Quand la nuit tombe, quand elle est seule ...

Aelys était là, immobile, accoudée à la rambarde de ce fameux navire. La vue était magnifique, inoubliable : un ciel encore bleu mais déjà bien sombre, s'irisant déjà de nombreuses autres couleurs annoncant la fin de la journée - ou le début de la nuit, c'est comme vous préfèrez, Aelys n'est pas chiante pour ça -. De plus, quelques étoiles parsemés déjà le ciel, l'ornant de plusieurs minuscules et lointaines lumières, qui bientôt grossieraient à vue d'oeuil, quand enfin le voile nocturne se serait posé sur ce côté là de la Terre. Du moins, sur le bateau. Quelques nuages se promenaient, tels des moutons égarés mais bien blancs, sur ce ciel si attirant, envahissant parfois l'espace, bien que laissant la star au ciel d'origine, et à ses si jolies reflets .....
Dans le lointain, si on le fixait bien, on pouvait croire que ciel et mer se rejoignaient. Il n'en était bien sur pas le cas, puisque les deux étaient naturellement séparés, je vous rassure. Cette mer était bleu, d'un bleu aussi coloré que le ciel qui se confondait avec. Il n'y avait que peu de vagues, qui se mêlait à l'azur de l'eau, au niveau de la coque profonde et faite de bois ancestrales du bateau.

Aelys était donc accoudée, seule, contre la rambarde de 'sécurité' - même si, aux yeux d'Aelys, elle ne l'était qur trés trés peu ... -. Son regard voguait, entre le pont, et ses quelques habitants, et l'horizon, si jolie et attirant. Ha, et puis, parfois, elle observait son chaton, Saëla, qui promenait autours des pieds de notre jeune et nouvelle Poufsouffle.
Parfois, ses yeux se perdaient, alors qu'elle regardait le lointain. Elle se mettait à rêver, pensant à son passé, à son ancienne école. Certes, il n'y aurait jamais eût ce voyage, là-bas. Mais, y'avait-il eût, içi, de si jolie Noël, avec les guirlandes de cristal, chantant de si belle chanson que parfois, le groupe parmit le quel s'était glissé notre jeune fille restait planté en milieu d'une allée, à écouter et rire des paroles d'une chanson enfantine ? Peut être pas, non.
Et puis, BeauxBatons, c'était son 'enfance'. Son enfance magicienne, Aelys entendait en pensant celà. Ca avait été si dure, de quitter ses repères, de s'imaginer loin de là, loin de ses seuls amis .... Pour se retrouver içi, seule de nouveau, plantée au milieu de nombreuses personnes dont elle ne conaissait ni lom, ni l'age. Dur, de se faire à tout ça, tout ce qui était arrivé si rapidement, depuis la mise en hopital de ses parents.... Et, si ces derniers n'avaient pas insistés, dans un 'testament' pour l'envoyer içi, Aelys se serait trouver des parents d'amie pour dormir chez eux ....
Mais non, la vie continuait, dans un autre monde pour la jeune.

Un léger vent se glissait sur le pont, frolant certaines personnes, enmellant les cheveux d'autre. Ce qu'il fit, tel une brise éphèmere, à Aelys, faisant voler avec douceur ses longs cheveux chatain deriere elle, la faisant fermer avec douceur ses grands yeux bleutés .. Du même bleu que la mer qui venait s'échouer sur la coque du bateau, c'était vrai.

Soudainement, un miaullement retentit : Aelys sursauta un peu, et rouvrit grands ses yeux, qui venaient de se fermer. Saëla venait de se faire peur, alors qu'une bouteille roulait sur le pont. Alors, avec une douceur infinie, Aelys se pencha, et l'apella. La petite chate noire vint, en courant, et se blottit dans les bras rassurants et chauds de sa maitresse, qui reprit, elle, sa place, contre la rambarde, ses yeux bleus se perdant dans les reflets du ciel ...

