En plein exploration des rayons... et du sol

Kôniassa avait vécu en hermite. Il était à peine sortit de sa chambre, au moins comme ça, il ne risquait pas de se faire agresser ou qu’on se moque encore de lui. Le jeune homme en avait finalement eut marre… Et puis, il avait épuisé le stock de livre qu’il avait emmené dans sa malle, alors il décida de se rendre dans la bibliothèque… Il était plus pale que la mort et marchait dans les couloirs d’un pas un peu titubant… Il avait faim… Il sortit une barre chocolaté de son sac et la goba, cela devrait bien suffire…

Après une pause pour cause de malaise où il était resté dix bonnes minutes appuyé contre un mur il inspira profondément et se décida à reprendre son chemin. Il finit donc tôt ou tard – plus tard que tôt d’ailleurs- par enfin arriver à la bibliothèque. Il avait poussé la porte et était entré dans la pièce… Ce bateau lui foutait un peu la trouille, il avait toujours peur que le sol ne se dérobe soudain devant ses pieds sans prévenir…

Enfin… Il avait réussit à parvenir à la bibliothèque et, se décollant de la porte, il s’avança dans les rayons de la bibliothèque d’un pas prudent… Il avait beau recherché de nouvelles lectures, il n’en était pas moins prudent et s’assurait à chaque pas que le sol n’allait pas se dérober sur ses pieds… Ce qui ne l’empêcha pas de marcher sur un livre oublier au sol et de glisser au sol avant de s’écrouler au sol dans un bruit assourdissant.

Et voilà ! Neverland était désormais derrière eux. Depuis quand ? Bonne question, mais il semblait que le navire avait quitté ce pays il y avait à peine deux jours. Il était en route vers une nouvelle destination, une destination qui devait être sans doute connue seulement par la directrice et le capitaine du Phoenix, peut-être aussi par quelques membres d'équipages. Valentine avait d'ailleurs pensé à aller essayer de tirer les vers du nez à l'un d'entre eux, mais aussi bien dire que ce n'était pas une chose qui était très intelligente à faire, sauf qui on voulait se faire renvoyer du voyage. Bon d'accord, elle n'avait pas vraiment envie d'être entourée de tous ces idiots, mais ce n'était pas pour autant qu'elle voulait quitter ce navire. Elle allait alors devoir prendre son mal en patience, mais bon. Tout le monde ou presque savait que la patience n'était pas une qualité que possédait la jeune femme, loin de là.

Alors, pour passer son temps, elle était partie à la recherche d'une petite victimes sur qui elle pourrait bien ou, devrais-je dire, avec qui elle pourrait bien tuer l'ennui. Malheureusement, tout le monde semblait savoir qu'elle n'avait rien n'a faire parce que personne en semblait vouloir s'attarder en la voyant arpenter dans les couloirs du troisième étage du bateau. C'était ça le problème quand la plupart des gens était au courant de notre passe temps. Par chance, il y avait toujours des imprudents, des personnes qui voulaient vérifier si c'était vrai, des personnes qui n'écoutait pas ce que les autres leurs racontaient et puis, il allait bientôt y avoir de la chair fraîche, un pur bonheur quand la jeune femme pensait à ça. mais, pour le moment, elle ne trouvait personne.

Elle quitta alors cet étage pour descendre à celui d'en dessous. C'était un peu normal puisque l'on ne pouvait descendre et monter d'un étage. Enfin bref, tout cela pour dire qu'elle cherchait une personne à mal traiter à l'étage numéro quatre. Les salles de cours ? Non, pas intéressant. L'infirmerie ? Non, c'était trop facile et pas vraiment amusant de s'en prendre à des personnes qui avait déjà des problèmes. La bibliothèque ? Pourquoi pas.

C'était surprenant de la voir dans cet endroit, mais elle y allait, sauf que personne ne faisait généralement attention à elle puisqu'elle n'y restait jamais très longtemps. elle prenait ce qu'elle avait besoin et puis zou ! Elle partait, frappant parfois un élève avec sa pile de livres....accidentellement. Comme si on n'allait croire ça !

L'endroit était relativement calme, mais il ne fallait pas vraiment s'en étonner. Qui venait vraiment ici alors que le soleil brillait de mille feux à l'extérieur ? Soudainement, un bruit se fit entendre. Comme cela, il y avait une personne ? Intéressant, très intéressant. D'un pas léger, elle se faufila parles les rayons, à la recherche de l'endroit d'où provenait le bruit. Elle finit par trouver ce qu'elle cherchait dans un étudiant étendu au sol....

