut qu'Orphée le regardait, et, dans la pénombre, ne trouva aucune larme dans son regard brillant. C'était suffisant pour lui faire oublier la présence d'autres personnes, ses bras autour de son cou, dans un câlin pas amical du tout. Lui enserra sa taille en l'observant simplement, se souciant peu qu'on les trouve dans cette position compromettante, et, s'était déjà légèrement penché vers elle lorsque la jeune fille déposa une nouvelle fois ses lèvres contre les siennes. Il sentit la pression qu'elle exerçait sur sa nuque, et en sourit intérieurement. Elle croyait vraiment qu'il allait s'arrêter de l'embrasser ? ... Si il avait pu, il l'aurait portée pour qu'elle ne se fasse pas mal, ainsi tendue sur la pointe des pieds, mais cette maudite robe -doublement maudite, parce qu'en plus, elle l'habillait- l'en empêchait définitivement. ... Il allait devoir l'enlever ? Non Jonas, non. Résister à la tentation ~~de faire passer ce topic en zone rose~~.
Si leurs baisers avaient d'abord été hésitants, et ce même du côté du Gryffondor, ils ne l'étaient maintenant, et ce définitivement plus. D'ailleurs, qu'est-ce qu'avait voulu dire cette hésitation, de la part d'une Orphée qui devait avoir toute l'expérience nécessaire ? L'émotion ? Alors, est-ce qu'elle aussi...
Et dire qu'ils pouvaient se faire prendre n'importe quand. Oui, excitant, ça l'était encore plus, conférant à Jonas une bouffée d'adrénaline supplémentaire. De même que les doigts fins de la demoiselle, qui glissaient lentement sur son torse, heureusement encore protégé de sa chemise. Il entendit les pas s'éloigner d'une oreille, trop occupé avec la jeune fille, submergé d'émotions diverses, et toutes plus agréables que les autres. ... Un léger doute mis à part. Est-ce qu'elle aussi ressentait ce qu'il éprouvait en ce moment ? Il y avait toujours cette sorte d'hésitation vis-à-vis de l'origine de cette envie, qu'il pensait quelque part encore être sa tristesse. ... Peu importait.
Il fit glisser ses mains jusqu'au bas de ses reins, regrettant sérieusement de ne pas pouvoir toucher sa peau douce, et l'entraîna doucement en arrière, mettant leur échange quelques temps en pause, pour mieux le reprendre lorsqu'il la plaqua avec douceur contre un mur ~~qui passait par là~~ du balcon, qu'elle s'appuie tout contre -en plus s'appuyer contre lui- pour lui rendre sa petite taille moins inconfortable. ... Le mieux aurait encore été de l'allonger, mais... Il sentait qu'il irait plus loin s'ils se retrouvaient dans cette situation. Et, sur le moment, l'embrasser de cette manière -avec passion, amour, et volupté- lui était largement suffisant, assouvissant son envie de quelques jours, depuis cette fameuse nuit. ... Et même avant, inconsciemment.
Entre deux baisers, il rouvrit les yeux, glissant une main sur le front d'Orphée, dégageant tendrement les mèches de sa frange qui l'en balayaient, avant de sourire. Il la regarda un instant dans les yeux, une lueur nouvelle au fond du regard, et déposa ses lèvres sur son front, puis, glissant sur son nez, y apposa une nouvelle fois sa bouche dans une tendresse infinie, revenant finalement à ses lèvres, les saisissant de nouveau. Rien que par cette simple série de baisers, il lui avait dit tout un tas de choses, plus qu'il ne l'aurait fait avec des mots. La serrant tout contre lui, ses mains dans le bas de son dos, il reprit leur embrassade avec tout autant de passion, mêlant sa langue à la sienne avec une assurance nouvelle, à des lieux de penser n'être qu'un lot de consolation...

Orphée ne se rendait pas du tout compte qu'elle avait déjà prononcé ce prénom de cette manière devant l'interressé en question. Les filles de sa chambres par contre...L'avaient déjà entendu durant la nuit et c'était empressées de le lui dire dès le matin, histoire d'enfoncé le couteau dans la plaie.

