Jamais un Pirate sans son Rhum !

Des éclats de rire retentirent sur le pont du navire. Une forme se discerna au loin, suivit d’une autre. La première était… un pirate o.O ? Ca avait bien les habits d’un pirate des temps anciens et de Barbe Rouge (ou Barbe Bleu ? On se mélange avec toutes ces barbes xD). Non non, en regardant de plus près, c’est unE pirate ! D’une main, elle retenait son tricorne qui menaçait de tomber au fil de sa course, et de l’autre elle tenait une bouteille… de rhum ! Une bouteille de Rhum mes enfants ! Si jeune et déjà alcoolique ! Ah la la…
A sa suite, un marin en colère s’égosillait, essayant de la rattraper mais en vint (heureusement qu’il avait de l’embonpoint celui là !).

« REVIENS ICI ! LE RHUM EST INTER…wouaaaargh ><’ ! Qui est le *** qui a briqué ce ****** de pont ce matin ?! »

Le marin avait glissé sur le pont nouvellement briqué. Comment Diable Tiffaine – car c’était bien elle sous ce tricorne et cette tenue – avait-elle fait pour ne pas tomber elle aussi ? Peut être était-ce grâce à ces bottes anti-dérapant…
Quoi qu’il en soit, la jeune fille réussit à semer son poursuivant dans des éclats de rire hilare.
Elle atteignit bientôt l’endroit du pont où reposait sur le bas côté un… canot ! Alléluia ! La Terre Promise !
La Gryffondore tourna la tête à gauche et à droite. Pas de trace d’âme qui vive. Elle eut un sourire jusqu’aux oreilles et se jeta sous la bâche du canot. Il faisait un peu plus chaud la dessous, mais au moins elle serait tranquille pour boire. Bon, non, Tiffaine n’était pas une alcoolique. Mais elle raffolait du goût sucré du Rhum mélangé à une boisson fruité. Et quelle n’avait pas été sa surprise lorsqu’elle avait entendu de la bouche d’un septième année qu’il paraissait qu’il existait une cale avec des réserves de rhum…
La jeune fille avait abandonné ses amis, était allée chiper du jus d’orange aux cuisines, avait abandonné la bouteille dans ce même canot, et était ensuite partie à la conquête de la cale et de ses mille merveilles.

Elle déboucha la bouteille de jus d’orange et laissa couler un peu de Rhum dans la bouteille qu’elle secoua ensuite. Puis elle avala une gorgée et se délecta du goût fort et sucré dans la bouche, et de la chaleur exquise qui se faufilait ensuite le long de sa gorge jusque dans son ventre…

Elle referma la bouteille et se cala contre l’une des couvertures fournies avec le canot, et ferma les yeux, goûtant au vent s'engouffrant contre les voiles et des pas sur le plancher briqué du pont…
Des pas sur le plancher briqué du pont… ?
Ah ! Qu’on vienne lui faire la moral ou l’embêter, et il/elle allait voir ce qu’il allait voir ! UnE Pirate n’est pas commode lorsqu’il s’agit de SON rhum =P.

Elle attendit quelques minutes. Mais rien. Tiffaine haussa des épaules, émergea la tête de sous la bâche qui recouvrait le canot, sortit sa baguette magique qu'elle pointa sur le côté extérieur de l'embarcation et dessina les lettres "Petit Phoque" sur le haut de la coque. Voilà!
Elle recula légèrement la tête, admirant son travail. Elle venait de donner un nom à ce pauvre petit canot. Elle sourit comme une gamine qui venait de réussir à finir son premier chateau de sable, et replongea la tête et le bras à l'intérieur, en sécurité dans le canot.
C'était assez spacieux finalement. Il faudrait qu'elle pense à aménager ce coin =P.
Quuuoi? On a pu le droit de faire des planques secrètes à seize ans? Beuh! Et alors?

Les embruns salés et jaillissants de la mer bouillonante où naviguait le bateau et l'air pur chargé de fraîcheur lui faisait tourner la tête. Aah, que c'était beau, frais, propre ! Ronan n'aurait jamais pensé qu'un simple navire pouvait être tellement libérateur. Il sortait de la cale où il avait regardé longuement les abysses marines avec Orphée - la punkette qui pètait son style - et la soudaine lumière du soleil brillant le fit cligner des yeux. Après que ces derniers se soient réhabitués à l'éclat du soleil, il se mit en route et marcha sur le pont en regardant l'horizon lointain ; que du bleu à perte de vue.

«Ronan!»

*Nan, qu'il vienne pas me faire chier çui là =/*

C'était Baptiste, une espèce de petit bonhomme collant qui souriait tout le temps d'un air niais et lançant à longueur de journée des blagues d'une qualité douteuse. Oui, ce petit - car il avait un an de moins que Ronan - était vraiment un pouilleux.
Pour que Baptiste ne le rattrape et ne l'oblige pas à s'engager dans une longue et chiante conversation, Ronan courut. Il passa derrière des murs, des canots de sauvetage ; bouscula des gens qu'il ne connaissait en rien et qui lui criait après d'ignobles injures ("Excrément d'Eldevraï !") et finalement se trouva au calme au milieu de petites embarquations de bois couvertes de bâches bleues pour ne pas qu'elles se remplissent des embruns qui jaillissaient parfois jusqu'aù pont et de la pluie qui se déversait parfois en quantité sur ce même pont. Il s'assit. Jusqu'à ce qu'il remarqua un détail amusant qui le fit sourire : le canot qui se trouvait devant lui avait été baptisé "Petit Phoque", qui était la signification de son prénom en Irlandais.

Baptiste revenait à la charge ! Ni une, ni deux, Ronan plongea dans le canot surnommé à son nom. Il écouta un moment et puis relâcha son attention ; le Pouilleux devait être allé chercher ailleurs. Il regarda dans le canot - sursauta. Devant lui, il y avait une Tiffayne qui le regardait d'un oeil surpris mais amusé (je peux dire, ça ?).

«Par la grâce de Petit Phoque le Majestueux, je ne suis pas seul !»

Devant la débilité de ce qu'il venait de dire, il sourit mais continua.

«Serais-tu donc toujours là où je viens chercher la Paix ? Que je veuille manger ou me cacher des yeux extérieurs, tu es toujours là à troubler mon silence.»

Cette fois, il éclata carrément de rire.

«Mais ta présence ne me dérange pas ; surtout que tu as choisis le meilleur des canots où te placer : celui-ci est béni par les Dieux.»

Allez, vive le Grande N'importe Nawak !

_

Alors que Tiffaine était en train de s’égarer dans le pays que l’on appelait communément « les pensées », un truc surgit dans le canot. Et quel « truc » mes dames et messieurs ! Ronan O’riordan en personne ! Que lui vallait le plaisir de sa présence ? Apparemment le jeune homme tentait d’échapper à on ne sait quelle horrible menace. Une horde de bandits hargneux ? Des scientifiques fous comme l’inventeur de frankeistein qui voulaient l’examiner ? Des blondes sulfureuses qui quémandaient une nuit en sa compagnie ? Ou tout simplement un pauvre pouilleux collant.
Tiffaine hésita un moment entre cette réponse ci et le fait qu’il était poursuivit par deux Erkling enragés.
Peut importe la menace finalement, elle semblait s’être évaporé, car Ronan sembla enfin détacher son attention du dehors et s’attarder sur l’intérieur. D’ailleurs la jeune gryffondore ne pu s’empêcher d’éclater de rire en voyant son nouvel hôte de marque sursauter à sa vue. Quoi ? Elle n’était pas Méduse, allons !
Ensuite, son ami fit la plus subtile et la plus remarquable des remarques que la terre ait pu porter. Il n’était pas seul. Aaaalléluia ! Il n’aurait pas à aller chez l’ophtalmo…

Ensuite, il lui sortit tout un charabia qui fit largement sourire Tiffaine. Cependant elle le laissa gentiment finir sa petite tirade avant d’éclater de rire et de répondre de bon ton :

« Je te suis comme ton ombre, petit homme. Chaque pas que tu fais, je le fais aussi. A chaque décision à prendre, c’est moi qui te la souffle. Tu ne me sens jamais. Pour toi je ne suis pas là. Mais lorsque tu es seul, complètement seul, tu ne l’es plus. Et tu m’aperçois enfin. Je suiiiiis toooon ommmmmmmmbbbreee ! La force de ta foi, ta faiblesse et ta loi, ton insolence et ton droiiiiit ! Moooooi, je suis ton autre ! Si nous n'étions pas d'ici, nous serions l'infiniiiiii ! »

Ces sur ces belles paroles que Tiffaine enchaina :

« Béni des Dieux ? Evidemment ! Béni aussi par une Apparition Divine, eh ! =P »

Elle rit, puis demanda :

« Par qui étais-tu poursuivis comme ça ? Toi aussi t’as volé quelque chose dans la cale ? Sont chiant les marins à être radins… juste pour une petite bouteille de Rhum de rien du tout ! »

Puis semblant se rappeler du lieu où ils se trouvaient, la jeune fille trouva bon de se mettre sur les genoux (du moins autant qu’elle le pouvait avec cette bâche au dessus d’eux) et s’exclama en remettant son tricorne :

« Bienvenue à bord du « Petit Phoque », admirable et noble navire sous le commandement du Capitaine Folie-Bleu ! »

Puis elle retira son chapeau de pirate comme pour saluer.

