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 Un lapin qui vole [pour mamzelle Moka]

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Joel Blackburn
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Joel Blackburn


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MessageSujet: Un lapin qui vole [pour mamzelle Moka]   Un lapin qui vole [pour mamzelle Moka] EmptyJeu 26 Juil - 22:26

C’est qu’il était chic, le blaireau bavard, en ce début de soirée de début de vacances!
Pour faire changement, il ne portait pas ses haillons de jeans, mais plutôt un sobre pantalon noir, qui plus est, toujours propre! Ou presque... N’ayant point trouvé de chemise dans sa petite valise rouge, notre gentleman en devenir avait opté pour un tee-shirt vert, le seul tee-shirt convenable qu’il lui restait à vrai dire... par-dessus, il avait enfilé un veston gris dont les coudes étaient recouverts d’un tissu à carreaux jaune et vert, le même tissu dont étaient faites les deux grandes poches rectangulaires cousues à l’avant du vêtement. Et pourquoi s’être ainsi accoutré? Attention, attention, ouvrez bien grandes vos oreilles : Joel avait un rendez-vous. Qui plus est, que l’on pouvait presque qualifier de galant... Jo l’pirate avait fait des ravages là-haut sur le pont et avait récolté avec tout ça une rencontre en privé avec nulle autre que l’irrésistible mamzelle Moka.
Après s’être préparé dans son dortoir, Joel s’était donc empressé de se mettre à la recherche de la fameuse salle mystérieuse. Il avait exactement une heure pour la trouver. Pas de chance, il fallut qu’au bout d’une demi-heure de recherche, il aboutisse dans un piège créé expressément pour lui. Du moins c’est ce qu’il croirait sans doute une fois qu’il se serait sorti de l’emprise de ce traquenard à Joel(s).
En passant devant une porte entre-ouverte, Joel entrevit un plancher fort particulier.

"Juste un p’tit coup d’oeil... ‘Me reste encore vingt et une minutes et sept secondes, euh six, non cinq, quatre... pour trouver la salle mystérieuse... deux, une maintenant..."

Malgré le regard menaçant et parlant de Louis le sage chat, Joel avait osé. Il avait osé oui, pousser cette porte et disparaître derrière elle en laissant derrière lui un Louis sagement assis devant l’entrée de l’observatoire.
L’observatoire... Il était totalement vide. Joel marcha jusqu’au centre de la pièce, les yeux rivés vers le bas, fixés au paysage terrestre qui défilait sous ses yeux écarquillés. Sans réfléchir, sans même commander l’action à ses membres, il s’agenouilla, toujours en transe, puis posa les paumes de ses mains sur la vitre, et finalement, s’étendit de tout son long sur le plancher de l’observatoire, les bras ouverts en croix, le nez aplati contre la surface translucide, le front appuyé dessus également.
Le rouquin avait l’impression de voler. Il planait au-dessus de la terre, comme un oiseau. Le monde lui apparaissait vu d’ici ridiculement petit. Dans un murmure d’émerveillement, il s’adressa à son chat.

"Louis! Tu dois absolument voir ça! Louis vient voir c’est... c’est... Je vole, Louis!"

C’est à peine si le chat ne roula point ses yeux vers le ciel. Il attendit encore un moment pour Joel, puis finalement se leva et rebroussa chemin. Rien à faire, son maître était un éternel enfant, un frivole gamin qui oubliait toutes responsabilités, tous engagements si venait le moment du jeu. Il hissait les voiles et empruntait la route de l’insouciance, Louis lui, préférait retrouver la voie du bon sens et monter s’entretenir avec les autres chats que certains élèves avaient apportés comme compagnons de voyage.

Pendant ce temps, Joel souriait aux anges, toute son attention concentrée sur la vue qui se déroulait devant lui, il planait bien haut et bien loin, le sourire aux lèvres, bien loin de se douter que dans le couloir, Louis venait tout juste de croiser mamzelle Moka qui, vu la demi-heure qui avait passée depuis l’heure fixée du rendez-vous, venait de se faire poser un lapin. Et ce par nul autre que le jeune homme qui riait seul, couché dans l’observatoire, là...tout près...
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Monika Vidisha
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MessageSujet: Re: Un lapin qui vole [pour mamzelle Moka]   Un lapin qui vole [pour mamzelle Moka] EmptyVen 27 Juil - 1:31

Un lapin. On lui avait posé un lapin. A elle. Monika. Monika Vidisha.

