Et si ... ? [ PV ]

Une journée calme. Une journée chaude, trop chaude pour être a l’extérieur. Une journée ou le soleil tapait avec force et, ou les adolescents qui sortaient à l’extérieur pour une journée de pleine aire, revenait avec un mal de crâne intense et le corps en déshydratation. Sérieusement, jamais aucun élève de Poudlard n’avait autant souffert du soleil qu’aujourd’hui. Pour sa pars, Miguaël n’avait même pas voulu quitter son lit. Trop bien … Trop confortable. La fraicheur de ses couvertures le gardait hors de cette chaleur, alors qu’il pouvait entendre dans le couloir certains Serpentards qui se plaignait en grognant ou d’autre qui souffrait tout simplement de maux de tête intense. Pour une raison qu’il ignorait, Mimi avait prit la peine de mettre ses barrières aussitôt en ouvrant les yeux, probablement l’instinct. Remerciant le ciel d’avoir pensé a cela, il retira les couvertures de sur son corps, laissant une vague de chaleur lui caresser la peau doucement. Chaleur qui semblait avait pris possession du bateau entier. Un petit sourire vint effleurer les lèvres de Miguaël, alors qu’il chercha son boxer des yeux. Évidement, il avait fallu qu’il passe la nuit avec Yann … Son cœur s’emballa brusquement, alors que des images de la nuit précédente lui revinrent en tête. Les joues maintenant rougis, le jeune homme se frappa ceux-ci doucement en riant bêtement.

«- Allez, on pense à autre chose ! »

Vivement, il se leva. Les poings dans les airs en prenant un air de détermination. Voilà une semaine qui s’était écoulé depuis leur première fois. Cela avait été une nuit vraiment magnifique, extraordinaire… Pour ne pas dire Magique, car a la fin de leur débat amoureux, Miguaël avait revu la plus part des souvenirs qu’il avait perdu. Et oui. Le jeune homme avait retrouvé la mémoire enfin, le tout dans les bras de l’homme qui le rendait des plus heureux. Bien sur, le fait de mettre Yann au courant tout de suite, mettrait le Lion mal à l’aise, donc pour des raisons qu’il ignorait vraiment encore, Miguaël jouais toujours l’amnésique. Ce n’était tout simplement pas le moment de dire à qui que se sois qu’il avait de nouveau ses souvenirs en tête. Pas le moment de faire comprendre qu’il savait tout maintenant.
Bien sur, il en parlerait à Taylor surement, puisque son frère avait prit la peine d’être sincère avec lui, donc il se voyait plutôt mal de ne pas lui en parler. Mais pour l’instant, ce n’était pas la peine. Souriant comme un bien heureux, le jeune homme aux cheveux blond, saisit son boxer, l’enfila, pris une serviette pour finalement aller sous la douche. Une douche froide, non pas seulement a cause de la chaleur, mes des images perverse que Yann s’était amuser a lui créé la veille. Cela pris quand même plus de minutes qu’il ne l’avait prévu, sortant de la salle de bain, vêtu d’un short noir baggys, d’un débardeur blanc Miguaël semblait fin près pour passer une belle journée a l’intérieur du bateau. Évidement, ne pouvant sauter l’heure du repas –très important pour sa santé-, il alla s’assoir sur son lit, enfila ses cornvers puis se redressa en refermant la porte derrière lui, en route vers la grande salle du bateau.
C’était quand même fou, le nombre d’étudiant qui restait a l’intérieur, certains en maillot de bain, d’autre avec une serviette humide sur la tête. D’accord, le soleil était puissant mais à se point ?