Soélia marchait sur le bateau, espionnant l'équipage faire ses manoeuvres incompréhensible pour la Gryffondor, admirant la rapidité et la précision des gestes. Elle était seule, et c'était assez râre. Déjà à Poudlard, il était quasi impossible de voir la belle rousse sans son acolyte, Gabrielle Emerson, ou son cousin, Noélan O'Connor. Leur proximité avait grandit pendant ces vacances et Soly ne se rappellait pas d'avoir passé un seul instant sans l'un deux, sauf peut être pour rejoindre leur lieu de rendez-vous. Noélan, Gaby, Jonas et elle, venait de faire une petite excursion en fin d'après-midi, et puis, tout le monde s'était séparé, parce que tout le monde avait un rendez-vous avec une autre personne. So' n'avait pas souhaité suivre Gabrielle qui rentrait dans le bateau. La Gryffondor, elle, préférait rester à l'extérieur, mais seule, elle n'avait pas tellement envie d'aller dans la forêt, ni même sur la plage. Elle avait donc otpé pour visiter l'extérieur du navire et voilà comment elle s'était retrouvée sur ce pont. Le réglement disait que le lieu pouvait être fréquenté par les élèves, si ils ne gênaient pas les hommes d'équipages, ce que Soélia n'avait pas l'intention de faire. L'ambiance qui régnait était vraiment agréable. Elle, l'ambiance, ressemblait vaiment à celle que Soélia ressentait pendant les grandes vacances, lorsqu'elle était à St Raphaël, en France, dans un restaurant au bord d'un port. Elle sentait alors cette douce odeur de mer, de sel, et même de fruit de mer, cette même odeur qu'elle sentait à cet instant précis, cette odeur des vacances, cette odeur de liberté.

Il avait fait beau aujourd'hui. Comme les jours qui venaient de se passer, et comme les jours qui passerons ici, sur cette île nommée Nerverland. Le ciel était donc dégagé, bien que la journée ait touché à sa fin. On pouvait voir le coucher du soleil, un moment magique et merveilleux que Soélia regardait toujours avec beaucoup d'intérêt et d'admiration.

Elle avança sur le pont, faisant craquer les planches de bois sous elle, bien qu'elle ne fut pas lourde, les planches étaient simplement un peu vieille. Du moins, c'est ce qu'espèrait Soélia, elle n'aurait pas aimé faire craquer les planches à cause de son poids. Elle vit alors qu'elle n'était pas seule. En effet, une fille qui semblait perdue dans l'horrizon était accoudé à la rembarde du pont. Elle porta un magnifique petit chaton noir. Ce dernier rappella à Soélia qu'elle en avait un, elle aussi... C'est vrai que c'est dernier temps, on ne pouvait pas dire qu'elle avait été la maîtresse parfaite. Mais, Fleur d'Oranger préférait certainement s'amuser avec ses amis plutôt que de faire embêter par sa maîtresse. Soélia était très attaché à son chat. C'était une belle petite touffe de poil blanche, avec le bout de la queue noire. La Gryffondor aimait bien s'occuper de lui, il était drôle et très attachant. Elle n'aimait pas trop l'étouffer et le gater, mais ceci semblait lui faire plaisir, il ne souffrait pas de ne pas être tout le temps avec sa maîtresse, au contraire, il était heureux d'être tout seul, de temps en temps, même si il appréciait les chatouilles de Soélia. Elle s'approcha alors de la jeune fille qu'elle n'avait jamais vu, mais elle était au courant que c'était une nouvelle, Gaby lui en avait parlé. Par contre, son prénom et son nom de famille lui échappait, d'ailleurs, elle n'était pas sûre que Gaby lui ait dit.

|Soélia| "Alors, ça te plais, pour le moment, l'ambiance de Poudlard? Enfin, c'est pas vraiment la même que pendant les cours, mais ça y ressemble..."

Soélia esquissa un joli sourire et regarda le petit chaton, avant de reporter son attention sur sa maîtresse.

