Que la fete commence !

Zakarya avait décidé de partir avec le reste de l'école en vue du grand voyage organisé par la direction. A vrai dire l'idée même de retourner chez lui et de retrouver l'ignoble rognure d'ongle de doigt de pied (ok je sors) lui servant de soeur lui avait permis de faire un choix rapide. Et il n'avait pas pris le bateau depuis longtemps alors pourquoi s'en priver. Il avait eu vent, quelques heures plus tôt, de l'organisation d'une fête par quelques élèves et avait décidé de s'y inviter, avec ou sans l'accord des autres. Il parcourait le bateau depuis quelques minutes, ses talons compenssés se posant sur l bois laissant résonner le bruit ses pas, il s'arrêta quelques secondes avant de pénetrer dans la cale. D'ailleurs, il devait être arrivé au bon moment, étant donné qu'un morceau de musique commencait à l'instant même.

Il s'appuya au mur et ricanna en entendant les paroles, décidemment l'amour était partout en ce moment, c'était vraiment ... Gerbant au plus haut point. Zakarya observa calmement la pièce qui se remplissait peu à peu d'élèves en songeant à la tête que les professeurs feraient s'ils savaient, son visage se fendit de nouveau d'un sourire machiavéllique. Il se passa lentement la main dans les cheveux et réarrangea sa tenue, remontant son éternel jean noir moulant (non en fait il en a plusieurs c'pour ça) qui commencait à -un peu trop- descendre et laissa consciemment sa chemise bailler sur son torse plus bronzé qu'a l'habitude, du au soleil de Neverland.

"Y'a de l'alcool au moins ici ?"

Demanda-t-il en sortant d'on ne sait trop où un cylindre de nicotine et en le portant à ses lèvres. Après tout, une fête sans alcool c'était nettement moins fun, surtout sachant que pas mal d'élèves ne supportait pas ses charmants effets, ça pouvait se montrer très intéressant. Tout en attendant une réponse il parcoura les élèves présents de son regard carmin, recherchant une proie pour cette petite soirée.

*On est en vacances faut profiter uhuh*

Songea Zakarya, son habituel sourire plaqué au visage. Après avoir allumé sa cigarette à l'aide de sa baguette il enfonca ses mains dans ses poches tout en commencant à noircir ses poumons déjà bien encrassés, se moquant bien des remarques des pauvres petits élèves tenant encore à leur santé et vierge de toute trace de nicotine et autres substances dans le sang.

[Bouhouh mon message est nul]

[Mais non, mais non. ^^]

" Allez, sors ton nez de tes bouquins Al' ! "
" Et si je m'y plaisais, moi, dans mes bouquins... "
" Associable... "
" Non Greg, lectrice assidue. "
" Tsss... T'aurai du postuler chez les aigles. "

Un sourire amusé, et Alice replongeait dans son bouquin, reprenant son chemin. Depuis cinq ans qu'elle vivait ici, il n'était pas rare de la voir déambuler dans les couloirs, un manuel quelconque en main. Si la demoiselle faisait partie des Gryffondors, beaucoup d'entre eux estimaient que sa place était par mis les Serdaigles. On accusait le choixpeau d'avoir 'buggé'. A défaut de savoir ce que l'expression
moldue signifiait, Alice se contentait d'en rire, et d'hausser les épaules.

Sortie de la chaleur étouffante de son dortoir, la demoiselle avait prévu de se rendre sur la proue du bateau, lorsqu'une rencontre lui fit changer ses plans. Les yeux rivés sur les pages de son livre, elle n'eut pas le luxe de voir quelle personne elle avait heurté de plein fouet. Après quelques excuses bafouillées, et un sourire d'excuse, elle fut surprise de voir que la demoiselle qui lui faisait face souriait elle aussi avec bonne humeur. Un froncement de sourcils, et une demande à la 'est-ce que tout va bien', la demoiselle la prit affectueusement dans ses bras, joyeuse, tandis qu'elle lui annonçait au creux de l'oreille qu'une
fête était assurée le soir même dans les 20h dans la cale du bateau, et qu'elle était la bienvenue.

" Euh... Oui oui... J'irai sans doute y faire un tour. Merci. "

Et se laissant bousculer une nouvelle fois par une tape plus fortement amicale dans son dos, et plus forte tout court en y repensant, elle reprit la route, mais dans le sens inverse cette fois-ci, encore interloquée. On approchait des 19h30, peut être était il temps d'abandonner ses vêtements sales pour quelque chose de plus seyant... Ainsi, après avoir troqué son vieux baggie pour un jean propre et un t-shirt au nom des bizarr' sisters, cd en main y compris, elle prit la direction des cales, précédée par une bonne dizaine de
midinettes pomponnées plus que le nécessaire, affichant leurs courbes à qui le voulait.

Arrivée à destination, elle passa sa tête dans l'entrebâillement de la porte, pour sourire aux quelques personne présentes Croisant le regard d'un Greg surprit de la voir sans un livre en main, elle
s'avança au milieu de la salle, et reconnu deux gryffondors.

" Soelia, Jeremy c'est bien ici la ptite fête ? " et saluant la demoiselle d'une bise, saluant d'un signe de tête le Serpentard, " Faut espérer qu'il y en ait. Nous n'serions pas de vrais marins sans cela. " , elle
s'avança vers Jeremy, tout occupé à la musique. " J'ai apporté ça. " elle lui tendit le CD.

" Au cas où... Enfin je vois que tu as déjà tout prévu. "

Et frottant son jean déjà encrassé, Alice balaya la salle des yeux, souriant à l'idée que,
par rapport à quelques jolies filles présentes, sa tenue ample n'était pas du plus joli effet.

[Si le fait qu'elle se montre si familière gène, j'édite, bien entendu, mais j'ai pensé que sachant qu'elle en est à
sa 5ème année d'étude chez les Gryffons, elle pouvait bien en connaître au moins quelques uns de vue. ^^]

Comme les trois quarts des élèves présents sur le navire, Dalaja avait elle aussi ouit dire qu'une petite fête, de nature clandestine, se préparait pour le soir même dans la cale du bateau.
La jeune fille n'y avait pas été conviée, du moins, pas directement, elle avait juste entendu un garçon non loin d'elle annoncer à un petit groupe de personnes l'évènement du soir, précisant que tout le monde était bienvenue.

Dalaja, elle, n'aimait pas trop les fêtes : trop de monde, trop de bruit, sans compter les odeurs de sueur, les haleines empreintes d'alcool, et les alcooliques eux-même, bien sûr, titubants lamentablement et sâchant à peine prononcer leur nom pour peu qu'ils s'en souviennent. Eh oui, la jolie brune avait déjà fait l'expérience de ce genre de chose, et non, les fêtes, ça n'entrait vraiment pas dans ses occupations favorites... D'autre part, elle ne connaissait personne, sinon de vue, et ne se sentait pas d'humeur à aller se perdre dans une marrée humaine, sans avoir qui que ce soit à aborder pour dire ne serai-ce qu'un mot. Non, vraiment, Dalaja aurait été plus tentée par le fait d'aller se coucher et de lire un bon bouquin (elle avait "orgeuil et préjugés" de Jane Austen dans ses bagages, se souvint-elle) avant de plonger dans les bras du cher Morphée, Mouche à ses côtés.
Ce qu'elle fit : après une petite douche, elle revêti sa nuisette et alla se coucher, son chat étalé en travers de ses jambes et ronronnant comme un moteur de formule 1, et Jane Austen entre les mains, elle se plongeat dans les aventures de Lizzie Bennett et du froid et distant Darcy. Quelle histoire! Elle en oublia totalement qu'il y avait une fête qui se préparait en cet instant même (et qui, vu l'heure, devait démarrer sous peu) dans la cale...

Cependant, une vingtaine de minutes après qu'elle se soit mise au lit, une sensation très désagréable s'empara de sa jambe droit : engourdissement. Sûrement dût au fait que Mouche pesait conscencieusement dessus. Dalaja se dégagea comme elle put pour ne pas déranger son animal et s'assit alors sur le bord de son lit, les jambes dans le vide, ballançant vivement la droite pour essayer d'en retrouver l'usage. Mais contre les fourmis dans les jambes, il n'y à pas trente-six solutions, la marche est le meilleur moyen de les faire dispataître! Se rhabillant rapidement, et chaussant comme elle put la première paire de chaussures à sa portée, Dalaja sorti de la chambre, Mouche sur ses talons et alla se dégourdir les gambettes sur la dunette.

Enfin, telle était son ambition première, car voyant passer une élève pomponnée comme pour aller au bal, robe rose, chignon et tout le tatouin, Dalaja, intriguée, la suivit du regard avant de la suivre, tout court, oublieuse de ses fourmis et avant de se souvenir, deux minutes plus tard, qu'à défaut de bal, il y avait une fête dans le fond du bateau...
La jeune fille descendait en effet à la cale. Elle s'arrêta devant la porte d'une salle de Dalaja n'avait jamais remarqué auparavant, et entra après s'être pulvérisée d'un parfum dont l'odeur, beaucoup trop sucrée, indisposa aussitôt Dalaja qui se mit à tousser en faisant une moue écoeurée.
Le temps qu'elle se reprenne, et la jeune fille n'était plus là. Dalaja vit entrer un garçon de sa maison, de 7° année, si elle avait bonne mémoire (et c'était le cas), suivit de près d'une fille de Gryffondor.

La curiosité est un vilain défaut, certes, mais il était dans la nature de la jolie métisse d'être curieuse, aussi, malgré sa conscience qui lui rappelait vertement qu'elle n'aimait pas les fêtes, sa nature la poussait à entrer tout de même, ne serait-ce que pour voir qui était là...
Dalaja tenta de se contrôler et se dit posément que non, elle n'entrerai pas. Mais chassez le naturel et il revient au galop! Après avoir jetté une petit coup d'oeil sur ses vêtements (un pantacourt de lin beige et un chemisier blanc) et sur ses chaussures (une paire de converses beiges sommairement lacées et qui laissaient voir le tatouage sur la cheville droite de la jeune fille), elle décida qu'il y avait bien pire pour se pointer à une fête. Rejettant ses longs cheveux bruns en arrière et chopant Mouche dans ses bras avant de le mettre sur son épaule comme il aimait à rester, Dalaja entra donc.

Aussitôt qu'elle fut entrée dans la pièce, elle le regretta... La musique n'était pas du tout à son goût, ça sentait la fumée de cigarette (elle ne le supportait pas)...

*C'est bien joué, Dalaja. Bien sûr, il était exclu que tu écoute les conseils sensés de ta conscience, et maintenant... Eh bien, tu n'a plus qu'à faire demi-tour et à retourner de là où tu viens et où tu aurais dut rester : ta chambre!*

Ainsi se sermonnait mentalement la jeune fille.
Faisant demi-tour pour rejoindre la porte et s'en aller, elle en fut empêchée par un groupe d'élèves qui entraient en gloussant. Poussée pour céder la place, la jeune fille alla se cogner dans un élève : la jeune fille en rose qu'elle avait suivit.
Un sourire barrait le visage de cette dernière. Dalaja n'était même pas sûre qu'elle ai remarquée qu'elle venait de se faire emboutir...