Il pouvait entendre un jeune Égyptien qui se tenait avec quelques élèves, dire qu’il n’avait jamais connu une chaleur aussi intense. Mais ce qui figea Miguaël sur place, fut les dernières paroles «- Deux personnes sont déjà morte sous cette chaleur et la journée viens de commencer. » Restant sur place un moment, le blondinet fronça les sourcils et apaisa doucement ses barrières. Une vague de chaleur intense l’envahit alors qu’il manqua d’air pendant une fraction de minute. Perdant pied, il se retint au mur, fermant les yeux alors qu’il remontait vivement sa barrière. Pas que deux personnes avaient trouvait la mort… Il fallait le dire, ce qu’il avait ressentit était proche du sadisme. Quelques dizaines de personnes souffraient en ce moment, mais probablement des gens malade… Comme l’hôpital n’était pas bien loin… Oui, c’était probablement ça. Reprenant doucement ses esprits, il reprit la marche vers la salle.
Poussant la porte doucement, il remarqua que certains élèves était toujours présent, fallait le dire, la fraicheur des lieux y était probablement pour quelque chose. Saluant quelques têtes qu’il connaissait bien, Migua alla prendre place sur l’un des bancs puis étira le bras pour prendre un pain, un bol de céréale, un orage et un verre de lait frais. C’est a ce moment qu’un garçon de sa maison, arriva près de lui en déposant un journal sur la table, alors qu’il prit place a califourchon sur le banc.

«- Londres. Trois mort suspect en même pas une nuit ! »
«- … » Posant son regard sur le journal, Miguaël fronça les sourcils. «- Pourquoi tu me montres ça ? »
«- Parce que ça va te toucher aussi. Tu te souviens de Roland ? »
«- … Roland… Oui… C’était notre Préfet en chef l’an dernier, non ? »
«- Il fait partit des morts. Et tu sais quoi … »
«- Non… »
«- Les morts sont tous des moldus ou des enfants de moldus. »

Encore une fois, Miguaël fronça les sourcils. Cherchant à comprendre pourquoi Martin lui parlait de ça, mais rapidement il connu la réponse. Le jeune homme de 7ème année posa son doigt sur le journal. Montrant ainsi une marque assez étrange, une marque que plus personne n’avait vu depuis des années. Un signe de très gros malheur, mais surtout, le signe d’une grande peur chez tout les sorciers. Il y avait maintenant très longtemps que plus personne n’avait vu cette marque. Si bien, que beaucoup de sorcier avait oublié que celle-ci, existait.

«- La marque des..»
«- …Ténèbres. » Termina Miguaël alors qu’il observait celle-ci avec un étrange tremblement.

Prenant doucement le journal entre ses mains. Miguaël ne quittait la marque des yeux. D’accord, il ne saisissait pas vraiment pourquoi c’était a lui que Martin avait décider de lui montrer. Mais le simple fait de voir cette chose, lui faisait monter un sentiment étrange dans le corps, le cœur et la tête. Pourquoi en voyant cela, l’envie de pleuré lui pris. Il ne connaissait pas vraiment Roland, alors ce n’était probablement pas pour cela qu’il versa une larme. Il devait bien y avoir une raison. Décidant de lire l’article, il ne remarqua même pas le départ de Martin, ne l’entendit pas non plus quand il le salua. C’était fascinant, les mangemort ne l’avait jamais attiré, mais toujours intrigué. Pourquoi, ça il ne s’en souvenait pas et probablement que ce fût mieux comme cela aussi. Parcourant toujours le journal des yeux, un soubresaut le saisit quand il vit le nom d’un homme qu’on soupçonnait comme étant a la tête d’un groupe de mangemort ; Russtiel. Il avait déjà entendu ce nom quelques pars. Fronçant d’avantage les sourcils, il serra fortement le journal. Ou ciel avait il entendu se nom …

«- Je suis sur de l’avoir déjà entendu … Mais où… »

Ce n’est qu’après un moment, il décida finalement de se rendre à la bibliothèque du bateau. Possible qu’il trouve un document qui parlait de cet homme. C’est donc sans rien manger que le garçon quitta les lieux, sans même un regard à Martin. Il ne put donc voir l’échange de regard entre Tristan et le Serpentard. Marchant vers la biblio, tenant toujours le journal entre les mains, il poussa la porte pour se rendre a l’arrière de cet endroit, poussant une petite grille et lançant le journal sur une table. Cela ne lui prit même pas quelques minutes, qu’il cherchait déjà dans le registre de Poudlard, un étudiant du nom de Russtiel. Si bien, qu’il n’entendit pas les pas qui s’approchait de lui …

« Haaaaan je vais mouriiiiir »