Aelys était donc perdue dans ses pensées, tournant parfois légèrement la tête pour observer les manoeuvres ho combien complexes de l'équipage. C'est vrai que notre Poufsouffle n'aurait jamais pu croire que même à l'arrêt, un bateau, un navire si grand ait besoin de soin .... Et pourtant, à chaques instants, un matelot - comme elle se plaisait à penser, ce qui l'amennait à imaginer de grandes et sanglantes batailles avec des canons, des sabres et tout le tralalas. - tendait une corde, un autre tirait sur une voile, et un dernier passait un coups de serpillère ... Cette derniere pensée fît d'ailleurs sourire doucement la Poufsouffle, qui ne s'imaginait pas du tout devenir, un jours, comme un de ces marins .... Trops d'alcools, trop de bravades pour la jeune Aelys.

Dans un mouvement anodin, elle repoussa une mèche de cheveux, avec laquel jouait Saëla : elle y glissait ses griffes, et mordillait sauvagement cette violente bête sauvage qu'était la mèche de la jeune Aelys. Ce qui ne manquait pas, bien sur, de faire sourire cette derniere, amusée par l'envie perpetuelle de jeu de sa petite coquine de chaton ...

Cependant, son regard était perpetuellement attiré vers le large, comme le soleil avait attiré Icare, bien auparavant. [Oùla, j'suis plus sur que ce soit Icare qui a volé vers le soleil, mais bon .. vous m'avez compris quoi ..] Elle s'y noyait agréablement, en profitant pour se perdre dans un abime des plus profonds : ses souvenirs ... Ses souvenirs, qui ne datait pour finir, d'il y avait peu longtemps. En effet, elle repensait aux lugubres sorciers, venues lui annoncer la triste nouvelle, d'une voix si froide qu'il aurait refroidit même un glacier, Aelys en était sure. S'en suivait, inlassablement, la lecture du testament, moment dur et éprouvant, lui apprenant qu'elle devrait poursuivre ses études à Poudlard ... Pourquoi lui faire quitter son ancien lieu de vie, pourquoi lui faire perdre, en même temps, sa deuxieme famille ? Tant de questions, qui tournoyaient doucement dans son esprit, alors qu'elle s'oubliait en fixant rêveusement - et un peu tristement, il fallait bien l'avouer - le lointain horizon.

Ce ne fût pas Aelys qui remarqua la premiere la griffondor qui s'approchait : non non, ce fût la petite Saëla, qui se désinteressa momentanément de la mèche rebelle et violente, quittant aussi les bras rassurants de sa maitresse, pour aller voguer sur la rembarde du pont. Son pas était agile, et elle fût bien vite prés de l'autre, qui maintenant les regardait toute deux, comme interessée.

|Soélia| "Alors, ça te plais, pour le moment, l'ambiance de Poudlard? Enfin, c'est pas vraiment la même que pendant les cours, mais ça y ressemble..."

Aussitôt, Aelys eût un furtifs sursaut, se redressant vivement, et se retournant de suite. Elle observa un peu celle qui se tenait en face d'elle, comme cherchant une réponse à la question qui venait d'apparaitre. Qui était, d'ailleurs, une trés bonne question. Aimait-elle l'ambiance ...

" Disons que je ... Je n'ai pas encore eût vraiment le temps de la voir, l'ambiance ...."

Sa petite voix claire et douce s'éleva, couvrant sans peine le bruit que l'on pouvait percevoir sur le pont. Ensuite, un petit sourire s'inscrits sur ses traits, illuminant ses yeux qui contrastaient maintenant avec une force sans pareil contre les joues rouges de la Poufsouffle.

Pourquoi était-elle timide ..? Elle ne le savait pas. Car, en réalité, c'était l'autre qui était venue, d'elle même ... Cette derniere n'allait donc pas l'attaquer, non .... Et pourtant, la peur et la timidité restaient là, tapie mais présente, se précipitant au moindre prétexte. Et, en voilà un beau, des pretextes !!

