Devoir de Vacance ou Romantisme ? [ PV ]

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Pour une rare fois depuis deux jours, son sommeil avait été extraordinaire. Pas de rêve, pas de larmes, pas de crise. Rien de tout cela n’était venu le gêné et il avait pu fermer les yeux pour une bonne nuit de sommeil. Même les ronflements de Taylor n’avait pas été assez puissant pour réveiller le chaton qui dormait en petit boule sur son lit bien douillait. Il fallait le dire, depuis deux jours, quand il avait la chance (malchance oui) de se retrouver tout seul, le jeune homme au regard azur fondait à larme, cherchant par mille et une façon de comprendre ce qu’il avait fait de mal. Bien sur, a mainte reprise Taylor lui avait dit qu’il n’avait rien à se reprocher, que cela ne venait pas de lui, mais probablement de la situation. Du charabia pour Miguaël, qui totalement inconscient que tout ceci était monté de toute pièce par sa grande sœur. Bien sur, Jellyann trouvait l’histoire beaucoup moins romantique qu’elle ne l’imaginait. Voir son petit frère aussi … Triste, alors qu’en temps normal c’était toujours un sourire sur sourire, la joie qui remplissait la pièce dès qu’il entrait quelque pars, ce n’était pas ce qu’elle avait souhaitée. Mais voilà, maintenant les deux enfants Lewing avaient été trop loin dans l’histoire et dire à leur frère que tout ceci n’était qu’une blague, une fausse illusion, le blesserait d’avantage et les conséquence pourrait être encore pire que quelques larmes.
Jamais personne n’avait eu la chance de se venté d’avoir vue Miguaël en colère. Une vraie colère. Si, une personne le pouvait maintenant, Kimberly. Elle avait vue la scène quand Migua avait jeté un sortilège a un pirate et l’avait envoyé a plus d’un mètre sur le quai. Mais ce n’était pas le genre d’histoire qu’elle préférait racontée. Alors les gens ignorait ce dont le jeune homme était capable, tous sauf Taylor et Jellyann. Devaient-ils mettre leur relation familiale en périple à cause d’une histoire d’amour ? Ou jouer le jeu jusqu’à ce que Yann en tombe réellement amoureux ? Le choix n’était pas simple, mais la réponse était quand même vers le premier choix.

Alors que le soleil se levait doucement dans le dortoir des deux garçons, Taylor fut le premier a se réveiller, le premier a se vêtir et le premier à partir après un bisou sur le front de son petit frère qui lui, toujours sagement en boule dans le lit, dormait comme un bébé. Cependant, il ne mit pas bien longtemps après son frère pour ouvrir les yeux et sortir des bras de Morphée, souriant doucement après une si bonne nuit de sommeil. S’étirant longuement, arquant le dos alors que la couverture lui glissait sur les jambes nu, Miguaël laissa vivement retomber son dos et pris place assit sur le lit, se frottant les yeux doucement. La journée allait être chargé, la veille, Migua avait reçu un hibou de sa mère, lui disant de bien faire ses devoir de vacance, ses études et de ne pas prendre cela à la légère, puis que cette année, il passerait les B.U.S.E.S… Ce n’était pas faux et encore. Maintenant que le mois d’Août sonnait à leur porte, il n’avait toujours pas fait un devoir …
Une bonne douche plus tard, son débardeur blanc sous son pull a manche trop longue (le pull aussi d’ailleurs, lui tombant des épaules), ses pantalons à carreaux rouge, noir et vert. Des cornvers aux pieds, le jeune homme était fin près pour une grande journée d’étude dans la bibliothèque.

D’un pas trainant, Ipod dans la poche arrière de son pantalon, écoutant la chanson Hide and Seek aussi fort que possible, Miguaël poussa la porte d’un mouvement lasse. Son à bandoulière sur l’épaule, il se dirigeait vers la table près d’un hublot, question de voir quand même le soleil et les paysage qui passeraient sous eux. Sortant son manuel sur les sortilèges, Miguaël se plongea rapidement dans une longue et pénible lecture, sortant également un parchemin pour écrire et prendre des notes. Bien sur, cela ne faisait même pas 5 minutes qu’il était présent dans la bibliothèque, qu’il sentit une présence qui ne lui était pas inconnu … Son cœur s’accélèra alors qu’il releva doucement les yeux vers le préfet des Gryffondor qui se tenait plus loin.