Elle n'en revenait d'ailleurs toujours pas. C'était bien la première fois. D'habitude, c'était elle qui les posait, les lapins. Pas cette fois. Et ce n'était même pas un rendez-vous avec un groupe d'amis, non ; c'était un rendez-vous avec un garçon. Ce qui rendait la chose encore plus inconcevable aux yeux de la demoiselle. Pas qu'elle avait la prétention d'avoir tous les hommes à ses pieds, mais tout de même. Jamais un seul n'avait osé lui faire cet affront. Il fallait dire que le garçon en question, et même la relation qu'elle entretenait avec lui, était peu anodin. Jo l'Pirate n'était pas un gars ordinaire, ça non. Mais c'était un homme, aussi cela n'excusait nullement l'absence qui lui avait consigné.

Naturellement coquette, Monika avait toutefois fait un léger effort vestimentaire - bien qu'elle aurait nié toute remarque à ce sujet. Ses cheveux, habituellement ondulés voir même bouclés, étaient cette fois-ci très raides, arborant toujours ce pétillant violet qui, dès à présent, les caractérisait. Deux fines mèches tombaient en avant sur son visage, tandis que le reste demeurait derrière ses oreilles. Elle ne s'était pas plus maquillée que d'habitude et avait accroché à ses lobes, du trou le plus proche au plus éloignés, de larges créoles dorées, de petites boucles d'oreilles avec des fleurs bleues, un dé orange et à son cartilage, une en forme de coccinelle. Elle portait une longue tunique blanche, contrastant joliment avec sa peau d'ébène. Les manches courtes, gentiment décolleté, elle était décorée par un motif doré avec des perles beiges. Pour finir, la demoiselle portait un mini-short en jean avec des fanfreluches, découvrant de longues jambes galbées. Le tout était rehaussé par de minces talons blancs.

Ce fut ainsi vêtue qu'elle avait entendu, 10 minutes, puis 20, puis 30, à côté de la salle mystérieuse. Comble du comble, elle s'était levée très tôt ce matin, ayant ainsi tout le temps de se préparer et donc de s'impatienter encore plus. Ayant pour principe de ne pas attendre plus d'une demie-heure, déjà fortement irritée, la demoiselle partie une fois le temps d'attente écoulé. Ses talons claquaient fort dans les couloirs du bateau, marchant rapidement et d'un pas bien plus lourd que d'habitude, ne signalant rien de bon. Ses joues étaient même légèrement roses, ce qui exprimait soit de l'embarras, bien plus rare, ou alors de la colère, bien plus plausible. Et c'était tout à fait le cas.

Ayant toutefois une certaine affection pour ledit jeune homme - il l'avait sans doute charmé avec ses grands yeux d'enfant -, Monika tentait en vain de se calmer. Il s'était peut-être perdu...il avait croisé quelqu'un en route...il avait oublié. Ah, ça, non. On ne pouvait pas oublier un rendez-vous avec elle. C'était scientifiquement impossible. Pour son ego, du moins.

Ne sachant pas vraiment où elle allait, marchant plus pour ne pas rester plantée comme une cruche toute seule, elle ne comptait même pas retrouvé son fameux larron. Il est vrai qu'elle croisa un chat étrangement familier dans les corridors, mais cela ne l'alerta pas plus que cela ; elle poussa violemment une porte, et ce qu'elle vit la stoppa net. Oh, en d'autre circonstance, elle se serait sans doute intéressée à la vitre qui lui servait de sol. Voir le monde ainsi, à cette hauteur, c'était fichtrement intéressant, et même déstabilisant pour quelconque ayant un peu le vertige. Mais ce ne fut pas cela qui l'arrêta. Ce qui l'arrêta, ce fut ce grand dadais, sur le ventre et les bras en croix, admirant la panoramique que la salle lui offrait. Elle n'aurait pas vraiment su dire pourquoi, mais Monika le reconnu aussitôt. Par sa silhouette, son attitude sans doute, ses cheveux. Enfin bref. C'était bien Jo. Jo l'Pirate. Et si elle se trompait, ce n'était pas grave ; elle avait besoin de crier sur quelqu'un.

La demoiselle s'approcha de lui, ses talons raisonnant encore plus sur le verre. Ses pas secs annonçaient la couleur. Elle n'était pas de bonne humeur.


"Vous n'avez pas oublié quelque chose, monsieur Jo?"

Elle croisa les bras, observant le garçon avec insistance. Sa voix était froide, agacée, et elle avait le regard sévère d'une institutrice face à un élève turbulent. Elle retroussa ses lèvres en une moue boudeuse, fronça ses sourcils. A cette distance, il n'y avait plus aucun doute possible ; c'était bien Jo. Et il risquait de passer un mauvais quart d'heure.
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Joel Blackburn
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MessageSujet: Re: Un lapin qui vole [pour mamzelle Moka]   Un lapin qui vole [pour mamzelle Moka] EmptyVen 27 Juil - 4:09

La vitre avait disparue, comme tout le reste, tout le reste qui ne comprenait pas cette vue à couper le souffle, et Joel. Plus de murs, plus de vitre, plus rien, rien sauf un vent imaginaire qui soufflait dans les cheveux de Joel l’oiseau étrange, et ce vent l’obligeait à plisser les paupières par moments. C’était encore mieux que voler en balai... Joel aime bien voler en balai, en fait il y est plutôt doué! Mais il n’aime pas le quidditch... eeeenfin, détail! Tout ça pour dire qu’il était loin, tellement loin de l’observatoire, si loin d’un monde auquel il appartenait pourtant que trop!