Soélia observait la jeune fille. Sa réaction, en la voyant, avait été celle d'une fille sur la défensive. Ceci aurait pû être à cause de la surprise, de voir une personne alors qu'on est perdu dans ses pensées, mais la réponse de la jeune fille avait été, en l'occurence, assez hésitante, légrement frêle, comme si cette réponse aurait pû avoir de conséquences importantes sur le reste de la discussion. La Gryffondor ne mit donc pas longtemps pour cerner le personnage de la Poufsouffle. C'était certainement une fille timide. Mais Soélia l'aurait peut être été elle aussi en arrivant dans une nouvelle école où les jeunes du même âge se connaissent depuis leur onze ans... Enfin, non, peut être pas en faite... Soly n'était pas du genre timide. Pas du tout même. Elle n'avait pas peur du riddicule, et savait que ça ne tuait pas, heureusement d'ailleurs, sinon, elle serait déjà enterrée trois pieds sous terre! Avec Gaby, elles avaient fait les folles devant pleins de gens tellement de fois qu'elle ne pouvaient les compter, et au lieu de se morfondre en craignant d'avoir honte, elles s'étaient amusées plus qu'autre chose. Elle trouvait donc que c'était une qualité, d'être plutôt extravertie. Mais après tout, la jeune fille à ses côtés était peut être timide, ce n'était pas sa faute, et Soélia ferait tout pour ne pas accentuer son malaise, si toute fois elle en ressentait un. Car après tout, elle s'était peut être complétement loupée sur le caractère de la jeune fille.

|Aelys| " Disons que je ... Je n'ai pas encore eût vraiment le temps de la voir, l'ambiance ...."

C'était vrai... L'ambiance du château ne ressemblait en aucun cas à celle du bateau. Enfin, peut être l'ambiance de Poudlard de fin des cours. Mais ce qui était sur, c'est que les professeurs n'étaient jamais aussi sympas et cool que sur le bateau. Soélia avait déjà enfrein plusieurs fois le réglement du bateau pendant le voyage, et elle n'avait jamais été puni... Peut être qu'elle recevrai les punitions après les vacances, mais une chose sûre, c'est qu'elle n'aurait rien à rédiger ou à copier pendant le séjour sur le Phoenix!

|Soélia| "Tu es arrivé quand sur le bateau? Et t'as pas encore visité Poudlard?"

Si c'était le cas, elle allait être surprise. Enfin, Soly n'avait jamais visité Beauxbatons, mais elle ne pensait pas qu'une école pouvait être plus majestueuse que Poudlard. A tors? Soélia avait été en admiration le jour de sa rentrée en première année. D'autant plus que le premier lieu du château fut la plus grande et somptueuse salle de l'école. Elle avait, tout d'abord rien compris à ce système de plafond qui comprenait des bougies volantes et avait eu besoin d'un beau 6ème année pour admettre que c'était possible, en magie, de changer la décoration du plafond à volontée, chose qu'elle avait voulu essayer chez elle, juste avant de se faire surprendre par sa mère car il était interdit de lancer des sorts en dehors de Poudlard... Elle ne fut par la suite plus surprise de toute la magie qui régnait dans Poudlard, ou alors elle faisait exprès rien que pour en demander les raisons au beau 6ème année dont elle était folle amoureuse malgré leur 5ans de différence! Bah oui, pour elle, l'amour passe au delà des frontière de l'âge, et elle avait cet avis depuis cette rencontre avec celui qu'elle pensait être l'amour de sa vie. Elle se rappelle d'ailleurs comment Gaby avait du la raisonner pour lui faire comprendre qu'il était bien trop vieu et qu'il aurait déjà des rides avant même qu'elle ai son permis de transplanage. Soélia savait très bien qu'elle exagérait mais depuis ce jour, elle avait mis de côté ce garçon!

Dans son regards se lisait son malaise, et même son attitude confirmait ce sentiment présent chez la jeune poufsouffle. Elle observait l’autre, un peu craintive de la réaction de celle ci. Mais non, l’autre ne semblait pas méchante ni moqueuse. Si ça avait été le cas, Aelys se serait encore plus renfermée sur elle même, cachant le moindre de ses sentiments devenant alors bien plus que timide. Mais, apparemment, ce n’était pas aux ordres du jours de se cacher, et elle pouvait donc se détendre, peut être même accorder un peu de confiance à l’autre.

