Gwendoline J.Timms

Fiche D'identité

Nom : Timms
Prénoms : Gwendoline, June
Ascendance : Sang mêlé, Père moldu.
Age & Date de Naissance : 15 ans, née un 17 décembre.
Baguette : 26 cm, crin de queue de licorne & bois de frêne.
Animal : Un hibou, Pips. Inoffensif, incapable et... incroyablement ennuyeux.



Il est le père de famille, et celui de Gwendoline, à certaines occasions. Tom est un drôle de petit bonhomme, tout brun et rondelet, toujours à bondir partout et à avoir des exclamations impromptues et incontrôlées. Le syndrome de Tourette est en partie responsable. En partie. Cet homme, que Gwen considérera toujours plus comme son cadet que comme son père, est de nature énergique, a toujours le mot pour rire, et la boutade de trop, laquelle ravive souvent l'exaspération maternelle.
Moldu, l'homme travaille dans une bibliothèque et fait la lecture aux enfants. Il y rencontre sa future femme, une véritable bêcheuse. A force de la voir, si belle, cycliquement tous les jours à la même heure, l'homme s'éprend d'elle et finit par l'inviter à dîner, une fois son travail fini. Craignant de tomber sur l'un de ces bibliothécaires ennuyeux, la surprise de Cybille, sa future femme, est de taille. Son attirance également.


Après son entrée à Poudlard, la jeune et svelte blonde se fait rapidement une place chez les Serpentards. Bonne élève, mais pas de là à occuper la première place non plus, elle passe ses examens avec brio, et intègre une boutique de textile, concurrencée de près par Mme Guipure. Mais la demoiselle s'ennuie de ses études, et sa carrière dans le commerce ne l'épanouit pas. Elle souhaite enseigner, et se plonge à corps perdu dans des livres, touchant à plusieurs domaines avant d'avoir l'envie d'enseigner sur la vie des moldus, parmi lesquelles elle vécu, et vit encore. Elle se passionne pour la littérature et les coutumes de la civilisation moldue. Après qu'elle se soit mariée, elle s'installe à Pré Au Lard et se met à écrire, à disserter, sur le sujet moldu.
Beaucoup plus sage que son mari, c'est elle qui éduque sa fille, et ne cède rien, contrairement à Tom, qui la gâte beaucoup trop. Les rapports entre la mère et la fille sont chaleureux. Bonne conseillère et confidente, c'est d'avantage vers la mère que l'enfant se tourne pour les sujets sérieux et la touchant de près.




Gwendoline voit le jour... la nuit du 17 décembre. Son père, moldu, est incapable de transporter sa femme jusqu'à St Mangouste via transplanage, et c'est en voiture qu'il la conduit dans un hôpital tout aussi moldu que lui. Un fait que la famille sorcière de Cybille lui reprochera plus tard. A sa naissance, Gwendoline hérite des cheveux roux de son père et du regard de sa mère. Née prématurée, elle est gardée en observation quelques semaines. Son père se délecte à l'idée que son enfant ai pu être pressé de croquer la vie à pleines gencives. Sa mère s'inquiètera de la voir aussi malade à peine venue au monde, et priera pour ne pas la voir partir aussi vite qu'elle ne leur était apparue...

A sa sortie de l'hôpital, de retour au foyer, l'enfant est toujours très pâle, et minuscule. Deux traits physiques qui la poursuivront toute sa vie, mais qui n'entacheront rien à son sourire, précoce lui aussi. Alors que sa mère s'efforce de l'éduquer, son père l'initie à la farce. Il cherche à l'amuser en feignant de tomber à terre tandis que sa mère s'efforce de la faire tenir debout. Très tôt, l'enfant combine les deux lorsqu'elle s'amuse, campée sur ses pattes, à envoyer ses cubes dans les pieds de sa nourrice, pour la faire tomber de l'escalier et en rire.

Gwendoline évolue parmi les sorciers, et c'est à force de côtoyer des enfants d'ascendance magique qu'elle développera l'envie de manifester ses propres pouvoirs. Leur première manifestation se passe à ses 4 ans, après que dans un 'Ga' sonore elle ne s'envole pour chiper une boîte de chocogrenouilles dissimulées à ses yeux tout en haut d'un placard. Elle redoublera d'effort lorsque, après avoir ouvert l'emballage de l'une des friandises, elle bondira sur le sol avec la même vivacité qu'une des grenouilles fuyantes en chocolat.