* "Hey! M’sieur l’albatros, salut! Dites-moi m’sieur, vos ailes, c’est vrai qu’elles traînent quand vous êtes sur terre?

-Ah oui qu’elles traînent! Moi, je ne me risque plus à descendre!

-Ooooh trop cooool....!

-Comme vous dites jeune homme... Bon aller, à la prochaine et, bon vol!

-Merci m’sieur!" *


Prochaine destination? Hmm... Bonne question. En attendant d’y trouver une réponse, plutôt continuer à planer! Yéééééé! Lalalalalalala... De la musique tout plein la tête, Joel continua ainsi son périple vers nulle part et partout à la fois, ne se doutant nullement qu’une princesse, une vraie, approchait à grands pas, à violents pas, des pas qui tuent!

*Hein?*

Toc toc toc toc toc toc...

C’était dans sa tête ou pas ça? Joel doutait de sa santé mentale, mais là vraiment, c’était le comble. Ca cognait, là dans sa tête...

*"Euh... oui?"* Se risqua-t-il à demander à l’intrus dans son crâne, mais il n’obtint en retour aucune réponse, mais plutôt une interrogation.

*Oops.*

Que dire de plus? Les mains de Joel se rapprochèrent de sa tête en entendant Moka, agrippant fermement deux grosses poignées de ses cheveux. Il ferma les yeux en fronçant les sourcils et sentit la vitre contre son visage de nouveau. Les albatros et le vent avaient soudainement disparus, Joel ne volait plus, non, il était juste un imbécile heureux couché sur un plancher, habillé en clown. L’atterrissage fut douloureux. Jo? Joel? Joel? Jo? Peu importe l’identité de celui qui allait parler, le jeune homme qui se redressa, ouvrant enfin les yeux et paraissant un instant absolument dépité, honteux, embarrassé et plus encore, ce jeune homme là et bien, demeura sur ses genoux et, d’une “démarche” maladroite, aboutit aux pieds de Moka. La tête basse, il se décida à oser lentement lever ses grands yeux bleus vers elle, ses yeux inquiets, soucieux, tout en se mordant sans délicatesse la lèvre inférieure. Cependant, lorsqu’il en fut au visage de Moka, son expression tantôt craintive se figea en un air stupéfait. La bouche entre-ouverte, il fixait la jeune fille, interdit. Enfin, ses lèvres s’animèrent et il murmura en un souffle...

"Mamzelle Moka vous... vous êtes vraiment.... vous êtes... vous êtes comme... vous êtes si..."

Belle? Ravissante? Charmante? Magnifique? Splendide? Superbe? Sans doute un peu de tout ça oui, seulement LE mot, ce fameux mot qui voudrait tout dire refusait de se montrer le bout du nez.
Joel secoua d’un coup sa tête de gauche à droite, reprenant ses idées. Alors, il se jeta littéralement sur la demoiselle, toujours du haut de sa grandeur rapetissée de moitié vu sa position, agrippant avec passsion Moka au niveau de la taille en l’entourant de ses deux bras et en collant l’une de ses joues contre son ventre.

"OoooooOOooooooOOOOh! Il prit une grande inspiration. Pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon pardon-" Et lâcha Moka, tombant sur le dos en un bruit sourd, se heurtant brutalement la tête contre la vitre, mais sans y porter la moindre attention.

Inanimé il fut le temps qu’il reprenne son souffle, puis il souleva l’une de ses paupières et regarda la jeune fille de nouveau, toujours un peu hésitant.

"Mamzelle Moka, vous seriez bien aimable de perforer cette glace avec vos puissantes chaussures, en prenant soin bien entendu de ne point tomber avec moi, mais avant, je voudrais vous faire une confidence..."

Il referma sa paupière, inspira un bon coup encore une fois puis se redressa, s’appuyant sur ses mains derrière lui, demeurant désormais assis, les jambes étendues devant lui. Il ouvrit les yeux, les deux cette fois, et regarda Moka.