« Oh! Capitaine, je vous dois donc allégance. (Il mit un genoux à terre) Capitaine Folie-bleue, je vous respecterai comme ma propre personne, vous et votre imposant navire. Je jure sur Petit Phoque le Majestueux et sur Gloïn, fils de Thraïn, Roi sous la Montagne, que jusqu'à mon dernier souffle mon sabre vous protègera des monstres marins, pirates concurenciels, et autres gueux et va-nu-pieds comme celui qui me suivit il y a encore quelques secondes et dont vous, Oh ma Dame! vous m'avez sauvé. Car oui, voilà la raison de mon incursion sur le pont de votre trois-mâts, mon capitaine : j'étais poursuivi par un minable puant dont la morve dégouline en permanence de son nez empli d'étranges corps, bruns et verts. Son visage hideux et son odeur remarquablement forte me poussa à venir ici, vers un rendez-vous décidé par les Dieux et écrit depuis bien longtemps sur les tablettes prophétiques : la nôtre. Non, je ne crois pas en les coincidences, mais j'ai foi en le destin individuel de chaque humain décidé par des puissances divines qui nous dépassent. Et cette heureuse rencontre l'était, pour sûr. »

« Cette bouteille de rhum n'est donc pas officiellement à vous ? Vous seriez une banale humaine que je rencontrerais dans quelque navire que je vous traiterai de voleuse et de soldat du pape - et autres insultes dont j'ai le secret -, mais vous êtes assurément ma supérieure hiérarchique, et en cela je vous dois respect et obéissance, respect que j'ai malgré cette bouteille de rhum intruse dans vos mains, et dont je vous prierai d'avoir l'extrême indulgence de m'y faire goûter si votre bonne grâce le permet à un simple marin, briscard de la piraterie dans mon genre. »

« Pourtant vos premières paroles me laissent perplexe, serait-ce vous alors, par la Grande Pute Païenne des Crasses de Meules!, serait-ce vous alors ma Eldayii comme le racontent les mythes et légendes des Temps Anciens ? Partouse de l'île de l'Ecrevisse ! Quel hasard ! Quel chance pour moi ! Quel heureux temps, et quelle heureuse rencontre qu'est la nôtre ! (et sur un ton plus posé et respectueux: ) Ma Capitaine-Eldayii, je vous dois donc ma vie comme ma mort, mon service et mon sabre comme mon extrême obéissance. (il continue à fantasmer: ) Oh, sacré maudit gargouillou du Cul-Rouge ! Pièces de Huit et gallions Espagnols ! Par la cache de Sparrow le Grand ! (et il se mit à effectuer des saluts musulmans, les deux genoux à terre, à force de longs "Ayouuyoumen, ayouuyoumen" d'une voix grave et monocorde. Puis il eut une idée et sortie sa baguette magique ; qu'il utilisa pour faire apparaître un tricorne noir décoré d'une tête de mort blanche comme la pâleur d'un mort en décomposition.) Voilà! Oh ma Dame! Ceci pour vous servir au mieux. »

XD

Allez, à en Août ! Les deux dernières semaines, normalement !

[Tes répliques sont hilarantes, Pitt’ =)
C’est lourd si je redis que tu m’épates ?
M’en fous, je le redis x3]

Tiffaine écouta (docilement ?) les longues tirades de son interlocuteur, un étrange sourire planant sur ses lèvres. Les bras croisés, le menton relevé et la mine fière, elle attendait bravement en bon capitaine qu’elle se devait d’être : patient, à l’écoute, mais la dégaine fière et le regard malicieux. Elle s’empêcha par vingt fois d’éclater de rire, gardant un sérieux qui ne lui ressemblait guère – à part dans les matchs de Quidditch – ne laissant transparaître que ce petit sourire au coin des lèvres. Ronan était parfait. Elle était soufflée par ses mots, par son air si théâtral, par la passion qu’il ajoutait à son « œuvre » orale. Car ce qu’il disait se devait d’être enregistré. La jeune fille jubilait intérieurement : ce « ptit » gars était quelqu’un de génial. C’était dans ces moments là qu’elle ne regrettait pas un seul instant leur rencontre dans les cachots, et qu’elle était fière d’avoir eu le courage de venir le quérir dans un couloir. O’Riordan était quelqu’un qui avait un grand sens de l’humour, de l’imagination, et surtout qui semblait assumer jusqu’au bout ses « délires ». D’ailleurs, ses « "Ayouuyoumen, ayouuyoumen » lui confirmèrent qu’il savait fournir ses délires de… bah de délires justement ! Qu’est-ce qu’il était en train de lui faire, là ? Un remake d’une prière à la Mecque ? Tiens, elle ne savait pas que Ronan s’était convertis à la religion musulmane xD

Non, ça devait pas être ça. Qu’importe ce qu’il essayait de faire. Tiffaine était à présent obligée de se mordre brutalement l’intérieur des joues pour ne pas éclater de rire. Bon sang mais comment faisait-il pour garder son sérieux celui là ?
Elle le regarda jouer avec sa baguette et faire apparaître un tricorne avec une tête de mort. Tiffaine eut un large sourire cette fois, et tâtonna autour d’elle pour mettre la main sur SON tricorne. Elle n’eut pas long à chercher : le gredin reposait près de la bouteille de rhum. Elle le montra à son nouveau Matelot, attrapa le tricorne qu’il venait de faire apparaître, et s’exclama en le brandissant au dessus de la tête de Ronan :

« J’imagine fort bien les épreuves que tu as dû endurer avant de trouver asile sur mon noble bâtiment – bâtiment d’ailleurs « réquisitionné » à la Marine Phoenixienne par mes deux seuls bras et ma terrible force mentale – et ton discours passionné donne raison à l’acte que je vais accomplir… »

Tiffaine baisse légèrement les bras, de sorte à ce que le tricorne plane à peine à deux centimètres du crâne de Ronan, avant qu’elle ne s’exclame :

« Ronan O’Riordan, par les droits qui me sont conférés en tant que Capitaine, je te nomme Second. Que ma volonté soit exaucée. »

Et d’un geste théâtral, elle dépose le couvre chef sur la tête du nouveau « Second ».
Toute fière, admirant son camarade ainsi « chapoté », elle posa elle-même son tricorne sur sa tête, avant de s’exclamer à forte voix :

« Par ma barbe !* Pas de « couronnement » sans accompagnement ! Second, il va falloir te trouver un nom de substitution. Puisse ce rhum t’aider dans tes recherches… »

En bonne alcoolique qu’elle est (c’est du rhum, par Zeus !), elle débouche d’un coup de dent la bouteille et la tend à son ami. La grosse fiole est déjà entamé au un quart, signe que Tiffaine ne s’est pas prié pour l’inaugurer (je vous l’avez dis que c’est une alcoolo ! Ah, la la…). La jeune fille cherche ses mots, puis finalement abandonne : Ronan est vraiment le Roi (sous la montagne ? XD) pour pondre spontanément de longues tirades aussi recherchés et avec autant de sérieux – du moins parce qu’il arrive à ne pas rire, pour Tiffaine c’est mort dès le quatrième tournant XD.