La manière dont Orphée l'avait dit, cela voulait réellement tout dire, elle aimait Jonas...? Non, elle n'y arrivait pas à le croire, elle se pensait simplement victime de ses multiples coups de foudre et que Jonas était entrée dans sa longue liste des coups de foudre après avoir coucher avec elle. Et pour ses raisons, la serpentarde n'était pas du tout capable de se rendre compte qu'ici...Il s'agissait tout autre chose qu'un simple coup de foudre...Mais ayant toujours eu des problèmes a faires la difference entre tout ses sentiments...Ca n'aidait pas énormément...

Mais pour le moment, coups de foudre ou non, elle avait envie de Jonas tout contre elle; envie d'entendre sa voix murmurer à son oreille que jamais il ne l'abandonnerait...Ressentir cette sensation d'être loin de tous mais surtout d'être laver de toute ses choses qui peinait doucement sa vie. Elle voulait voir ses sourire, l'entendre rire mais pour le moment, elle était loin de ces pensées innocentes et naïve de le voir sourire ou alors sourire pour une tout autre raison que sa simple envie de sourire, sourire parce qu'elle était là, non elle souhaitait tout autre chose de lui pour le moment...Elle voulait...Qu'il l'aime...Elle voulait ressentir...Ce que cela faisait d'être aimer...Sincèrement...

Pour quel raison ? Elle n'en savait rien et ne chercherait pas à savoir, de toute sa vie...Les seuls personnes qui l'ai sincèrement aimer comme un homme aime une femme était ses propres frères...Et même sa soeur...Et y repensant, elle s'en sentait honteuse...Aujourd'hui, Orphée avait l'impression que les seuls personnes qui voulait d'elle...C'était ceux qui était interessé par la réputation de fille facile qu'elle avait acquise...Dieu qu'elle détestait son caractère qui lui donnait des coups de foudre sans prévenir. Mais malgré ça, elle n'avait jamais eu de réel petit ami, quelque flirte a droite à gauche mais jamais rien de sérieux et toujours espacé de plusieur long mois. La preuve en était dans ses gestes qu'elle souhaitait ressentir au moins une fois dans sa vie...L'amour sincère de quelqu'un...Celui qu'on voyait et lisait dans les livres, la preuve en était dans sa manière d'embrasser et de prononcer le prénom de jonas, sa manière de sourire, de le regarder...Elle voulait...Tellement de chose mais surtout...Jonas...

Ce mettant sur la pointe des pieds, cacher des regards qui harcelaient le Gryffondor, Orphée avait profiter de ses instants pour continuer le baiser qu'ils avaient rompu quelque minute plus tôt...Ses lèvres contre les siennes, timidité et maladresse disparaissant de seconde en seconde alors que son coeur battait la chamade.

Cette adrénaline, Orphée la ressentait que très peu souvent, son état d'hémophile l'empêchait de pouvoir faire quelconque sport ou autre dangereux qui aurait pu lui conféré cette drogue naturelle et entièrement humaine et surtout...particulièrement étrange et agréable. Ses doigts se déposaient un a un sur la chemise, glissant discrètement son index entre deux boutons pour pouvoir caresser un bref instant la peau de Jonas...Une étrange sensation surgissant dans la tête d'Orphée...Des flashs, elle se voyait le dos cambré, les lèvres de Jonas lui brulant le corps et à son réveil de ce flash, ses lèvres toujours en train d'embrasser le Gryffondor, elle ressentait une douce chaleur à un point précis de son ventre...

Et les flash reprenaient à l'instant où les mains de Jonas glissait sur ses reins, revoyant se même geste sur une peau mise à nue. Elle releva les yeux lorsque leur échange s'arrêta un bref moment. Ses joues rosies par ses flash back de cette soirée, les rougeurs augmentant quand elle sentit le mur contre son son dos et Jonas si près de lui...Un autre flash, se voyant tomber dans un lit, Jonas par dessus elle...Dieu...Avaient-ils réellement fait ça ? Ou était-ce son imagination...Elle releva légèrement la tête pour reprendre les baisers, cela lui suffisait pour le moment mais...Pourrait-elle réellement se tenir ? Ses images dans son esprit...Ses mains toujours posées sur son torse, merlin, que Jonas pouvait être si attirant et Orphée avait du mal à comprendre pourquoi elle ne s'en était jamais rendu compte...Ouvrant les yeux sur le fait qu'elle avait toujours laisser sa famille passer avant n'importe quoi d'autre.