"J’ai un peu de mal avec... certaines choses. Voyez-vous, il m’arrive d’oublier mon propre anniversaire. Enfin bref, je souhaitais seulement que vous sachiez que c’est notre rendez-vous, que j’ai oublié. Il se leva d’un bond, prévoyant ce qui viendrait possiblement à l’esprit de Moka. Ses mains jointes devant lui, s’entremêlant nerveusement les doigts, il reprit. Ce n’est pas vous que j’ai oublié, mais notre rendez-vous, c’est une date et une heure, pas vous... Parce que j’ai été... distrait. Il se redressa et parut dès l’instant fort moins suppliant. Justement, je pensais à vous. Si vous le voulez bien... il leva ses yeux vers le ciel... on pourrait y retourner, tous les deux, là où j’étais.... Suppliant de nouveau. Pardonnez mon oubli mamzelle Moka! J’me ferai tatouer les prochaines fois! Si prochaines fois il y a..."
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Monika Vidisha
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MessageSujet: Re: Un lapin qui vole [pour mamzelle Moka]   Un lapin qui vole [pour mamzelle Moka] EmptyVen 27 Juil - 17:02

Jo avait beau la supplier autant qu'il le pouvait, la princesse n'allait pas lui pardonner de sitôt. C'est que pour ce genre de chose, elle était très susceptible et surtout rancunière, la petite Moka.

La moue toujours boudeuse, elle l'observa d'un oeil austère, insensible même face à l'évidente flatterie qu'il voulait lui faire. Lorsqu'il enlaça son ventre, elle ne bougea pas, apparemment habituée à ce genre d'étreintes. Elle ne dit un mot, écoutant ce que son collègue avait à dire, mais n'en pensait pas moins. Elle fulminait intérieurement. Elle se revoyait encore toute seule, devant cette fichue porte de cette fichue salle mystérieuse. Elle s'était adossée à un mur, avait regardé ciel à travers un hublot, puis s'était assise par terre, avait croisé les jambes, décroisé les jambes, observé minutieusement ses ongles, s'était levée, jauger son reflet dans une vitre, s'était rassise, avait épousseté inutilement sa tunique et s'était levée de nouveau. Elle avait attendu désespérement, et tout ça pourquoi ? Pour le retrouver à imiter un oiseau, insouciant, oubliant à quel point il l'avait fait attendre.

Lorsqu'il avoua avoir omis leur rendez-vous, Moka ouvrit de grands yeux, prête à exploser. Jo avait apparemment prévu cette réaction puisque, s'élançant aussitôt, déclara ne pas l'avoir négligé elle, mais la date, l'heure, l'événement, en quelque sorte. Mais cela ne suffisait pas. La jeune fille ne savait pas ce que son camarade pouvait faire pour se pardonner, mais elle savait que ça, ça ne suffisait pas.

Elle fit la moue, lui tournant le dos.


"Je ne crois pas, Jo." répondit-elle froidement.

Elle détourna la tête en sa direction, les yeux perçants. Elle aurait bien été tenter de lui pardonner, lui à l'air si sincèrement désolé et à l'élocution si convaincante. Mais elle se ressaisit bien vite. Jo ou pas, il devrait savoir que l'on n'infligeait pas de telles choses à Mademoiselle Moka. Et elle criait si bien sur les autres ! Jo l'Pirate, aussi charmant soit-il, allait apprendre que ce n'était pas une fille facile.


"J'étais si impatiente de vous voir ! J'ai attendu une éternité me semble t-il, là, devant cette pièce où nous devions nous rendre !"

Elle criait presque, sa voix émanant d'un agacement certain. Elle s'avança vers son interlocuteur, assez près pour agripper son col et l'approcher brusquement vers elle. Par ses talons, elle lui arrivait au niveau du nez ce qui rendait ses yeux, si proches alors, encore plus menaçants.

"J'ai horreur que l'on me délaisse. Mettez-vous bien ça dans le crâne, mon cher Jo. Que vous me suppliez ou pas, le mal est fait et il le restera."

L'ardente Moka le relâcha, tournant les talons, marchant jusqu'à la porte. Elle s'arrêta devant celle-ci, les bras croisés, apparemment hésitante. Devait-elle continuer ou rester ? Si elle poursuivait, c'était bien dans le but que Jo la rattrape. Par contre, s'il ne le faisait pas, elle risquait de se sentir encore plus vexée qu'elle ne l'était déjà. Mais si elle demeurait ainsi, cela serait évident qu'elle avait envie qu'il la suit...sentiment que sa fierté empêchait de clairement exprimer. Pf ! De toute manière, c'était un garçon comme un autre, hein, même s'il avait cette petite excentricité un plus. Excentricité qui, par la même occasion, le rendait totalement innocent...mais non, mais non. Elle n'allait pas se laisser avoir par ces grands yeux bleus ! Elle ne se laissait jamais amadouer. Plus que décidée, Moka ouvrit la porte, prête à sortir.
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Joel Blackburn
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MessageSujet: Re: Un lapin qui vole [pour mamzelle Moka]   Un lapin qui vole [pour mamzelle Moka] EmptyDim 29 Juil - 3:31