* Il est à noté que Tiffaine n’a pas de barbe. Elle remploie juste l’expression que de vieux loups de mer ont employé avant elle – en autre son grand père paternel. La seule barbe que l’on pourrait dénicher chez elle, ce serait son petit duvet quasi invisible au dessus des lèvres et près de ses oreilles où commence la racine des cheveux. Fin de la notation xD

Du Rhum ! Aah, divine boisson des Pirates, merveille de la nature pour se bourrer la gueule jusqu'à n'en plus pouvoir - du Rhum ! L'Hydromel des Dieux n'est rien comparé à celui des Pirates - le Rhum ! Et la Cap'tain lui tendait la bouteille ! Par tous les Gods* de l'Olympe ! Et avec une classe non-dissimulée : avec ses dents d'une blancheur ~~"aussi blanche que la pâleur d'un mort en décomposition"~~ de Colgate Blancheur qu'utilise Monsieur Propre, elle tire le bouchon de liège d'un coup sec, ~~comme quand Kirikou décroche l'Epine du dos de Karaba la Sorcière~~ et puis lui tend la Bouteille emplie d'un liquide ambrée.

« Oh my Cap'tain ! (il prit le Rhum des ses mains tendues), que vous êtes bonne (= généreuse), que votre grâce est grande ! (il but trois grandes gorgées) que cette eau brune me désaltère le gos... (il recracha tout avec grand bruit, cradifiant l'habit d'la Cap'tain de multiples tâches ayant une détestable ressemblance avec de la ***** [Pas MERLIN, M.E.R.D.E !]) ... ... ... euuuh (il essaye d'avaler les quelques gouttes de Rhum qu'il a dans la bouche, mais Manque de bol ! il a envie de gerber) ... faut dire qu'j'ai ... (mais m erde, il a pas une bonne réplique de derrière les fagots sous le bras là ?) ben, si vous me comprenez, ... (toujours rien à l'horizon =O) Ce Rhum est d'une p utain de mauvaise qualité, Ô Capt'aine ! (Eh si ! Aha, vous ne prenez tout de même pas Ronan pour un illetré de la Parole ?!) »

« (Il sourit à Tiffaine) Enfin si vous n'y voyez aucun inconvénient, je vais réfléchir à mon nom de substitution sans cette boisson douteusement alcoolisée. (Il se tut durant plusieurs minutes, réfléchissant à plein régime. La partie droite de son cerveau frottait fortement ses méninges, qui renvoyaient un signal nerveux par le nerf optique ~~2000~~ Grand Optical, lançant au cerveau reptilien, puis au cortex l'appelation du marteau par le corselet du Tympan ; le signal circulait ensuite par l'Artère Aorte pour arriver finalement dans son cervelet et envoyer le Signal Final : "Hey Ho! Hey Ho! On rentre du boulot!"** Cette Mélodie = Blanche Neige et les Sept Nains = Des Nains! = Thorin Oakenshield, fils de Thraïn fils de Thror*** = Roi Sous La Montagne, sous Erebor le Mont Solitaire! = Ronan, fils de Godefroy fils de Danys****, Roi sous la Montagne = Petit Phoque, fils de Godefroy fils de Danys, Roi sous la Montagne = EUREKÂ, J'AI TROUVER LA SOLUTION!) »

« Il s'écria : "GRAND PHOQUE, fils de Godefroy fils de Danys, Grand Roi sous la Montagne (il avait rajouté deux 'Grands', au cas où votre perspicacité sans faille aurait été mise à l'épreuve). Voilà un nom qui me convient tout à fait, Oh Cap'tain : Grand, Roi, Phoque, que de synonymes de mon noble nom Irlandais. Enfin, je m'en remets à votre jugement, Ô Tif-Tif la Grande, Dame du Phoenix et Capitaine du "Petit Phoque le Majestueux", fille de Thraïna, fille de Throrina, Grande Reine de la Planète, hormis sous la Montagne (et il se remit à genoux, son tricorne à la main à la façon des gentleman, ce qu'il était assurément). »

Allez, Grand N'importe Nawak überalles***** !

* Un god : engin de plaisir sexuel feminin A God : un Dieu, en langue Anglaise. ******

** Ne me demande pas pourquoi il pense à ça.

*** Thorin Oakenshield, fils de Thraïn fils de Thror : Nom véridique du Roi-Nain sous la Montagne, sous Erebor le Mont Solitaire, figurant dans "The Hobbit", le célèbre livre fantastique de John Reuel Ronald Tolkien.

**** Ronan, Fils de Godefroy fils de Danys : Nom véridique : Ronan, fils de Geoffroy fils de Denis (mais vu comme ça, ça pète pas son style)

***** Überalles : Mot Allemand désignant l'amour profond d'une chose, le fait d'être accro à cette chose, ou d'avoir besoin de l'accès à cette chose à tout moment de la journée. Grand N'importe Nawak überalles = je suis un maître dans l'Art de dire des conneries, et j'en profite pour en dire tout le temps.

****** A God : un Dieu, en langue Anglaise. : Quoi, j'ai bien le droit de jouer avec des astérisques moi aussi =O

PS : Dis, Tiffany, tu m'apprendras un jour à faire des signatures comme tu en as le secret, hein ?

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[Kirikou n’est pas grand… mais il est vaillant ! Mais il est vaiiiillaaAaannnt
Maintenant que je m’y attarde, ton avatar finalement il fait flipper xD on dirait vraiment un psychopathe…]

Quand un de vos amis bois du rhum (d’une bouteille que vous lui avait gentiment passée), vous vous attendez peut être à tout sauf à ça : vous prendre une giclée de Rhum (avarié ?- Il est frais mon poisson ! – Nan, il est pas frais ! – IL EST FRAIS ! ) dans la figure, avec la salive de votre prochain qui va avec. Huuum. Du coup, vous êtes tellement surpris que y’a comme une pause. Comme dans les romans. On délaisse l’action pour la description, c’est la PAUSE. Pour imager, Chronos a eu pitié de Tiffaine et a suspendu le temps pour lui laisser le temps – justement – d’interpréter tout ça. On la refait façon Matrix s’il vous plait. Personne dans le champ des caméras. Action ! :
Ronan qui porte le goulot de la bouteille de Rhum à sa bouche. Le liquide se répand dans son gosier. Réaction immédiate : l’orifice buccal se rouvre, et là, y’a un réflexe (humain, certes ! XD), mais très bizarre : le Second recrache le liquide inhalé à la gueule du Capitaine. Et normalement quand on sait que Capitaine c’est un peu plus gradé que Second, les auditeurs commencent à flipper pour leur héros : « Ca va chier des bulles ! » ou « c’est la fin des haricots rouges ! ». Tout le monde s’attend à ce que le Capitaine rétrograde le pauvre Second qui a eu le malheur d’ingérer du Rhum pas très bon (et qui lui a tout rendu à la figure, faut le noter ).
Une fois de plus, on s’attend à tout sauf à ça :
Chronos remet le temps en marche d’un claquement de doigt, et Tiffaine refait surface. Elle contemple le haut de son accoutrement (blanc en plus de ça, tsss) bruni par des tâches d’apparence très douteuses. Elle porte une main à l’une de ses joues, et enlève le reste de rhum-à-la-salive-bien-fraiche-du-Second avec sa main droite, un geste tout en finesse et en beauté dans le feu de l’action (on y croit xD). Puis elle croise le regard de Ronan, et lui fait un grand sourire digne de mère Thérésa face à un pauvre malheureux. A quoi bon se fâcher ? La magie, ça doit bien servir à quelque chose, non ?
Ni une, ni deux, la jeune fille sort sa baguette magique de l’une de ses poches et marmonne un « recurvite » à peine audible. Un drôle de nuage se forme autour d’elle, et deux secondes plus tard ses habits sont comme neuf. Plus une seule tâche de rhum, plus une seule tâche douteuse. La magie, c’est vraiment quelque chose de magnifique…

Après, semble t-il, un intense moment de concentration, son Second lui fait part de son nom de substitution : Grand Phoque.
Tiffaine souris et face à l’élan de gentlemanerie de Ronan, s’exclame :

« Et bien, Ronan, fils de Godefroy, fils de Danys, Grand Roi sous la Montagne, tu es dès après en Grand Phoque le Second, sous le commandement du Capitaine Folie Bleu, anciennement Tiffaine fille d’Isabelle la Tendre et fille de St Philipe le Brave. Et en tant que Second tu peux me tutoyer. Ainsi soit-il. »

Elle enlève elle aussi son couvre chef, et fait une petit courbette en abaissant légèrement le torse. Puis elle remet son tricorne, se remet sur ses genoux, fait apparaître une sorte de courte épée dans sa main droite à l’aide de sa baguette magique, jette un coup d’œil au dehors, et se retourne vers son ami :

« Es-tu près, Grand Phoque ? Nous allons quérir, armés de nos épées et de notre seul courage, du Rhum de meilleure qualité. Maints dangers, maintes créatures des ténèbres, maints périples et maints continents inexplorés nous attendent !
Oh oh ! Quand sonne l’Heure…
Hissons nos Couleurs…
Hisse et Ho, l’Ame des Pirates
Jamais ne mourra… »

Puis elle se glisse en dehors du Grand Navire « Petit Phoque le Majestueux », après avoir vérifié que personne ne passait par là. Puis elle tend une main à Ronan :

« En avant, Compagnon ? Là où l’aventure nous emporte ! Là où le vent nous guide ! Là où le Bon Rhum sommeille et nous appelle ! »

[Il est bien marrant ce sujet

]

[Une signature? Bien sûr! Mais faudra attendre fin Août >.<! Je t'expliquerais comment utiliser PhotoPhiltre =D! Au fait, t'es pas là quand en Aout exactement?]

