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 [Fan Fic] Les Corbeaux sont de Retour

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Jun Davis

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MessageSujet: [Fan Fic] Les Corbeaux sont de Retour   [Fan Fic] Les Corbeaux sont de Retour EmptyJeu 16 Aoû - 14:27

Hum... Bon, je sais, le titre fait pas vraiment "Harry Potter". mais ca l'est ! XD !
En réalité, faut vous poser comme si nous étions 20 ans plus tard.


Citation :
Beaucoup de choses ont changées a Poudlard et dans le monde des sorciers. Une nouvelle prophétie inquiète certains haut mages, mais personne ne veut se l'avouer. On craint une nouvelle periode de trouble et de peur. On veut garder un monde de Paix... on vit.

Petites précisions : l'histoire a été écrite AVANT la parution du Tome 6, donc, Dumbledore n'ai pas mort comme vous le savez, mais est mort naturellement à Londres, après avoir légué le directorat de son école à quelqu'un. Les personnages qui apparaissent m'on été inspiré par un forum HP qui a malheureusement fermé ses portes et auxquel je tenais beaucoup.
Et dernier truc... je ne l'ia toujours pas finies XD *honte a moi*




Prologue



Lorsque le soleil se leva ce matin là, un jour plutôt frais de mars, tout était absolument calme sur Douglas Street. Pas un oiseau ne chantait, pas un ronronnement de moteur de voiture, même pas le bruit du vent s’engouffrant dans les feuilles des arbres. Tout était parfaitement silencieux. M. Pearson, un vieux monsieur habitant au 52, déjeunait tranquillement à la terrasse de sa cuisine, ayant une assez bonne vue de la rue. Soudain, à travers le brouillard matinal, un cri de bébé déchira le silence. M. Pearson renversa sa tasse de thé sur son pyjama, poussant un juron sonore. La maison d’à côté, le 54 Douglas Street, sembla brusquement s’animer et des bruits de pas pressés se firent entendre. Mme Pearson apparue sur la terrasse, tenant une théière à la main. Son mari essuyait d’un geste rageur sa veste bleue, sa préférée, et grogna :

- Cette famille, ils ne cesseront dons jamais de faire du boucan !

- Allons, Harold. Oublies donc un peu ces jeunes gens.

- Cela fait quand même bientôt une semaine que ces cris réveillent tout le quartier à sept heures du matin. Lorsqu’ils ont aménagé, on s’était mis d’accord : pas de bruits pour respecter les voisins ! Mais non, il faut toujours que les jeunes passent outre le règlement.

- Laisse les donc en paix. Et termine ton petit déjeuner.

- Dès que je suis prêt, je vais aller leur dire deux mots, moi, à ses empêcheurs de dormir.


Sa femme se contenta de hausser les épaules, son habituel sourire bienveillant aux lèvres, tandis que M. Pearson continuait de pester tout seul. Les Pearson étaient un vieux couple de retraités très respectés, et menant une retraite paisible. Harold Pearson était l’ancien président directeur général de la Aquatic Life, une société de vente de piscine et de matériaux pour l’eau. Il avait combattu toute sa carrière pour arriver à se poste et garder l’entreprise pour la faire monter dans la popularité, ce qu’il avait facilement mené à terme. L’année de ces 64 ans, il avait légué toute son entreprise à son fils, ainsi que ses actions, préférant vivre tranquillement loin de toute l’agitation urbaine. Sa femme, Eléonore Pearson, avait été assistante sociale, avant d’arrêter pour s’occuper de ses enfants, Thomas et Rosemary. Jamais personne n’aurait douté d’eux et ne se serrait préoccupé de leurs intentions. Ils clamaient à qui voulait l’entendre qu’ils étaient un couple tout à fait normal et charmant, sans qu’aucun habitant de Douglas Street ne les contredise. De nouveaux voisins avaient aménagé quelques mois plus tôt. Très discrets, ils ne parlaient pas beaucoup et ne dérangeaient personne. Le jour de leur arrivée, madame Pearson avait insistée pour aller leur souhaiter la bienvenue, et elle leur avait offert un gâteau. Le jeune couple les avait reçu avec gentillesse et ils avaient passé l’après-midi à discuter sur leur terrasse. La retraitée aimait bien la jeune femme et lui téléphonait quelquefois, mais sans plus. Ils ne savaient rien sur eux, juste que le mari travaillait à Londres, à plus d’une heure de route. Des amis venaient parfois les voir, certains à l’allure étrange, d’autres paraissant totalement normaux. Tous étaient à pied, où possédaient des voitures immatriculées dans des Etats peu rapprochés.