Et pouf! Il n’était pas parti, mais plutôt planté là, bouche bée. Le ballon qui lentement avait recommencé à se remplir, symbole de l’espoir de parvenir à rattraper son erreur, se vit crever dès l’instant où Moka reprit la parole. Surpris et déçu, Jo ne fit aucun effort pour masquer son trouble. C’est avec une visible difficulté qu’il avala sa salive.
Normalement, Joel se serait dit : Bah, encore une qui se prend pour une reine… Et finalement il se serait sortit de cette embarrassante situation aux accents que trop féminins et serait demeuré le même insouciant, tête en l’air, bienheureux jeune homme. Cependant, cette fois, il y avait un truc louche qui n’était pas comme d’habitude. Une culpabilité qu’il n’avait jamais connue, une sorte de malaise, un poids de trop sur ses épaules de rêveur qui l’empêchait de prendre le large et repartir avec les albatros, non, Joel était coincé là devant Moka et écoutait ses paroles, les subissait en ressentant l’envie de disparaître cent pieds sous terre à chaque fois. Et ces pensées, ces fichues pensées qui lui venaient à l’esprit, comme un de ces idiots de… d’idiots.

*Mais à quoi t’as pensé!
Quel con tu fais…*



Et elle se disait impatiente de le revoir en plus, du moins quelques minutes plus tôt, voire presque une heure. Qu’est-ce qu’il aurait put répondre à ça? Moi aussi? Ouais c’est ça, et c’est sans doute la raison pour laquelle il avait carrément oublié leur rendez-vous…
Et comme elle l’avait si bien dit, le mal était fait. Sans dire mot et sans bouger, Jo laissa Moka parler et c’est avec regret qu’il la regarda prendre la direction de la porte. En ce moment, il n’avait même plus envie de jouer à voler, ni de parler avec Louis, ou d’être n’importe où ailleurs. Il aurait souhaité être nulle part, nulle part sauf dans la salle mystérieuse avec Moka, une demie-heure plus tôt.

*Trop tard, Jo…*

Trop tard, trop tard, et quoi maintenant!? Joel baissa la tête alors qu’il entendait les pas de Moka s’éloigner. Sous ses yeux une forêt défilait, il ne savait où il était, mais cette forêt n’avait rien de celles qu’il avait jadis vues par chez lui. Une forêt qui paraissait exotique, une jungle peut-être… La princesse, à dos d’éléphant, repartait vers son royaume.



Et il la laissait partir.

*Non. Demain peut-être, mais pas aujourd’hui.*

Trop tard, trop tard, il n’était jamais trop tard pour Joel Blackburn, un tueur de temps professionnel, bourreau des heures, des minutes, des secondes. Elle allait passer la porte. Alors, Joel s’élança vers Moka.

*Elle doit pas passer la porte, elle doit pas passer la porte…*

Pourquoi? Parce qu’alors, il serait peut-être trop tard. Heureusement, la main de Joel se referma sur le poignet de Moka juste à temps. Un peu plus et elle avait un pied à l’extérieur de l’observatoire. Joel l’incita à lui faire face et à rester là, sur le plancher invisible, avec lui. Il ne dit rien tout de suite, ses yeux rivés à ceux de la jeune femme, il avait visiblement la tête pleine, il était confus et ne savait que dire, que faire, sauf une chose, tuer quelques secondes encore, la garder ici, pour une raison floue qu’il n’arrivait pas à cerner.
Puis, enfin, Joel soupira, regarda parterre, puis reporta son attention sur Moka, sans lâcher son poignet, qu’il tenait fermement, mais pas exagérément fort non plus. Le tourment était toujours bien présent dans son regard.

"Moka…"

C’était sans doute inutile, voire complètement stupide d’avoir même songé qu’elle lui pardonne. Après tout, elle avait quoi, des dizaines d’amis, de prétendants, de tout ce que vous voudrez. Et il y avait Jo, même pas Joel, Jo, et il était quoi? Une connaissance de passage, de vacances, le type qui est amusant pendant quelques temps, mais dont on ne s’ennuie pas. Et pourtant…
Et pourtant il se battait cette fois, il osait, il voulait. Tant pis, si vraiment elle se fichait de lui, le pire qu’il pouvait arriver, c’est quelle continue son chemin et l’oublie définitivement. Mais au moins, elle saurait que lui, Joel, aurait tenu à ce qu’elle reste. Et ca changeait quoi? Sans doute pas grand chose, si ce n’est d’un espoir qu’il aurait entretenu jusqu’à la mort de celui-ci, et un espoir, ce n’est pas rien quand même! C’est une merveille comme une autre… Et justement, Joel les collectionne.