Une nouvelle pause, plus longue, elle regardait les yeux de Jonas, ses mains tremblante de ses flash. Rougissant en baissant les yeux quand ses doigts venait à se glisser sur sa frange. Alors qu'il s'approchait doucement de son visage, elle sentait ses lèvres glisser sur son front et à ce geste...Les doigts d'Orphée se serrait contre la chemise, fermant sa main en poing. Ses ongles avaient très légèrement griffer la peau de Jonas au travers le tissus alors qu'elle se cambrait légèrement contre le mur pour être d'autant plus proche du jeune homme. Les lèvres de celui-ci se posant sur son nez et elle fermait une nouvelle fois les yeux pour apprécier la surprise du contact des lèvres de Jonas sur les siennes, glissant doucement sa langue contre la sienne...Timide et innocente...Les flash l'ayant quelque peu destabilsée...

Les poings doucement se désseraient ses mains glissant le long de son torse pour passer discrètement sous cette chemise, ayant besoin de ce contact, de sentir la chaleur de sa peau. Rompant ses nombreux baisers enflammé pour plonger sa tête sous le menton de Jonas, étant trop petite par rapport a lui, c'était sa seul façon pour atteindre doucement le nuque du garçon pour y déposé de très léger baiser. Sa cuisse droite légèrement relevé contre le genou de Jonas. Elle avait terriblement envie que le temps s'arrête maintenant...

Invité

Jonas avait remarqué le léger trouble régnant chez Orphée. Même s'il était à des lieues de se douter qu'elle venait d'avoir de brèves réminiscences, par de simples et tendres gestes, il avait senti un petit quelque chose, confirmé par la teinte qu'avaient prise ses joues. Il eut un bref espoir concernant la réciprocité de la chose, mais ne chercha pas à se faire de vaines espérances plus longtemps... Quoique n'était-ce pas ce qu'il se faisait depuis le début ?
Leur baiser se rompit, lui pinçant le coeur. ... Le rêve s'achevait ?
"Orphée..." A mi-voix, le souffle court, il la regarda le temps que leurs lèvres se séparent, prononçant son prénom avec une lenteur langoureuse.
Le coeur battant, il sentit Orphée plonger sur sa nuque, frissonnant agréablement au contact de ses lèvres chaudes. Il eut un sourire en pensant au mal qu'elle se donnait pour atteindre son cou, avec sa toute petite taille trop choute et leurs presque trente centimètres de différence. Passant ses mains de ses reins à sa taille, il ferma les yeux, se laissant aller aux baisers de la jeune fille, l'enlaçant doucement. Depuis le temps qu'il en rêvait... Dur d'y croire, très dur. Est-ce qu'il n'était pas en train de profiter d'elle, et de sa tristesse passée ? Il soupira discrètement, et oublia toutes ces questions en un clin d'oeil, vaincu par les caresses d'Orphée. C'était fou comme elle parvenait à lui faire oublier ses problèmes en un rien de temps, simplement par son sourire, son rire enfantin, ses moues adorables... Ou sa simple présence. Voilà, il lui suffisait qu'elle soit là, pour que tout aille mieux. Comme on avait d'ailleurs pu le remarquer quand il avait fait son entrée dans le théâtre, et l'avait aperçue. ... S'il avait su que les choses allaient prendre une telle tournure...
Il fit remonter l'une de ses mains dans son dos, pliant doucement son épaule sous une nouvelle attaque douillette de la Serpentarde, et regretta que sa robe ne couvre chaque parcelle de son buste sans exception. Plus qu'une solution... Qu'il appréhendait terriblement, en même temps qu'il mourait d'envie d'appliquer. Ses doigts rencontrèrent la fermeture éclair de l'habit, et, doucement, il la fit lentement coulisser sur une dizaine de centimètres, et glissa une main sur sa peau douce, savourant ce simple contact sans arrières-pensées. ... Ou presque.
"Attends Orphée, j'vais t'aider à y défaire..."
Souvenir vaporeux, incertain. Mais il était sûr, intimement persuadé qu'il l'avait dit, sentant l'écho de sa voix saoûle contre ses tempes, en même temps qu'il se revoyait en train de tenter de dégrafer un soutien-gorge. C'était sûrement là, que tout avait commencé. Oh la vache... C'était à son tour de devenir rouge, et d'éprouver cette sensation bizarre au ventre, suite à un flash un peu trop démonstratif. Allié aux baisers successifs de la demoiselle dans son cou, ainsi que sa proximité immédiate, il n'y croyait sérieusement plus. N'était-il pas en train de fantasmer en plein jour ? Un doux parfum de framboise lui confirma le contraire. ... Ce qu'il pouvait l'aim... Hé, non. ... Ah, si...
Quittant sa main du dos de la jeune fille, il lui releva doucement le menton, plongeant dans son regard azur, une vague lueur d'inquiétude au fond des yeux.
"Tu fais pas tout ça parce que t'es triste, hein ?", parvint-il enfin à souffler à mi-voix. Il lui avait demandé d'une façon un peu bancale, enfantine, et terriblement appeurée. Il se devait d'en avoir le coeur net, même si poser cette question -et en imaginer les diverses réponses- lui glissait impitoyablement une épine dans la poitrine. Une vague de stress l'assaillait inlassablement, exacerbant désagréablement ses sens, rendant son souffle encore plus court qu'il ne l'était déjà.
... Pourquoi avait-il aussi peur ... ?