*- Oh non … Faites qu’il ne me voit pas… Je n’ai pas envie de me remettre a chialer devant lui T_T Muh !*

Évidement, croyant dur comme fer que, piquer du nez vers son parchemin le cacherait, Migua fit exactement tout le contraire des mots : Je me cache ! Mais déjà en partant, les cheveux en pique, un piercing à la lèvre relier a l’oreille gauche, un débardeur blanc sous un pull mauve pale …Ça ne passait pas inaperçu, pas vrai ?

Ce qui attira réellement l’œil de Yann à le poser sur Miguaël ? Son parfum, c’était stupide mais Yann avait cette possibilité de la sentir à n’importe quel endroit, son odorat n’était pourtant extrêmement aigus mais aller savoir pourquoi, quand il s’agissait de Miguaël, Yann se sentait capable de mille et une chose impossible. Ses yeux posés sur lui, il l’observait essayer de ce cacher et le préfet de Gryffondor se sentit soudainement très mal à l’aise. Baissant les yeux sur son bouquin il se remémorait cette soirée de son retour, ce baisé funeste et ce je t’aime qui raisonnait encore dans son cœur, son corps et son âme. Regardant simplement les lettres et les phrases du bouquin, ceux-ci ne semblait plus avoir de sens pour le préfet qui fini par le fermer. Se levant sagement, de son haute taille, il se dirigeait pas à pas vers les ranger de la bibliothèque, jetant un regard en coin à Miguaël…Depuis qu’il était revenu, Yann n’avait cesser de faire des gaffes mais était-ce réellement de sa faute ? Il était devenu du jour au lendemain le petit ami d’un jeune homme qu’il appréciait énormément. Il ne c’était jamais réellement accepter en tant qu’homosexuel mais pire encore, il ne supportait pas cette idée de mentir à Miguaël…Mais ce qu’il y a de plus douloureux, c’était de savoir que dans le font, cette amour que lui portait ce serpentard, était autant mensonger que lui à ne montrer aucun sentiment.
Une main se posa sur son cœur, pourquoi souffrait-il autant de savoir que l’amour de Miguaël n’était qu’un mensonge ? Ses yeux se posaient alors sur le jeune homme et il se sentait soudainement un peu apaiser, sans comprendre pourquoi. Rangeant le livre à sa place, il resta un long moment à penser à tous ce qui c’était passer. Cette soirée où il c’était glisser dans son lit sans que Yann n’y comprenne quoi que se soit. Et lui…Lui qui n’avait cesser d’être distant avec Miguaël jusqu’au point de ne même pas l’inviter au bal…Et pourtant dieu savait à quel point Yann aurait souhaiter que ça soit le cas mais…Encore une fois, il lui était difficile d’accepter ses propres attirance, il ne comprenait pas ses sentiments et encore moins ceux de Miguaël

Les yeux posé sur la ranger de livre, ses lunettes noir sur son nez, le préfet de gryffondor laissa échapper une unique larme, la douleur d’une vie passer le reprenait, cette impression de ne pas être capable de s’occuper correctement des gens qu’il aimait…Il revoyait alors l’image de ses parents sous cette eau meurtrière et dans une image incompréhensible, ses parents furent remplacé par Miguaël. L’aimait-il à ce point ?
Jellyann n’avait cesser de venir lui gueuler dessus, enfin, gueuler à sa manière, elle était surtout très inquiète pour Miguaël et elle n’était pas la seule, Yann aussi s’inquiètait énormément pour Miguaël mais était-il réellement capable de mentir à un garçon comme lui simplement parce qu’il le croirait…Et qu’arriverait-il le jour où viendrait à ce souvenir…Yann avait peur, il avait beau être un gryffondor, sa peur était loin d’être un manque de courage, non…C’était plutôt un dilemme pour cette loyauté qu’il avait dans le cœur, l’une des plus grande qualité des Gryffondor qui venait s’avérer à être ici…Un énorme défaut.
Il avait eu une grand discussion avec la sœur du serpentard mais cela ne l’avait guerre mener quelque part. Regardant à nouveau Miguaël, il se souvenait ô combien sa nuit avait été difficile de ne plus l’avoir à ses côtés à présent…Tombait-il réellement amoureux ? Yann avait encore beaucoup de mal.