"Pardon, on m'a poussée", s'excusa-t-elle quand même. "il n'y à pas de mal?"

| ???| « Hey Mily !! Tu étais là ? On t’a cherché de partout. »
| ???| « Mouais, c’est malin. Va falloir que je trouve un autre tee-shirt pour ce soir. »

Un coup de coude dans les côtes. Une chose était certaine en cette après-midi : Arthur et William étaient étranges tous les deux. Autant obtempérer pour une entrée en douceur. Se relevant de sur la chaise longue, les mains posées entre ses jambes, elle leur lança un grand sourire qui brillait autant que ses yeux, cachés derrière une paire de lunette noire, de malice et d’amusement. Moqueuse ? Non, elle n’oserait jamais avec ses ceux-là voyons

|Emily| « Ouiiii ! On me cherchait ? »

En douceur ? Hum, la douceur restait encore à voir avec Miss Davies. Tandis que William et Arthur échangeaient un coup d’œil on ne peut plus conspirateur, Emily commençait à craindre d’avoir ouvert la bouche et de ne pas les avoir laissé finir de parler. Tel un doute fondé, la jeune fille ne resta pas longtemps sur la chaise longue en train de bronzer qu’elle ne se retrouva dans l’eau de la piscine, immergée jusqu’au bout des cheveux. Remontant à la surface après quelques instants, la jeune fille recracha l’eau qu’elle avait malencontreusement avalé et nagea jusqu’au rebord. S’accoudant à celui-ci, elle passa une main sur ses yeux afin d’améliorer sa vue et dégagea ses cheveux. Finalement, elle replongea et fit en sorte que ses cheveux ne la dérangent plus. Elle aimait les cheveux longs mais mouillés et collant contre le nez et les pommettes, ce n’était pas top top. Relevant le nez devant ses agresseurs, elle découvrit deux grands sourires angéliques que des enfants auraient pu lui offrir. Et ils étaient contents d’eux en plus.

|Arthur| « Alors, tu es enclainte à nous écouter now ? »
|William| « Car ce que l’on va te dévoiler est top-secret ! Personne ne doit être au courant alors on compte sur ta discrétion. »
|Arthur| « Mouais, pas comme Willy qui dévoile la moitié de la chose en peu de temps. »
|William| « Hey, j’ai rien dévoilé du tout… Pas ma faute si on a retrouvé une vieille momie toute desséchée dans le fond de la cale. » Clin d’œil léger et discret.

Top-secret ? Discrétion ? Vieille momie au fond de la cale ? Mais, elle y était elle dans la cale il y a de cela un ou deux jours auparavant. Il y avait… une vieille momie avec elle !!! Devant son air apeuré et crispé, les deux garçons rigolèrent d’autant plus.

|William| « Si tu voyais ta tête… A mourir de rire ! » Ce qu’il fit par la suite d’ailleurs.

Devant l’état d’euphorie de son ami et la situation trop tentante dû au relâchement de sa vigilance, Arthur poussa William qui tomba également dans la piscine. Fermant les yeux pour ne pas recevoir d’eau, Emily passa de la peur au rire. Se retournant vers le seul encore au sec tandis que William pestait contre Arthur et commençait déjà à rejoindre un groupe de jeunes filles au loin qui rigolaient suite à sa chute, Emily se retourna vers Arthur afin d’avoir le fin mot de l’histoire.

|Arthur| « Il va encore se faire jeter ! »
|Emily| « Il sait déjà ce qu’il l’attend mais ne change pas de sujet. Pourquoi vous me cherchiez ? »|Arthur| « On a pas le droit de rechercher ta compagnie ? »

Pour toute réponse, elle pointa du doigt leur ami commun qui était, une fois de plus, en grande séance de drague. Que voulez-vous, certain ne changent jamais.

|Emily| « Allez, dis tout à Tata Mily ! »
|Arthur| « T’es pas très convaincante. Et puis, il y a trop de monde. »
|Emily| « Rôh, t’as qu’à me le chuchoter ou me le murmurer à l’oreille. Personne n’entendra. »

C’est ainsi qu’Emily Jones fut au courant qu’une fête clandestine s’organisait pour le soir même dans la salle mystérieuse. Cela tombait bien, elle n’y était jamais allée : cela procurait une bonne occasion doublée d’une bonne idée. Après tout, il était étrange qu’en vacances, aucune fête ne soit organisée. Finalement, Emily laissa un éclatant sourire sur ses lèvres alors qu’elle se rebaissait pour se remettre dans l’eau quand au derniers moment, elle agrippa le col d’Arthur pour le faire tomber dans l’eau à sa suite. Autant vous dire qu’elle dût nager rapidement en contrôlant son fou rire en repensant à la tête de son ami lors de cette après-midi.

Plusieurs heures plus tard, vingt heures sonnait au carillon d’une horloge. Adossée dans le couloir, Emily mâchait discrètement un chewing-gum tout en fredonnant une chanson. Quant à Arthur, celui-ci faisait les quatre cent pas dans le couloir. Autant vous le dire, ce jeune homme n’est guère patient. Cela se voyait ce soir. William était encore enfermé dans la salle de bain. Pire qu’une fille celui-là. Combien de temps lui fallait-il donc pour changer de tee-shirt ? Bah, c’était son affaire s’il voulait se faire beau. Quant à Emily, une simple jupe noire avec un top rouge avait suffi pour cette soirée certes un peu spéciale mais pas non plus la soirée du siècle, enfin on espérait qu’il y en aura d’autres. Alors qu’Arthur allait perdre patience et tambouriner contre la porte, cette dernière s’ouvrit sur un William tout fringant et ébahi d’un sourire paradisiaque. On aurait dit qu’il venait de croiser un ange. Finalement, nos trois compères prirent le chemin de la cale tout en prenant soin à ne rien laisser paraître sur leurs visages. Après tout, habillés simplement et trainant le pas, ils paraissaient comme étant des vacanciers simples et les professeurs n’auraient aucun soupçon.
Après avoir descendu deux ou trois escaliers, Arthur, William et Emily finirent par croiser d’autres personnes qui se rendaient également à la soirée. Vu qu’ils allaient au même endroit, autant y aller ensemble. C’est ainsi qu’ils entrèrent en bande de cinq personnes dans la dite « Salle Mystèrieuse ». Alors qu’ils saluaient d’autres personnes et discutaient de banalités avec d’autres élèves, connus ou non, Emily repèra au loin une chevelure rousse bien connue. Tiens, tiens, cela faisait longtemps qu’elle ne l’avait pas embêtée ni vu d’ailleurs. Or, Emily l’avouait : son amie lui manquait un peu. Un peu serait d’ailleurs un doux euphémisme. D’une délicate tape sur l’épaule d’Arthur, elle lui indiqua qu’elle les quittait là pour aller de l’autre côté de la pièce.
Arrivant par derrière d’Alice, Emily passa ses mains au niveau de sa taille et la chatouilla pour lui indiquer sa présence. D’un pas aérien, elle passa alors de l’autre côté de la jeune fille, comme si elle cherchait à se cacher dans son dos et ainsi ne pas passer pour la fille-aux-chatouilles.

|Emily| « Alors Alice, on me fuis ? … Je ne t’ai pas croisé une seule fois sur le navire depuis le soir annonçant l’embarcation. »

Alors que ses propos pouvaient être interprétés pour une grande peine et une frustration, le visage d’Emily affichait au contraire un grand sourire radieux. Non, la Poufsouffle ne lui en voulait guère, connaissant la jeune fille et sachant pertinemment qu’en bougeant quotidiennement, n’aimant pas rester sur place, Emily ne pouvait pas bien être repérable. Attendant la réponse de la jeune fille, elle se rendit compte qu’une autre personne se tenait là. Gaffeuse et étourdie comme elle était, elle n’avait point aperçu que les deux devaient surement être dans une conversation.

|Emily| « Oups désolée ! … Je n’avais pas vu que vous discutiez. Je ne voulais pas vous déranger… Pardon… »

Bredouillant des excuses et rougissant légèrement devant sa gaffe du soir, Emily commença à reculer à tâtons gênée d’être finalement arrivée comme cela. Et si la conversation était sérieuse ou importante ? Franchement, Emily… Elle aurait dû regarder s’il y avait une autre chevelure mise à part celle rousse d’Alice. Bon, pour l’excuse… Ils étaient tous les deux roux. Faible excuse non plausible. Elle commençait bien la soirée.

"YAHOUUUUUUUUuuuuuuuuuuuuuu UNE FÊTE !!!!!!!!"

Dit-elle en entrant dans la salle mystérieuse...
Fallait savoir qu'Orphée était une adepte des soirées clandestine et celle-ci tenait dans ses bras une caisse de diverse boisson et nourriture qu'elle avait été piquer dans les cuisines du bateau. Bon elle n'avait pas pensée que la rumeur d'une fête clandestine pouvait être fausse mais c'était Orphée et fallait pas trop lui en demandée quand on venait de lui dire qu'il y avait une rumeur qu'une fête "interdite" soit organisé. Dès l'instant où elle avait entendu cela, ces neuronnes c'était braquée sur cette soirée et rien d'autre.

Elle c'était donc mis en chasse d'information et avait ainsi propager la rumeur par la même occasion faisons d'une pierre de coups ! C'était pratique et ça lui servait à récolté des infos sur cette fête.
Au bout de deux jours de recherche à la Hercule Poirot, Orphée avait réussi à avoir des infos sur l'heure de commencement, le lieu et tout le tuttycanti, son petit calpin dans les mains, elle était dans sa chambre et c'était préparée à cette soirée avec une impatience folle. Même une puce ne pouvait pas être plus excitées qu'elle.

Dans sa chambre, elle était tombée à plusieurs reprise à terre en enfilant sa robe tout en sautillant, c'était loin d'être pratique bien évidement mais au bout d'une heure elle y était arrivé ! Par la suite, fallait se coiffer, chose qui étrangement se fit très rapidement fut qu'elle n'avais fait que deux couettes énorme en vue de ses cheveux imposant d'un rose bonbon et frisé. Elle n'avait mis qu'un très léger maquillage, rien de bien voyant, avait glisser autour de son coups sa chaise avec une clé et la voilà fin prète pour partir faite la fête.

Elle observa les gens présent et se disaient que l'ambiance n'y était pas encore...C'était donc à elle de la mettre ? Elle s'approcha de Jérémy, un gryffondor croisé de temps en temps dans les couloirs de l'école et aussi dans le bateau mais sans plus, lui souriant elle dit très rapidement en vue de son excitation palpable:

"Salutjem'appelleOrphéeHarper, jesuisàserpentard, tuviensdanser ?"

C'était très rapide et a peine compréhensible en réalité. Souriant de plus belle, la petite punkette de Serpentard avait un réel besoin de bouger bien évidement...Sans réellement attendre, la musique c'était stopper, la fin de celle-ci tout bêtement et Orphée en avait profiter pour d'un coup de baguette mettre un groupe plus bougeant et bien évidement plus bruyant...Orphée et son amour pour le punk...Mais ici elle avait prit du punk celtique quand même !

"C'est partie !"

Attrappant simplement la main de Jérémy sans le prévenir, elle l'emmena au milieu de la place pour danser sous la musique entrainante de violon, de guitare électrique, de batterie et de chant irlandais. Bref, c'était bien pour mettre l'ambiance de groupe, Orphée ayant sa petite idée. Souriant et riant, elle était bras dessus-dessous avec Jérémy et tournait d'un côté pour ensuite changer de bras et donc changer de sens.
Au bout de plusieurs minute ainsi elle attrappa le bras de Zakarya pour en faire de même et l'entraîné sur la piste de danse.

Esperant ainsi faire un effet de groupe et mettre une bonne ambiance qui bouge...

( la tenue d'Orphée: http://i8.ebayimg.com/02/i/07/a5/ba/ed_1_sbl.JPG
La musique:

)

Le jeune Préfet de Serpentard, marchait dans la cale du bâteau, pour aller à cette petite fête. Il jouerait certainement son rôle de Préfet. Veuiller à ce que cela ne dégénère pas.