En effet, arriver en fin d’année, quand tout les autres se connaissaient, c’était dur. Des groupes étaient déjà formés, sûrement depuis bien longtemps, et Aelys était seule, au milieu, sans amis. Et dans le fond, ce n’était pas le pire, car elle ne craignait que bien peu la solitude … Non, les études seraient durs, car certes elle avait les bases communes, mais les programmes dans les écoles n’étaient pas exactement les mêmes. Et Aelys avait peur, peur de s’apercevoir des énormes lacunes qui pourraient exister pour elle.
|Soélia| "Tu es arrivé quand sur le bateau? Et t'as pas encore visité Poudlard?"
La question résonna quelques instants dans l’esprit d’Aelys, alors qu’elle réfléchissait à la réponse qui suivrait. Puis, soudainement, sa voix s’éleva de nouveau, calme et douce, réfléchie.
- Et bien …. Il y a quelques jours, et l’école était fermée … On m’a donc envoyé directement içi, sans même me laisser jeter un coups d’oeil.-

Non, la petite ne connaissait absolument pas l’école, dans laquelle elle allait passer des jours et des semaines, voir des mois. Certes, on lui avait décrit : on lui disait qu’elle était grande, royalement grande, somptueuse, royalement somptueuse. On lui avait aussi dit que l’école comptait des dizaines de salles, toute richement décorés mais ça ne changeait guère avec BeauxBatons, où tout était enjolivé, destinée à faire beau.
A côté de ça, on lui avait raconté la présence d’un certains Peeves, un fantôme qui aurait été méchant et vicieux, destiné à mettre du mouvement dans le château. Est-ce vrai ? Aelys ne le savait pas. Et elle s’en fichait royalement, si vous voulez tout savoir.
Et dans tout ces racontars, Aelys avait appris que l’ambiance était bonne, souvent gaie et joyeuse, dans ce château immense d’apparence. Apparement, il y aurait parfois des fêtes, et que peu de compétition entres les différentes maisons.

Maintenant, il n’y avait plus de soleil : il était disparu derrière l’horizon, et maintenant seules les étoiles se reflétaient sur la mer ondoyante. Plus aucun nuage ne se risquait dans l’air ambiant, alors que le l’odeur de mer était de plus en plus présente. On entendait résonner encore par-çi par là quelques ordres complexes qui résonnaient dans le silence de la nuit venante. Saëla se glissait doucement sur la rambarde, observant les deux humaines façe à elle. Avec vigueur et fermeté, cette petite chatte sauta gaiement, et vint se planter juste dans les pieds de Soélia. Là, elle miaula avec force et bruyamment, observant de ses jolies yeux cette humaine inconnue, ce qui arracha irrésistiblement un sourire à Aelys.

Le soleil venait de disparaitre à l'horizon. Soélia n'eut plus besoin de plisser les yeux pour se cacher de la lumière naturelle du bel astre de feu.

|Aelys| "Et bien …. Il y a quelques jours, et l’école était fermée … On m’a donc envoyé directement içi, sans même me laisser jeter un coups d’oeil."

|Soélia| "Dans ce cas là, ne te fais pas de soucis, l'école est magnifique et tout le monde y est sympathique. Enfin, c'est une généralité, mais c'est sur que tu y sera bien ! "

Soélia essayait vraiment de rassurer la jeune fille, elle aurait certainement aimé qu'on fasse pareil si elle arrivait dans une nouvelle école au milieu de clans déjà formés. Elle n'aurait vraiment pas été être à sa place, elle n'immaginait même pas sa réaction si on avait dû lui dire qu'elle quittait Poudlard, qu'elle quittait son pays, qu'elle quittait Noélan, Gaby, Jonas, Alice, ... et tout ses amis. Elle aurait certainement fait la tête à ses parents, et n'aurait pas mangé pendant un moi, histoire de leur faire les pieds!

Elle venait d'y réfflechir, elle ne s'était pas présentée! La hooonte! Sa mère n'aurait pas été fière d'elle!

|Soélia| "Au faite... Je suis Soélia Daevis, et toi?"

Enfin elle allait remettre la main sur son nom et son prénom qu'elle cherchait depuis qu'elle l'avait aperçut!