C’était les paroles d’une serpentard complètement étalée de tout son long sur son lit, aucune couverture sur elle, en sous-vêtement, toute les fenêtres ouverte et un sortilège de brise légère pour la raffraichir, mais rien à faire…Il faisait tellement chaud qu’Orphée avait carrément pensé à rasée ses super long cheveux, au lieux de ça, elle les avait simplement lissé…Ceux-ci se retrouvant certes trois fois plus long mais au moins, assez léger et moins imposant. Les filles de sa chambre avait osé quitter les lieux alors qu’Orphée se plaignait toute seule de la chaleur en ayant dégagé toute couverture et drap sur le sol, ainsi que toute ses peluches, histoire d’avoir le tissus froid du matelas contre sa peau humidifier par cette chaleur torride. Bien sur, elle pouvait aller prendre une douche ultra froide pour pouvoir se rafraîchir mais quand elle s’y était rendu, autant vous dire qu’il y avait une file longue de cinq kilomètre et franchement, Orphée était très loin d’avoir le courage de faire une file aussi longue simplement pour prendre une douche froide qui durerait même pas cinq minutes vu qu’il y avait tout une file d’élève derrière elle qui attendrait. Etalée sur son lit, son visage posé sur le côté et ses cheveux hypra long tombant carrement sur le sol, la demoiselle semblait sur le point de se déshydrater quand…

« Aaaaaaaaaaaaaah »

Elle c’était levé en sursaut, et pour cause, quelque venait de lui jeter un sceau d’eau particulièrement froid sur la gueule alors qu’elle écoutait de la musique. Ce quelqu’un ayant profiter du fait qu’elle n’avait rien entendu, en se relevant, en sous-vêtement, elle remarqua qu’il s’agissait de Jonas. Malgré leur dernière experience ensemble dans le théâtre, ceux-ci n’était toujours pas ensemble et Orphée se rapprochait très dangereuse de Jason ( allez savoir pourquoi ) Se relevant, la demoiselle avait attraper son coussin pour le jeter à la gueule de Jonas qui était déjà repartie en riant. Quittant sa chambre en sous-vêtement pour gueuler tout en riant sur Jonas qui était déjà bien loin, elle rerentra dans ses appartements pour regarder l’état de son lit qui était maintenant trempée par une eau froide voir même gelée…

« Sous une chaleur…HAN ! ! »

Prenant un élan pour plonger sur son matelas tremper, la demoiselle roulait son corps tout entier sur l’humidité de ce lit, le sortilège de fine brise rafraîchissante eut le don de faire carrément venir une chair de poule sur la peau de la demoiselle qui souriait maintenant en remerciant mentalement la connerie de Jonas qui pensait surprendre la demoiselle avec cette eau froid. Bon, c’était pas tout à fait faux, il l’avait surprise, mais bon…Maintenant, il avait constituer à lui rendre service. Orphée se roulant sur son matelas en riant stupidement, elle c’était carrément mise a sautiller sur celui pour entendre le bruit d’un tissus mouiller qui ressemblait un peu à celui que des chaussures faisaient quand elles étaient mouillée. Riant sans même se soucier que très bientôt, elle aurait tout sa bonne humeur qui la quitterait simplement parce qu’elle apprendrait une terrible nouvelle. Bien que, pour le moment, elle jouait sans se soucier du reste, la peau mouillée par cette eau glacée, sans se douter de rien, innocente, pure et candide. Bref, Orphée était Orphée, et rien ne semblait pouvoir changer cela se matin là…

Alors qu’elle avait terminé pars’habiller elle c’était dirigé vers la cafétéria pour pouvoir manger un bout. Bon d’accord, tout le monde avait les yeux rond en voyant la tenue d’Orphée mais bon, la demoiselle c’était habituée à cette chaleur d’un coup, aller savoir pourquoi, il suffisait de la rendre extrêmement de bonne humeur pour qu’elle en oublie cette chaleur étouffante. Sautillant tout simplement, ses cheveux roses complètement lissé lui retombait en dessous de ses mollets, s’asseyant à une table avec un plateau remplit de ravier de framboise, la demoiselle mangeait chacune d’entre elle très lentement, histoire de bien les savourer avant de commencer à les manger de plus en plus rapidement, il y avait bien trop longtemps qu’elle n’en avait pas autant manger…Ben oui…Trois jours sans en manger une seule, c’était du domaine du miracle pour cette Harper qui manger, respirait, sentait et se lavait framboise…