Il avait mal à la tête, et mal a son bras, à son buste, ainsi à une épaule et la taille. Tous ses endroits étaient entaillés, plus ou moins profondément, mais cela lui fessait mal. Kyllian avait du mal à respirer normalement... Et ce matin, en ce réveillant, il avait découvert du sang durcis sur son oreiller normalement si blanc. Pas beaucoup, et il avait se sang collé sur son menton. Il ne savait pas ce que c'était, si si c'était du san,g mais parfois crachait-il du sang ? Et il ne savait pas non plus si c'était...grave. Mais il s'en foutait. A prêt tout si il crêvait, il en avait rien à faire. Il s'en moquait, il peut-être peut-être peur de la mort, comme tout le monde, mais il s'y était plié... Depuis qu'il 'lavait fait tombé dnas le coma ... Elle et ... Lui.

Lui c'était... Esteban ... Son ancien meilleur ami. C'est pas très jolie-jolie de se battre jusqu'au sang, jusqu'à qu'Esteban tombe dans les vappes. Non, mais il connait ...

Jemina ...

La Brute, elle lui avait entaillé tout le haut de son corps, et là à cause d'elle ! De cette foutu soeur à la noix, il avait un bras immoilisé. Dans le tissu blanc, qui pensait sur son cou et entourait son bras, le plaquant sur son propre corps. Le bras, plié, il était beau tiens ! Beau, pas dans le sens de la beauté. Mais dans le sens, qu'il ... En faite, cela n'avait pas de sens. Il ne pourrait plus très bien se défendre.


Kyllian entra dans le salle, et entendit cette musique, musique qu'adorait Orphée. Ses yeux virent les cheveux rose bonbon de sa Nee-Sama ; de sa petite soeur, de sa ... Nancy. Son Orphée.
Une chaleur vint pincé son coeur meurtris, mais il gardait toujours cet air dur, et son regard sombre. Il alla s'asseoir dans le fond de la salle, sur une chaise. En passant il prit une petite bouteille de bière qui se trouvait dans le grosse caisse, que les petits bras d'Orphée venait d'amener. Il s'assit, ouvrir la bouteille, et commença à boire.

Il plaqua sa main sur sa bouche, et il commença à tousser, quelques gouttes de sang passèrent entre ses doigts. Quand ce fut terminé, il prit le mouchoir ibimé d'un peu d'eau, et il nettoya ses lèvres et sa main.
Il ignorait ce fait, il ignorait ce sang, tout comme il ignorait ses soeurs et son frère.

La couleur de ses cheveux, mauve foncé, parsemé de mêches brunes, allait aprfaitement avec l'obscurité de la pièce.

Son esprit se laissa emporté par la musique, il somnellait déjà, il avait une forte migrène qui lui fessait attrocement mal ...

{Ceci règlant la question xD}

Fort heureusement pour Emily, quelqu’un vient à sa rescousse. Existait-il des récompenses pour sauvetage de jeune fille gênée et aveugle ? Si c’était le cas, plusieurs en ressortiraient gagnant à coup sûr. Ahh, mais pourquoi donc la Poufsouffle ne regardait pas un peu plus loin au lieu de se précipiter ? Question idiote quand on la connaît et surtout sans réponse. Bah, c’est la vie, non ?! Cependant, reprenons nos moutons. Alors qu’Emily continuait à marcher à reculons doucement –plus pour ne pas tomber et s’étaler parterre qu’autre chose- une voix se fit entendre juste derrière elle. Une voix enjouée. Tournant la tête en direction du bruit, elle n’eut guère le temps de s’attarder plus sur la personne et de lui répondre tellement elle était hébétée. Elle ne l’avait pas entendu arriver. Il fallait dire qu’avec toutes les personnes qui étaient déjà arriver, elle avait peu de chance que de percevoir le moindre petit bruit ou rapprochement de pas. Heureusement qu’elle les avait salué. D’ailleurs, qui était-ce ? Emily ne lui avait jamais parlé. Il y en avait des personnes comme cela que vous croisez plusieurs fois dans une vie sans jamais leur adresser la parole. Pourquoi ? Seul Merlin peut le savoir. Après tout, même en étant social, on ne peut connaître tout le monde. Après, que leur resterait-il ? Et puis, Emily n’était pas non plus la fille la plus sociale qui existe à Poudlard. Beaucoup la surpassaient. Pas qu’elle n’aimait pas la foule et les contacts. Non. Disons simplement qu’une certaine timidité l’en empêchait. D’autant plus durant l’été dernier. A force de ne vouloir blesser personne, on perd toujours gros. Se retournant vers Alice, Emily se décida plutôt à prendre cette soirée sous son meilleur auspice. Après tout, peut-être était-ce la grosse soirée des vacances… ou au moins celle de l’arrivée à Neverland. Croyez-vous qu’ils pourront voir de vraies fées sous leurs yeux ? Qu’ils auront la chance d’entrevoir ou de causer avec des enfants perdus ? De se laisser emporter dans ce tourbillon magique… Devenir un enfant perdu également ? Tant de questions sans réponse qu’il faudra trancher en un été.

|Emily| « Je vous laisse à votre discussion… On se voit tantôt dans la soirée. »

Emily ne se doutait aucunement qu'elle était dans le faux et qu'aucune discussion n'avait vraiment été engagée. Mais que voulez-vous: Emily restera Emily.
Clin d’œil amical. Joignant le geste à la parole, la jeune fille s’éloigna d’un pas léger du petit groupe formé plus tôt avant de s’arrêter de nouveau quelques micros secondes plus tard. Elle n’avait pas vu Soélia non plus. Ben bien, Emily aurait-elle besoin de lunettes ce soir-là ? S’approchant de la jeune Gryffondor, qui n’était pas très loin d’Alice il fallait le dire, elle l’embrassa rapidement sur la joue afin de lui dire bonsoir. Façon comme une autre de saluer une amie. Un joyeux « Salut toi ! » résonna alors dans l’oreille de la jeune fille et elle continua sa route dans la salle mystérieuse joyeusement. Cherchant des yeux les personnes avec lesquels elle était arrivée, elle ne trouva que William, accoté au loin contre le mur et discourant avec… une horde de filles plus jeunes. Quand on vous dis qu’il ne changera pas lui <<. Quant à Arthur, Emily n’avait aucune idée d’où il se trouvait. Soit il était caché par une masse de cheveux ou alors de personnes plus grandes que lui, soit il n’était plus là. Non, il n’aurait pas osé partir sans eux ? Non, Emily se refusait à y croire et s’y força en hochant négativement la tête frénétiquement, comme si cela aidait à faire passer le message. Elle avait peut-être l’air idiote comme cela, au milieu de la salle mais aucunement encore sur la piste de danse, à hocher la tête en fermant les yeux mais elle n’en prit pas conscience. Après tout, tout le monde était sûrement bien trop occupé à autre chose que la regarder, non ? Se dirigeant vers la table des victuailles, Emily regarda ce qui y était entreposé. Tout. Il y avait de tout. Ne sachant que choisir, la cinquième année fut attirée par une bouteille possédant une jolie couleur rouge ambrée. Bah, la couleur était si jolie qu’elle ne devait pas faire de mal. Rhum aux groseilles. Si seulement Emily savait ce qu’elle allait goûté, peut-être se serait-elle abstenue. Mais bon, il n’y a aucun mal à goûter une jolie boisson qui vous tend les bras ouvertement. Et Emily n’était aucunement une amatrice de grand cru ou d’alcool, bien au contraire, celui-ci lui montait souvent à la tête. S’en servant un verre, la jeune fille commença alors à vouloir y tremper ses lèvres pour y goûter mais s’arrêta nette. Tiens, la personne à ses côtés était celle qui les avait salué tout à l’heure.

|Emily| « Salut ! Tu es partie si vite tout à l’heure que tu ne nous as pas laissé le temps de te saluer. » ^^

Grand sourire. Il était vrai que la jeune fille était arrivée, avait salué le groupe, piqué une chips et était partie aussi rapidement qu’elle n’était entrée. Une vraie bourrasque de vent. En y repensant, cela faisait sourire la Poufsouffle. Avait-elle eu peur de s’incruster ? Pourtant dans une fête, l’art de l’incrustation est de mise si on ne veut pas rester seul dans un coin et ne pas profiter de l’hilarité et de la joie générale.

Personne, PERSONNE ne l'avait prévenue qu'une fête avait organisée dans la cale du bateau... Scarole était venue la voir à dix-neuf heures, toute excitée (Batavia l'avait giflée pour l'arrêter de sauter partout, limite les larmes aux yeux) et lui avait annoncé la nouvelle. La fête commencerait à vingt-heure, dans une salle secrète mystérieuse... Non mas vraiment! Quelle idée de la prévenir si tard? On a pas idée! Scarole, elle, avait déjà enfilé une robe. Mais une heure seulement avant le début de la fête... comment voulez-vous que Batavia puisse descemment se vêtir en une heure? Et le maquillage! Et passer son collier à Léonardo? Non, franchement, soyons réaliste, cela était impossible. Batavia serait forcèment en retard.
Dès qu'elle eut appris la nouvelle donc, elle congédia Scarole d'un signe de la main, puis rejoignit sa chambre, ses valises de vêtements et ses poissons. La chambre était vide, Cunégonde, Lilith, Archibald, Frénégonde et Léonardo flottaient au dessus de la couche de la jeune fille, sans un bruit.

"Accio valise"

L'ellocution de Batavia était souvent compliquée, mais quand ils s'agissait de sortilèges, elle redevenait tout de suite plus compréhensible. La valise s'extirpa de sous le sommier en bois et glissa, en accrochant au passage le drap, jusqu'aux pieds de la jeune sorcière.

"Wingardium, leviosa" dit-elle distinctement en effectuant une boucle avec le bout de sa baguette.

Non pas qu'elle soit fainéante, Batavia préférait faire dans l'utile que de se briser le dos à soulever ses lourdes valises ou risquer de se fatiguer vainement. Le baggage lévita jusqu'au matelas, sur lequel il aterrit avec douceur. La fille l'ouvrit d'un coup sec et ses vêtements se décompressèrent (comprenez par là que les vêtements sortirent quasiment tous de la malle et s'éparpillèrent dans toute la pièce, manquant d'assomer Archibald). Ceux qui restèrent dans la malle étaient ceux qui l'intéressaient le plus: ses lourdes robes et ses chapeaux, qui avaient subi un sort de réduction.

"Voyons voir..."

Ses mains plongèrent dans l'amas de tissus et n'en ressortirent qu'une fois qu'elle eut sentit la soie douce de la robe qu'elle cherchait...



Le thème était donc l'Irlande... en même temps, si Scarole ne lui avait pas dit, Batavia s'en serait rapidement rendu compte... la déco, la musique... la forte odeur de bierraubeurre. Et la jeune fille avait tout prévu. Elle avait enfilé sa plus belle robe verte, et avait enfilé sa laisse à Léonardo, pour que tout soit en harmonie... Mais il était presque vingt heures cinquante, et la fête avait commencé depuis longtemps... Tant pis.
Personne ne semblait faire attention à la jeune fille, où alors ils faisaient fichtrement bien semblant! Elle se dirigea vers une rangée de chaises alignée le long d'un des murs, Léonardo flottait à ses côtés. Elle prit place le plus loin possible des autres timides de l'école.

*Je vois le genre... diantre, si personne ne m'invite à danser, j'arriverai bien à me distraire... on glisse si facilement sur une piste de danse, et les lacets s'emmêlent si facilement!*

Un large sourire sadique se dessina sur son visage. Elle leva sa baguette a hauteur de genoux, décrivit un petit huit en remuant les lèvres. Les lacets des chaussures d'un grand garçon blond à l'acnée purulente ET pululente s'entortillèrent et, quelques secondes plus tard après un long "Wooooo...woooo...AAAAAAAAH", la grande perche était allongée par terre, et les gens se pressaient autour de lui.
Un petit rire sadique et presque inaudible sortit de la bouche de la jeune Poufsouffle. Elle s'amuserait sûrement énormèment à cette fête...
Léonardo vint se frotter contre le visage de Batavia, comme pour lui montrer qu'il était fier d'elle...