Je reviens le quinzième jour d'Août, quand le Solstice sera à sa moitié.

La Cap'taine lui pardonnait ! Elle lui pardonnait sa terrible bêtise et son insolence hors-norme ! Quelle bravoure, quelle grâce, quelle bonté d'âme ! Mes aïeux, si tous les capitaines masculins avaient cette même classe, la Piraterie serait un art ! Et elle n'avait pas fini : elle lui proposait maintenant de la suivre à la recherche de l'hydromel des Pirates,[i] le Rhum ! Grand Phoque était ébloui. « Je vous suivrais, Capitaine, à travers les maints et moults dangers qui nous attendent, dit-il ; je vous aiderai à passer en-dessus les obstacles que nous posera ce bateau du mieux que je peux ; je vous aiderai de toute mon âme, mon foi, mes tripes ! Je serais pour vous ce que l'oxygène est pour moi : une aide indispensable à votre survie. Oui ! Par delà les mers et les océans ; par delà les rivières, les forêts ; rien ne nous résistera, Capitaine, nous serons les Maîtres du Moooonde !!! (GP fronça les sourcils et se reprit un peu, devant l'imbécilité grandiloquente qu'il venait de dire) Je veux dire que tout nous réussira, ma Dame, absolument tout ce que nous entreprendrons. Veni Vedi Vici : c'est ce que nous dirons à la fin de notre quête, à l'instar de Caesar le Grand, Consul de Rome ; car nous irons, nous verrons, et nous vaincrons. Ad Augusta per Angusta ! À des résultats grandioses par des voies étroites ! » Et il se leva et sauta hors de ce grand Gallion qu'étaient le Petit Phoque - son pied avait buté contre le rebord mais il avait réussi d'extrême justesse à camoufler cette piètre cascade par une figure stylisée à l'atterissage. Il reprit sur un air cadencé : « ♪ Allons, enfants de la Patrie, l'heure de Gloire eeest arrivée. Marchons ! Allons ! Courons ! Sautons ! Par dessus les obstacles, nous passerons ; et les plus grand des guet-apens, nous déjouerons. Car nous voilà - Oh Gay Dol, Derry Dol ! nous voilà, fidèles à nos postes, car nous sommes l'Equipage du Petit Phoque le Majestueux, craignez nos sabres, et guettez nos tricornes ! Vers l'avant ! Par Thanatos ! Que les Etoiles nous accompagnent, par Folie-Bleue la Dame-Capitaine ! Que le Soleil nous réchauffe de ses rayons les plus tendres ! Vers l'avant ! Vers la proue ! Vers le Rhuuuum !* » Et il s'en alla de façon relativement riddicule par delà les canots, et puis s'arrêta pour attendre sa Cap'taine.

Voilà. C'est tout ce que j'ai pû sortir de mon cerveau - même si celui ci frottait mes méninges fortement pour envoyer le signal initial par le nerf optique 2000 [...].

* A lire de la même façon qu'Olivier Minne quand il crie sur les hauts de Fort Boyard "Toujours plus hauut, toujours plus loiin, toujours plus foooort!"

_

[

]

Ce qui était bien avec Ronan, c'est qu'il n'y avait pas une minute de silence. Grand Phoque semblait même avoir un plus grand débit de parole qu'elle. Et quel débit! C'était du pur génie! C'était diabolique, apocalyptico Dramatic...*
Tiffaine écouta avec une certaine indulgence ( et dans un silence qui ne lui ressemblait pas) les promesses de son Second sur la fidélité qu'il lui accordait. C'était chouette finalement d'être Capitaine. (Surtout quand on a à ses ordres une troupe de beaux éphèbes près à mourir pour leur capitaine féminin x3. Elle en avait déjà un! Plus qu'à en réquisitionner d'autres, et elle serait la Reine de l'océan, accompagnée de son harem marin... -> oui oui, c'est dûr le matin, 10h, debout depuis 6h30, évidemment ça laisse des traces u__u)
Sortant de ses rêves (~~érotiques? XD, aiiiieee, Tiff', on frappe pas la narratrice~~ >.< " - alors arrête de dire des conneries!"), Tiffaine se rendit compte que Ronan jouait maintenant à César**. Il était pas magnifique son Empereur Romain?

* Et moi J'suis Cléo'! XD *

Sur cette pensée bien débile, la jeune fille regarda sans grande réaction son Second faire un bond hors de leur embarcation (bond douteux que Tiffaine supectait d'être à moitié raté puis camouflé par cette étrange voltige) et l'écouta faire un remake de la Marseillaise. Pas de doute, Ronan était au comble de la forme. Tant mieux, parce qu'ils avaient du boulot =D

La Cap'taine sortit de la soudaine torpeur qui l'avait prise (apparemment puisqu'elle n'avait plus bougé) et gambada telle une petite fille guillerette vers son Second, épée rangée côté gauche dans un simple fourreau, baguette en main et tricorne sur le chef.
Elle s'arrêta à hauteur de Grand Phoque, et Folie Bleue s'exclama de sa voix joyeuse et chantante:

"Alors, on va envahir les cuisines, la cale? J'hésite à recruter d'autres pirates sous nos ordres... à deux c'est chouette, mais plus on est de fou plus on rit... après peut être que ma grand mère Bretonne avait tord =/ "

Elle fit un bond sur elle même, et sa bouche forma une moue songeuse, ses sourcils se fronçèrent, elle ramena un bras contre son ventre et tint son autre bras dont la main soutenait son menton. Traduction: Tiffaine était dans une intense réflexion.
Elle sortit soudain de sa pose figée, telle la Penseuse de Rodina (Alias Penseur de Rodin xD), et s'exclama à vive voix, se tournant vers son Second:

"Grand Phoque! L'heure est grâve! Notre compagnie approche d'un moment clef! Que faire? La cale et le Rhum, ou le recrutement? Ou peut être devrions nous nous laisser porter par nos pas..."

Et elle se remit à marcher, la mine songeuse. L'aventure n'est pas loin, seulement il faut faire le bon choix.

* Merci, j'ai l'air de cette chanson de Tryo dans la tête maintenant e.è
** A lire comme Alain Chabat dans "Astérix et Obélix Mission Cléopatre" dans la réplique "Et vous signez, "Ceasaaar!" [ou Ciiiseau à l'anglaise! xD]

« Nous laisser guider par nos pas, voilà la solution la meilleure, Capitaine. Vous avez raison ! D'aucuns nous croiront fous de partir dans une si folle conquête, où nous passerons par mille périple et maints dangers, et où nous pourrons y laisser la vie ; mais c'est cela le goût de l'Aventure et du Risque, nous irons, nous verrons, nous vaincrons ! » Ronan se rendit alors compte que cela faisait plusieurs minutes que les deux jeunes gens perdaient du temps en palabres ; il était maintenant temps d'actionner, ministère de la magie de cul ! Il n'était donc bon qu'à ouvrir sa grande chnice ? Non, Ronan est intelligent, ça nous le savons ; il décida donc de se mettre en route sur le champ, vers les Cuisines du Phoenix, récupérer son dû. « Partons vers la gloire, Capitaine ! Marchons vers la reconquête de nptre Rhum ! » Et il la prit par la main, doucement, comme un guide vers l'inconnu. Ils passèrent la limite des canots et se retrouvèrent en plein milieu du grand pont de bois. Ils sentaient les courants d'air passer à côté d'eux ; et quand Ronan regarda par-dessus le bastinguage, il vit des nuages blancs et gris, et plus bas encore, des villes et des villages, des tours d'acier et de grands bâtiments construits par ces créatures étranges que sont les humains occidentaux. Ces mêmes villes, déformées par la barrière translucide des nuages avaient quelquechose d'irréel, et Ronan se crut alors pris dans un voyage bien plus étonnant qu'il l'avait pensé au premier abord. Et il n'était pas au bout de ses surprises. Il se retourna vers Tiffaine : « T'as vu ? (il avait oublié le grade de sa compagne) ... » Il sursauta alors et se remit en marche, toujours tenant Tiffaine par la main. « Ne traînons pas, nous avons une mission à accomplir. »

Désolé, je n'ai rien à dire en ce moment =O C'est pas grave. Je pars pour les Vosges demain, alors au revoir ! Que la Grande Fleur d'Eckwüd te protège de sa corolle rouge sang ! Que le ciel soit calme et qu'il ne te tombe pas sur la tête !