"Moka, je suis sincèrement désolé. Commença-t-il, tout à fait sérieux et honnête, tout à fait Joel, rien de plus, rien de moins. J’ai agis en étourdi, en égoïste même, et je t’ai fait du mal, je le vois bien… Seulement en te faisant du mal, je m’en suis fait aussi et ça, ça c’est parce que… bien c’est parce que… j’crois bien que je tiens à toi, Moka. C’était la main de la gryffondor qu’il serrait désormais dans la sienne. Des amis j’en ai peut-être pas beaucoup, mais, toi, si tu veux… Je… j’aim-… Hmhm. Il se racla la gorge et lâcha la main de Moka, le rouge lui était monté aux joues. Il se reprit et eut un discret sourire au coin des lèvres. Il se pencha un peu en guise de salutation et en posant sa main droite sur son cœur. Après tout, je suis votre très dévoué serviteur!… Cependant, je comprendrais que nous ne préféreriez en choisir un autre vu mon… incompétence… Désormais bien droit. Mais sachez qu’être en votre compagnie, aussi bref ce temps fut, aura été un véritable plaisir pour moi et que sans aucun doute, vous ferez partie de mes plus agréables souvenirs… Un rayon de soleil dans un nébuleux périple…" Sur ces mots, sur cette dernière phrase murmurée, le sourire de Joel s’effaça doucement, et lui demeura face à Moka, silencieux
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MessageSujet: Re: Un lapin qui vole [pour mamzelle Moka]   Un lapin qui vole [pour mamzelle Moka] EmptyMer 1 Aoû - 0:58

Quelle étrange situation dans laquelle elle ( ils ? ) se trouvait.

En d'autres circonstances, Monika se serait empressé de quitter la pièce. Elle n'aurait d'ailleurs sans doute pas hésiter à gifler ledit malotru, l'insulter même, et pourquoi pas, le baffer une nouvelle fois. Ah ça non, elle ne rigolait pas avec les lapins, ou avec toute autre chose touchant sa patience ou son ego, sachant qu'un rendez-vous oublié englobait les deux. Imaginez donc la colère qui pouvait l'envahir à cet instant ! Et pourtant...

Bien qu'elle était blessée, vexée, outrée ou encore un tas d'autres adjectifs, elle n'arrivait pas à lui en vouloir. Pas comme elle le souhaitait, du moins. Elle aurait voulu lui crier dessus plus fort encore, plus longtemps, être plus méchante, lui montrer à quel point elle avait du caractère. Mais elle n'y arrivait pas. Elle n'y arrivait pas car Jo n'était pas un garçon comme les autres. Il ressemblait à un enfant, un enfant qui aurait grandi trop vite et dont seuls les grands yeux azur trahissaient son innocence. Elle était bien culottée de le juger de cette façon. Après tout, elle ne le connaissait depuis quoi..même pas un jour, et ils n'avaient parlé que quelques heures. Non, ils n'avaient même pas parler, ils avaient joué. Jouer au vaillant et séduisant pirate et à la belle et fougueuse princesse. Comme des enfants. Comme Monika n'avait pas joué depuis longtemps. Et qu'elle s'était amusée ! Elle avait oublié ses grands airs d'adulte et s'était laissée entraîner. Ce n'était pas sérieux, ce n'était pas digne de leurs 16 ans. Mais Moka s'en fichait, Jo s'en fichait. Ils s'en fichaient tous les deux. Et là ? Il avait oublié leur rendez-vous alors qu'elle en trépignait d'impatience. Et elle le disputait, le disputait bien trop gentiment, et elle espérait même qu'il la retienne, qu'il fasse quelque chose pour se faire pardonner. Ce n'était pourtant qu'un élève parmi tant d'autre...c'est ce qu'elle aurait aimé se dire. Mais elle savait bien que cela était complètement faux.

Un frisson lui parcouru le dos lorsque ses doigts saisirent son poignet. Son pied n'avait pas encore foulé le sol, et, tout naturellement, comme s'il ne demandait que ça, il se reposa immédiatement sur le sol limpide de l'observatoire. La jeune fille détourna la tête, observant sans ciller les yeux de son camarade. Elle eût un pincement au coeur ; eux qu'elle avait connu si rieurs la veille, voilà que leur bleu était teinté d'inquiétude. A la vue de ceux-ci, les siens eux-même perdurent de leur éclat, et elle s'en voulu. Elle s'en voulait, alors qu'elle aurait aimé lui faire regretter amèrement son erreur. Mais elle n'en avait plus envie. Elle n'avait pas le coeur de lui balancer des cruautés, des mots qui dépassaient ses pensées comme elle le faisait d'habitude.

