Comme quoi les miracles existent...

Enfin. Elle l'avait trouvé. Son paradis à elle, sa délivrance, son rempart contre les autres.
La bibliothèque. \o/
Amlan ne l'avait pas vraiment cherchée, et, à vrai dire, ne pensait pas en trouver une sur un bateau pirate. Après avoir posé ses affaires dans une chambre au hasard, elle s'était éclipsée, et avait commencé à arpenter le bateau de long en large, de bas en haut. Elle ne l'avait pas imaginé aussi grand ; en plus du pont, il y avait quatre étages, avec tout ce dont pouvait rêver une tribu d'ados enragés. Tout pour faire la fête, se détendre, vivre sa vie comme on l'entendait. Finalement, ce voyage forcé ( Ou plus exactement, Amlan avait dû choisir entre retourner au pays, et ainsi supporter Elizabeth pendant deux longs mois, ou les passer sur un bateau voyageant aux quatres coins du mondre, où elle ne voyait pas l'autre imbécile ) pouvait être plus agréable qu'elle ne l'avait pensé, se dit-elle lorsqu'elle grimpa jusqu'au dernier étage, et où elle découvrit un miracle.

Après avoir admiré l'extérieur avec des étoiles dans les yeux, elle avait franchi la porte, et avait été soufflée par la quantité de livres présente. L'endroit n'était pas aussi grand que la bibliothèque de Poudlard, évidemment, mais le Capitaine n'avait pas à se plaindre de la superficie de la pièce. Immédiatement, elle avait exploré les différents rayons, avait feuilleté quelques ouvrages sur les Enchantements et l'Astronomie, puis avait finalement trouvé son bonheur dans un livre gallois, relatant Les exploits des grands sorciers du Pays de Galles au cours des derniers siècles. C'était d'ailleurs le titre, qui, pour une personne extérieure, aurait paru des plus barbants. Mais pour Amlan, c'était différent. Lire sa langue était un véritable délice, et elle assouvissait en même temps sa soif de connaissance, perpétuellement intarissable. La jeune fille alla s'installer à une table, éclairée par une lampe de bureau, cala sa joue contre sa paume, accoudée au bureau, et se plongea avec passion dans sa lecture.
Comme quoi, l'histoire d'Erwan Aethern, l'auteur du Sortilège d'Embrasement, avait finalement trouvé qui intéresser.
C'était sans compter une arrivée inopportune, qui allait vite la tirer de son bouquin.

[HJ : Désolée pour le retard et la longueur misérable du post, Mr. Jones. --"]

[HJ : c'est pas grave l'ami je le trouve bien ton Rp moi]

Le capitaine Jones était du genre matinal et se matin il l'avait encore montré en se levant plus tôt que les autres et surtout préparant tout le navire pour le futur départ qui allait se faire bientôt , autant dire que les préparatifs consistaient à enguirlander tous ses hommes pour tel ou tel chose mal faites , " Ces noeuds sont mal fait" , " Tiens mieux la barre ou c'est la planche" ; et plein d'autre mots si poétique.

Mais Alec se levant si tôt et se couchant généralement très tard avait besoin de pouvoir tenir toute la journée et donc comme tout bon pirate il avait besoin bien évidement de rhum , or il ne l'avait pas dit à son équipage mais il avait réservé une pièce au quatrième étage pour entreposer tout le rhum et sachant la superficie de la pièce il ne manquerait surement pas de rhum.

C'est donc avec un grand sourire aux lèvres et la démarche du marin qui n'a pas mis pied à terre depuis longtemps qu'il monta les marches jusqu'au 4éme étage , une grande clé grisâtre à la main ; il sifflotait de contentement en pensant à tout le rhum qui l'attendait et son sourire s'élargit. Arrivant devant les portes son sifflotement c'était transformé en chanson pirate qu'on entendait distinctement :

" Nous sommes les pirates , les forbans...."

Il continua à chanter en faisant tourner la clé dans la porte , clé qui ne tourna pas puisque la porte était déjà ouverte , surement un de ses marins qui avait découvert la salle et qui y avait fait un tour ; chantant toujours il poussa la porte entra et lança comme un cri de guerre en se mettant à genoux et en levant les bras comme si il acclamait un dieu :

" Trinquons mes jolies Yo Ho !!"