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Tiffaine écouta avec attention les conseils (?) de son second, le regard à peine dans le vague, les mots défilants dans sa tête comme toute une tripotée d'images. Ils iraient, ils verraient, mais vaincraient-ils? Un drôle de sourire éclaira le visage du Capitaine, et il sembla que personne ne pourrait en définir la raison. Pas même le Capitaine lui même. Allez savoir. Cependant le mot Rhum mit la puce à l'oreille de la jeune fille, et elle sembla soudain se rappeler que maints périples les attendaient. Elle sentit que Ronan lui prenait la main avec douceur, et se laissa entrainer sans combattre, aussi docile qu'une étoile de mer ramassée sur le sable fin d'une plage et qui ne peut opposer de résistance.
Elle se laissa ainsi guider, et ses jambes faisant tout le travail (malgré une légère désentante entre la jambe gauche et la jambe droite: "Non, j'ai dis par là!" "et moi par là!" sans cerveau pour médiatiser l'affaire), son esprit se mit à voguer sur d'étrange vague, et elle suivit le regard de Ronan lorsque celui ci s'écria "t'as-vu?". Oui, elle avait très bien vu. Et elle ne bougea pas même lorsque Grand Phoque lui fit par qu'il avait une mission à accomplir.
Alors Tiffaine poussa un glapissement typiquement féminin (Traduction: "hiiiii, c'est quoi ce truc o.O?!), s'étonna toute seule de ce son inconnu (genre: euuh... c'est moi qui vient de faire ça =O?), serra la main de Grand Phoque à en tuer un Hyppopotame, et recula d'un pas brusque vers l'intérieur du pont, pointant d'un doigt tremblant les rebords du paquebot.
La peur du vide, le vertige, vous connaissez? Bah voilà. Mademoiselle est une très bonne poursuiveuse dans son équipe de Quidditch, Mademoiselle avait tout le temps pour se rendre compte que le bâteau voguait si haut dans le ciel, mais décidément Mademoiselle vient de nous faire une crise du "ah-c'est-trop-haut-on-va-se-casser-la-gueule-nan-mais-ça-va-pas-c'est-qui-le-capitaine-ici-c'est-quoi-cette-histoire-pourquoi-on-est-si-haut-non-mais-ça-va-pas-du-tout-je-m'en-fous-je-bouge-plus-de-là-moi-na".
Moi je dis, avec une tête en l'air pareil, on est pas sortis de l'auberge.
Tiffaine fixait maintenant le bord avec de gros yeux assassins, comme si la rembarde qui la séparait du vide lui avait fait une très mauvaise blague.
C'est alors qu'une tonne d'informations afflua dans l'esprit de notre térorisée du jour: le fait qu'elle était Capitaine (tout de même, quoi!), qu'elle venait de montrer qu'elle avait peur à son Second, que la main du Second justement allait bientot finir par ne plus avoir d'os à force de la serrer comme si sa vie en dépendait, que c'était débile d'avoir peur alors qu'il n'y avait aucun risque ("Oooh, t'as peur de l'avion? Nan attends, quoi, y'a pas de raison, si les ailes sont perpendiculaires, la stabilité"...XD), et tout un tas d'autres choses.
Alors la jeune fille, retrouvant soudain un semblant de fierté, lâcha la main de Ronan, retrouva un air aboslument-pas-térorisé-nan-mais-qu'est-ce-que-tu-crois, et s'avança d'elle même vers le bastingage, d'un pas résolu et conquérant. Elle s'arrêta, posa les mains sur la rembarde, et contempla dans un frisson le vide sous le navire. Euuuh, reflexion faite, et si on faisait quelques petits pas en arrière, heiiin?
Cependant les jambes n'étaient pas du même avis. Ah, super, on les laissait commander deux petites secondes et voilà qu'elles faisaient une surdose de pouvoir et se transformaient en mini Staline. Ouais, vive la dictature jambière =|
Tiffaine fit donc du surplace, et ses yeux ne purent décrocher de l'origine de sa peur. Elle eut même le cran de se pencher encore un chouia et de regarder avec de grands yeux (comme un bébé avec seulement trois poils sur le caillou qui découvre un nouveau truc) le paysage que survolait le navire. Elle resta là, ainsi, comme une illuminée.
Merci mon Dieu, le ridicule ne tue pas =|

J'adore ce perso, j'écris vraiment n'importe quoi, j'ai pas peur de la tourner en ridicule la Tiff' eheh

XD Me revoilàà, ça fait longtemps hein ? ~~Nos conversations m'ont un peu manquées, tu sais~~ Oh t'as vu, y a des nouveaux smileys !

Oui le panorama était beau, oui le panorama était irréel, splendide, fantastique, invraisenbable, merveilleux ; mais Par Petit Phoque le Majestueux ! ce diaporama valait-il la peine de faire souffrir ce pauvre Ronan qui n'avait voulu en emmenant Tiffaine au bastinguage que de lui montrer en spectacle quelquechose de beau ? Le cri que la jeune Gryffondor avait lancé était à la limite de l'hystérie et le tympan de Ronan vibrait de façon effrayante ; sans parler de ses phalanges, carpes, métacarpes et que sais-je encore, broyées sous la poigne de fer de Tiffaine ! Non, réflexion faite et refaite, cette malade mentale gravement atteinte (-> Tiff) n'avait aucune excuse - non, vraiment aucune =/ Ronan se retourna vers sa digne Capitaine ; et fut surpris en voyant qu'elle ne tenait plus compte d'aucune dignité - du moins de dignité consciente, car Tiffaine, comme on le sait, a toujours en elle cette même élégance à casser littéralement la baraque. Mais à la voir ainsi terrifiée et doublement féminine, Ronan eut envie de la prendre dans ses bras - pour la consoler de tant de chagrins, bien sûr. Geste qu'il eut bien raison d'arrêter avant de l'avoir commencé quant à la brusque remise de conscience de sa Capt'aine - celle-ci, ayant sûrement remarqué qu'elle perdait là de sa supériorité, avait repris sa noble allure de séduisante jeune Gryffondor, et l'envie passa direct à Ronan, effrayé d'une belle baffe qui aurait pû se perdre. Tiffaine se pencha alors au-dessus du bastinguage, pour bien montrer qu'elle n'avait JAMAIS peur - mais la lueur peureuse au fond de ses ~~beaux~~ yeux ne corroborait pas avec le sentiment qu'elle voulait se donner. Enfin bref, le fait fut que Ronan dit alors : « C'est étrange, pendant un moment, j'ai crû que tu avais peur ! », avec un sourire bieen niais ; qu'il désintégra aussitôt pour une figure des plus sérieuse : « Evidemment, ce devait n'être que quelque tour joué par mon imagination, débordante assurément de rocambolesque et d'invraisemblable en tout genre... ». Petit sourire de derrière les fagots, et il se remit en marche vers un inconnu lointain et dangereux. « Notre mission est simple Capitaine, lança-t-il par dessus son épaule : nous allons jusqu'à la porte des Cuisines, nous ouvrons la porte de la Cuisine, nous rentrons dans la cuisine ; puis, nous regardons autour de nous, pour repérer un éventuel danger - comme l'un des Cuisiniers furieux, par exemple. Enfin, nous nous dirigeons vers la salle subordonnée à la grande Salle des Cuisines, ouvrons la porte de la salle subordonnée, entrons dans la salle subordonnée, faisons un pas dans la salle subordonnée, regardons alentours pour repérer un éventuel danger - comme l'un des Cuisiniers furieux, par exemple. Et puis, ni vu ni connu ! nous chipons quelque bouteilles de Rhum dans le placard en bois d'ébène du fond de la salle. » Il se retourna vers sa ~~compagne~~ Capitaine : « N'est ce pas là un plan réfléchi et écartant tous dangers ? Et puis, nous ne sommes pas n'importe quel aventurier malaventureux ; nous sommes l'Equipage du Petit Phoque, et rien ne nous échappe, c'est bien connu. » Et Hop! un gentil sourire pour finir.