Batavia, sa robe et Léonardo

Si personne n'avait prévenu Batavia qu'une fête clandestine se déroulerait ce soir dans les cales du Phoenix, Lucie, elle, était au courant depuis les premiers instants. Et s'enthousiasmait! Elle avait été prévenue un soir, où tranquillement assise avec quelques copines maquillées de son année, elle discutait rouge à lèvres et jolis garçons. En gros elles ne se racontaient pas grand chose qui sortent du commun, elles ne se racontaient pas grand chose tout court d'ailleurs. Et puis, un garçon s'incrusta vaguement, avec une grand nouvelle à la clé pour les sortir de leur torpeur. Ah bon? "Ah! Une fête!"Rien n'aurait pu illuminer de cette manière la soirée de Lucie, mais soudainement désinteressée des problèmes existenciels de ces copines, elle avait cru bon d'aller se réjouir seule avec sa garde-robe. Oh, elle allait prendre le temps de choisir la tenue idéale! "Mais si je viens? mais bien sûr! T'es con parfois." avait-elle lançé à l'adresse du garçon en s'éloignant vers sa cabine.

Non, Lucie n'aurait manqué pour rien au monde une aussi belle occasion! Qui connaissait bien la belle ne pouvait imaginer autrement. Et d'ailleurs, quoi de plus réjouissant que la perspective de passer une soirée étourdissante où les seuls points fastidieux se résumeront à : réussir à retrouver le dortoir au petit jour? La fête offrait encore une formidable occasion de montrer ses gambettes et de se déhancher, sans que personne n'y trouve à redire. Ce n'était pas pour rien que Lucie était devenue la cheerleader la plus assidue de l'équipe de Serpentard : se pavaner en mini-jupe c'était son rayon! Il fallait bien quelque chose pour quoi elle soit douée après tout! Outre la satisfaction que Lucie trouvait dans le regard envieux des jeunes filles à la plastique moins heureuse, et dans celui, bien moins prude, des garçons, cette fête allait lui permettre de boire tout son saoul. Son préfet de frère était loin, très loin et Lucie ferait... tout ce qu'elle voulait! Elle y comptait bien.

Mais si elle était aussi dingue de ce genre de manifestations... pourquoi était-il vingt-et-une heure passée quand Lucie se présenta devant la Salle Secrète? alors que la fête avait commencé depuis bien une heure? Lucie ne s'était pas mise en retard - quoique la ponctualité n'ai jamais été son fort - , elle n'avait pas non plus décidé d'arriver plus tard. Pas sciemment en tout cas. A vrai dire, qu'il soit vingt heures encore, ou minuit déjà, Lucie était bien en peine de décider! La notion du temps qu'elle conservait encore s'était évaporée avec le fond de ce mélange vaguement à base de jus d'orange, où le gin le disputait à la vodka. Qui avait eu la brillante idée d'aller se saouler avant la fête, pour que personne ne pique leurs bouteilles? Lucie! Reconnaissable entre mille ce soir, comme tous les autres jours.

Elle se déplacait avec un semblant d'assurance, passablement éméchée, au milieu de la piste de danse, quittant son groupe d'amis pour rejoindre les canapés. "Oups là, ha ha." Elle venait de se cogner, nez à nez avec un grand aux cheveux blancs qui lui semblait-il était dans sa maison. Quoique. Ah! Elle avait vraiment du mal à savoir. "Je te connais, euh..." Non, ce n'était pas le moment d'entamer la discussion! Lucie le contourna, vacillant sur ses talons, et décida de les enlever. Mais la position "équilibre sur une jambe avec délaçage de chaussures" n'était pas la plus aisée. Lucie, qui avait déjà peine à ne pas sentir les murs valsés s'écroula... dans un fauteuil! "Ha ha! heureusement qu'il y a un canapé là, aïe j'ai mal à la tête. Ah j'ai envie de danser!" Lucie se releva, tenta quelque pas pieds nus, mais finit par tomber un peu plus loin, toujours sauvée par le même canapé. "Oh, salade!" fit-elle en tournant la tête sur sa gauche. "Sympa ta robe ce soir." dit-elle en regardant Batavia. Lucie elle n'avait pas dérogé à son habitude. Elle se pavanait dans un petit short blanc et avait passé au-dessus d'un haut de maillot de bain, un simple t-shirt, très décolleté, d'un violet éclatant. La seule note qui ne choquait pas et c'était étonnant, était, son maquillage! Dans une telle pénombre, sa vulgarité passait inaperçue et flattait le visage doux et les lèvres pulpeuses de la demoiselle.

Et puis soudain lasse, Lucie tenta de s'allonger sur le canapé, mais sa tête rencontra une malencontreuse épaule. *hein?* Qu'est-ce qu'elle faisait là cette épaule? Lucie se redressa et détailla son propriétaire. Il était de sa maison! Oh! Harper! Lucie se sentait très réveillée maintenant. "Harper! Tu sais que je t'ai toujours trouvé beau gosse?" C'était clair, elle n'y allait pas par quatre chemins... et lui piqua sa bière.

"Maxiiiiimeeee !! Sors de la salle de baaaaain !!"
"Attends ! Encore deux minutes !"
"Tu m'as dit ça y a une heure...", fit Jonas plus pour lui-même, troquant son T-Shirt pour une chemise noire à manches courtes. La porte finit par s'ouvrir, et Maxime apparut, égale à elle-même, quoiqu'un peu plus pomponnée qu'à l'habitude. "Hé ben, je vois pas pourquoi t'as mis autant de temps...", dit-il avec un sourire narquois. Max le corrigea comme il se devait -autrement dire lui administrer un coup de poing sur son torse à moitié nu- et s'en était suivi une bagarre d'oreillers, qui avait mis leur chambre sans dessus dessous. Heureusement que Jemina n'était pas là. Quoiqu'elle aurait sûrement voulu y participer, en définitive. Ils finirent par sortir enfin, se chamaillant encore, et après avoir salué le parquet -celui qui gliiiiisseeee \o/ Enfin, vous voyez quoi.-, ils finirent par descendre à la cale. Immédiatement, il afficha un sourire éclatant, serra quelques mains -dont celles de Jérémy et Matthew-, distribua quelques clins d'oeil à d'autres, puis s'arrêta discuter avec quelques personnes dont il était plus proche. Il alla ensuite s'installer au bar, rejoignant Maxime, pendant que la musique tournait inlassablement. Sans se soucier des regards extérieurs, il glissa son bras autour des épaules de sa meilleure amie, puis l'attira contre lui dans une accolade fraternelle. "Tu veux boire quelque chose ?" Le temps qu'elle réfléchisse -et Dieu sait le nombre d'heures que ça lui prenait à chaque fois-, Jonas parut percuter quelque chose. Il avait oublié le... "Attends, je reviens.", déclara-t-il pendant que Max hésitait entre une bièraubeurre et un cocktail verdrâtre que Sean avait préparé. "Quoique, le temps que tu choisisses, j'ai le temps de retourner à Poudlard à pied."
Après avoir récolté la baffe de rigueur, il avait délaissé son ivrogne perso au bar, zigzagué entre les quelques danseurs, encore papoté avec quelque-uns ( Quelque-unes surtout ), et finalement quitté la cale les mains dans les poches. Chantonnant sur le chemin, il était d'une humeur plus excellente qu'à l'accoutumée, grâce à la fête clandestine. Il avait même bondi sur des Première Années, pour cette fois les prendre dans ses bras avec amour. Et il se demandait ensuite pourquoi sa cote de popularité atteignait des sommets chez les onze-douze ans. Il avait filé dans le reste de l'étage, avalé les premiers escaliers, et était allé rêvasser devant la piscine aux allures de mers tropicales, sur laquelle était tombée une nuit étoilée.
"Ben... Qu'est-ce que tu fais là toi ?" Il venait de sortir de la salle, la tête encore dans les nuages, et avait commencé à gravir les marches de l'escalier suivant, lorsqu'il était tombé nez-à-nez avec un chat blanc qui se baladait par là. Presque immédiatement, il se stoppa, s'accroupit à son niveau et émit un miaulement presque parfait. L'animal lui répondit par un autre, et s'approcha de lui, allant se coller à sa main tendue. Sans plus de procès, Jonas l'attrapa avec douceur pour lui faire un câlin, frottant son nez contre son museau, continuant de miauler avec ferveur, s'amusant avec cette bestiole inconnue. ... Inconnue ? Alors qu'il s'était allongé dans l'escalier, bras tendus, chat en main, il se rappela vaguement avoir déjà vu ce machin blanc quelque part, et finit par le poser sur lui, regardant le pendentif en forme de poisson qu'il portait. "Milianne ?"
Et la lumière fut. Un bruit attira l'attention de Jonas du haut des escaliers, et il releva la tête, sourire aux lèvres.
"Salut, Valentine."

Valentine se promenait depuis un bon moment dans le bateau. il n'y avait pas grand chose à faire et il était assez vide en fait. La plus part des élèves avaient décidés d'aller faire un petit tout à cette fête clandestine, fête que la jeune femme laisser se dérouler sans son humble présence. Elle préférait plus se promener avec sa chatte Milianne. Parlant de Milianne, où était-elle encore passée ? Elle devait avoir vu une souris ou un autre petit rongeur. Il n'y avait rien de très étonnant à voir ce genre de bestiole sur un bateau pirate.

Elle finit par arriver en haut d'un escalier et allait continuer son chemin, si elle n'avait pas vu une petite boule de poils dans les bras d'un garçon. Dans tout Pourdlard, elle était la seule à avoir une chatte ainsi et elle parviendrait à la reconnaître entre mille.

"Milianne !" S'écria-t-elle pour faire comprendre à cette personne que c'était sa chatte. Elle n'arriva pas encore à voir qui était ce jeune homme, mais il lui semblait qu'elle l'avait déjà vu avant. Elle le vit alors se retourner : Jones Emerson. Elle aurait du s'en douter. Sans tenir compte de ses excuses, elle attendit que sa chatte vienne la rejoindre en le foudroyant du regard.

[Jonas] "Ah, excuse."

"Qu'est que tu veux ?" Lui demanda-t-elle de son habituel ton froid, sans le quitter des yeux. À cet instant, elle avait envie de lui enfoncer son stupide sourire dans son visage, bien profondément.

[Jonas]"Tu ne vas pas à la fête ?"

"Tu veux rire ! Comme si j'ai envie de perdre mon temps à une fête avec une bande de personne que j'ai en temps normal même pas envie de voir." Dit-elle toujours sur le même ton. Quand venait le temps d'être méchante, elle faisait de longues phrases. Par contre, quand venait le temps d'être gentille, dans la mesure du possible bien entendu, elle n'était pas vraiment bavarde. Son regard reposait toujours sur lui quand il lui demanda de venir.

[Jonas]"Allez, Valentine. Viens."

"Si tu t'ennuies, tu pourras toujours repérer tes futures victimes, ou aller en séquestrer dans un coin. Tant que tu viens, ça me va."

"C'est hors de question." Lui répondit-elle sans perdre de temps. Même l'argument de la séquestration n'allait pas la faire changer d'avis. Et puis, si elle avait tant envie de taper sur une personne, elle avait juste à se trouver une âme errante sur le navire, étudiant ou simple membre d'équipage du Phoenix.

[Jonas] "Allez, s'il-te-plait."

Et puis, pourquoi il insistait tant aussi ? Pourquoi tenait tant à la voir ce pointer à cette stupide fête ? Tout le monde serait bien mieux sans sa présence, mais il ne semblait pas réaliser ce détail parce qu'il monta les marches qui les séparaient. Au moins, il s'était pas assez idiot pour trop s'approcher d'elle. Malheureusement, l était plus grand qu'elle et il la dominait d'un bon quinze centimètres. Ce n'était pas ce détail qui allait lui faire peur.