Son cri avait résoné dans toute la bibliothéque avec force et quand il rouvrit les yeux et qu'il ldécouvrit des livres à la place de ses bouteilles ses bras retombérent et sa bouche s'ouvra et se referma de stupeur , puis faisant une de ses plus belles mimiques il lança un grand :

" Pourquoi on a plus de rhum ?!!"

Il se mit à arpenter toute la bilbiothéque de long en large pour enfin trouver une responsable ou du moins une jeune fille nouvelle passagére de son navire , il pointa un doigt accusateur vers elle et faisant encore une magnifique mimique très théâtrale il dit :

" C'est toi ?!"

L'idée du Sortilège d'Infusion germa dans l'esprit d'Erwan bien avant celui d'Embrasement. N'ayant plus de thé à infuser ce dimanche-là*, il expérimenta plusieurs enchantements, avant d'enfin parvenir à celui qui allait enchanter -c'était le cas de le dire- toutes les ménagères dignes de ce nom. Sa femme, Magdalene, avait d'ailleurs...

Soporifique, n'est-ce pas ? Et pourtant, Amlan y trouvait son compte avec délectation. Ses yeux dorés brillant d'une lueur enflammée, elle tourna la page, entama le chapitre 2. Le fait de lire du gallois la projetait directement dans son pays natal, et lui donnait même l'impression d'entendre Elijah et son intonation si particulière. Un soupir lui échappa sans le vouloir, mais elle ne s'en rendit même pas compte, trop concentrée sur son livre.
Un bruit de porte vint lui titiller les tympans, suivant d'un cri puissant, qui résonna dans tout l'endroit. Mais la jeune fille n'y prêta aucune attention -à se demander si elle avait entendu-, et elle continua de parcourir la fine écriture gallique, ses lèvres remuant sans un bruit.
Des pas, des pas, encore une exclamation, puis des pas, des pas. Amlan paraissait être complètement insonorisée, son cerveau bloquant tout intrusion auditive extérieure, focalisée sur les pages du bouquin, et elle ne vit pas non plus un doigt accusateur la prendre pour cible. Elle persista dans son étude, comme si de rien n'était, pendant quelques minutes, où tout sembla figé.
Et puis, comme si, brusquement, elle reprenait contact avec la réalité, la jeune Mair leva rapidement les yeux, et aperçut enfin l'intrus, qui la fit sursauter imperceptiblement. L'air abasourdi -et légèrement effrayé-, elle détailla rapidement ce qui semblait être un pirate du regard, s'arrêtant sur ses dreadlocks, et ses habits froufrouteux.
"Euhm... Oui, c'est moi.", répondit-elle, perplexe. Car le "C'est toi ?!" avait finalement réussi à monter jusqu'au cerveau, sans qu'elle puisse toutefois en expliquer le sens, donnant naissance à un sacré quiproquo. Pourquoi l'avait-il agressée en l'accusant d'être elle-même ? Bah, elle se devait d'être franche avec lui, au risque de lui faire de la peine ; elle était elle, et pas quelqu'un d'autre.
Elle eut une nouvelle moue sceptique, puis baissa les yeux sur l'ouvrage, occultant à nouveau la présence du matelos, se plongeant dans sa culture.
Alec parviendrait-il à la faire reprendre définitivement contact avec la réalité ? Ou repartira-t-il sans demander son reste, à la recherche du rhum perdu ?
La suite dans le prochain épisode ! \o/


*NdJ : Au Pays de Galles, le thé ne se boit que le dimanche. *Merci Wikipédia* o/

Alec n'en croyait pas ses yeux , ni ses oreilles ; cette petite effronté n'avait pas pris la peine de s'intéresser à lui et en plus elle lui avait répondu de la plus insolente des manières ; il était scotché , tellement scotché qu'il ne savait plus quoi dire et il resta un moment comme ça sans rien dire ni faire.

Se ressaisissant il attrapa son sabre dans la main droite et son pistolet à un coup dans la gauche ; elle voulait jouer , elle allait être servie cette petite effronté ; elle avait le culot de le tourner en ridicule , heureusement pas devant ses hommes , et ça après lui avoir volé son rhum ou même pire après l'avoir fait disparaître.