Elle n'esquissa aucun mouvement quand leurs mains s'étreignirent, se laissant faire. Ses joues, déjà rougies par la colère, rosirent légèrement à ses paroles. Elle se maudit intérieurement. Quelle idiote ! Depuis quand était-elle sensible à ce genre de compliment ? Elle en avait connu des tas, des beaux parleurs, c'est pas comme si c'était la première fois. Mais Jo n'en était pas un. Cela se serait su, sinon. Jo, pas plus tard qu'hier, elle ne le connaissait pas. A Poudlard, elle l'avait vu, quoi...trois fois depuis toutes ces années ? Elle ne lui avait jamais prêté attention, bien qu'ils eurent de nombreux cours ensemble. C'était le garçon fantasque de la salle, plus rêveur, plus bizarre que tous les autres. Certains s'en moquaient, d'autres lui éprouvaient sûrement de la sympathie, tandis que la majorité l'ignorait. Comme Monika, il y a de cela à peine une journée. Et voilà qu'elle voulait à tout prix rester avec lui, lui pardonner, geste qui aurait été certainement déjà fait si sa fierté ne lui en empêchait.

Quand il eût fini de parler, elle laissa un long et pesant silence s'installer. Elle baissa les yeux, semblant réfléchir. Elle reprenait ses esprits.

Monika n'était pas du genre à s'attacher facilement. Du moins, pas en si peu de temps et en ayant si peu côtoyé le principal intéressé. Elle n'aimait pas les romans à l'eau de rose, ne croyait ni au coup-de-foudre ni à toutes autres bêtises de ce genre-là. Alors, se nouer d'amitié aussi naturellement avec Jo qui, bien que fort plaisant, ne connaissait rien d'elle et inversement, c'était un peu trop fort. Pourtant, cette situation la mettait si mal à l'aise qu'elle mourrait d'envie d'en mettre fin, le plus vite possible pour retourner s'amuser avec lui. Mais c'était tellement...facile, cucul la praline. Monika et ses maudits clichés...il n'y avait rien de niais à pardonner une fois. Mais elle était comme ça. Malgré cela, elle sentait que ce principe vibrait et qu'il n'allait pas tarder à céder.

Chaque règle n'avait-elle pas son exception ?


"Jo..."

La demoiselle releva la tête, croisant de nouveau les yeux de son partenaire. Ses doigts tremblaient légèrement, et elle déglutit difficilement. Alors qu'elle venait de lui passer un dangereux soufflet il y a de cela à peine quelques minutes, voilà qu'elle faisait sa timide. Quelle idiote, non mais quelle idiote...Sois ferme, Moni ! Tant qu'à faire une entache à ta thèse, fais le dignement. Pas en s'empourprant comme la prude que tu n'étais pas. Depuis quand rougissait-elle, d'ailleurs ? Il y avait une baisse de niveau, là ! Allez, allez, on se relève ! Ce n'était pas Monika...ou Moka...enfin peu importe, qui réagissait comme ça. Ce n'était pas cette jeune fille à la chevelure pétante, aux yeux d'émeraude et a la peau chocolat qui se comportait ainsi.

Elle se racla légèrement la gorge, entortillant de sa main libre une mèche de ses cheveux.


"Jo..." répéta t-elle."Jo, ce n'est pas grave..." Dire qu'ordinairement, elle l'aurait déjà bien remis à sa place. "Je me suis un peu trop emportée..." Hey, mais elle avait toujours raison ! "...même si c'est toi qui a le plus de tort." Ah, un poil plus ferme. "Je veux bien laisser passer pour cette fois, mais..." Nouveau raclement de gorge. "Ne recommences pas ! Et tu as intérêt à tout faire pour te racheter."

Et bien voilà ! Aux dernières phrases, elle était au moins redevenue elle-même. Elle se releva légèrement, reprenant un air gentiment sévère. Elle s'empêcha de sourire, bien que l'envie lui brûlait les lèvres : elle n'avait pas envie de paraître trop gentille. Lui pardonner ainsi était déjà assez difficile à accepter comme cela, alors si en plus elle affichait le large sourire que sa bouche désirait arborait, Moka semblerait un peu trop bienveillante...ce qu'elle n'avait aucune envie de paraître.
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Joel Blackburn
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MessageSujet: Re: Un lapin qui vole [pour mamzelle Moka]   Un lapin qui vole [pour mamzelle Moka] EmptySam 4 Aoû - 23:32