[Je ne savais pas s'il se connaissait ou pas encore... À toi de voir....]

[on va dire qu’ils se connaissent ^^’’]

Dans sa chute, le brun avait chercher à se rattraper en s’accrochant à ce qu’il pouvait, en locurence, un livre… Le choix n’était pas judicieux car non seulement il se retrouva les quatre fers en l’air, mais en plus ce satané bouquin lui avait atterrit sur la tête. Résultat : Il se trouva à moitié assommé. Avec un grognement il se massa le crâne comme il le pouvait… Pourquoi est-ce qu’il fallait que ça tombe encore sur lui ? IL avait vraiment la poisse !

Un soupire s’échappa de ses lèvres alors qu’il balançait le livre au loin… Kôniassa ? Maltraité un bouquin ? On ne voyait pas ça tout les jours, en fait c’était plutôt le contraire, mais ces derniers temps, l’humeur de Kôniassa n’était pas très bonne… Il en venait même à se demander parfois si il n’aurait pas mieux fait de ne pas parler de ce voyage à ses médecins et de rester à Sainte Mangouste pendant tout le temps de ses vacances.

Il entendit le sol grinça légèrement, signe que quelqu’un d’autre entrait dans le rayon… C’est sur, des fois que sa maladie ne l’ai déjà pas assez tourner au ridicule face au autres élèves, autant qu’on le voit en plus dans cet état… Il leva les yeux vers la personne qui venait d’entrer dans le rayon et reconnu presque aussitôt cette personne : Valentine…

« S…Sa…Salut… »

Il soupira doucement et se passa doucement une main dans les cheveux avant de se relever comme il le pouvait. Il lança un regard noir au livre qui l’avait fait tomber et se prépara à un commentaire moqueur au sujet de sa chute, il le voyait arriver gros comme une maison, mais il se contenta d’épousseté ses vêtements comme il le pouvait avant de regarder à nouveau la Serpentarde.

[dsl c'est assez court]

Un si petit être. Un garçon si maigre, si pâle.... Une personne qui semblait si maladif, si frêle, comme si la vie allait le quitter dans peu de temps. Pourtant, cela faisait bien cinq ans qu'il était entré à Poudlard et il avait cette tête depuis son arrivée. Kôniassa Tear... Tout aussi bien dire Princesse. Après tout, ce n'était pas ainsi que presque tous les étudiants de Serpentards l'appelaient ?

Sans lui adresser le moindre petit mot et sans même daigner l'aider quand il se releva, elle posa ses yeux de glaces sur lui. Non, elle préféra l'observer. Pourtant, il y aurait longtemps qu'elle se serait amusée au dépend d'une autre élève, mais une chose faisait en sorte qu'elle ne lui disa rien. Il lui faisant tant penser à lui et ce, depuis qu'il n'était plus de ce monde. À cet instant, on ne pouvait pas voir qu'elle pensait à lui. Non, elle était douée pour ne pas montrer sa tristesse, mais elle y pensa.

Les gens s'en étaient pris à eux, pour des raisons différentes, mais qui étaient en faites les mêmes. Pour une simple différence qui ne les rendaient pas comme tout le monde, pour une stupide maladie.

la jeune femme s'appuya contre l'étagère, en regardant toujours cette personne qui était plus petite qu'elle. Ses yeux avaient toujours cette même expression de froideur et de vide, comme si la vie n'était plus dans ce corps. Pourtant, elle n'était pas un inferi, ce qui, par la même occasion, était son épouventard. Tout ça à cause d'une stupide blague de ses frères. C'était aussi pour cette raison qu'elle n'aimait pas trop l'Égypthe. Avec ses momies qui ressemblaient à des zombies. L'horreur, mais personne ne savait de quoi elle avait si peur.

"T'es toujours en un seul morceau ...."Ce n'était pas une question. C'était qu'une simple constatation, une constatation qui n'était, étrangement, pas méchante, bien qu'elle avait toujours le même ton quand elle lui avait parlé.

[C'est court....Je sais......]

