Nom : Rendall
Prénom : Wayne, Lou
Surnom : /
Date de Naissance : 31 décembre
Age : 15 ans
Signe Astrologique : capricorne
Maison : Serpentard
Rang Social : mi moldu mi sorcier
Description Physique : Pourtant grand et élancé, surtout pour son âge, Wayne ne paraît pas dégager une quelconque robustesse ou solidité. Son allure et ses muscles frêles n’ont rien d’imposant, ce qui colle parfaitement à sa personnalité placide. Ca n’a jamais été un handicap, puisque Wayne privilégie une pléiade d’autres moyens de s’imposer. Son teint doré, ses traits légèrement courbés et efféminés, ainsi que son rideau de cheveux blonds mettent en avant une certaine androgynie (une androgynie certaine !), le faisant encore plus ressembler à sa sœur et le mettant encore plus en rogne.
Wayne a hérité d’une élégance et d’une beauté caractéristiques de la haute société. Tout dans son visage reflète une symétrie parfaite, de ses yeux gris jusqu’aux coins de sa bouche. Ses cheveux sont d’une longueur raisonnable pour un garçon de son envergure, de toute façon pour une raison mystérieuse, Wayne a toujours préféré les cheveux longs aux cheveux courts.
Sa posture reflète sa nature fainéante. Sans être complètement courbé, il ne s’efforce pas plus que ça à rester droit, ce qui le différencie de la plupart des représentants de l’aristocratie qu’elle soit moldue ou sorcière. Il donne ainsi l’image de quelqu’un de très zen, beaucoup plus qu’il ne l’est parfois réellement.
Description Psychologique : Wayne a une personnalité difficilement cernable, parce que complexe, qui s’adapte à la situation. Ainsi, certains vous diront qu’il est le cynisme incarné, d’autres clameront que c’est un imbécile fini, d’autres encore attesteront qu’il n’y a pas plus adorable. Adepte de la théorie du « Theatrum Mundi », Wayne joue constamment un rôle, se glisse dans la peau du personnage qui à ses yeux s’en sortirait le mieux dans la situation où il se trouve. Le garçon est très calculateur. Méthodique et organisé, le mot spontanéité n’a jamais fait partie de son vocabulaire. Tous ses pas sont réfléchis, il essaye toujours de prévoir les réactions des autres de façon à faire basculer la situation de son côté et en tirer tous les avantages possibles.
Sa curiosité n’a pas de limite. Partant du principe que le monde est vaste et que la vie est courte, Wayne s’intéresse à tout, les exceptions sont rarissimes. Avide de savoir, il dévore les livres qu’il dégote sur ses sujets de prédilection, et a une mémoire incroyable. C’est le genre de personnes détestables, qu’on aurait dû ligoter et livrer aux allemands en 1917 avec écrit sur le front « je suis français », le genre de personnes capables de lire 500 pages de caractères imprimés en moins de trois heures et de vous raconter l’histoire dans les moindres détails, jusqu’à la couleur des chaussettes portées par Machin dans le chapitre quinze. En trois ans, Wayne est parvenu à combler toutes ses lacunes en matière de sorcellerie, de façon tellement remarquable qu’on le confondrait facilement avec un sorcier de pure souche, s’il ne s’appelait pas Rendall. Ambitieux, Wayne rêve d’une occupation à sa hauteur, mais plus il découvre le monde, moins il a l’impression que cette occupation existe. A tel point que quiconque ne le connaissant qu’en surface vous dirait que ce garçon manque d’ambition. Ses ambitions à lui sont abstraites, il a des rêves de gamin, il rêve de sauver le monde, de faire une découverte exceptionnelle, de réaliser de grandes choses, de laisser sa trace dans l’Histoire. Il veut que le nom de Wayne Rendall rime avec celui de Merlin, celui de Carnot, par son éclat et l’étendue de sa puissance.
Wayne n’est ni snob ni sélect, contrairement à ce que son milieu social le laisse supposer. Il parle à tout le monde, il écoute tout le monde, il crache sur tout le monde et tout le monde a droit à ses sautes d’humeur. Wayne a le sens de la répartie, et ne se fait pas prier pour en placer une, qu’elle contrarie, qu’elle rende fou, qu’elle blesse, pourvu qu’il ait le dernier mot. Souvent très franc, il préfère voir et dire les choses en face, avec parfois un rien de brusquerie qui le caractérise.