Il brandit son épée juste au-dessus du bouquin de sorte que la lame sorte la jeune fille de sa lecture et son pistolet lui visait son jolie minois de jeune élève innocente , il souriait un sourire digne du plus sanguinaire des pirates bien qu'il n'ait jamais été très sanguinaire mais là il fallait bien donner une image effrayante de lui , il prit aussi une voix un peu spéciale comme si il était complétement malade :

" Dis-moi petite tu as déjà subi la torture moi oui et j'espére bien ne plus connaître ça alors je te laisse le choix soit tu me dis où est mon rhum soit je serais obliger de faire un trou entre tes deux yeux"

L'effet était un peu gâché par la veine qui palpitait sur sa tempe mais au moins on voyait qu'il valait mieux lui donner ce qu'il voulait.

[HJ : désolé pour le retard et la médiocrité du Rp]

[ Non ce sera un plaisir l'ami ^^]

Il tiqua quand il entendit une torisième personne se joindre à la conversation et surtout rentré dans son ancien , en l'occurrence, sanctuaire de rhum. Il tiqua un peu moins et eut un sourire plutôt amusé quand il vit que le nouveau venu n'était autre que les très insolent mais plutôt marrant Ronan.

Il tourna son regard vers lui son sabre toujours pointé vers la tête d'Amlan , et son sourire , vu la situation, le faisait ressemblé à un tueur en série psychopate à tendance sexuel bizarre ; mais qu'on se rassure il n'était pas la moitié de ces choses. Il l'écouta parler toujours embélissant ses paroles et les récitant comme une poésie et le tout bien évidemment n'était qu'improvisation :

" Sanctuaire de paix et de silence" Il avait presque crié ces mots " Cette endroit avant d'être un dépotoire pour vieux machins poussiéreux était un sanctuaire , c'était mon étage , ma salle , mon rhum!!"

Il arrêta de pointer son sabre vers la jeune Amlan et le laissa pendre nonchalament au bout de son bras puis s'approchant de Ronan à petit pas il fit glisser son sabre que le sol produisant un bruit pas très agréable et même quelques étincelles parfois :

" Immagine qu'à la place de ses bouquins qui te promettent à toi une heure de bonheur il y avait des bouteilles de rhum qui me procure des jours de bonheur et immagine que ces bouteilles il y en avait des centaines , des centaines de millier ; est-ce que tu mesures ce que j'ai perdu ?"

* Telle est la Question, en Anglais.
** Telle est la question, et telle sera la Réponse !, en Anglais (cette phrase n'a rien à voir avec son contexte, même Ronan ne sait pas pourquoi il l'a émise : car si Telle sera la Réponse ; TELLE désigne le même résultat que la Question ; et si la Réponse est la même que la Question, c'est que l'enquête ne sera pas résolue ; et personne ne voudrait ce résultat là, n'est ce pas ?)
*** la trouver, sous-entendue : la Réponse.




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[HJ : Est-ce que tu veux dire qu'elle est morte ]

Il le regarda faire son réquisitoire comme un avocat plaidant aux barreaux ; il sourit en l'écoutant , il l'aimait bien ce gars et son cinéma aussi était plutôt drôle , il l'écouta donc parler à Amlan qui la pauvre devait se demander qui était cette énerguméne et pourquoi tout ce cirque ; puis il parla de lui , lui demandant son alibi :

" Mon alibi est assez simple quel aurait été mon inerêt à me voler mes propres bouteilles de rhum ?"

Il sourit malicieusement , c'était un pirate il avait le don d'entendre les petites failles dans les paroles des autres et de s'en servir pour arriver à ses fins d'ailleur après l'avoir écouté attentivement , puis après l'avoir vu prêter serment avec une casquette McDonald c'était à lui de parler :

" Très bien l'ami dans ce cas" Il lui déposa son sabre doucement sur l'épaule puis sur la tête puis sur l'autre épaule en prononçant : " Ronan O'Riordan en acceptant de monter à bord et en te portant volontaire pour la noble quête de retrouver mon rhum tu te montres digne des plus grands pirates et je te nomme par les pouvoirs qui me sont conférés en tant que capitaine de ce navire je te nomme capitaine en second le temps de cette enquête , va et que Callypso soit avec toi"

Il rangea son épée et sortit sa baguette transformant le chapeau ridicule de Ronan en chapeau napoléonien en cuir avec de poils multicolores :

" C'ets mieux ainsi"