[Jonas] "C'est moi qui t'invite."

"Non, c'est non !" Lui dit-elle sur un ton froid, mais exaspéré. Combien de fois allait-elle devoir le répéter pour ce que finisse par entrer dans sa petite cervelle ? Indéfiniment ? Elle ne serait même pas surprise, mais elle n'allait pas le faire pour le restant de ses jours.

Un miaulement se fit entendre et, en baissant les yeux, elle vit Milianne qui semblait prendre un malin plaisir à se frotter contre les jambes de ce Gryffondor. Elle n'arrivait vraiment pas à y croire. Trahie, par son propre animal. Bientôt, elle allait presque se demander sur qui elle pouvait vraiment compter.Et en plus il faisait tout pour l'encourager à continuer son petit jeu en se baissant pour continuer à la câliner.

[Jonas] Alors ?"

"C'est toujours non !" Lui dit-elle encore plus froidement et d'une manière très sèche. Il allait peut-être finir par comprendre le sens du mot non. Dommage qu'elle n'avait pas un dictionnaire sous la main. elle aurait pu trouver la bonne page et lui écraser le visage dedans.

[Jonas]"Quand est-ce que ça sera oui ?", fait-il la tête toujours inclinée sur l'animal. "J'attendrai jusqu'à ce que tu cèdes."

"Tu risques d'attendre longtemps pour me vois accepter !" Siffla-t-elle entre ses dent. mais pourquoi donc gaspillait-elle sa salive avec ce type ? Pourquoi ne le laissait-elle tout simplement derrière elle ? une question de félin. Elle n'avait vraiment pas envie de la laisser derrière elle, surtout avec ce type. La jeune femme le vit alors se relevé, un air sérieux sur le visage. elle devait avouer qu'elle était un peu surprise par cet air qu'il arborait, mais elle ne laissa rien transparaître.

[Jonas]"Très bien. J'attends." Il la fixa du regard avec intensité, sans animosité. Il patienta, simplement, allant jusqu'à ignorer les appels langoureux du félin.

"Alors tu vas attendre longtemps !" Lui dit-elle en ne le quittant pas des yeux. Ce n'était pas le petit air qu'il essayait de ce donner qui allait la faire agir différemment, surtout qu'il ne semblait pas être capable de le garder longtemps. Que signifiait donc ce stupide sourire qu'il avait au visage ? Elle le compris bien vite.

[Jonas]Il finit par soupirer légèrement, et déclarer : "Tu l'as déjà dit."

"Peut-être, mais comme j'ai dut te dire non plusieurs fois, je ne voulais pas prendre de chance cette fois-ci. " Mais, en vérité, elle n'avait même pas réaliser qu'elle se répétait au moment où elle lui avait répondu. Par chance, elle était douée pour se reprendre et cette fois, ça passait relativement très bien.

Sans plus rien attendre, elle tourna les talons et décida de continuer son chemin, en laissant sa chatte derrière. Elle avait voulu se faire câliner par lui ? Et bien, c'était désormais son problème.

[Jonas]"Attends." Il fait une pause, et va prestement se placer devant Valentine avant qu'elle ne fasse un pas. "Tu oublies Milianne." Il adressa un dernier baiser au chat, et la lui tend sans un mot.

Nolwenn se dit qu'elle viendrait la rejoindre quand elle en aura assez, mais, apparemment, Emerson n'en avait pas finit avec elle. Elle avait à peine fait quelques pas quand elle le vit se planter sur son chemin. Sans le moindre mot, la sorcière saisit l'animal qui lui tendait le jeune homme et repris son chemin.

Malheureusement pour la blondinette, sa chatte ne semblait pas vouloir venir avec elle puisqu'elle se dégagea de ses bras et sauta au sol. Elle n'avait même pas besoin de se retourner pour savoir ce qu'elle faisait. Mais comment pouvait-elle agir ainsi avec elle ? Comment osait-elle ? Et en plus ce stupide élève de sixième en remettait en parlant et il alla lui barrer une nouvelle fois la route. elle grogna un peu quand elle l'entendit lui demander à nouveau. Elle devait vraiment trouver une solution.

[Jonas]"Bah alors Milianne ? Tu ne veux pas aller avec ta maîtresse ? ... Huuum... T'as raison. Elle est méchante. Elle veut même pas m'accompagner à la fête. Tu crois qu'elle a peur de se faire du bien ?" D'un pas aérien, il va se replacer devant Valentine, et lui barre le chemin. "C'est la première et dernière fois que je te demande quelque chose. Alors viens, s'il te plait."

"Après cela, tu me fiches la paix ?" Finit-elle par lui demander. Elle n'avait toujours pas envie d'y aller, mais il fallait parfois faire des sacrifices pour obtenir ce que l'on voulait et, dans ce cas-ci, c'était tout un sacrifice, surtout quand on voyait la tête de Jonas.

[Jonas] Jonas s'attendait à un autre refus catégorique. Aussi, quand il l'entend lui demander confirmation, son regard s'illumine, et un sourire éclatant vient camper au bord de ses lèvres."Si tu acceptes, c'est promis !"

'Bon, ça va..." Lui dit-elle sans le moindre enthousiasme dans sa voix et elle le regratta tout de suite après quand elle vit ce qu'il fit avec sa chatte. Comment ouvrait-il la faire tournoyer de la sorte. Il allait vraiment la traumatiser, mais, par chance, il s'arrêta assez rapidement, au grand soulagement de la jeune femme.

[Jonas] Il bondit en bas des escaliers, se réceptionnant aisément. Il se retourne, et attend Valentine, sourire aux lèvres. "Tu vas voir, ça va être génial !"

Tout en soupirant, elle descendit les escaliers sans lui adresser un autre mot, si ce n'était qu'un petit "C'est ça" quand il lui dit que ça allait être génial. De toute manière, pourquoi parler quand il parlait facilement pour deux personnes ? Sans savoir vraiment où ils allaient, elle lui suivit dans la plus grande des enthousiasmes. Comme si ça pouvait être le cas.

[Jonas] Jonas chouchouta toujours Milianne avec amour, pendant qu'elle ronronna à nouveau, et baissa les yeux sur Valentine, souriant. "Mais si, mais si. Tu verras." Le jeune homme sent, et sait, qu'il va avoir du mal à la divertir, si jamais il y arrive un jour. Il n'empêche qu'il lui parle tout le long du trajet, sans jamais discontinuer, faisant fi de la mauvaise humeur de la Serpentarde.

De la musique commençait à se faire entendre, des voix aussi et soudainement, ils se retrouvèrent dans une salle. Plusieurs regards se posèrent sur eux, mais elle les regarda d.un regard noir et plusieurs personnes décidèrent de regarder ailleurs. sans lui dire le moindre mot elle allait la où Jonas lui avait dit d'aller.

[Jonas] Jonas ignora tout simplement les regards et autres blabla suite à leur arrivée. Il indiqua à Valentine le bar d'un mouvement de tête, câlinant Milianne. "Tu veux aller t'asseoir là-bas ?"

*Qu'est que je fais ici...* Se demanda-t-elle en s'assoyant. peu de temps après, il s'assoyant près d'elle et il la regarda dans les yeux. toujours sur le même ton qui voulait dire j'ai-pas-envie-d'être-ici, elle lui parla, du moins, si l'on pouvait vraiment appeler ça parler.

"Quoi ?" Et sa réponse ne tarda pas. Alors s'il avait vraiment rien, pourquoi la fixait-il ainsi ?

[Jonas] "Non, rien."

Elle tourna un peu les yeux de lui, pour regarder droit devant elle. Elle devrait peut-être saouler. Au moins, ça lui dérangerait moins d'être ici avec Jonas. C'était une idée assez tentante, mais risquée. Qu'allait-elle faire ? Certainement se montrer très attirée par les garçons et elle fera sans doute n'importe quoi. C'était à se demander ce qui serait vraiment plus terrible.

[Jonas] "Pourquoi tu n'es pas rentrée chez toi, ces vacances ?"

"Hum ?" Dit-elle en retournant la tête. Elle avait très bien compris la question, mais elle faisait comme si elle avait mal compris. Au bout de quelques secondes, elle daigna lui répondre, mais en ne lui disant pas toute la vérité.

"Parce qu'il n'y avait personne à la maison, donc personne à brutaliser." Dit-elle sans vraiment le regarder dans les yeux. Puis, elle lui demanda, par simple curiosité, : " Et toi ?"

[Jonas] "Moi ? ... Un voyage comme celui-ci, c'est une occasion unique, qui ne se reproduira sûrement jamais. Et puis, ça permet aux parents de partir en vacances tous les deux..." Il détourna le regard de Valentine -qu'il fixait depuis le début- et jeta un nouvel oeil à Milianne, toujours ronronnante. ... Flûte. Le truc qu'il avait oublié... Il l'avait roublié, à cause de Valentine. ... C'était quoi déjà, qu'il devait aller prendre ? Ola. Sa mémoire lui faisait défaut. ... Bah. Tant pis.
"Tu séquestres aussi les membres de ta famille ? ... Quand même pas Milianne ? "

Il était vrai qu'un occasion de faire le tour du monde en bateau n'arrivait pas tout les jours. C'était a se demander si d'autres étudiants, non pas seulement de Poudlard, mais aussi ailleurs dans le monde pourrait avoir le même chance un jour.

"C'est une manière de voir les choses..." Dit-elle d'un ton un peu détaché. Pour ce qui était de sa famille, elle ne l'avait pas vu depuis un bon moment, certes, mais elle n'allait pas en mourir. De plus, elle pourrait aller leur faire un petit coucou en allait dur le chemin de traverse pour acheter ses fournitures scolaires. Ils n'habitaient pas si loin et au pire, elle pouvait les faire venir.Ainsi, elle n'aurait pas à faire le chemin et ils pourraient passer plus de temps ensemble.

"Il faut bien savoir de défendre face à quatre frères plus vieux." dit-elle, un tout petit sourire en coin, comme si c'était amusant. mais était-ce vraiment le cas ? Et si c'est vrai ?

Son sourire se dissipa aussi rapidement qu'il était discret. À quoi bon s'attarder à sourire à une personne que vous ne vouliez pas voir ? Strictement à rien, juste à faire en sorte que vous allez rider plus rapidement qu'une personne qui ne souriait jamais. Valenitne grogna un peu quand elle entendit son commentaire sur ses quatre frères. Non, elle ne les détestait pas, mais de la chance ? Oui, elle les aimait, mais elle n'avait pas eut de chance. Elle n'avait pas grandis avec eux. Alors qu'elle était encore au couche, le plus vieux de ses frères savait qu'il avait de forte chance de pouvoir devenir avocat s'il continuait à avoir de bonne notes. L'année où elle rentra à l'école, il allait à l'Université et ainsi de suite. Jamais au même niveau en même temps.

[Jonas] "Quatre frères plus vieux ? ... La chance." Ce qu'il aurait donné pour avoir un frère ou une soeur dépassait l'entendement. ... Mais, sans qu'il le sache, tout n'était pas joué. Héhé. "T'es la plus jeune ?" Il déposa Milianne sur le bar, qui protesta un instant, avant qu'il ne continue à la câliner.

"Oui et la seule sorcière." De toute manière, ce n"était pas un secret. Beaucoup de personne étaient au courant.

Elle le regarda alors d'une manière à le transpercer lorsqu'elle l'entendit dire qu'elle venait d'une famille moldus. Elle s'attendait peut-être à un quelconque commentaire désobligeant sur ce sujet, mais ce ne fut pas le cas.Elle apprit plutôt que lui aussi venait d'une famille moldus. son regard repris alors sa froideur naturelle, mais elle ne semblait plus sur le point de lui sauter dessus pour lui faire ravaler ses paroles qu'il auraient pu dire.