L'enfant ne verra que très rarement la famille de sa mère. Certains de ses parents n'acceptèrent pas l'idée que leur fille, soit disant de sang pur (Cybille elle-même en doutait beaucoup), épouse un simple moldu. A quelques réunions de famille, l'enfant doit dissimuler ce qu'elle sait des moldus, et ne doit en aucun cas parler de son père. Chose qu'elle comprit après avoir évoqué sa joie de monter à l'avant du vaillant 'vroum vroum' de son père sur 'l'auto de route'.
De la même manière, les membres les plus éloignés de la famille de son père ne sont pas au courant des pouvoirs de la mère et de la fille. L'enfant devra tout au long de sa jeunesse cacher une des deux parties qui composent sa nature, sans bien comprendre pourquoi avant plusieurs années, après lesquelles elle ne s'avouera toujours pas convaincue.

Gwendoline a 11 ans. L'enfant, inscrite dès l'apparition de ses pouvoirs, reçoit comme les autres sorciers de son âge sa lettre pour Poudlard. Après quelques grognements et indignations de son père, rassuré par la mère, les deux parents accompagnent l'enfant dans son train. La tristesse de quitter son foyer est vite remplacée par son admiration pour le château, ses armures vivantes, ses tableaux bavards, ses passages secrets et... Peeves.
Après qu'il se soit livré à un bisutage hardi, en lançant aux nouveaux Serpentards répartis, parmi lesquels elle figurait, des bombabouses, l'enfant éprouva une grande admiration pour l'être farceur, qu'elle assimila à son père dès leur première rencontre. Il ne fut pas rare de les voir se quereller ou s'allier pour accomplir quelques méfaits ensemble, les cinq années qui suivirent sa répartition.

Cinq années qu'elle passa entre la bibliothèque et avec une troupe de Serpentards facétieux. Entre des heures à étudier et des heures de retenue. Elle se trouva très vite une passion pour le Quidditch, un sport qu'elle ne commença réellement à exercer qu'au château. Les seules fois où son postérieur avait reposé sur un balais était à ses trois ans, sur un balais jouet décollant à peine à quelques centimètres du sol, pour lequel elle avait eut une profonde aversion. Elle regardait souvent ses cousins jouer sérieusement, à s'envoyer un souaffle à plus d'une dizaine de mètres au dessus d'elle, tandis qu'elle faisait rase motte sur la pelouse. Sa mère n'avait jamais cédé. Trop dangereux, elle faisait assez de bêtises sans y ajouter des bras cassés après une mauvaise chute. Elle s'intéressa également de près aux cours de sortilège, de métamorphose, de potions, et n'apprécia guère les cours de soins aux créatures magiques, ou l'astronomie. Les matières qu'elle aimait, au moins, lui étaient d'une grande aide pour confectionner ses farces. Quel intérêt à étudier des doxy raleuses ou à loucher sur les anneaux de Saturne ?

Portraits

Ses cheveux châtains roux, courts, parsèment son haut front. Sous ce dernier, des yeux perçants, et étrangement jaunes, scrutent, malicieux. Ces derniers lui donnent l'air d'une chouette tandis que ses oreilles pointues font qu'on pourrait également la comparer à un chat. De petite taille, dans les 1m50, elle est vive et énergique. Ce que ne trahit pas sa peau laiteuse, qui lui donne des airs presque maladifs, dont elle joue souvent pour s'extirper d'une mauvaise situation. Un malaise, l'infirmerie, et zou, exemptée de punition. Enfin... au bout de cinq ans, vous pensez bien, Rusard y croyait de moins en moins, et ses professeurs également.



L'enfant a hérité de sa mère sa réflexion, sa vivacité d'esprit, son tact et son sérieux en temps de crise. Son ambition est également tirée d'elle. Elle figurera parmi les plus hautes sphères, ou ne figurera pas. Fière, chipie, elle ne reconnaît jamais ses torts, et obtenir d'elle des excuses est aussi difficile que de caresser sans bobos un scroutt à pétard.

De son père, elle tient son goût pour les farces, sa malice, ses espiègleries, son manque de sérieux par moment, son toupet, ses tics physiques et ses tics de langage. Il n'est pas rare, en effet, de la voir crier tout haut un mot incongru en n'importe quelle occasion, que ce soit dans une foule ou dans une salle de classe durant un examen. Ses mains exécutent parfois des gestes nerveux sans qu'elle n'y prenne garde, et ses sourcils tressautent à chaque vive émotion sans qu'elle n'y puisse rien. Cela lui vient d'une copie inconsciente de l'attitude quotidienne de son père qui, lui, pouvait s'excuser, en affirmant être affublé d'un syndrome original. Pas elle.

Un drôle de phénomène.