Ce fut difficile, réellement difficile, que de retenir son sourire.
Joel s’en mordit la lèvre, alors que Moka relevait la tête et prononçait son nom, tentant de paraître le plus sérieux possible. Quand même, la situation était…étrange certes, mais également, grave. Peut-être pas dramatique, mais c’était de la réalité bien crue! Ressaisis-toi, Joel, lui disait une petite voix dans sa tête, montre-lui quel mature et compréhensif et sérieux jeune-homme tu fais! Oh bon sang elle devrait se taire cette petite voix! Ou alors Joel éclaterait de rire. Il n’y avait rien de drôle vraiment, mais il était heureux, franchement content oui, car il le savait, il le savait! Elle lui pardonnerait, rien qu’à l’entendre, le poufsouffle ne pouvait s’empêcher de s’en réjouir intérieurement d’avance. Seulement s’il éclatait de rire, là maintenant alors qu’elle lui débitait un discours mélangeant excuses, conditions et autres trucs ennuyants, il n’aurait sans doute pas droit à une troisième chance…

*Soit zen, tout est cool, ca va aller comme sur des roulettes! Si tu gaaardes ton caaaalme…*

"Pfff-" Et clap! Une main vint se plaquer sur la bouche de Joel, qui s’apprêtait à libérer un fou de fou rire, la sienne par ailleurs, alors que Moka le regardait avec cet air comique qui se voulait sévère, mais derrière lequel Joel devinait l’existence d’une portion des sentiments qui en ce moment même faisaient la fête dans sa tête.

*Reeeespiiiiirrrrre!* Songea-t-il en s’obéissant, prenant une profonde inspiration pour ensuite relâcher l’air dans ses poumons tout aussi lentement.

*Caaaaaalllmmmme...* Cette voix, ce lui en complet veston cravate, cheveux lichés vers l’arrière, ce Joel que trop « clean » assis dans un coin de son cerveau en tentant de prendre les commandes, ridiculement mature et adulte… Il l’avait toujours, toujours, mais alors là vraiment toujours trop fait rire.

"Pfff! HAHAHAHAHAHAHAHA!" S’esclaffa un hystérique et bien (quoique peut-être trop) heureux Joel en entourant de ses deux bras la sérieuse Moka, lui administrant alors un câlin à la Joel, soit quasiment étouffant, tout à fait innocent, une parfaite traduction de la soudaine fête qui venait d’éclater dans sa tête. Des dizaines et des dizaines de farfadets qui giguaient sur un plancher multicolore au rythme d’une entraînante musique que des éléphants trompettistes accompagnées par des chimpanzés multi-instrumentistes faisaient résonner. Les chopes de bière au beurre se fracassaient les unes contre les autres alors que les farfadets se multipliaient.

Simultanément, alors que les farfadets se réjouissaient là-haut dans la tête du rouquin, Joel avait relâché sa chaleureuse étreinte et s’était emparé d’une des mains des Moka, alors que l’autre s’était posée sur la taille de la demoiselle. Et alors, accompagnant les farfadets, il s’était mis à parcourir le plancher translucide de l’observatoire en une joyeuse et bondissante valse, toujours avec un sourire plus grand que nature étampé sur son visage. L’hésitation avait cessé d’exister, Joel avait agit par impulsion, sans réfléchir, et sans donner le choix. Il s’arrêta presque aussi nettement qu’il avait commencé, au milieu de la salle, levant un bras pour doucement faire tourner Moka. Il lâcha sa main et se pencha, une main sur son ventre, l’autre derrière son dos, effectuant une de ces courbettes à la gentleman de temps passés. L’euphorie s’était envolée, restait que Jo et son petit sourire amusé et ses yeux bleus que rien ne semblait plus inquiéter. Il rangea ses mains dans les poches avant de son…original… veston et soupira en regardant la jeune femme. Qu’il faisait bon de respirer la légèreté de nouveau.
Et maintenant, quoi? Il avait tout un mandat, soit de divertir cette demoiselle ici présente devant lui, et pas qu’un peu… Suffisamment pour qu’elle oublie, ou du moins ne songe plus, à l’épisode du rendez-vous aux oubliettes…
Le regard de Jo se porta vers le plancher. De l’eau. De l’eau à perte de vue, partout. L’océan sans doute… Suite à cette vue, une idée commença sitôt à germer dans la tête de Joel, il releva la tête, toujours souriant à demi.

"Vous aimez voler, mamzelle Moka? Vous savez, y’a les albatros qui ne doivent pas être bien loin et… Ils aiment bien avoir de la compagnie, de temps à autres. Il tendit sa main ouverte à Moka. Faites-moi confiance, mamzelle Moka, je vous promets que je ne vous laisserai pas tomber." Il avait parlé avec sérieux et conviction et était déterminé à ne pas révéler davantage d’informations sur la plan qui se formait dans sa tête.
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