[Jonas] "... La seule sorcière ? : O Tu viens d'une famille moldue ?"
Si beaucoup de personne étaient au courant, Jonas ne l'était pas du tout. Comme quoi...
"Ca nous fait au moins un point commun." Pas qu'il recherchait absolument des points communs entre elle et lui -déjà qu'il aurait du mal, la chose ne l'intéressait pas plus que ça-, mais simplement une façon de signaler qu'il était lui aussi fils de Moldus. Et de faire un peu la conversation, au passage.

"Oui, je viens d'une famille de Moldus... comme toi..." Finit-elle par dire après un moment.

Il était vrai que les Serpentards moldus étaient assez rares, même trop rares. Que pouvait-elle y faire de toute manière ^ Ce n'était pas elle qui avait choisi sa maison, mais le Choixpeau. Bien sur, il avait pensé un peu à Gryffondros pour le courages dont elle pouvait parfois faire preuve, mais elle avait de nombreuses caractéristiques qui faisaient d'elle une vraie Serpentarde.

[Jonas] "T'es contente d'être une sorcière, au moins ?" Il continua de la regarder dans les yeux, un léger sourire aux lèvres. "Que ce soit au moins pour séquestrer avec sortilèges..."

"Au moins, ça m'a empêché de me faire renvoyer d'une école ou j'allais pour excès d'agressivité." Elle s'en était toujours bien sortie parce qu'elle était plus intelligente que la moyenne et c'est ce qui faisait que la direction hésitait toujours à mettre à porte. Elle n'avait pas envie de perdre une aussi bonne étudiante.

"Et on n'a pas toujours besoin d'utiliser des sortilèges pour séquestrer. On peut parfois s'amuser juste avec une baguette..." Là, elle faisait référence au moment où elle pouvait faire peur aux étudiants en leur faisant croire qu'elle pratiquait la magie noire.

[Jonas] "Tu veux boire quelque chose ?"

Valentine entendit sa question, mais quand elle allait ouvrit la bouche pour lui sortir l'une de ses réponses qui faisait toujours chaud au coeur, elle le vit dans ce qui lui semblait être un état pensif. Ça ne lui allait pas vraiment, mais au moins, il ne souriait plus comme un imbécile heureux. Non, maintenant il répondait à ses propres questions. Elle ne savait pas vraiment comment le qualifier : pathétique ou simplement fou. Au moins, ça lui permettait de ne rien dire et de se concentrer sur sa mauvaise humeur.

Elle jeta un coup d'oeil discret à la pièce. Il y avait quand même pas mal de personne, dont certaines qui étaient connue aux yeux de la jeune femme. C'est même d'ailleurs pour cela qu'elle se mit à regarder droit devant elle.

"Pourquoi pas..." lui répondit-elle sèchement.

Il était vrai que Valenitne n'était pas une grande bavarde, mais elle aurait pu au moins faire l'effort de dire ce qu'elle voulait boire.En fait, elle réfléchissait. devait-elle se soûler ou non ? Question difficile à répondre, mais son choix finit par se faire.

[Jonas] Jonas eut un léger blanc, après qu'elle lui aie sorti son "Pourquoi pas." En fait, il s'était attendu à voir arriver le nom d'une boisson, mais, apparemment... Rien. Légèrement destabilisé, il ajouta un "... Tu veux quoi ?" à titre informatif, commençant lui-même à réfléchir à quelque chose.

"S'il y a un truc fort, c'est pour moi !" Dit-elle simplement, sans donner de nom. en fait, c'est principalement parce que elle ne savait rien de ce qu'il y avait et elle en daigna même pas regarder.

[Jonas] "Vodka Coca, ça te va ?", fit-il en regadant Sean faire des allées et retours. Classique, mais efficace.

Elle entendit la proposition de Jonas. Volka Coca ^? Assez fort et ça avait un goût intéressant. C'était d'ailleurs la volka qu'elle privilégiait lorsque les ennuyeux clients de son grand-père venait assise à une soirée et qu'ils lui parlaient sans cesse de trucs ennuyeux, comme de leurs partie de golf. C'était à se demander pourquoi elle devait assister à ça...

"Mouais, ça me va." Dit-elle sans le regarder.

Elle fixait toujours droit devant elle, sans se soucier de ce qui se passait autour d'elle, bien qu'elle avait une bonne idée. Son pieds tapait au sol, mais pas sur le rythme de la musique. C'était plus en tic qu'elle avait quand elle tentait de devenir immobile.

Elle entendit Jonas commander, mais elle réalisa qu'il n'avait rien pris. Il y avait une raison pour cela ? Possible, mais elle ne le connaissait pas assez bien pour connaître la réponse et, de toute manière, elle n'allait pas lu poser la question.

[Jonas]"Tiens." Jonas fit glisser le verre vers Valentine en évitant Milianne, fixant son profil obstinément tourné droit devant lui. Le jeune homme refusait pourtant de croire en une cause perdue, persuadé qu'il pourrait percer les défenses de la Serpentarde. S'il n'avait pas connu le Quidditch, plus tard, il se serait reconverti dans le social -ou la jardinerie-, sorcier ou pas. Quitte à être trop gentil, autant en faire partager les autres.
"Tu veux faire quoi, plus tard ?" La question arrivait sans prémice dans leur "conversation", mais suivait logiquement l'ordre de pensées de Jo.

Elle baissa un peu les yeux pour voir le verre arriver. Elle mit la paume de sa main dans un angle de 90 dégrée du comptoir. Elle l'attrappa et ferma la main dessus, avant de le porter à ses lèvres et de prendre une grosse gorgée et de reposer bruyamment. Elle ne lui adressa même pas un regard et encore moins un "merci".

Par contre, elle fronça un peu les sourcils et tourna finalement la tête vers Jonas.

"J'en sais rien..."Et pourtant, les examens qui allaient déterminer sa vie allait bientôt arriver.

Elle l'écouta parler sans dire un mot. Ses deux bras étaient maintenant croises sur le comptoir et son regard semblait un peu perdu. Non, elle était loin de la fille qui est simplement belle. Contrairement a ce que plusieurs personnes pouvaient penser, elle était loin d'être stupide.

[Jonas] ... Aucune idée sur son avenir ? Pourquoi pas alcoolo professionnel ? Jonas réprima un sourire amusé, repensant à la façon dont elle avait bu dans son verre, pour ensuite le reposer sans douceur. "Tu n'as aucun rêve ? Aucune passion ?", fit-il en la regardant dans les yeux, à la limite de l'incompréhension. Il ne lui faisait pas de reproche, ni de commentaire, mais était simplement curieux de le savoir. Et légèrement étonné à l'idée que quelqu'un n'ait aucun but à atteindre dans l'avenir, professionnellement parlant. Il fallait dire que dans son éducation, ses parents avaient toujours laissé une grande part aux rêves d'enfant, et au fait que l'impossible ne l'était pas tant que ça.

"Peut-être concierge pour pouvoir continuer de martyriser les élèves" Dit-elle sans grande conviction dans sa voix.

En fait, elle aurait du avouer qu'elle avait un peu de pression. Son mère était médecin, l'un des ses frère avocat, l'autre professeur de littérature, Shin étudie pour devenir ingénieur spécialisé dans les avions et le dernier fait partie de l'équipe de football de son université où il étudie pour devenir linguiste. Quelle belle famille !

[Jonas] "Bah, t'as encore deux ans pour y réfléchir...", conclut le jeune homme.

"Oui, mais bon..." Dit-elle tout haut à Jonas, mais, en fait, ça s'adressait plus à elle.

[Jonas] "... Mais bon ? Mais bon quoi ?", dit-il sans une once d'exaspération dans la voix, bien au contraire.

'Hein ?" Dit-elle en sortant un peu de ses pensées. Valentine réalisa par contre ce qui venait de ce passer. Elle devait faire attention quand elle pensait. Elle reprit une gorgée de son verre, mais d'une manière plus féminine et le reposa presque sans bruit. Et pourquoi pas. De toute manière, qu'est que cela pouvait bien faire.

"Mais bon j'ai tout de même un peu de pression au niveau de la famille." Dit-elle en soupirant doucement.

[Jonas] Il savait pertinemment que cela ne le regardait pas, mais elle avait piqué sa curiosité, avec cette fameuse pression. "De la pression ? Comment ça ?" A vrai dire, il avait du mal à s'imaginer qu'on pouvait être oppressé d'une quelque manière que ce soit, niveau famille. Quand on voyait ses parents, on comprenait tout de suite pourquoi...

"Famille, la famille et toujours la famille !" Dit-elle en se passant la main dans les cheveux. Il ne lui mettait pas de la pression en paroles, mais toute de même. Elle ne pouvait se permettre de devenir concierge. En vérité, la profession d'Auror la tentait, mais c'était tout de même assez dangereux. Elle n'avait pas peur. Elle savait simplement que ses parents seraient inquiets.

Elle ferma un peu les yeux. Son visage avait l'air un peu plus serin, moins agressif. Sa famille voulait-elle faire de elle une personne importante ? Dans un sens oui et dans l'autre, non. Elle était la première sorcière d'une famille moldus. elle devait faire honneur à sa famille, mais, dans l'autre sens, elle voulait que la petite Valentine soit heureuse. Mais, selon la sorcière, pour être heureuse, elle devait taper un peu sur les gens, d'où son envie de devenir Auror, mais allons donc. Elle savait aussi que c'était impossible. Elle était une Serpentarde et,en plus, elle avait horreur du cours de potions. Alors, avoir un "Optimal" à son BUSE ? Impossible.

[Jonas] "EIle veut faire de toi une persone importante ?.

Elle finit par ouvrir les yeux et finit par regarder le jeune homme dans les yeux.

"Important ? Pas nécessairement, mais je sais qu'elle veux que je fasse honneur à ma famille dans un monde qu'elle ne connaît pas." Et pourquoi elle lui racontait cela aussi ?

Son pied continuait toujours de taper le sol, mais le bruit produit par celui-ci était couvert par la musique. Ses yeux était toujours sur le jeune homme. Les gens autour d'eux parlait de tout et de rien. De nouvelles personnes arrivaient, regardaient un peu autour d'eux, certainement pour reconnaître des visages familiers ou juste pour regarder la tenue des autres, voir si elles en n'ont pas fait trop. Dans le cas de Valentine, on pouvait tout simplement dire qu'elle n'avait rien fait du tout. Elle avait les mêmes habits depuis son réveille, ce qui comportait un jeans, des baskets et d'un t-shirt beige qui lui montait à la gorge.

La réponse de Jonas se fit entendre et elle eut, à nouveau, un petit sourire en coin qui fut assez éphémère.

[Jonas] Un sourire vint furtivement camper au bord de ses lèvres lorsqu'elle lui répondit. "On est deux." Il fit une courte pause, passa furtivement un doigt sur le museau du chat endormi, quittant un instant Valentine des yeux. "Tu sais..." Il revint à elle. "... Te mets pas autant la pression. Quoique tu fasses dans le monde des sorciers, ça sera toujours exceptionnel à leurs yeux. ... A part si tu finis technicienne de surface au Ministère de la Magie, évidemment."

"Je crois que ce poste est déjà réservé pour l'étudiant le plus mauvais de Poudlard et c'est loin d'être moi." Dit-elle d'un petit ton moqueur.

[Jonas] "T'as raison. Ca reviendra sûrement à Lucie Anson, si elle ne se bouge pas plus..." Il prenait un malin plaisir à taquiner son élève provisoire, même quand elle n'était pas présente. Enfin... Si Valentine la connaissait, elle ne l'appréciait sûrement pas. Et le sorcier n'avait aucune envie de l'énerver. "Enfin, bref. ... Tu regrettes un peu moins d'être là, maintenant ?"