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Oui, ça fsait longtemps =) ~~Oui oui, moi aussi elles m'ont manquées~~ Et oui oui (décidément), y'a de nouveaux Smileys. Il est cool celui qui se noit dans sa bave =D

Y'a des jours comme ça où vous souhaiteriez ne jamais être venu au monde. Ou moins grave, ne jamais avoir fait ça. En effet, "ça" était assez embarassant. Plus qu'embarassant. Venait-elle d'avoir une réaction de fille, ou c'était elle? Oui oui, maintenant qu'elle y repensait, c'était bien elle qui avait glapis, qui avait fait un bond de deux mètres en arrière, et qui comble du tout s'était raccroché au seul contact humain possible, j'ai nommé la pauvre main de Ronan qui se trouvait dans les parages à ce moment là. Non, vraiment, c'était la honte. Du moins pour Tiffaine, un être d'habitude fier qui ne se rabaisse pas à des réactions de minette-en-manque-d'affection ~~(sans double sens Ronan =='...)~~. Ah nan, là, maintenant, elle aurait voulu disparaitre. Le visage tourné vers le ciel, elle mit un temps avant de tourner son regard vers Ronan car il n'était pas question de se représenter devant lui tant qu'elle n'aurait pas fait le point et que cette PUTA*N de rougeur aux joues n'ait pas disparut hum

* Nan mais Cte Honte >.< *

Elle fronça les sourcils de frustration. C'était pas juste, maintenant Ronan allait la prendre pour une fille ( Euuh... )! Bon, ok, elle ETAIT une fille. Mais pas une fille, fille. Enfin, elle se comprenait
La voix de Ronan la sortit de ses pensées, et finit par se détourner du ciel et revenir près de son Second. Elle fronça les sourcils de plus bel, puis s'exclama sur un ton posé et sérieusement douteux:

"Et bien tu as mal cru."

Tiffaine, tu sais pas mentir, ça sert à rien de nier et de t'enfoncer =/
Bon, vu la tête de Ronan, elle était vraiment grillée. Super. Vraiment. La jeune fille se mordit discrètement la lèvre inférieure de frustration. L'air suffisant de Grand Phoque sur la fin de sa phrase sur son imagination débordante ne lui plut guère. Mais elle n'ajouta rien, pressée de clore le sujet. Moins on en parlerait, plus vite ce serait oublié. Enfin, du moins, c'est ce qu'elle pensait.
Son compagnon de route se remit en marche, et planifia à haute voix ce que Tiffaine allait justement dire alors qu'elle ouvrait la bouche pour mieux la refermer. C'était qui le Capitaine, ici? Hein? Ronan? Nan, franchement, vous êtes pas sympas. Okey, il dépasse Tiff' de près de 25 cm, mais c'est pas une raison! (ne t'avise pas de me faire ça dans la réalité =/ ). Revenons à nos Hyppogriffes.
La Cap'tain laissa tomber, mais SEULEMENT parce que son Second venait de lui faire un sourire.
Ils se dirigèrent donc en toute innocence vers le compartiment des cuisines, prêts à détrousser les cuisiniers de leur Rhum. AH AH AH.

Après une vingtaine de minutes de déambulation à travers le Navire (ils auraient pu mettre 10 minutes, mais le sens inné de l'orientation de Tiffaine a encore porté ses fruits =='...), ils arrivèrent comme deux colombs devant leur amérique, j'ai nommé les Cuisines.
Tiffaine contempla quelques instants la porte, puis son regard croisa celui de Ronan et elle lui sourit de toutes ses dents.

"En avant, Grand Phoque! A la vie, a la mort! L'Ame des Pirates jamais ne mourra..."

Et sans plus de cérémonie, Tiffaine ouvrit la grand porte. Celle ci grinça, et la jeune fille, furieuse, lança un regard avadakedabrisant à celle ci, posant l'index contre ses lèvres, lui intimant un silence immédiat. La porte ne broncha pas mais elle arrêta de grincer. Du moins peut être à cause du fait que Tiff' avait finit de l'ouvrir. Bref. Merci la porte pas coopérative.
Elle regarda à droite et à gauche. Personne. Ou plutot...
Tiffaine eut un rire discret qu'elle se força à étouffer. Elle se tourna vers Ronan, la mine hilare:

"Tu entends ptdr

?"

En effet, on pouvait effectivement entendre un ronflement sonore qui s'élevait de la Salle Subordonnée dont Ronan avait parlé.

"On est loin de l'heure d'un repas. Celui qui doit être de garde est en train de faire une sieste bien méritée =D Quel gentil homme..."

A toi de diriger un peu =)

Les Cuisines : un hâvre de paix ? Pas si sûr ! Bien sûr, dans une cuisine normale, on fait à manger, des plats succulents et raffinés, poulets basquaises aux poivrons finement salés et autres côtes de porc grillées à point, assaisonées et quelque peu pimentées, sur un lit de pâtes aldente ; mais les Cuisines du Phoenix sont un peu différentes... À prime abord, la salle est grande, les murs et le sol sont couverts de grands carreaux en émail blanc. Mais si on regarde d'un peu plus près, on voit sur les tables d'énormes couteaux à l'allure meurtrière et surtout... couverts d'un liquide rouge et dégoulinant. N'allez pas dire à Ronan qu'il s'agit là d'un simple couteau à cuisiner qui a servi à découper un morceau de cochon pour faire du boudin ou du saucisson* ! Il en était sûr : le cuisinier n'était pas net. Et il ferait en sorte que le sang qui dégoulinait du couteau de cuisine soit examiné et qu'on relève les empreintes ADN, voir quel enfant avait été ici découpé en morceaux ce jour funeste. Mais Pas le temps de s'attarder à pleurer une mort ici ! il fallait trouver la porte de la Salle Subordonnée ou - normalement -, le Rhum devait se trouver. Dans le cas contraire, si un obstacle se dressait sur leur chemin... mieux vallait ne pas y penser. Tiffaine et Ronan firent quelques pas dans la Cuisine, et repérèrent la porte de la petite salle latérale. Elle était haute et menaçante... ils poussèrent le battant, et là... « Tu entends ?! ». Tiffaine avait parlé, brisant le semi-silence ; semi-silence, car il y avait, au milieu de la pièce, sur une table plate et propre, un homme - un gros homme ; un tablier sur son ventre proéminent, un tablier... couvert de sang. Mais ce n'était pas tout ! Le gros homme, qui devait être le cuisinier, émettait un bruit que Ronan aurait crû tout droit sorti des abysses de l'Enfer Rouge et Chaud, tellement celui-ci était tonitruant et inhumain. Il en frissona, mais il fallait y aller, coûte que coûte, quoique la vie lui en coûte. Décidément, Ronan était brave, il aurait sa place à Gryffondor ! « J'entends, j'entends, répondit-il, mais je vois, surtout ! Il nous faut passer devant lui, Capitaine. Le Rhum se trouve... (il regarda devant lui) là-bas ! Vous voyez ? Au fond de la salle, le placard en bois ! C'est là que notre hydromel se trouve, Capitaine ; allons-y alors. ». Il se dirigea à pas de loup vers le placard, sentant le souffle chaud de Tiffaine sur son bras gauche. L'atmosphère était pesante, leur vie ne tenait visiblement qu'à un fil ; si le cuisinier ronflant se réveillait... Soudain, un bruit énorme, guttural, lugubre se leva du diaphragme du Gros Monsieur. Ronan se baissa et s'installa très inconfortablement contre le pied d'une table en métal, tous ces mouvements d'acrobates en une fraction de secondes seulement. Décidément, Ronan était vif, il aurait sa place à ....... ah non, y a pas de maison pour la vivacité. Il tendit l'oreille ; le cuisinier ronflait toujours, la voie était libre. Ronan se releva. Le but était proche, tout proche, à deux mètres seulement de sa main tendue... un mètre... cinquante centimètres... Il déclencha la poignée rouillée, le battant s'ouvrit, les bouteilles s'alignaient les unes à côté des autres, là, sous son nez... Il en prit une. Regarda l'homme derrière lui : il dormait toujours. Il en prit une deuxième, une troisième. En passa une à Tiffaine, en passa une deuxième, puis une troisième. Il en chipa le plus possible, les mettant dans tous les endroits imaginables qui pouvaient contenir une bouteille de Rhum. Décidément, Ronan était malin, il aurait sa place à... Serpentard, tiens, la maison des Malins. Génial, le choixpeau avait bien choixpeauté ! Bref, les bras croulant sous les bouteilles de verre emplies du liquide ambré si convoité, Ronan marcha jusqu'à la porte ; il allait repasser dans la Grande Salle quand... : « Gmurf ! Moudwak.. yeeeeeh, driim bô... Mmh, bien dormi, fatigué avant. Oh ? Oh ! ... Guéé ? Oh ! Oh ! Au voleuuuuuur ! My... my bottles... Rhum ! OH ! DONNEZ-MOI CA ! OH ! OH ! DEGAAAAA ! DIIIIIIIGOUU ! RHUM ! MY RHUM ! SHITT ! SCHEISE ! OH ! RHUUUUUUM ! »

* Tout est bon dans le cochon, et en particulier le saucisson ! C'est pour ça que c'est en gras.