Alors qu’elle mangeait bien tranquillement un ravier de framboise qu’elle tenait maintenant en main tout en marchant, elle pu entendre des bruits de couloir particulièrement affolant…Des morts ? Soudainement, Orphée sentie un douloureux pincement au cœur, lâchant son ravier de framboise qui tomba au sol dans un bruit de plastique discret mais attirant tout de même les yeux sur elle. Sa main posé sur sa poitrine, à l’endroit de son cœur qui s’affolait, la demoiselle tomba sur ses genoux dans une crise simplement d’angoisse et de panique qui était tout simplement du à ces discussions sur la mort. Pour ceux qui connaissait Orphée particulièrement bien, il fallait savoir que la demoiselle avait une peur bleu et panique de la mort, simplement d’entendre des élèves en parler lui rappelait lourdement qu’elle ne sera pas pour toujours de ce monde et cette idée était particulièrement effrayante pour une jeune fille qui aurait souhaiter vivre éternellement adolescente.
Sur l’instant, elle regrettait amèrement de ne pas être rester à Neverland, là-bas, elle aurait pu exaucer son soin de rester éternellement cette gamine qu’elle était toujours. Toujours à genoux, la demoiselle faisait une crise particulièrement douloureux, se revoyant chuter de cette colline, sentant une vive douleur sur le côté gauche de son ventre. Les larmes lui montant aux yeux, c’est sa sœur Jémina qui l’emmena plus loin pour calmer sa sœur, sous les yeux d’une bonne vingtaine d’élève.

Sur tout le chemin, Orphée avait répété à plusieurs reprise à Jémina qu’elle voulait pas mourir, celle-ci lui certifiant que c’était pas près d’arrivé. Ce fut au bout d’une demi heure qu’Orphée se calma simplement sous des larmes de crocodile, dans les bras de sa sœur qui termina par la laisser seule quand la demoiselle le lui demanda tout simplement. Orphée ne souhaitait pas déranger Jémina plus qu’elle ne le faisait déjà énormément. Elle souhaitait simplement se retrouver seule pour quelque chose qu’elle préférait faire seule tout bêtement…Et non, il ne faut pas avoir l’esprit mal tourné, c’était très loin de s’agir de ce que vous penser…Bande de petit pervers.

Prenant son clavier piano magique, elle se dirigea dans les couloirs, marcha longuement avant de voir au loin Miguaël, un sourire aux lèvres, elle se sentait déjà mieux rien qu’en le voyant, sentant les douleurs de sa crise disparaître instantanément alors qu’elle se rapprochait doucement de Miguaël, ne s’attendant pas à voir tout simplement la marque des ténèbres quand elle vu le journal au dessus de son épaule. Une très douloureux pincement à son cœur reprit, une nouvelle crise allait se mettre en route mais elle ferma les yeux et contrôla cette fois-ci celle-ci. S’asseyant simplement à côté de Miguaël en lui souriant, posant ses lèvres sur le coin des siennes. Signe purement amicale je vous assure, mais elle était tout de même très attaché à ce serpentard. Après tout, il avait partagé beaucoup de chose de la vie d’Orphée. Posant son piano sur la table ( piano portable hein ) elle regardait le garçon et remarqua seulement qu’elle se trouvait dans la bibliothèque et surtout, à l’endroit où se trouvait les registre des anciens élèves. Orphée aimait bien aussi les feuilleté les registres pour regarder les photos et y faire quelque commentaire juste pour rire…

« Miminounet…Viens viens, j’ai quelque chose à te faire écouter ! »

Elle ne pensait pas vraiment à mal, elle était juste toujours très impatiente de faire profiter à Miguaël de sa musique, fallait dire, aux yeux d’Orphée, c’était son plus grand fan et puis, elle avait l’intime impression qu’il n’allait pas bien, ne se doutant pas que dans le font, elle le dérangerait plus qu’autre chose. Tirant délicatement Miguaël vers la table ou elle avait poser son clavier, elle l’actionna grâce à sa baguette et lui fit un super sourire de la mort qui tue pas. Restant debout, elle commença simplement à jouer, fermant directement le yeux pour mieux ressentir la musique et faire apparaître à travers ses notes sa bonne humeur déjà très transmissible.