« Jo…Jonas… »

Une voix tremblante, les joues rosies, c’était ses paroles à l’instant où elle sentait la fermeture éclaire de sa robe se défaire lentement. Ses joues rougissant un peu plus encore, elle voyait les doigts de ce Gryffondor se glisser sur sa peau pour défaire un tissus mouillé, ses flash continuant d’embrumer ses pensées à chaque instant. Quittant les lèvres de Jonas un bref instant pour déposé sa propre main contre ses lèvres dans un geste timide, les yeux légèrement détournée avant de les fermer au contact de sa main contre sa peau…

Le rougissement de ses joues c’était fait plus intense, alors qu’elle avait rompu le baisé pour apprécié un peu plus encore le contact des doigts de Jonas contre elle.
Le cœur battant la chamade, elle releva légèrement la tête pour reprendre ses petits baisé sur la nuque de Jonas, ses doigts sous sa chemise et les siens sous sa robe, tout deux profitaient de ce contact sans savoir jusqu’où tout cela les mènerait. Les larmes glissant sur ses joues alors qu’elle embrassait la peau du garçon, pourquoi pleurait-elle ? Parce qu’elle se sentait indescriptiblement heureuse. Le sourire sur les lèvres, elle ne cessait pas les petits bisous dans le cou du jeune Gryffondor. Elle tremblait légèrement, avait peur, peur qu’il se laisse simplement faire parce qu’il la prenait pour une fille facile, peur que rien ne soit sincère mais peur aussi que tout cela ne soit qu’une énorme bêtise. L’amour est court dans bien souvent des cas, il passe trop vite où s’arrête trop vite…C’était à vous de voir…Orphée avait si peur, peur de ses sentiments, peur de se tromper, peur d’être tromper, peur d’être manipuler comme beaucoup l’avait déjà manipuler. Combien de fois ses propres frères et sa sœur n’avaient ils pas quelque peu profiter de son innocence et de sa naïveté pour lui promettre les portes vers un enfer qu’était les relations incestueuse.

Alors qu’elle continuait sans plus pouvoir s’arrêter de baiser la nuque du Or et rouge, celui-ci déposa avec délicatesse ses doigts sous son menton pour lui relevé la tête, ses joues plus rouge que jamais, elle senti une pointe de déception en elle quand il quitta son dos. Elle le regardait dans les yeux, de l’appréhension dans le regard, souhaitait-il tout arrêter ? C’était certainement la meilleure chose à faire…Mais non, pour Orphée, il était hors de question d’arrêter tout comme ça, hors de question de tout stopper maintenant qu’ils…Allaient peut-être…Tout s’avouer…