Lucie Anson, Lucie Anson... il lui semblait qu'elle avait déjà entendu ce nom. Oui, elle n'arrivait plus vraiment à avoir où et quand, mais elle savait que c'était une Serpentarde. Alors, pourquoi ne tentait-elle pas de dire à Jonas de se la fermer ou un truc de ce genre ^ Elle ne la connaissait même pas et puis, à vrai dire, s'il savait qu'elle était mauvaise élève, c'est qu'elle devait prendre des cours de rattrapage. Cette pensée la fit secouer un peu la tête. Quelle horreur de devoir de retrouver en cors de rattrapage.

"Je regrette toujours, mais, au moins, il y a à boire ici !" En disant cela, elle étira sa main et saisit son verre et le finit d'un trait en grimaçant un peu. il y avait un moment qu'elle n'avait pas touché à la Volka.

Quelle question, quelle question stupide. Bien sur qu'elle tenait l'alcool, mais bon, il y avait certain moment où ce n'était plus le cas, par exemple quand elle était triste, parce que oui, cela pouvait arriver.

[Jonas] "Tu tiens l'alcool au moins ?" Il l'espérait, pour ne pas avoir à la ramasser. Quoique... Il ferait probablement une tournée en fin de soirée, prenant Maxime et Lucie au passage, alors, une de plus ou de moins...

"Sans problème." Lui répondit-elle, mais elle aurait du prendre en ligne de compte le fait qu'elle n'avait pas pu depuis plusieurs mois. La dernière fois devait remonter à Noël.

[Jonas] "Tant mieux, alors." Pour une fois, Jonas ne relança pas la conversation sur un sujet quelconque, réfléchissant légèrement, laissant ses pensées vagabonder au hasard. Il jeta un oeil aux autre élèves qui remplissaient la salle, arbora un léger sourire. Tant de bonne humeur ne pouvait faire que du bien.

Bonheur, il ne tentait pas de relancer la conversation. Il allait peut-être même la quitter pour se trouver une personne plus intéressante. cette idée plaisait beaucoup à Valentine. Elle pourrait par la suite partir sans risquer d'avoir Jonas dans les pattes. Il ressemblait presqu'à un petit chien.

[Jonas] Jonas allait enfin lui accorder ce qu'elle attendait depuis le début, après un soupir. "Bon... Je te laisse, Valentine." Il lui fit un discret clin d'oeil, coup classique, et glissa un "Maintenant, tu peux te réjouir.", avant de filer discrètement, sans un bruit.

Quand il fut un peu loin d'elle, elle éclata de rire, mais brièvement en tout cas. Elle n'avait pas envie qu'il se retourne pour voir ce qui se passait. Valentine voulu partir, mais elle remarqua alors que sa chatte dormait paisiblement. Elle n'avait pas envie de la déranger. Elle allait peut-être attendre qu'elle se réveille avant de partir.

La fête ne désemplissait pas, au contraire, de plus en plus de monde se pressait dans la mystérieuse salle... de plus en plus de monde a persécuter!
Devant ses yeux, sur la piste de danse, les jeunes filles se trémoussaient en essayant de séduire les jeunes hommes, tandis que les jeunes hommes étaient principalement autour du pseudo-bar, négligeant les jeunes filles... ou leur pinçant les fesses quand l'alcool leur avait prit les neurones, au choix. L'une des petites aguicheuses, ces filles qui mettaient des mini-trucs qui montaient au-dessus des genoux (Batavia ne jurait, elle, que par les robes imposantes et qui cachaient les jambes... c'était beaucoup plus élègant et ça montrait tout son faste et son oppulence!), se déhanchait avec fiougue non loin d'elle. Elle détourna la tête vers Batavia et...

"Oh, salade!"

Lucie Anson, sixième année... Batavia détestait les surnoms... surtout celui de "Salade". Mais la jeune fille aux cheveux roses était chez Serpentard. Batavia avait toujours préférait Serpentard aux autres maisons: leur façon de penser, leur façon d'agir, leur façon de maltraiter les élèves des autres maisons surtout. Batavia s'était fait quelques "connaissances" à Serpentard, des sortes de pseudos-amis qui n'avaient pas trop peur d'elle. Lucie en faisait partie. Elles se croisaient à certains inter classes, se retrouvaient parfois par coïcidence dans la même boutique sur le chemin de traverse,...

"Ah, Lucie..."
La jeune fille avait répondu plus par politesse à la Serpentard (Salade, elle n'aimait vraiment pas...) que pour entamer une conversation... Mais finalement, pourquoi pas.

"Merci beaucoup, j'ai ostéopathe algébrique, c'est de la soie de Ch..."

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que son interlocutrice s'effondrait sur l'un des canapés...

*D'accoooord...* songea-t-elle. Etait-elle si ennuyeuse qu'une simple phrase faisait tomber ceux à qui elle parlait... il fallait croire...

Batavia, quelques peu vexée, redirigea son regard vers la piste (une fois que Léonardo s'eut ôter de son champ de vision) à la recherche d'une nouvelle victime. Et en parlant de ça... où diantre était passée Scarole, sa tête de turc.? Sûrement à se dandiner à l'autre bout de la pièce, tentant d'échapper à Batavia et de prendre du bon temps... Il faudrait trouver d'autres souffre-douleurs alors... ou colorer la bierraubeurre en bleu... ou y ajouter un léger vomitif... tant de chose à faire, tant de chose qui occuperaient toute sa soirée...

*Tant mieux*

Kyllian. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien répondre à cela, hein? En l'occurence pas grand chose. L'effet de la boisson se faisait de plus en plus ressentir, et le bruit ambiant de la fête couvrait quasiment la moitié de ses paroles. Comprendre dans l'instant ce que lui voulait le préfet de Serpentard, c'était difficile. Comprendre que ce n'était pas bien de se jeter saoule dans les bras d'un préfet sensé surveiller les débordements de la fête, c'était bien plus ardu. Alors imaginer le débat intérieur qui agitait le Serpentard! Faut pas rêver. Ouais, comme vous pouvez le voir, on peut être très copine avec la bouteille et ne jamais réussir à tenir convenablement l'alcool. Enfin assez en tout cas, pour ne pas perdre de vue le but qu'elle s'était fixé, à savoir : emballer un garçon, voire plus d'un, voire plus, avant la fin de la soirée. Ce qui ne devait pas être trop compliqué, au vu de son long entraînement de garce pouffinette.

Bon, Kyllian! C'était quoi son problème, là? Il avait la fille à la réputation la plus crasse de Poudlard sur ses genoux. Elle avait un short tellement petit, qu'il était très légitime de se demander comment on avait pu tailler un truc dans ce bout de jean blanc. En plus, elle lui disait qu'elle avait toujours flashé sur lui, ce qui, certes, était un peu exagéré mais pas faux non plus, ET elle n'avait visiblement pas les idées claires. Du tout. Alors? Il foutait quoi ; ça l'interessait pas de j'sais pas moi, la prendre dans ses bras, lui faire un smack, lui rouler une pelle? C'était si difficile à comprendre que c'était juste ce qu'elle voulait, là maintenant tout de suite? Fallait qu'elle le fasse elle-même? Ah! Les garçons gentlemans se perdaient!

"Et bien... merci." Ah ca y est! Elle avait fini par se rendre compte qu'il avait dit quelque chose, et avait même saisi le sens de ses paroles! Mais quel progrès! Prochaine étape : articuler une réponse qui ai du sens ; c'était pas la moindre. Ah ah. Un rire bref, et incontrôlé plus tard, elle se tournait vers Kyllian. "Bah... de rien." Elle pouffa de nouveau de rire. C'est fou, comme tout paraissait plus rose et amusant, quand on avait un peu d'éthanol dans le sang. Subitement redevenue sérieuse, trop sérieuse pour que cette attitude ne soit pas dû à la boisson Lucie finit la bière qu'elle avait volé à Kyllian, et la reposa du côté opposé, glissant légèrement sur les genoux du garçon. "Oups!" Bon bah maintenant qu'on en était là... Autant en profiter.

Lucie se placa face à lui, toujours plus ou moins assise, ses genoux sur le canapé et emprisonnant les jambes de Kyllian, dans un équilibre précaire qui lui était de plus en plus difficile de conserver. La jeune fille approcha son visage trop maquillé de celui du garçon, mordant ses lèvres, ce qui est une double astuce : non seulement c'est très sexy, mais en plus on enlève le rouge à lèvres qui facherait quelques instants plus tard, c'est vous dire comme elle avait l'habitude! et trouva assez d'esprit pour sussurer : "T'es toujours aussi taciturne Kyllian?" Ses bras passèrent autour de sa nuque. Elle allait le réveiller, c'était sûr! "... Toujours?" Eh bien...? Aucun signe de résistance. Bien. Lucie glissa sa main dans les cheveux violines de Kyllian et posant ses lèvres sur celles du garçon sans prévenir, fit ce pour quoi, ma foi, elle était encore la plus douée.

La musique entrainait la serpentard dans un autre monde, elle dansait et riait...Ses soucis s'estompant petit à petit. C'était ainsi qu'elle se sentait mieux, libre de tout mouvement, libre de sa propre vie. Quand rien n'était là pour la ramener sur terre, quand elle avait le droit d'oublier et de s'amuser...

Alors qu'elle entraînait des élèves sur la piste de danse, le regard d'Orphée c'était glissé un court instant sur son frère. Cependant, elle ne souhaitait pas l'ennuyer, elle ne souhaitait pas se souvenir aujourd'hui de cette dispute. Non ! elle préfèrait s'amuser ce soir et au diable les remorts et les regrets.
Ses yeux se posèrent alors sur Jonas Emerson, cousin de Gabrielle Emerson, Jonas et Orphée avait eu le plaisir de s'amuser parfois ensemble, enfin, entre deux "fous" comme eux deux, il y avait de quoi par moment bien rigoler.

Se dirigeant vers le jeune homme en s'excusant préalablement à Zak de le laisser danser seul, elle arriva derrière le gryffondor et posa ses mains sur les yeux de celui-ci en riant avant même d'avoir poser une quelconque question ou autre.

"Devine qui c'est !"

Murmura-t-elle à l'oreille de Jonas, avec la musique, il fallait bien qu'elle le lui murmure pour qu'il l'entendre. Bien sur, il y a avoir un moyen très simple de savoir qu'il s'agissait d'Orphée Harper, la première étant sa voix, légèrement fluette et enfantine qui semblait lui donner quelques années de moins sur son âge réel. La deuxième étant ce parfum qui était très distinc chez Orphée, la framboise. C'était le fruit préféré de la demoiselle et celle-ci possedait un très leger parfum de ce fruit, quelque chose à l'odeur sucrée et sauvage, tout comme le fruit.

"Vient ! On va danser !"

Ne laissant guerre le temps à Jonas de répondre ou même de soufflée, Orphée avait glisser directement sa main dans celle de Jonas pour le tiré au milieu de la piste et danser une gigue irlandaise complètement improvisée par les soins de la serpentard. C'était ainsi qu'Orphée était certainement la plus agréable à avoir pour compagnie, souriante, joyeuse et imprévisible. Bien qu'a force de rester avec la jeune fille, on pouvait deviner a l'avance certaine de ses réactions.

Elle regardait Jonas tout en dansant, lui souriant simplement et riant tout autant. Il fallait savoir qu'Orphée n'avait encore rien but, en tout cas, rien d'alcooliser, c'était bel et bien son état naturelle et certainement le meilleur état qu'elle puisse avoir. Lorsqu'elle buvait, elle était réellement ingérable et faisait tout et n'importe quoi...Au périple de sa propre vie vue qu'elle était hémophile.