Quittant le rayon dans lequel il se trouvait, il s’approcha alors simplement de l’élève et se retrouva assez rapidement derrière Miguaël, posant doucement une main sur l’épaule du garçon il se pencha vers celui-ci, essuyant cette larme qu’il venait de remarquer sur sa joue avant que Miguaël ne la remarque. Il observa un instant le devoir du jeune homme mais ne savait pas du tout quoi dire ou quoi faire, ce qu’il voulait…C’était se faire pardonner du mal qu’il avait fait subir au serpentard. Que dire…Que faire…C’était la première fois de sa vie qu’il était dans de tel situation et forcement, ça l’aidait pas particulièrement pour savoir. Son cœur battant plus rapidement que d’habitude. Il dit alors la première chose qui lui passa par la tête :

« Est-ce qu’on pourrait s’isoler ? »

Quel manque de tact je te jure…
Il se gifflait mentalement, mais trop tard…Ce qui était dis était dit…

Attendant alors avec une certaine appréhension la réponse de Miguaël…

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Malheur. Yann l’avait vu et pas qu’un peu. Maintenant il avait l’air de quoi à tenté de se cacher derrière un parchemin qui ne tenait même pas droit ? D’un gros crétin. En même temps, il n’avait pas à s’en faire. Yann l’évitait de plus en plus c’est temps ci, d’ailleurs, cette simple pensé brisa le cœur de Miguaël qui soupira doucement en posant sa tête dans la paume de sa main. L’histoire était bien simple, il avait perdu la mémoire et sa sœur avait trouvé le moyen de lui dire qu’il avait un petit ami. Maintenant, les raisons pour la quelle Miguaël la croyait vraiment fut bien simple. Il se souvenait (vaguement) d’un jeune homme qui lui plaisait beaucoup. D’un jeune homme qui cherchait qu’une chose, son bien être. Même si cela était vague, même si aucune image ne lui venait en tête. Quand Jellyann avait prononcé le prénom de Yann, alors qu’ils volaient vers le bateau. Le blondinet avait alors aussitôt ressentit quelque chose au fond de son cœur, comme s’il y avait un petit lutin qui sautait sur son cœur en hurlant «- C’est lui ! C’est à lui que tu rêves tout le temps la nuit ! C’est lui qui était présent dans ton coma temporaire, te suppliant de revenir !! C’est Lui ! » Sincèrement, s’il n’avait pas eu de sentiment pour le jeune homme, jamais il n’aurait pris la peine de croire sa sœur. Mais voilà, il l’avait cru et maintenant c’était l’histoire d’en ce moment. Évitation, hésitation, malaise, envie d’être seul et engueulade. Les larmes venaient par la suite et les questions également. La solution ? Rompre. Après tout, ce n’était pas ce que Taylor lui conseillait depuis maintenant deux jours ?
Subtilement, son grand frère semblait chercher à lui dire quelque chose, à lui faire comprendre que de toute façon, ils tourneraient en rond et en rond et en rond. Encore et encore. Mais le cœur de Miguaël s’accrochait, oui. Il s’accrochait à Yann, il l’aimait et cela était véritablement sincère, sinon il ne se sentirait pas aussi mal et blessé de voir que son couple n’allait pas …

L’histoire du bal avait été la goutte d’eau, quand même. Jamais le blond ne s’était attendu à une tournure aussi … Brusque. Le ton de Yann, le fait qu’il ait fumé plus de trois cigarette une a la suite de l’autre. Non, quelque chose n’allait pas, mais pas du tout. Et voilà que maintenant il repensait à tout ceci et son envie de pleuré a chaude larme lui revenait. Serrant fortement sa plume, il n’avait guère remarqué que Yann avait pris la direction d’un rayon. Avait-il quitté la bibliothèque ? Bien sur, il l’évitait a chaque jour, alors pourquoi pas une fois de plus …

«- Rêve pas, il t’évite encore … »