Kôniassa ne relevait pas cette air qu’avait la voix de la jeune femme au quotidien… Il acheva d’épousseter ses vêtements et leva ses yeux de ténèbre vers elle. On avait beau lui avoir répéter à plusieurs reprises qu’il ferait mieux de rester loin d’elle, que cette fille était trop bizarre, lui, il ne pouvait pas s’empêcher de l’apprécier, et puis, elle n’avait rien fait qui mérite qu’il la fuit ! C’était l’un des principaux défaut du garçon, il voulait trop accorder de chance aux autres, bien souvent déjà cela l’avait fait souffrir, mais il continuait et continuerait sans doute toute sa vie…

« C…C…Comme tu le v…vois »

Répondit il simplement avant de lui adresser un de ces petits sourire dont lui seul avait le secret. Il a regarda un long moment, comme si il cherchait à déceler quelque chose derrière ce regard de glace, puis soudain, il détourna un instant les yeux, semblant laisser tomber.

« C…Co…Comment vas t…tu, V…Val….Valentine ? »

Demanda t’il poliment avant de ramasser les livres, les maudissant mille et une fois mentalement avant de les remettre dans les rayonnages

Valentine le regarda dépoussiérer ses vêtements, comme s'il venait de tomber dans un vieux puits poussiéreux. Pourtant, ce n'était que des livres, mais, dans un sens, il devait y avoir si peu de personnes qui venaient passer un peu de temps ici que, finalement, la poussière devait s'entasser sur les espaces libres des étagères, s'incruster dans les plus petites fentes, attendant qu'une âme inconsciente, ou tout simplement maladroite, trébuche pour la libérer et lui permettre de faire une nouvelle victime et même des nouvelles victimes. Qui aurait pu savoir qu'elle était aussi sournoise ?

Il y avait peut-être juste la jeune femme pour s'en rendre compte. Ce n'était pas qu'elle lui ressemblait, loin de là. Elle, elle ne faisait pas dans la discrétion, alors que ces particules, oui. Le seul point qui semblait les rapprocher c'est qu'elles se servaient des autres, mais chacune à sa manière. La jeune femme était presque prête à tout faire pour arriver à ses fins. Presque parce qu'il y avait certaines choses qu'elle se refusait de faire, mais les valeurs pouvaient changer.

La voix si reconnaissable du jeune homme se fit entendre. Elle était si reconnaissable non pas par son ton, mais à cause de ce bégaiement qui semblait toujours être présent. cela aurait été si facile de placer un beau commentaire dans le genre de "E...Ef..Effectivement" ou "C...C'est..v...vrai", mais rien de tout cela ne sortit de sa bouche. Elle préféra rester aussi silencieuse qu'elle le pouvait, les yeux sur ce corps frêle, les doigts de sa mains droite pianotant contre sa cuisse. Son sourire ne sembla pas l'attendrir, mais il ne fallait pas vraiment s'en étonner. Il y avait-il vraiment un sourire qui parvenait à briser ce qu'elle était ? Si c'était le cas, elle ne l'avait pas encore vu. Même les sourires de ses anciens copains n'y étaient jamais parvenus.

Elle vit les yeux noisettes du Serdaigle se détourner pendant un petit moment. Durant ce petit moment où il ne pouvait plus la voir, les traits de son visage semblèrent devenir plus doux, mais ils reprirent leurs duretés en moins de temps qu'il fallait pour le dire.

"Comme toujours..."Daigna-t-elle lui répondre, sachant que ça ne voulait pas dire grand chose, mais elle avait tout de même fait l'effort de lui répondre. Ça comptait ça !

"...Et toi..." Demanda-telle, même si la réponse ne l'intéressait pas vraiment. En fait, ça lui avait un peu échappé pendant qu'elle le regardait ramasser tous ces livres, livres que la sorcière aurait fait brûler s'ils lui étaient tombés dessus, sans le moindre remord.

Kôniassa regarda la jeune fille, le cœur légèrement serrer. Il sentait que la Serpentarde semblait cacher quelque chose qui la touchait, c’était l’impression qu’il avait, mais il aurait été malvenu de lui proposer son aide et il le savait pertinemment… Elle lui renvoya sa question et il se mordit doucement la lèvre… Comment lui répondre sans mentir ?