A sept heures trente-trois précises, Harold sortit de sa maison pour aller retrouver son fils dans sa société, comme tous les lundis. Ignorant sa BMW grise, il marcha d’un pas décidé en direction de la maison voisine. En passant devant leur barrière, il regarda la voiture garée sur le trottoir : une Toyota noire à la carrosserie lisse et nette. Elle était immatriculée de Exeter, et Harold se demanda comment diable elle était arrivée jusque-là. Juste avant de sonner, il réajusta son costume et leva le menton, histoire de faire forte impression, puis appuya sur le bouton blanc placé sur le mur. La sonnerie retentit dans la maison, et de nouveaux cris se firent entendre, laissant échapper un soupir de lassitude au vieil homme. Voyant que personne n’arrivait, il hésita à sonner une nouvelle fois, se contenta de frapper à la porte d’entrée. Enfin, quelqu’un tourna la poignée et un jeune homme aux cheveux en bataille apparu sur le palier. Il avait un regard d’un turquoise si clair que M. Pearson en était déstabilisé chaque fois qu’il le voyait, et cela lui donnait un air mystérieux et mystique, de part la différence avec ses cheveux noir corbeau et sa peau au teint bronzé. Son visage aux bords carrés et sa haute carrure d’ancien athlète lui offrait un charisme fou, amplifiant les traits de sa jeunesse. A son oreille droite, le voisin put voir une boucle d’oreille en forme d’équerre. Le jeune homme paraissait essoufflé et gêné de voir l’homme devant lui.


- Ah ! Monsieur Pearson ! S’exclama-t-il, d’une voix à la fois grave et mélodieuse à l’oreille. En quoi puis-je vous aider ?

- Je viens vous voir ce matin, car plusieurs personnes voisines et moi-même trouvons qu’il y a beaucoup de remue-ménage chez vous depuis quelques jours. Nous voudrions que cela cesse.

- Oui mais, vous savez, avec la naissance, il se peut que pendant encore quelques mois, il y ait du bruit. Nous ne pouvons pas contrôler les pleurs d’un bébé, mais je vous promets que nous allons essayer de faire moins de bruits.

- J’espère bien ! Sinon je n’hésiterais pas à porter plainte contre vous.

- Pardon ? O_o

- Ce n’est pas que je ne vous aime pas, Erik, mais comprenez. Notre rue est tranquille et calme, et les bruits dès sept heures du matin dérangent beaucoup. Aussi, j’ose espérer que vous allez y mettre un terme le plus vite possible. Ecoutez-moi. Vous avez lu les closes du contrat lors de votre arrivée ici, stipulant je cite : « tous bruits ou gêne sonore ne doit avoir lieu avant les neuf heures du matin, sur quoi, des employés des bureaux de police pourront intervenir. » Et vous mettre une amende ! Et le fait d’avoir ou non un bébé ne changera rien, vous faites du bruit, veuillez cesser !


Harold avait haussé le ton, espérant l’impressionner. Mais Erik se contenta de se passer une main dans ses cheveux en souriant innocemment.

- C’est entendu, nous allons nous débrouiller comme nous pourrons ! Sur-ce, excusez-moi, mais je crois que l’on a besoin de moi ! Bonne journée monsieur Pearson.

- Bonne journée, c’est vous qui le dite, Erik.

- Au revoir.

- Au revoir !


Et Erik referma la porte au nez de l’homme. Ce dernier se gratta la tête, puis repartie en direction de sa voiture, jetant encore un coup d’œil à la Toyota noire.


Erik attendit que la voiture du vieil homme ait disparue, puis il se recula de la porte et poussa un soupir de soulagement. Immédiatement, il grimpa l’escalier qui menait à l’étage et entra dans une chambre aux murs blancs, parsemés de signes chinois. A l’intérieur, une jeune femme et un homme. La jeune femme possédait de longs cheveux châtains-roux, des yeux en amande d’un noir de jais et une peau au teint halé. Son visage était arrondi, son regard brillait et sa petite taille n’avait pas l’air de la gêner le moins du monde. En la voyant, on se doutait bien qu’elle n’était pas anglaise, mais d’origine asiatique. Exacte, elle était coréenne. Elle lui sourit lorsqu’il entra, puis reporta son attention sur le berceau qui trônait au milieu de la pièce. L’homme à côté d’elle paraissait un géant. Il possédait une chevelure brune, qui lui tombait sur le haut des épaules, et le même regard qu’Erik. Sa peau était extrêmement bronzée, et une boucle d’oreille en forme d’équerre pendant elle aussi sur son oreille droite. Il était vêtu d’une longue robe noire, mainte fois recousue vers le bas et les manches, fermée et maintenue par une broche en argent. L’homme leva la tête et dit d’un ton enjoué :

- Un problème, Erik ?

- Pas tellement. C’était le voisin, il se plaignait du bruit : les cris de bébé de tout à l’heure.

- Je le comprends, il faut dire qu’elle a de la voix, la petite !

- Ce qui est étrange,
intervînt la jeune femme, c’est que l’autre ne prononce pas un mot quand elle crie.

- Le silence radio, hein ? Et comment tu sais qu’elle veut quelque chose ?

- Ses yeux parlent pour elle.


L’homme leva un sourcil en direction d’Erik, mais celui-ci se contenta de sourire et s’appuyant sur le mur.

- Je crois que je ne vais pas chercher plus loin… déclara l’homme.