Prononça t-il dans un petit sanglot suivit d’un grognement. Il n’allait pas se mettre a pleuré une fois de plus, non ! Mais alors qu’il se battait mentalement pour ne pas verser une larme, une main se posa sur son épaule et là, ce ne fut pas des battements de cœur à l’accélération, non ! Mais un cœur qui cessa brusquement tout battement, alors qu’un énorme frisson lui traversa la colonne vertébrale, partant du bas vers la nuque. Yann n’avait pas quitté la bibliothèque, loin de là. Il avait simplement pris un rayon pour surgir de nulle part et venir derrière lui…. Avalant doucement, laissant tomber sa plume sur son parchemin, Miguaël se contentait de fixer droit devant lui, surtout quand il sentit le souffle de Yann tout près de son oreille. C’était c’est moment là qu’il trouvait mignon… Quand son amoureux s’approchait de lui doucement, et lui faire ressentir des émotions aussi puissante.
A la question d’Yann, Miguaël sentit son cœur se fendre … S’isoler ? Pourquoi … Avait-il envie de … mettre en terme à tout ceci ?

Lentement, il acquiesça et se redressa.
Bien sur, son regard fuyait maintenant celui de son amoureux, marchant dans une pièce éloignée de la bibliothèque. Ouvrant la porte, il se dirigea vers l’immense fenêtre de verre qui faisait office de mur, la vue était tout simplement magnifique, surtout avec le coucher du soleil un peu plus loin. Maintenant debout devant la fenêtre, Miguaël enfonça ses mains dans ses poches, puis soupira de nouveau.

«- J’adore les couchés de soleil… C’est comme si … la vie se reposait. C’est bête, mais je disais toujours quand j’étais petit, que la vie allait dormir en même temps que nous, pour pouvoir nous donner l’énergie nécessaire quand on se levait le lendemain. Et ma mère ma dit que je devais être le soleil… »

Il sourit tristement. Ne se rendant pas compte que, ce souvenir venait tout simplement de lui revenir en tête. Non, trop occuper par la peur, il se retourna qu’à demi vers Yann, s’adossant au mur, alors qu’il fixait le sol.

«- Tu... Voulais me parler ? »

Et si il se laissait pour une fois aller à ses propres envies ? Ses yeux ne cessaient d’observer Miguaël dans son entièreté alors que celui-ci s’avançait vers une salle isolée de la bibliothèque. D’ailleurs…A quoi pouvait bien servir cette pièce ? Enfin, c’était pas vraiment ce qui était entrain d’embrumer l’esprit du préfet de Gryffondor, c’était plutôt son cœur qui ne cessait d’accéléré à chaque pas qui l’éloignait de tout les autres élèves. Bientôt il serait réellement seul avec Miguaël et les yeux de Yann dérivait gentiment du sol vers les pieds du jeune homme, remontant de seconde en seconde le long du corps du serpentard. Bon sang, comment pouvait-il résister à ce garçon ? C’était simple, Yann était trop loyal, trop accrocher à ses règles strictes qui faisait de lui un garçon de Gryffondor mais surtout un préfet de Gryffondor. Un combat dans sa tête se faisait, cette idée de rester l’être impassible qu’il était tout le temps ? Ou alors ne serait-ce que ce laisser un instant aller…Qu’est-ce qu’il risquait ? Un rejet…Oui…Miguaël pouvait le jeter, le rejeter, après ce que Yann lui avait fait subir et le pire, c’était que Yann n’était toujours pas près de revenir sur ses positions, trop buter certainement. Cela n’empêchait que chaque pas pour Yann était un réel supplice, il appréhendait tout de même chaque instant, et si Miguaël voulait tout arrêter ? Mais bon sang ! A quoi pensait-il ! Théoriquement, ils étaient même pas ensemble ! Alors si Miguaël venait à tout arrêter…Ca n’allait rien changer…Il se rendait petit à petit compte qu’il ne souhaitait pas que tout cela s’arrête…Il se rendait compte qu’il préférait que tout cela continue et s’étonna même à espéré que Miguaël ne se souvienne jamais…
Une porte s’ouvrit et Yann la referma par la suite, dos à Miguaël il restait face à cette porte…Les voilà réellement isolé maintenant les voilà seul et personne ne pourrait venir les déranger…Quoi que…Pendant un bref instant, il eu l’irrésistible envie de fermer cette pièce à clé via un simple sortilège mais il dut simplement se retenir…Par respect pour Miguaël…Oui…Il ne pouvait pas…