"Tu fais pas tout ça parce que t'es triste, hein ?",

On pouvait lire une certaine frustration sur le visage d’Orphée, c’était le genre de question qu’elle n’aimait pas entendre, la croyait-il pas sincère ? Baissant les yeux, dans un geste trop brusque, elle redéposa ses lèvres contre les sienne, tombant au sol, elle par dessus lui, sa robe glissant de ses bras pour se retrouvé à ses poignet, le dos et son ventre mis à moitié nu. Ses lèvres plaquées contre celle de Jonas, c’était une réponse claire et concise qu’elle était très loin de faire ça simplement pour le plaisir elle ne faisait pas cela parce qu’elle était triste. Loin de là, elle faisait tout cela parce qu’elle en avait simplement envie, tout cela par pur plaisir et envie…Parce qu’elle…L’ai…M…
Un autre flash lui survint, électrisant son corps, Lui faisant retenir sa respiration alors que ses doigts doucement ôtait bouton par bouton la chemise de Jonas.
Elle releva légèrement la tête pour regarder son geste, ayant un peu de mal avec l’un des boutons, elle rougissait en étant gênée de pas savoir défaire une chemise, elle était tellement…toute chose…Reussisant au bout de quelque seconde à défaire se fichu dernier bouton, elle releva la tête, ses très long cheveux rose se déposant sur le torse du garçon.

« Je te le promet…Je suis…Sincère… »

Dit-elle tout simplement en tirant sur la chemise pour que Jonas se relève, il était assis sur le sol à présent, Orphée a califourchon sur lui, elle déposa ses lèvres sur les siennes.

« Reste près de moi… »

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Flûte.
Dès que Jonas aperçut la moue frustrée d'Orphée, il regretta immédiatement d'avoir posé cette foutue question, qui pourtant l'obsédait depuis le début. Son stress atteignit un pic intensément cruel, redoutant sérieusement la suite des évènements. Allait-elle lui sortir un: "Ouais, effectivement, je me sers de toi depuis le début. Mais là, tu viens de tout gâcher. Ciao." ? ... Non, impossible. Premièrement, Orphée n'était pas du genre, surtout avec lui. Les rares engueulades et propos blessants qu'ils avaient pu se jeter s'étaient toujours terminé quelques secondes plus tard, avec un câlin rempli de remords, et des larmes de crocodile à n'en plus finir. Et puis, deuxièmement, cette expression qu'elle avait sur le visage lui faisait plutôt penser au contraire. Qu'elle était vexée qu'il doute d'elle à ce point. Comme la fois où il avait annulé leur Xième partie de Bataille Navale grandeur nature, histoire d'écouter un peu le cours de Potions. L'histoire ne précise pas qu'après avoir croisé la même bouille qu'elle arborait en ce moment, il avait craqué sans plus de procès, se faisant d'ailleurs largement battre sur cette partie maudite.
... Mais alors, si c'était ça, ça voulait dire que... Han ouais. Sa peur indicible s'évapora en une micro-seconde, laissant place à une pointe de joie indescriptible, qui amenait à...
Oh, Dieu. Lui qui s'était attendu à de chastes paroles venait de se faire agréablement surprendre, en même temps que bondir dessus. Et re-étalage sur le dos, ressentant la douleur de l'autre jour refaire surface. Mais son taux de bonheur était redevenu tellement haut qu'il en supplantait tous les maux futiles ou pas, comme ce foutu mal de dos. Il rouvrit les yeux lorsque leurs lèvres se séparèrent à nouveau, glissant un oeil à la Serpentarde qui défaisait sa chemise. ... Pour immédiatement regarder droit devant lui, écarlate comme jamais, yeux rivés au plafond, en proie à une gêne palpable. Il fallait dire que la robe préalablement ouverte de la demoiselle avait dangereusement glissé, lui offrant une vue plongeante sur le décolleté d'Orphée, tandis que ses doigts glissaient régulièrement sur son torse, ouvrant peu à peu sa chemise. Calme, il fallait qu'il se calme... N'empêche que ça faisait des lustres qu'il n'avait pas été aussi heureux, autrement que parce qu'il faisait beau dehors, ou parce qu'il avait inventé une nouvelle connerie à faire avec Max, Solis... Ou même Orphée. Faites que ce moment ne se termine jamais, voilà ce qu'il s'était dit. Il flippait quelque part un peu qu'une fois qu'ils seraient sortis du théâtre, tout reprendrait comme avant, faisant fi des éventuels émotions aillant fait leur apparition. Un peu comme le fameux Miguaël/Orphée qui n'avait pas abouti, pour ne pas avoir voulu briser leur amitié.
Il jeta une nouvelle oeillade à la jeune fille, les joues encore rouges, et eut un sourire amusé lorsqu'il la vit lutter avec le dernier bouton avec toute la candeur du monde. ... C'était clair ; il craquait définitivement. Et encore, c'était un bel euphémisme. Comment avait-il pu se cacher cette fichue attirance pendant toutes ces années ? ... Peut-être qu'il n'avait pas pris le temps de s'en rendre compte, tout simplement. Ca pouvait paraître étrange, mais voir Orphée comme plus qu'une amie ne l'avait surpris qu'un temps, malgré les cinq années d'amitié qu'ils avaient partagé. Comme quoi, quelque part...
Ah, elle venait de gagner son combat impitoyable, relevant la tête vers lui, faisant glisser ses cheveux sur sa peau dans une rumeur soyeuse. Alors, elle était sincère, hein ? Il l’accompagna dans son mouvement lorsqu’elle l’attrapa par la chemise, la gorge serrée par l’émotion, toujours un peu cramoisi. Si elle savait à quel point… La vache, il n’y avait même pas de mot, tellement c’était fort. Se plongeant brièvement dans ses iris océan, il ferma les yeux lorsqu’il la sentit déposer ses lèvres contre les siennes, lui demandant de rester avec elle. Il répondit tendrement à son baiser, entoura sa taille de ses bras en se décollant légèrement de sa bouche, et la fit doucement basculer en arrière, se retrouvant au-dessus d’elle. Il la regarda dans les yeux, alla câliner sa joue d’une de ses mains, et fit par la même occasion glisser un pan de chemise sur son ventre dénudé.
"Maintenant que je te tiens, je ne te lâche plus, Orphée Harper."
Ca, c’était clair et net. Même si elle ne voulait plus de lui après tout ça, même s’il la répugnait pour avoir osé porter ses lèvres sur elle, même si elle ne voulait plus jamais le revoir, même si tout le monde les voyait d’un mauvais œil en médisant, même s’il se mettait tout son fan club à dos, se faisant tabasser jusqu’à en mourir, même s’il était en train de délirer sur d’improbables hypothèses, il ne l’abandonnerait pas. Il lui sourit avec tendresse, faisant descendre ses doigts dans le creux de sa nuque, en une simple caresse. Il savourait consciencieusement chaque seconde passée avec elle, la voyant sous un nouveau jour, allant jusqu’à oublier la présence parasite de Jason, heureusement absent.
Il était même à deux doigts de tout avouer, autant à lui-même qu’à sa belle. Enfin, il ne voulait pas brusquer les choses. … Si elles ne l’étaient pas déjà.
Il se pencha légèrement sur elle, frôla ses lèvres des siennes, pour enfin déposer un baiser sur sa bouche pulpeuse, le savourant comme à chaque fois.
Oui, que le temps s’arrête. C’était tout ce qu’il voulait.