PS : Jt'aurais bien mis le smiley qui bave pour te faire plaisir, mais il marche pas =/

Quelle grâce! Quelle élégance! Quelle beauté endormie!
La belle au bois dormant, qui n'était autre qu'un grand et gros cuisinier (nan, pas de cliché xD) lançait des ronflements sonores, la bouche entrouverte, laissant sortir un mince filet de bave. Hum.
Les deux aventuriers avançèrent prudemment, Tiffaine redoublait de vigilence. Effectivement, c'était pas le moment de shooter dans un truc, de se cogner, de se casser la figure ou de laisser échapper un cri de surprise. C'était une question de Rhum ou d'hurlements .__.

La voix de Ronan coupa court au silence pesant qui s'était imposé dans la grande salle. Il lui montra un placard. Tiffaine hocha la tête, et se dirigea doucement vers le coffre fort. Cependant une sorte de bruit étrangement douteux s'éleva du proéminant ventre du cuisinier. La jeune fille ne réagit pas vraiment, figé dans son élan vers le placard. Quant à Ronan, il avait déjà plongé au sol, caché par le pied en métal d'une table, tel un véritable aventurier aguéri. La Cap'taine, elle, était restée sur place, ses membres ne bougeant pas d'un millimètre. A croire que Méduse était passée par là =|
Finalement, fausse alerte. Ronan se releva, et Tiffaine se défigea, poussant un silencieux soupire ; ils avaient bien faillit être bon à cause de son incapacité à réagir dans la seconde =='... Vive le Capitaine, hein!

Avant que la jeune fille n'ait pu faire un pas, Ronan avait déjà atteint le placard. Elle fut à ses côtés lorsqu'il l'ouvrit. Alors, elle ouvrit la bouche et ses yeux pétillèrent en constatant de ses propres yeux que le placard contenait bel et bien une magnifique collection de bouteilles de Rhum. Ah, ces marins, jvous jure...
Grand Phoque lui tendit plusieurs bouteilles. Cinq entre son buste et son bras gauche, une dans la main droite, et une contre sa hanche gauche qu'elle avait fermement attachée au morceau de tissus qui lui servait de ceinture. Ils étaient prêts pour repartir, Ronan ayant fourré ses bouteilles dans tous les endroits où ils pouvaient.

De pas prudent, ils firent demi tour, mais au moment où ils allaient revenir dans la grande salle, la voix guturale et grave du Cuisinier-ronflant-qui-ne-ronflait-plus-justement résonna derrière eux. Plus que surprise, déjà branchée sur haute tention, Tiffaine sursauta. Une bouteille lui échappa, et alla rencontrer le sol fait de carrelage où elle explosa dans un grand fraca.

* Oups '(" )' *

Tiffaine croisa le regard de Ronan, puis finalement s'écria:

"La, je crois que c'est le moment courir

!"

Et elle s'élança en trombe dans la salle suivante, s'assurant que son compagnon était toujours avec elle. Ils avaient intérèt à avoir de bonnes jambes et une bonne endurance. Ce qui n'était pas le cas de Tiff-Tiff u____u
Les voilà donc qu'ils courraient comme des dingues à travers les cuisines, les bouteilles de rhum en leur possession, poursuivis par un Cuisinier enragé qui n'était manifestement pas content qu'on lui chipe ainsi son ultime trésor. Aie aie, en espérant que ça ne tourne pas plus au vinaigre >.<

Alors qu'ils allaient bientot atteindre la sortie, une petite porte sur leur gauche s'ouvrit brusquement, et un cuisinier beaucoup moins gros et à l'air plus sportif que le premier fit son apparition.

"Qu'est-ce que..."

Son regard tomba sur les deux compères qui courraient vers la sortie, et son camarade qui faisait d'énormes effort pour suivre leur rythme, criant au voleur. Ni une ni deux, il s'élança à son tour à la poursuite des deux adolescents.
Mais déjà ceux là étaient sortis. Tiffaine eut une idée, et s'exclama:

"Idée! Suis moi..."

Ils empruntèrent plusieurs couloirs (avec la menace des pas de plus en plus nombreux derrière eux), passèrent devant des Marins qui les regardaient passer sans réaction (Ah, s'ils savaient xD), puis débouchèrent sur le pont. Seulement, ils étaient à l'autre bout de leur Navire, le Petit Phoque, se trouvant de l'autre côté du pont. Mais c'était sans compter l'idée de Tiffaine:

"ACCIO NIMBUS 2005!" hurla t-elle en ayant sortis sa baguette, sans s'arrêter de courir cependand. Quelques secondes plus tard, le balais qu'elle avait pris le soin de ranger avec les autres balais des élèves à un endroit dis du pont, arriva sous leurs yeux. Tiff' l'attrapa, grimpa dessus et attendit que Ronan fasse de même.

"On va les semer ainsi, passer sous le navire, y rester quelques instants et regagner le petit phoque... allez, monte >.<!"

Déjà, les deux camarades des cuisines déboulaient à leur tour sur le pont, aidé de deux autres marins. Ayayaaa...

Soit c'est Ronan qui monte devant et qui dirige, sois c'est Tiffaine et là je t'autorise à la manier, du moins sur le balais. Quoi que tu choisisses finalement c'est la même chose, mais au moins t'auras ta partie à diriger xD

La virée à deux avait pris une malencontreuse tournure. Les bras chargés de bouteilles de Rhum, Folie Bleue et Grand Phoque couraient à en perdre haleine dans les couloirs sous-terrains du Phoenix, navire aux milles cachettes et corridors sans fins ; poursuivis par plusieurs cuisiniers qui s'étaient rajoutés au Gros Monsieur - Gros Monsieur qu'on ne voyait d'ailleurs plus, son énorme ventre ayant pris le dessus sur son endurance qui fut jadis sans concurrentes - assurément. La situation était critique. Mais c'est sans compter la ruse légendaire de la Grande Tiffaine ! Oui ; au moment où Ronan se disait avec quelques minutes de retard qu'il y avait un léger problème, Tiffaine appela son balai volant : un nimbus 2005. « On va les semer ainsi, dit-elle, passer sous le navire, y rester quelques instants et regagner le petit phoque... allez, monte » Quoi ? Monter sur le balai à derrière Tiffaine ? Derrière !? Jamais une telle insulte serait faite à Ronan Grand Phoque, fils de Thorin fils de Thraïn, Roi sous la Montagne ! Jamais, vous m'entendez ? Jamais ! Pourtant, il fallait bien, les cuisiniers étant presque sur les deux jeunes gens. Ronan se jeta sur le balai de son amie Gryffondor en se promettant de ne plus jamais refaire une telle chose : monter à l'arrière du balai d'une fille ! Il se le dit pendant une fraction de seconde, avant qu'une douleur dans son entrejambe lui fasse oublier toute promesse ; tout ce qu'il savait, c'est qu'il avait sauté avec trop de précipitation sur le manche du Nimbus =}O Mais pas de temps à perdre ; le balai décolla. Ronan s'accrocha comme il put, mais avec ses bras encombrés de bouteilles de Rhum, il avait beaucoup, beaucoup de mal ; il faillit tomber un moment, mais se retint de justesse - Ronan volait très mal, mais il avait tout de même quelques notions d'urgences...