Se tournant alors vers Miguaël, il l’écoutait, se rendant compte que celui-ci venait de se souvenir d’un moment de son enfance et Yann se surpris à sentir un pincement au cœur, non…Il ne voulait pas que tout cela se termine et si il venait à se souvenir…Il viendrait certainement à tout arrêter aussi…Cette douleur au creux du cœur vient l’assaillir une nouvelle fois et les paroles de Jellyann raisonnait dans sa tête, profiter de la vie…Profiter…Il baissa la tête, ses point se serrant dans les poches de son pantalon en cuir donc quelque trou superficielle était visible. Il releva la tête quand Miguaël vint à cesser de se souvenir pour lui poser cette question :

«- Tu... Voulais me parler ? »

Ses yeux se glissaient une nouvelle fois sur Miguaël qui ne pouvait pas savoir ce que le Gryffondor observait en vu des sombres lunettes qu’il portait. Les pas de Yann se dirigeait alors très rapidement vers Miguaël, la tête du Gryffondor s’étant à nouveau baisser vers le sol, le pas de Yann n’avait rien de rassurant car le visage était particulièrement sérieux, les mains ainsi dans les poches, bien qu’elles quittèrent leur poche, il releva la tête trop brusquement, les lunettes tombants sur le sol et les mains de Yann se glissaient avec rapidité dans le dos de Miguaël, l’emportant contre lui pour déposé ses lèvres sur les siennes…
L’envie avait été trop forte, profiter oui…Même si cela devait être éphèmère il préférait profiter pour voir Miguaël heureux, quelque instant, quelque minute, quelque heures ou quelque jour de plus encore. Ses lèvres contre les sienne, Yann avait fermer ses yeux doucement.
Les mains de Yann était a plat contre Miguaël, l’une dans les bas des reins et l’autre entre les deux omoplates. Son cœur battant la chamade…

Le baisé de Yann…Il c’était d’abord fait assez brusque en vue de la vitesse de ses pas et de ses gestes.
Mais par la suite, il y avait mêlé douceur et passion, leur lèvre n’étant plus les seuls à s’embrasser, Yann esperait vivement ne pas être rejeter…Oui…Profiter…Il était…Amoureux ?

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Plus le soleil se couchait, plus la pièce prenait une charmante teinte rosé/orangé. L’une des couleurs qui accrochait le plus Miguaël. L’orange, à bien y penser, toute les couleurs étaient les préférés du jeune homme, mais le orange avait ce petit quelque chose qui venait le chercher. Douce et harmonieuse. C’était probablement l’une des plus belles couleurs qu’il lui avait été de voir. Mais si la pièce semblait magnifique, ce n’était rien comparer au spectacle à l’extérieur. Un soleil qui se couche lentement, des teintes sur les nuages de rose, à orange, au rouge un peu plus pâle… Le tout avec un magnifique ciel bleu foncé qui devenait de plus en plus sombre avec les minutes qui s’écoulaient. Un paysage vraiment merveilleux, qui réveillait chez Migua quelque chose de romantique. Qu’est-ce qui avait bien pu changer aussi brusquement d’ailleurs ? «- Oh et puis, pourquoi tu te casses encore la tête avec ça ? » fronçant les sourcils, Miguaël soupira longuement. Ce n’était pas con, sa conscience avait raison. Pourquoi se prendre la tête avec une situation qui lui échappait ? Si Yann voulait faire le mec qui boude, alors qu’il le fasse ? Pourquoi se priverait-il de sourire ? D’être avec les autres, d’avoir du plaisir a chaque jour ? Après tout, c’était Yann qui se privait, c’était Yann qui avait créé une situation aussi difficile. Qu’il arrive ce qu’il arrivera ! «- Après tout, c’est toi qui gagnerait le plus, non ? » Il gagnerait quoi? Rien du tout… Quoi que, oui ! Il regagnerait son sourire, son envie de courir partout ! Il ne serait plus aussi détruit mentalement. D’ailleurs, pourquoi l’amour faisait-il aussi mal ?
La question qui revenait le plus souvent non ? Étrangement, il avait l’impression que ce n’était pas la première fois qu’il se posait cette question et qu’il n’était pas le seul à se l’avoir déjà posé. Évidement qu’il n’était pas le seul, mais quelque chose l’embêtait, comme s’il avait été (inconsciemment) le confident de plusieurs personnes. Cette question lui semblait tellement conne, comme s’il pouvait y avoir une réponse a celle-ci. Bien sur que non. L’amour était comme tout les autres sentiments et le pourquoi de ceux-ci ne s’expliquait pas vraiment … Dans un soupire, il détourna le regard vers une petite araignée qui tissait doucement sa toile, ignorant les gens qui se tenait autour d’elle.