La Gryffondor eut un petit sourire en regardant le petit chaton! Il était vraiment trop mignon. Elle se demandait d'ailleurs ce que Fleur d'Oranger pouvait bien être en train de faire! Certainement en train de courir après de jolies demoiselles. Elle se rappelle encore le jour où elle avait eu Fleur d'Oranger, c'était pour le Noël de l'année précédente! Il avait un jour et c'était le petit chaton du chat de Shanelle, sa soeur. Elle lui avait offert car son chat précédent, Cosmos, était mort de vieillesse. C'était un beau chat aux longs poils roux. Il était plutôt bien portant et ne se déplaçait jamais, que pour aller manger et boire. Il avait des yeux lourd et fatigué. Il ne correspondait absolument pas à Soélia et à son habitude de vie, si bien qu'elle l'avait laissé chez ses grands-parents juste avant de rentrer en 3ème année. En effet, après deux ans à vivre au rythme de Poudlard, le pauvre péper s'était bien fatigué! Il mouru lors de la rentrée de la Gryffondor en 4ème année et Soélia en fut tout de même attristée! Après tout, c'était son chat et même si ils n'avaient jamais eu de grand moments de complicité, Soélia avait déjà pleuré de nombreuses fois dans son pelage, quand elle se disait qu'elle n'aurait vraiment aucune chance avec le beau 6ème année et quand ce même garçon était parti de Poudlard à la fin de sa 7ème année. Donc, le jour de Noël, lorsque Soélia découvrit ce petit être sans poil, elle en fut complétement raide amoureuse. Pour le prénom, elle n'hésita pas longtemps. Adorait cette odeur, la Fleur d'Oranger, elle décida de nommer son chaton ainsi, d'autant plus que son petit panier était légèrement arrosé de parfum à la Fleur d'Oranger, et le chaton adorait s'y rendre! Le dernier cadeau de sa maîtresse fut un petit collier orange clair, avec écris dessus en belles lettres noires "Fleur d'Oranger", encadré par deux représentations de cette fleur. Soélia eut par la suite envie de lui tatouer une fleur d'oranger sur sa petite cuisse, mais y rennonça rapidement en imaginant un petit pic entrer en contact avec la douce peau de son chaton d'amour!

Les chats, donc, elle en était folle amoureuse. Pas que des chats d'ailleurs, certains garçons beaux, gentil et musclés faisaient eux aussi chavirer son coeur frêle, mais elle aimait beaucoup, du moins, au début... Elle ne s'était jamais vraiment lassé de Fleur d'Oranger, mais lui faisait beaucoup moins de calins et de chatouilles qu'auparavant.

|Soélia| "Dans ce cas là, ne te fais pas de soucis, l'école est magnifique et tout le monde y est sympathique. Enfin, c'est une généralité, mais c'est sur que tu y sera bien ! "

Aelys eût un léger sourire, commençant peu à peu à se détendre. Ainsi, l’ambiance devait être aussi bonne que celle de BeauxBatons, apparemment. Ouf, d’une certaine manière, sinon, elle s’y sentirais bien trop mal … Déjà que l’arrivée au bord du Phénix n’était pas super, car la jeune poufsouffle s’y sentait seule, alors si en plus à l’internat s’était pareil … Ce serait tout simplement infernal et invivable pour la jeune fille, qui se sentirait encore plus perdue qu’elle ne l’était déjà.

En faites, quand la jeune avait quitté la Françe, elle n’avait pas encore réalisé qu’elle n’y reviendrait pas. Ce n’était qu’une fois arrivée sur le quai un peu brumeux de Londres, avant de prendre le Poudlard Express, qu’elle s’en était rendue compte, acceptant le fait que maintenant, finit la campagne française, bonjour la vie citadine d’Angleterre. Et elle avait eût du mal à s’y faire, devant oublier ses petites habitudes. Tout était différents, ne ressemblant en rien à cette France qu’elle connaissait par cœur … Jusqu’au petit déjeuner, qu’elle prenait sucrée quand la plupart des Anglais mangeait du salé. Mais bon, tout était passée, et les habitudes prises.

|Soélia| "Au faite... Je suis Soélia Daevis, et toi?"