Combien de temps ?
Oui, combien de temps leurs faudraient-ils pour stopper leur élan d’amour ? Ils finiraient encore par se blesser mutuellement en pensant faire bien. Rien de tous cela n’aurait réellement aboutit…En tout cas, pas pour le moment…Pas encore. Le destin finirait par les séparés pour mieux les unir, mais dans combien de temps ? Combien de temps passeraient-ils à profiter de ce présent que le destin leur permettait d’avoir ? Quelque minutes ? Peut-être que quelque seconde maintenant ou encore, une heure ou deux, qui sait. Pour le moment, les deux jeunes personnes se laissait simplement aller à leur envie, se rapprocher pour mieux se séparer, se séparer pour mieux se rapprocher, leur relation était un réel paradoxe du je t’aime moi non plus revu et corriger par la complexité d’Orphée et de Jonas dans ce genre d’histoire. Aucun d’eux n’avait de réel expérience vraiment sérieuse en amour, du moins, Orphée ne connaissait pas vraiment les antécédents du garçon et pour sa part, les seuls expériences qu’elle avait eu n’était pas très beau à dire. Est-ce qu’on pouvait réellement appeler une expérience quelque chose dont il n’y avait pas que le bible chrétienne qui rejetait cela…L’inceste…Un délicieux fléau dans lequel Orphée avait plongé avec ses deux frères jumeaux et sa sœur jumelle…Mais aujourd’hui, elle s’en était simplement sortit.