*- elles vivent les mêmes émotions ? * Tiens, c’était probablement con, mais. Est-ce qu’ils savaient ressentir les émotions eux aussi ?

Secouant la tête, Miguaël tourna celle-ci vers Yann quand il entendit les pas du jeune homme s’approcher de lui. Incroyable mais vrai, Yann semblait dégager une certaine détermination en ce moment, comme s’il voulait vraiment quelque chose. Étrangement, le cœur de Miguaël s’accéléra brusquement quand il vit que le jeune homme s’approchait d’avantage. D’accord, jamais Yann n’avait démontré une quelconque expression facial, mais là, c’était limite à faire peur …

«- Euh... Yann ? »

Se redressant faiblement, il figea aussitôt quand les lunettes du jeune homme tombèrent sur le sol. Aucun mouvement, il n’eut pas le temps, puisque le préfet des Gryffondors l’attira vivement contre lui en posant ses lèvres avec brusquerie sur les siennes. Même s’il était brusque, même s’il ne comprenait rien en ce moment, Miguaël se sentit totalement fondre. Un trop plein d’émotion. Les derniers jours qui venait de s’écroulait l’avait tellement chamboulé, le fait de voir Yann distant avec lui, l’avait plus que peiné, et voilà qu’ils s’échangeaient l’un des plus beaux baiser jamais connu (pour Migua, qui d’ailleurs ne connaissait que ceux de Yann ._.) . Lentement, une fois remis du choc, le jeune blond ferma doucement les yeux, passant ses bras autour de la nuque de Yann, alors que deux fines larmes roula sur ses joues sous les émotions. Comme leur premier baiser sur le pont, lors de la fête, Miguaël se hissa sur la pointe des pieds, glissant une main sur la joue du jeune homme.
Deux langues amoureuses faisait maintenant la connaissance pour la première fois. D’abord timide, ensuite avide de mieux se connaitre. Pour une fois depuis quelques jours, Miguaël se sentit vraiment vivre, pour une première fois depuis deux jours, Miguaël avait vraiment oublié tout ses problèmes. Profitant un maximum du baiser qui s’offrait maintenant a lui, alors que son autre main devenait taquine et légèrement baladeuse sur le torse de Yann … murmurant doucement contre les lèvres de Yann des «- Je t’aime… sincèrement… » et lui mordillant doucement la lèvre afin de le taquiné… Migua vivait vraiment en ce moment, sur un petit nuage Orange … Remplit d’amour… Ce n’est qu’après un long échange d’amour (et salive) que Migua se recula doucement, se mordant timidement la lèvre, le regard azur droit dans le gris de Yann.

«- Je te demande pardon … Pour c’est dernier jour… Je… je ne veux pas être en dispute avec toi. Je, le supporte pas, namou… »

Ce baisé ? Jamais il ne l’oublierait, le premier sur ce pont, les retrouvailles, cet instant où son cœur avait explosé dans un bonheur qu’il n’avait pas compris. Ces instants, jamais il ne pouvait l’oublier et aujourd’hui, ce baisé venait à s’ajouter dans la liste des plus belles choses que Yann ai pu vivre. Il se sentait tellement bien en cette instant. Cette conscience de ce qui se passait c’était envoler, arrêtant d’analyser toujours tout en cet instant funeste où il ne pensait qu’a lui et surtout à Miguaël…Oui, il devait cesser de se punir…Penser à eux…Ce qu’il souhaitait.