Si on devait décrire Wayne de manière totalement objective et en un seul mot, celui qui le caractériserait sans doute le plus est « fainéant ». C’est toujours le dernier à se lever le matin, toujours le dernier à quitter la table à midi, et il y a dans son attitude quelque chose de mou, quelque chose de flâneur. Beaucoup de gens pensent que c’est précisément pour cette raison qu’il est si flegmatique, si placide, on le voit rarement énervé. En réalité, c’est parce qu’il prend le temps d’analyser les situations qu’il affiche cet air serein qui ne manque pas d’un rien de froideur que les gens connaissent si bien. La règle d’or est qu’il faut toujours rester zen, s’il n’y a pas de solution c’est qu’il n’y a pas de problème.
En comité privé, Wayne est radicalement différent de ce qu’on pourrait croire. Tout le monde a son bon côté, seulement il ne ressort pas à la même fréquence chez tout le monde. Si l’on parvient à gagner sa confiance, sa détermination et son sens de la loyauté feront qu’il se démènera pour les « personnes qui comptent ».
Histoire : Jamais chez les Rendall on n’aurait cru qu’un jour, Wayne irait à Poudlard. Ce gamin un rien prétencieux, cartésien au possible, dont les pouvoirs ne se sont jamais ouvertement manifestés, du moins c’était ce qu’il prétendait lui-même. Un jour, il était parvenu à scotcher de façon inexpliquée les lèvres d’un élève de son école entre elles, suite à une légère insulte de ce dernier. Naturellement, à l’époque, il n’avait pas cherché à aller plus loin que ce qu’il ne voyait : le garçon en question n’avait plus ouvert la bouche de la journée, et tout le monde a pensé qu’il avait été traumatisé par le regard charbon que Wayne lui avait si généreusement lancé, et Wayne adhérait totalement à cette hypothèse comme on adhère à une vérité première. Il faut dire qu’il a toujours eu une très grande estime de lui-même.
Toujours est-il que l’incident n’est jamais parvenu aux oreilles de ses géniteurs, ni à celles de quiconque d’ailleurs. Sa brillance innée l’aurait mené à Cambridge, cela relevait du domaine de l’évident pour tout le monde. Du moins jusqu’à ce jour fatidique où une mystérieuse lettre cachetée qui lui était adressée dans les moindres détails arriva. Bien sûr, personne n’eut de doutes quant à l’origine de la lettre en question, sa mère ayant effectué l’ensemble de sa scolarité à Poudlard et Thaïs ayant reçu la même deux ans plus tôt. La surprise avait été générale, et bien qu’il affichât un air profondément déçu, quelque part Wayne en avait été touché. A partir de ce jour, sa curiosité pour tout ce qui se rapportait au monde de la sorcellerie s’était éveillée. Sa pseudo déception s’expliquait par la tension qui régnait entre sa grande sœur et lui. Il ne l’a jamais approuvée, et le fait de suivre ses pas constituait pour lui une sorte de honte. Thaïs n’était pas vraiment un modèle de vertu à suivre, loin de là. De nature manipulatrice et mesquine, elle se faisait une place dans la société en embobinant les gens, qui se laissaient docilement aveugler par son je ne sais quoi que Wayne n’a jamais compris. A y être, il était probablement la seule personne au monde capable de voir le jeu de Thaïs. Il (se) refusait obstinément d’admettre d’avoir ne serait ce qu’un gène en commun avec elle, ce qui était plutôt courageux car Merlin sait que des ressemblances au niveau de l’ADN, ils en avaient des tonnes, et ces ressemblances se manifestaient autant au niveau du physique que du caractère.
Wayne est d’une part issu d’une famille d’aristocrates anglais de pure souche, le nom de Rendall ayant une résonance particulière dans l’univers de la haute société anglaise. Une grande maison au bord de la Tamise et une situation aisée auraient pu faire de lui un enfant gâté, mais l’attitude stricte et sévère de son père en a décidé autrement. On leur inculqua dès l’enfance, à lui et à sa sœur, les principes et axiomes de la haute société, le sens de l’éthique et les bonnes manières.
D’autre part, il était dès sa création, mêlé aux gènes mystérieux de l’univers de la magie, sa mère étant une descendante d’une famille de sorciers. Le fait qu’elle se lie avec un Moldu l’avait définitivement exclue de son univers, mais elle n’en a gardé que très peu de regrets. C’a toujours été une femme déterminée, le genre de femmes à défendre ses principes bec et ongles, le genre de femmes à savoir exactement ce qu’elle voulait, le genre de femme à toujours rester maître de ses actions. Ces qualités fondamentales ont apparemment été transmises à sa descendance, autant à Thaïs qu’à Wayne.
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