Elle c’était brusquement glisser dans ses bras suite à des paroles particulièrement frustrante, s’y glissant pour tomber sur le sol avec peu de délicatesse, elle même c’était fait mal mais cela en valait largement la peine. Ses lèvres contres celle de Jonas, les flash back d’une soirée alcoolisée l’entraînait doucement dans de nouvelle envie, des envies de lui tout simplement, sa présence, son cœur, son corps, tous ce qui faisait que Jonas était Jonas…La conscience d’Orphée lui ordonnait de tout stopper à l’instant où elle c’était relevé pour pouvoir défaire un à un les boutons de cette chemise. Tout arrêter mais pourquoi ? Parce que cela risquerait certainement de tout brisé, brisé ce qu’ils ont vécu et leur amitié. Bien qu’elle avait décidé d’écouter sa conscience quand il avait s’agit de Miguaël, elle ne l’avait pas regretter, bien que parfois, elle c’était demandée ce que cela aurait donner. Mais quand elle le voyait aujourd’hui avec Yann…Elle savait qu’elle avait très bien fait mais ici…Avec Jonas, elle avait cette intime envie de ne pas écouter cette conscience, de suivre son instincts, elle avait confiance, confiance en lui…En elle. Les yeux sur le torse qui se dénudait petit à petit sous ses yeux, la demoiselle rougissait au fur et à mesure, des souvenirs de baiser sulfureux déposé sur cette peau lui revenait, la déstabilisant tout simplement, relevant les yeux vers Jonas…Il était mignon à rougir ainsi en regardant le plafond.

Ses flash back d’une soirée oubliée par une beuverie, la demoiselle se retrouvait tellement déstabilisée qu’elle arrivait pas à défaire ce dernier bouton, s’acharnant dessus, elle s’apprêtait clairement et tout simplement à l’arracher, c’était pas pour un bouton en moins à sa chemise que Jonas aurait gueuler, surtout pas dans une situation comme celle-ci. Relevant les yeux, quelque peu gênée, vers Jonas, elle lui sourit simplement avant de reprendre sa lutte et d’en sortir tout simplement gagnante. Le sourire au lèvre, elle laissa ses yeux profiter d’un spectacle que l’alcool lui avait faire oublier…Profiter…Oui…

Dans un regard victorieux et un sourire fière d’elle, elle releva simplement la tête, ses cheveux lisses et roses glissant tout simplement sur la peau qu’elle venait de dénudée. Le regardant simplement dans les yeux, sa sincérité était plus que lisible, s’approchant lentement des lèvres du Gryffondor pour y déposé un baiser chaste. Ses lèvres contre les siennes, encore et encore, combien de temps tout cela mettrait avant de s’arrêter ? Son cœur battant la chamade, elle avait si peur, si peur que tout cela ne soit qu’un rêve et qu’elle se réveillerai dans cette douche dans laquelle elle avait pleurer une bonne heure. Elle sentait alors le baiser se rompre dans un pincement de cœur jusqu'à ce que son corps bouscule légèrement en arrière, son dos touchant le sol et ses cheveux s’étalant dans un tapis rose naturelle sur le sol. Il était là, au dessus d’elle et elle, elle rougissait à cette vu. Fermant les yeux quand une main câline bien se déposée tendrement sur sa joue.

Ses yeux s’écarquillèrent de surprise face au parole de Jonas, ne plus la lâcher ? Il était sérieux ? Dieu que cela lui faisait plaisir, cela avait un effet intense sur Orphée qui se rendait compte qu’on pouvait simplement l’aimer pour autre chose que sa réputation de fille facile. Même si d’autre l’aimait pour autre chose que cela, le fait que sa soit Jonas avait quelque chose de beaucoup plus rassurant, de beaucoup plus important. Un frisson parcourait son corps tout entier quand ses doigts glissaient sur sa nuque, effleurant sa peau d’une tendre caresse, fermant ses yeux tout simplement, son corps battant. Elle ne pensait plus à rien, seulement à lui, à eux, et à ce qui pourrait se passer après tout ceci.

Elle ne serait pas encore capable d’avouer, pas encore capable d’être réellement certaine en réalité, elle haïssait tant ce défaut qu’était de tomber amoureuse pour un oui ou pour un non et pour ses raisons, il lui était trop difficile d’ouvrir son cœur, trop peur de se tromper, trop peur de faire mal oui encore de se faire simplement rejeter quand cela était réellement sincère.
Cambrant légèrement le dos au baiser sur garçon, elle passa ses mains sur ses épaules pour ensuite les glisser sur son dos, obligeant tout simplement à celui-ci d’ôter la chemise, profiter de chacune des courbures de ce corps, profitant du dessin de ses formes masculines…Profitant…Simplement…