Entraînant donc le gryffondor dans sa danse effrainée, l'attention d'Orphée fut soudainement attirée par quelque chose d'autre que la danse, le rire et l'amusement. Son regard avait furtivement observer une crignère rose près de Kyllian.

Elle avait d'abord cru à l'arrivée de Jémina, leur soeur jumelle, mais ce n'était pas le même rose...Bref, Orphée connaissait assez bien Jémina pour savoir que la fille qui était à côté de Kyllian n'était pas elle.

"Tu...Tu m'excuse deux minutes Jonas ? Pour la peine, je t'offrirai un verre"

Dit-elle en posant ses lèvres sur les joues du garçon en guise d'excuse. Elle lui fit un magnifique sourire même si les yeux d'Orphée trahissait de la peine et un peu de mépris. Elle zigzagua entre les gens assez rapidement, se retrouvant face à une scène qu'elle aurait préféré ne jamais voir. Il ne s'agissait bel et bien pas de Jémina mais de Lucie Anson, une fille de leur maison qu'Orphée n'avait jamais réellement prit le temps de connaître, pourquoi ? Parce qu'elle avait entendu des rumeurs commes quoi cette demoiselle n'aimait Orphée parce qu'elle lui avait "volé" sa couleur de cheveux...

*Moi au moins...C'est pas du superficielle*

Ce dit-elle dans sa tête en regardant avec mépris la scène face à elle, le côté serpentard de la petite Orphée reprenait le dessus. Fallait pas croire, beaucoup de serpentard maintenant semblait sympathique et gentille mais au bout du compte, c'était les personnes en qui il fallait le plus se méfier car...Au bout du compte...Ils restaient ce qu'ils étaient...

Elle dut retenir avec difficulté des larmes dans ses yeux d'un bleu profond, regardant la scène, Kyllian avait mit du temps avant de rompre le baisé et avec la musique, hélas, Orphée n'avait guerre entendu qu'il avait repoussé la demoiselle.
Et en bonne Harper qu'elle était, Orphée sortie sa baguette, jetant un sortillège qui sépara Lucie de Kyllian en la faisant tomber à terre ( pour ceux qui on vu le dernier film, c'est le sortillège qu'utilise ombrage avec le couple ). Observant Lucie et Kyllian avec à la fois de la colère mais surtout...De la peur...

"Non mais ! C'est une soirée dansante ! Pas une soirée pour faire des trucs ! Y a des premiers années ici ! Kyllian en plus ! TES PREFETS !"

C'était de la possessivité en plus de la peur, oui, Orphée venait de considéré Lucie comme un danger à leur réconciliation.

Jonas venait de quitter Valentine, joyeux, quoiqu’un peu touché par sa grande brutalité, qu’elle soit verbale ou non. Y aurait-il quelque chose à faire pour elle ? … Ouais \o/ … Ahem. Le Gryffondor en était en tout cas persuadé. Même un Serpentard ne pouvait pas être foncièrement mauvais… Même Carl, tiens. ... Bon, là, il était peut-être légèrement trop optimiste. Emerson dans toute sa splendeur.
Qu'allait-il faire, maintenant ? Pas aller squatter dans le groupe de Gryffondors / Poufsouffles, en tout cas. Pour une fois, il ne se sentait pas de les interrompre avec un "Câaaaliinnn ! \o/" supra énergique, et préféra aller taper la causette avec un Troisième Année qu'il connaissait bien -un des seuls ayant refusé l'invitation dansante d'Orphée-, un peu plus loin au bar. Et bla, et bla, et bla, Jonas lui parlait de tout et de rien, passant de l'âne au coq -"Arrête, tes parents ont une ferme ? : O"-, et ce avec une facilité déconcertante. Il apprit même que le jeune Serdaigle était un admirateur de sa cousine -"Arrête ! Solis a des admirateurs ? ô__o", tomba de haut, et lui fila deux-trois conseils pour approcher la bestiole en question, en même temps que quelques mises en garde. Même qu'il pourrait lui présenter, un de ces quatre. Mais l'autre refusa catégoriquement ; il allait le faire par lui-même. Le Gryffondor s'apprêtait à lui dire que c'était comme il voulait, lorsqu'il sentit deux mains se poser sur ses yeux, le faisant légèrement sursauter, en même temps que flipper légèrement. Un rire et un "Devine qui c'est !" plus tard, Jonas s'échinait à trouver la propriétaire de cette voix fluette, qu'il avait entendu énormément de fois. Il se maudit intérieurement, en même temps qu'il maudissait ce stupide jeu ; il y excellait avec l'aisance d'un escargot dans une piscine (._.), et se trompait presqu'à chaque fois, après avoir stressé pendant quelques heures, à la recherche du fameux prénom. S'il se plantait, il vexerait, une fois de plus, la personne qui... Hé mais... Ce parfum à la framboise... Alors là, plus aucun doute. Il se rappelait parfaitement de sa propriétaire -les odeurs rappelant plus rapidement des souvenirs que tous les autres sens, c'est bien connu \o/- et afficha un grand sourire, avant de se faire attraper par la main, et de tomber nez à nez avec une Orphée qui voulait danser. L'entraînant vers la piste de danse, il balança une moitié d'excuse à son ex-interlocuteur, avant de se retrouver au centre du dancefloor ( Oh yeah. ). La petite bonhomette -qu'il trouvait au passage supra choupinette, comme à chaque fois qu'il la voyait- se lança alors dans une gigue sortie tout droit de son imagination, et le Sixième Année s'y prêta avec grand plaisir, joignant sa bonne humeur à celle de la jeune Harper, variant les passes et autres joyeusetés irlandaises.
Jonas était franchement ravi de la voir si joyeuse, et s'acharnait à donner le meilleur de lui-même -en faisant le con, principalement-, histoire de lui permettre de sourire un peu plus. Mais, malheureusement, il eut tout le loisir de capter le regard qu'elle lançait à deux bonhommes, dont l'un des deux semblait être Harper Bis. Leur danse fut stoppée, elle s'excusa avec un sourire éclatant -qui contrastait avec l'expression de ses yeux-, et fila en lui remettant un baiser sur la joue. Lui fronça les sourcils en la voyant s'éloigner, se demandant ce qui... Oh, merlin.
La fille, c'était Lucie.
Après avoir suivi Orphée, il alla se planter à ses côtés, probablement tout aussi blessé que la jeune fille. Pas pour les mêmes raisons, évidemment, mais lui qui s'acharnait à la transformer, la voyait se jeter sur le premier venu. Qui ne repoussait pas ses avances, en plus -Jonas en était en tout cas persuadé. Il ne s'énervait pas souvent -voire quasiment jamais-, mais, là... La soeur de Kyllian leur balança un sort séparateur, et le coquelicot passablement énervé, la ramassa avant que ne heurte complètement le sol. ... Complètement pleine, la Anson. Il leva les yeux vers Kyllian -il s'était retrouvé par terre, suite à son action héroïque- avec une colère certaine, qui lui restait en travers de la gorge. "Tu fais chier, Harper." Et, quand le sorcier devenait grossier -que les admins lui pardonnent-, c'était qu'il n'était franchement pas bien. Retour à Lucie, qu'il tenait toujours contre lui. "Toi aussi, d'ailleurs." Il se releva, passa l'un des bras de l'ivrogne sur ses épaules, au cas où elle ne tiendrait pas debout. Et puis, finalement, avec un sourire peiné, lança un :"Le verre sera pour une autre fois, Orphée...", et se pencha vers elle, déposant un léger baiser sur son front, histoire de lui donner du courage pour ce qui allait suivre avec Kyllian.
Il se tourna sans plus de procès, sans un regard au frère, reperdant son sourire, et emmena Lucie avec lui, laissant les deux Harper face à face.

Lucie s'éclatait, et les bras de Kyllian c'était drôlement bien. Qui avait-il de mal à rouler une pelle? C'était juste signe qu'elle l'aimait bien, et Lucie était comment dire... affectueuse de nature. Elle ne faisait rien de mal, profitait simplement de l'ambiance de la fête. Si elle ne buvait pas, si elle ne se permettait pas aujourd'hui de se jeter dans les bras du premier venu sans autre raison valable que : "Et pourquoi pas?" , quand le ferait-elle? Quand sa jeunesse la rattraperait et qu'elle devrait se comporter en adulte responsable? Le temps de l'insouciance était court. Il fallait en arracher tous les instants, Lucie le faisait. Elle était heureuse, elle était joyeuse, elle était trop saoule. Aussi. Trop saoule pour comprendre que ce n'était que par automatisme que Kyllian répondait à ses avances, trop saoule pour connecter alors qu'il la jetait sans ménagement, trop saoule pour trouver un quelconque réconfort à cette brêve et discrète caresse, trop saoule même pour simplement s'en rendre compte.

Elle s'amusait oui, mais il y avait trop de choses imprévues à cette soirée pour que cela dure longtemps. Avant de se jeter au coup de Préfet de sixième année, elle ne s'était evidemment posé aucune question, surtout pas du genre : "Oh, mais si Kyllian avait des soeurs incestueuses et énervées de la baguette dans la salle?" Ca encore... Elle digererait sans problème la colère de l'une d'elle, si elle avait été en état de s'interroger sur ce point. A la question : "Et si Jonas était dans la salle?" , Lucie n'avait prêté qu'une très vague attention ; à l'autre : "Et si ça lui faisait de la peine?" elle n'avait ni le courage, ni la lucidité pour y avoir penser. Mais nulle doute que c'était ce qui demain la rendrait la plus mal à l'aise. Lucie se réveillerait avec un mal de tête carabiné et passerait le jour durant à récoller les souvenirs épars de sa soirée. De quoi se rappellerait-elle le lendemain? Pitié qu'on la laisse tranquille... Elle n'était sûrement pas ici la seule fille à emballer un inconnu sur un canapé, elle n'était sûrement pas la seule à avoir trop bu cette nuit... Si?

Aïe. Elle avait senti la décharge du sort d'Orphée, elle l'avait vu elle : cette furie, cette tornade rose. Elle l'entendait crier des mots qu'elle n'arrivait plus à comprendre. Et puis elle s'en foutait de toute façon. Elle avait déjà tout oublié. Pourquoi elle était là, pourquoi elle avait bu et pourquoi elle s'était retrouvé à embrasser un garçon à qui elle n'avait jamais adressé un mot. Tout cela lui était égal. Elle voulait partir, et dormir. Dormir. Elle avait mal à la tête. Lucie se colla un peu plus au corps qui la soutenait depuis quelques instants, passant maladroitement ses bras autour de son cou et posant sa tête lourde sur son torse. Elle ne comprenait pas grand chose de la situation, sinon qu'un garçon était en train de la retenir. Elle entendait qu'il parlait, qu'il lui parlait peut-être?, sans chercher à connaître le sens de ses mots.

Et puis. Ils marchèrent, laissant sans autre forme de procès, les deux Harper s'expliquer. Le regard vague et étonné, Lucie leva le visage vers celui du sauveur innatendu. Où on l'emmenait? Qui était ce...

Oh.
Non.

"Jonas..." souffla-t-elle fatiguée, mal à l'aise et agaçée par l'apparition soudaine de celui qui s'était donné pour mission de la faire devenir quelqu'un de bien, profondément soulagée aussi, mais terriblement gênée. C'était un peu confus, ça n'avait plus beaucoup de sens. "Oh je suis désolée, je voulais pas. Enfin je voulais, mais non en fait et je voulais pas que... si mais, je suis désolée Jo et t'es trop gentil, tu devrais me laisser crever là et..." Elle n'avait pas fini d'en parler, s'agrippant tant bien que mal à l'épaule du Gryffondor.