La réponse fusa, calme et précise, de plus en plus sure d’elle.
- Je suis Aelys Duemont, enchantée.-

Elle sourit, doucement, sûrement, alors que son regard se posait sur son chaton. La petite chatte essayait, vainement, d’attraper une mouche qui voletait autour de Soélia, narguant la petite. Par moment, elle se tapissait, sa petite queue tapant le sol doucement, pour bondir ensuite férocement, bien décidée à attraper cette sale bestiole embêtante qu’était la petite mouche.

Soudainement, au côté des deux filles, un grand bruit retentit. Aelys se retourna, sur les gardes, sa baguette tendue devant elle, prête à tout pour se défendre. Mais, en réalité, ce n’était qu’une porte claquant fort, et un jurons retentissant quand la personne de derrière s’était prise cette même porte. Alors, lentement, la jeune poufsouffle se retourna, tentant de se détendre après ce bruit si peu habituelle pour elle. Son sourire naquit de nouveau sur son visage, l’illuminant peu à peu. Oui, c’était dur de se faire à un nouveau lieu, à de nouvelles habitudes. Et pourtant …

|Aelys| "Je suis Aelys Duemont, enchantée."

|Soélia| "De même! Aelys,c'est vraiment un prénom original, mais c'est trop beau!!"

Après tout, c'était vrai. Soélia n'avait jamais entendu ce prénom mais elle le trouvait vraiment très joli, de même qu'elle trouvait jolis tous les prénoms originaux...\o/

Soélia eut un léger rire lorsqu'elle entendit l'élève se prendre la porte dans la figure, certainement. La réaction de la Poufsouffle fut plutôt inteligente et raisonable. Certes, il était râre que des gens viennent vers vous en vous menaçant de vous lancer un sort, ou même de le lancer directement, mais c'était plus sur de prendre toutes ses précautions au cas, où, justement, quelqu'un vous attaquait. Ce fait était très râre, encore plus râre pendant les vacances, et la belle Gryffondor n'eut jamais entendu quelqu'un se plaindre d'avoir reçu un sort dont la raison de cette attaque reste inexpliqué... Peut être que ceci se déroulait avant, au temps d'Harry Potte, où il se passait des choses vraiment horribles et très inquiétantes, mais ça faisait bien longtemps que des choses comme ça n'étaient pas arrivées, et Soélia s'en réjouïssait intérieurement. Elle n'aurait pas pû vivre dans la crainte de recevoir un sort interdit et plus ou moins fatal, sans aucunes raisons vraiment valables!

|Soélia| "Tu peux me raconter un peu des choses sur Beauxbatons?" Ses yeux pétillaient de malice et de bonheur, comme une petite fille, comme c'était le cas à chaque fois qu'elle découvrait et apprenait des choses intéréssante et nouvelles.

|Soélia| "Enfin... Si ceci ne te gênes pas bien sur..."

L'anglaise ne savait pas pourquoi ça serait le cas, mais après tout, certaines personnes n'aimaient pas parler des choses qu'elles aimaient dans le passé et qu'elles avaient dû quitter, pour des raisons variés. Certes, elle n'avait jamais compris cette réaction, mais elle la respectait, avec plus ou moins envie d'en découvrir tout de même plus. En ce qui concerne l'école de sorcellerie Française, Soly aurait très bien pû aller fouiller dans des livres de la bibliothèque du bateau, qu'elle, d'ailleurs, n'avait toujours pas visité; mais elle préférait avoir l'avis d'une fille qui y avait vécu depuis quelques années. Soélia ne savait pas combien d'années précisement puisqu'elle ne savait pas l'âge de la jeune fille présente en face d'elle, mais ceci était le cadet de ses soucis. Pour elle l'âge n'était qu'une façon de plus de se définir, encore et toujours!

|Soélia| "C'est grand? Il y'a que des filles? Il y'a des maisons comme à Poudlard? Tu y restes juste à quel âge?? C'est à côté de Paris?"

Tant de questions qui ressemblait bien à la Gryffondor. Cette petite, ou plutôt grande, Gryffondor bien curieuse... Parfois trop... Mais après tout, c'était une de ces plus grandes qualités!

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