Ses lèvres contre celle de Miguaël, il sentait alors son corps se réchauffer tendrement, une longue sensation électrique le prenant au creux des reins, pour remonter tout le long de sa colonne vertébrale, électrisant tout son corps. Ses mains maintenant alors le jeune homme à se tenir sur la pointe des pieds. Leur corps se rapprochant de plus en plus, leur lèvre se caressant à chacun de leur baisé qui n’en faisait qu’un seul, leur langue se caressant dans des gestes qui semblait innocent pour l’être de moins en moins, Yann se sentait de plus en plus proche de Miguaël, il se sentait…Fondre pour ce petit bout.
Sous les mains de Miguaël, Yann senti son cœur manquer un battement, faisant un bon dans sa poitrine, il se laissait alors charmer par ces doigts qui venait à se mêlé dans leur échange muet de mot d’amour. Oui…C’était ainsi que l’on pouvait appeler cela. Un échange muet de ces mots qu’il c’était retenu de lui dire sous prétexte qu’il ne pensait pas que l’amour de Miguaël pouvait être réel…Bien qu’il y restait toujours un doute.

Le cœur du préfet de Gryffondor se laissait doucement réchauffer par les douceurs que lui procurait ce petit bout de Serpentard dans ses caresses et ses baisés, le laissant frissonner au contact de la peau de Miguaël contre la sienne, ses doigts fin se glissant contre son torse, ô dieu qu’il aimait ce contact, qu’il aimait ces doigts fins glisser contre lui et Miguaël se jouait des envies de Yann en le mordillant, le taquinant et le faisant fondre de ses paroles d’amour sincère. Parole auquel Yann ne prenait guerre le temps de répondre, les baisers enflammée du garçon lui embrouillait l’esprit et pour le moment, il s’attardait surtout au goût de ses lèvres, sa langue, à la douceur de sa peau et à l’odeur de son parfum…

Mais les meilleures choses ont toujours une fin et doucement, les pieds de Miguaël se remettait à plat doucement, ses lèvres s’éloignait des siennes.

«- Je te demande pardon … Pour c’est dernier jour… Je… je ne veux pas être en dispute avec toi. Je, le supporte pas, namou… »

Ces paroles, si douce, il s’excusait alors que c’était loin de sa faute…Au contraire, Yann était le seul fautif, il devait croire en Miguaël, même si il avait la mémoire effacé temporairement, si ils pouvaient vivre dans un paradis de bonheur durant une période…Pourquoi ne pas saisir cette chance…C’était avec le cœur qu’on aimait les gens et non avec la tête ou la mémoire. Posant une main sur le joue de Miguaël, il lui sourit alors doucement…Relevant un peu la tête de Miguaël

« Je t’aime… »

Dit-il dans un souffle légèrement coupé, restant là, figer sur place, il n’osait plus faire quoi que se soit sur l’instant…Pensant à ses paroles qu’il venait de dire sans réellement en être conscient, cela provenait du cœur, cela venait réellement de l’âme du préfet, il était sincère. Un sourire léger sur ses lèvres, Yann aurait souhaiter énormément de chose dans la vie mais aujourd’hui, la seule chose qu’il souhaitait était de vivre au côté du serpentard qu’il avait en face de lui. Tout opposait leur amour, leur maison, leur mentalité certainement, leur simple appartenance au sexe masculin…Et pourtant, Yann se fichait éperdument de cela, même si les doutes subsistait encore dans son esprit, il était au moins sur d’une chose. Ses morts, se verbe aimer conjuguer au présent…C’était vrai, la pure vérité, son cœur battant la chamade, il caressait la joue de Miguaël avec tendresse, n’osant réellement bouger…Ses mains légèrement tremblante…C’était la première fois qu’il le disait depuis le retour de Miguaël…La première fois oui.

Doucement, les doigt posé sur la joue de Miguaël glissait vers le pull trop large du jeune homme, ses doigt caressant simplement la peau de celui-ci, quelque chose de simple et d’innocent mais qui avait le don de faire accéléré le rythme cardiaque du préfet à une vitesse plus qu’affolante. Ses yeux ne quittant pas ceux de Miguaël, il s’approcha doucement de celui-ci, se penchant doucement contre la nuque du garçon dont il ne fit que carresser de ses lèvres, aucun baiser, seulement une simple caresse, humant l’odeur de son serpentard. Et doucement, les lèvres du jeune homme déposa de très leger baisé le long de l’épaule de Miguaël pour ensuite remonter sur la nuque, de chaste baiser qui devinrent moins chaste lorsque Yann commença simplement à goûter de la peau du jeune homme, murmurant aux creux de son oreille…

« Je t’aime…Miguaël… »

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