« J’ai déjà connu mieux… Et aussi pire »

Répondit il simplement avant de s’éloigné du rayonnage comme si il avait peur de se prendre encore un livre sur la tête… A encaisser des coups comme ça, il allait finir par avoir le cerveau lent… Il y eut un moment un silence un peu lourd entre eux deux, il lui était reconnaissant de ne pas s’être moquer de lui, ce que les autres Serpent ne se serait pas gêné de faire. Mais il fallait bien avouer qu’il ne savait pas vraiment comment se comporter face à elle… C’était plutôt ambiguë…

Il regarda légèrement les rayonnages, cherchant un livre qui pourrait l’intéresser, mais il ne semblait pas le trouver, il tourna à demi la tête vers la jeune fille et lui demanda :

« C’et in… indiscret de te de…demander ce qui t’amène ici ? »

Ce n’était pas dit méchamment, ça l’étonnait juste de voir Valentine ici… ce n’était pas vraiment son milieu…

Cette bibliothèque n'était pas différente des autres, même celle des moldus. Bien sur, son contenu était différent et celle-ci se trouvait dans le ciel, mais cela ne changeait pas un détail. Elle était silencieuse, comme toutes les autres. Quel bibliothécaire, oui quel bibliothécaire permettrait que l'on fasse du bruit dans sa bibliothèque ? Mis à part un qui n'aimait pas son travail ? Certainement aucun sain d'esprit. Où voulait-elle en venir avec un tel raisonnement ? En fait, sans doute nul part. C'était qu'une simple remarque, une simple remarque qui ne voulait rien dire de plus que cet endroit était silencieux, mis à part deux voix se faisait entendre depuis peu, mais deux voix qui, au final, ne disait pas grand chose à la fois, ci ce n'était que trois ou quatre mots, du moins, en moyenne.

Valentine le regarda s'éloigner du rayonnage, mais elle, elle y resta appuyé. C'était loin d'être confortable, mais elle était bien de cette manière. D'ailleurs parlant de manière, même si ce n'était pas vraiment dans le même sens, certaines personnes auraient pu s'étonner de la voir agir de cette manière. Pourtant, ceux qui la connaissait assez bien n'en aurait pas été étonné. Elle savait parfois faire des sacrifices pour obtenir ce qu'elle voulait, sauf que, dans ce cas-ci, la question aurait était "Qu'est qu'elle pouvait bien obtenir de ce petit maigrichon ?". C'était une très bonne question, mais avant d'y répondre, il fallait aussi se demander si la jeune femme faisait cela pour obtenir quelque chose ? Parce qu'il fallait l'avouer, elle ne faisait pas grand chose là, si ce n'était de ne pas ce moquer de ce Serdaigle, mais ça ne voulait pas dire grand chose à vrai dire.

Elle repoussa l,une de ses mèche qui lui couvrait l'oeil avant d'entendre la question du petit. Que lui répondre ? C'était tout une question, mais la réponse semblait assez évidente. Elle ne faisait pas dans la délicatesse, alors pourquoi commencer aujourd'hui ?

"Je cherchais de la chair fraîche à brutaliser..."En plus d,avoir dit sa plus longue phrase depuis leur rencontre, elle venait sans doute de lui faire un peu peur, mais qu'est qu'elle en avait à faire ? Absolument rien. Et puis, elle n'était pas du type à passer par tous les chemins possibles pour dire ce qu'elle avait à dire. Elle, elle y allait en ligne droite, prenant parfois des raccourcis, mais jamais de chemin pour la ralentir, ou presque jamais.

Kôniassa se mordit très légèrement la lèvre… Même ici, il n’arrivait pas à se sentir bien, à croire qu’il avait le mal de l’air et qu’il n’arriverait pas à s’en défaire si facilement… Il entendit la réponse de Valentine et sentit un violent frisson lui remonter le long de l’échine, il coula un regard vers elle avant de déglutir.

« J…je vois… J’es…es…espère que ce n…n..n’est pas de m…moi que tu p…pa…parle… »

Il soupira lourdement et regarda sa main… Il se demandait pourquoi il était sorcier… Il n’avait rien pour lui si ce n’était une pseudo intelligence… Il se demandait vraiment pourquoi il avait accepter de suivre ses études de magie… Son regard se perdit un long moment, il revoyait son ex se moquer de lui… Et il ferma vivement les yeux…

*NON ! Il faut pas que j’y pense !!*

Kô secoua légèrement la tête et tourna à nouveau les yeux vers la jeune fille. Il n’arrivait pas réellement à la cerner, c’était plutôt déstabilisant, et il n’aimait pas vraiment ça… A nouveau son regard retrouva le rayonnage, mais cette fois, il en tira un épais recueil. Il ne savait pas trop comment ce comporter avec cette Serpentarde. Il ne voulait pas la fuir, puisqu’elle était sympathique… Mais il se sentait un peu mal à l’aise en étant près d’elle et n’osait pas lui parler en tant qu’ami.

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