D'un coup, il n'eut plus chaud ; il suait alors de la course-poursuite avec les cuisiniers ; mais maintenant, l'air frais empli des embruns salés de l'Océan lui caressait la peau. Ronan était bien - trop bien sûrement, car il fit tomber une bouteille. « Et meeeerdeuh, une bouteille à la mer ; celle-ci n'est pas porteuse d'un petit bout de papier ; mais elle signifie clairement le semi-échec d'une mission qui a mal tournée ! » ; mais il se tut, en se rendant compte que Tiffaine n'entendait rien de ce qu'il disait, le frottement du vent contre le tympan, pour cause. Et Yamouuuuuud ! descente en piqué ! Ronan prit Tiffaine par les hanches pour ne pas tomber ; Ah ! nan ! par les hanches ? Jamais non plus ! naaaan mais ! Mais là, il le sentait bien, il lançait la Cap'taine vers le bas ; si elle tombait, Ronan n'aurait pas l'habileté de prendre les commandes du balai pour aller la rattraper, et ce serait alors le drame (on fait tomber Tiffaine ?! Nan allez, on est gentil avec elle...). Il mit alors tout le poids de son corps vers l'arrière, et Hop ! une autre bouteille de perdue ! Mais, bientôt le balai se posa sur le Pont ; bien loin du Petit Phoque, mais sur le pont tout de même...

XD C'est pas possible, je sais pas quoi dire x)

Mais ne t'inquiète pas c'est déjà bien assez, ptdr

Vu les secondes qui passèrent entre le temps où elle avait lancé le "allez, monte" et le temps où Ronan se décida à monter justement, le jeune homme avait dû hésiter. Problème d'égo? (les mecs, tous les mêmes u____u) ; ou juste problème personnel avec le balais? (d'ailleurs Tiffaine s'était toujours demandé comment les garçons faisaient pour monter sur un balais sans porter préjudice à leur entre-jambe. Nan, vraiment, ça relevait du miracle ou c'est qu'ils étaient tout simplement habiles. M'enfin, coupons cours à cette parenthèse énorme!). Bref, Ronan avait mis un certains temps avant de se décider à monter derrière son Capitaine.

C'était bien beau d'avoir eu l'idée du balais, mais avec les bouteilles de rhum... déjà qu'elle avait eu du mal à sortir sa baguette magique et à attraper le balais sans en faire tomber une é.è !
Elle fit donc de son mieux, les bouteilles contre elle retenues par son bras gauche, et la main droite dirigeant sans difficulté le manche du balais (merci le Quidditch, moi jdis!).
D'abord très peu confiante, elle retrouva peu à peu l'aise qu'elle avait lors des matchs de Quidditch. Le vent s'engouffrant dans ses habits (houuuu, le pervers!); ses cheveux fouettant son visage et la rendant à moitié aveugle (heureusement qu'elle n'avait pas les cheveux longs, le massacre u_______u) ; l'adrénaline (Surtout que là la hauteur du terrain de Quidditch pouvait aller se rhabiller) ; le manche en bois entre ses mains (du moins sa main droite, la gauche étant occupée à autre chose) ; et tout un tas d'autres choses qui faisaient qu'elle aimait plus que tout voler. Le tout, c'était de ne pas regarder en bas (" ).

" o________O "

Bravo, Tiff', on avait dit qu'on ne regardait pas en bas u_____u
Le joli "merdeuuuuuuh" de son Second lui fit heureusement oublier quelques instants que si elle tombait c'était la fin des haricots rouges. Il avait dû faire tomber une bouteille, du moins la jeune fille n'en était pas sûre. D'ailleurs elle n'était soudain plus très sûre d'avoir entendu un "merdeuuuh". Le vent lui jouait peut être des tours, et il lui était impossible de tourner la tête. Tiffaine était peut être habile sur un balais, mais fallait pas lui en demander trop non plus.

" PAR ZEUS .____. "

Ni une, ni deux, elle s'appuya de tout son poids sur son manche à balais, piquant vers le bas, évitant de justesse la coque. Le balais passa sous le navire grinçant (n'oublions pas qu'il était fait de bois) et Tiffaine remarqua seulement à ce moment là que l'immense bâteau avançait bigrement vite. En effet, son balais allait à une vitesse assez conséquente. Elle était tellement concentrée sur le commandement du balais qu'elle ne sentit qu'après un certains moment les mains de Ronan sur ses hanches. Elle allait lui faire une remarque ("aurais-tu l'obligeance d'enlever tes mains de là, s'il te plait?"), mais le fait qu'ils étaient sur un balais et que vu le piquet qu'elle venait de faire Ronan avait bien le droit de se raccrocher à quelque chose, elle ferma la bouche. Et puis de toute façon Grand Phoque ne l'aurait pas entendu avec le vent.

Ils revinrent aux côtés du navire, et Tiffaine amorça une montée. Quelques secondes plus tard ils étaient de retour sur le pont, loin du Petit Phoque certes, mais loin aussi des deux cuisiniers enragés. Plus qu'a espérer qu'ils n'organiseraient pas une battue (" ).
La tête de Folie-Bleue lui tourna légèrement lorsqu'elle eut posé ses deux pieds à terre, mais tout redevint normal au bout de quelques secondes. Elle vérifia qu'il n'y avait à déplorer aucune victime du côté de ses bouteilles de Rhum (à part celle qui avait tragiquement périt dans les cuisines u____u) puis s'exclama à l'adresse de son Second, attrapant le balais de sa main libre après que le jeune homme soit lui aussi descendu:

"Bon, on est où, là (" )?"

Elle regarda autour d'elle et ouvrit de nouveau la bouche pour faire la plus judicieuse des remarque:

"Haaan, on est à la Proue =O"

En effet, la superficie du bâteau s'arrêtait ici. L'envie d'aller crapahuter vers la statue de la Vélane de bois la titilla même quelques instants...
Après s'être enquérie de l'état des lieux, elle s'intéressa à son fidel Second.

"Ca va, rien de cassé =| ? "

Elle s'en voudrait s'il s'était blessé pendant l'aventure alors qu'elle n'avait rien eut.

La façon d'écrire est un peu baclée, mais pour ça faut remercier Margot qui n'a pas arrêté de m'interrompre u______u J'ai pas fais avancé grand chose, mais au moins j'ai eu la bonté de nommer la Proue xD

" vu le piquet qu'elle venait de faire [...] " -> Ca veut dire quoi, ça !?

Margot, c'est la méchante cousine ou un gentille ? o_____________O

En tout cas, un graand merci ; ton message a largement avancé le topic =')

« Haaan, on est à la Proue =O » lança Tiffaine. Triste constat, en effet, quand on sait que le Petit Phoque se situait à l'arrière poupe gauche du Phoenix... Bref, de la marche à faire - vu les dimensions pharaoniques du bateau ! Mais les cuisiniers n'avaient pas l'air d'être là ; auraient-ils trouvé un moyen plus sûr que de s'envoler sur un balai au-dessus d'une mer bouillonante d'écume, meutrière et dangereuse ? Sûrement. Car une cloche résonna dans le bateau. Une cloche, oui ! Comme dans les films ! Une cloche qui sonnait fort, un signal d'alarme - l'alarme avant la tempête, si je puis dire, l'hallali, le signal de lancement de chasse. Car la traque avait commencé. Des pieds martelaient le sol, courant, amenant avec eux l'Ordre, vers deux jeunes gens un peu pommés - qui n'avaient, au passage, que pris quelques bouteilles de Rhum... En fait, tout était de la faute du Gros Cusinier : il aurait pas pu continuer de pioncer et fermer sa gueule ? Folie Bleue et Grand Phoque n'étaient pas n'importe qui, crédidiou ! Que d'insolence, que d'irrespect dans ce monde de barjos =/ Mais Bref ! le destin arrivait, et vite ; il fallait trouver une solution. « L'Objectif : atteindre le Petit Phoque, sains et saufs, sans se faire répérer, commença Ronan. L'entreprise à entreprendre : ... » Il réfléchit un instant : « Ce qui est certain, c'est que je ne remonte pas sur ce foutu balai ! Nous pouvons donc passer en escalade sur la coque extérieure du bateau - la voie extérieure, donc ; et nous pouvons emprunter aussi... la voie aérienne : les cordages et voilures, que nous voyons là-haut » (il montra du doigt les enchevêtrements de cordes et de toile accrochés aux multiples mâts du Bateau). « Je choisis… la voie aérienne » et il s’accrocha au mât qui se trouvait juste devant lui ; il grimpa, doucement, mais sûrement ; pour un moment arriver sur une bôme et s’y reposer quelques instants. Il regarda au loin, à travers la Jungle des voilures, du bois et des cordages ; et se dit qu’il y avait encore du chemin à faire =O …

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