- Allons Capricorne, ne sois pas déçu. Tu sais bien que Ayase a toujours une manière particulière d’interpréter les signes, surtout en ce qui concerne ses propres enfants.

- Néanmoins, tu peux être fier de toi cher frère, tes deux filles sont magnifiques. Elles ont ton regard.


Ayase leur intima de se taire, voyant que l’une d’elle bougeait sous son drap. La jeune mère regarda ses jumelles en silence, puis remercia du regard son mari qui entraînait l’homme à l’étage inférieur, la laissant seule. Capricorne et lui se dirigèrent dans le salon, où le premier s’affala sur le canapé.

- Ma foi, tu es bien chanceux d’avoir trouvé cette petite bonne femme.

- Ayase est plus que ça, et tu le sais.

- Ouais, ouais… Mais n’empêche, ses jumelles, s’est assez inattendu. Ne m’avais-tu pas dit qu’elle attendait un seul enfant ? Et un garçon par-dessus le marché ?

- C’est vrai, nous croyions qu’elle n’aurait qu’un enfant, pas forcément un fils, mais un seul. Le médecin n’a rien trouvé de mieux à dire que la deuxième s’était comme cachée derrière sa sœur durant les neuf mois. Mais je suis sûr que ce n’est pas la vraie raison…



SUITE au PROCHAIN Message, c'était trop long >.<


Dernière édition par le Jeu 16 Aoû - 14:39, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: [Fan Fic] Les Corbeaux sont de Retour   [Fan Fic] Les Corbeaux sont de Retour EmptyJeu 16 Aoû - 14:31

Suite et fin du prologue.



Son regard était sérieux, et l’autre devint sombre.

- Tu penses que Pawofly y est pour quelque chose ?

Erik serra les poings et sur le buffet, une coupe explosa.

- Ne prononce pas ce nom sous mon toit. Tu sais qu’il est maudit, et je ne tolérerais pas que cet imposteur qui se dit sorcier est quoi que se soit à voir avec ma famille !

- Tu perds ton sang-froid, ce n’est pas bien, surtout en ce moment. Il faut garder la tête froide, le ministère est surchargé de travail, et cet imposteur comme tu dis, en à déjà mis la moitié dans sa poche. Il ne va pas tarder à prendre l’autre moitié.

- Jamais le ministre de la magie ne lui cédera, elle est bien trop intelligente pour ça. Et il n’y a pas qu’elle, je connais plusieurs personnes là-bas, toutes aussi remarquable les unes que les autres.

- Ah ! Ne va pas me ressortir ce vieux refrain. Je sais qui est Granger et je ne doute pas de notre nouveau ministre. Mais as-tu pensé aux autres ? A ce qu’à dit Dumbledore avant de mourir à Londres ? A ce qui est annoncé par les voyantes ?

- Je ne crois pas à la lecture de l’avenir dans les feuilles de thé, raconté par de vieilles sorcières qui n’ont plus toute leur tête pendant leur pause.

- Tu parles de la descendant de Trelawney. Je pense qu’elle sait très bien de quoi elle parle.

- Ba voyons.

- Erik, ne joue pas à ça.

- C’est toi qui joue.

- Je ne fais que constater que tu ne sais rien.


Les deux hommes poussèrent un soupir en même temps. Puis Capricorne éclata de rire, ce qui détendit l’atmosphère.

- Je crois que tout cela nous dépasse. Déclara Erik.

- Connais-tu quelqu’un qui pourrait t’aider ?

- Oui, mais Ayase ne serrait jamais d’accord. Elle n’a pas envie de voir ses filles souffrir ou être séparé d’elles à cause des prédictions de voyantes. Tu sais aussi bien que moi qu’elle n’y croit pas non plus, pour des raisons bien précises. Si je rencontre ne serait-ce qu’une de ses deux personnes, je perdrais ma femme.

- Mais si c’était vrai ? Si les voyantes avaient raison ? Attends, écoute-moi deux secondes Erik. Réfléchi, si tout ce qu’elles disaient allait réellement se produire, y penses-tu ? Cela annoncerait ta mort, en plus de celle de ta femme et de tes filles. Tu tiens à elles n’est-ce pas, alors essaye de voir le futur. Si la prophétie de Trelawney était belle et bien réelle… Que préfères-tu, voir tes filles souffrir toute leur vie ou subir une colère d’Ayase et peut-être vous sauver tous les quatre ?

- Je ne peux rien faire pour le moment.

- Si.


Capricorne se leva, et s’approcha. Il était plus grand que l’autre, et en cet instant, paraissait beaucoup plus vieux qu’il ne l’était réellement.

- Tu connais une solution…

- Je la refuse. J’ai promis de ne l’utiliser qu’en dernier recours.

- Et quand ? Quand comprendras-tu que c’est maintenant ton dernier recours ?! Quand tu verras des détraqueurs et des chimères venir vers ta maison pour t’arrêter et te tuer ! Allons, ne sois pas stupide. Tu dois agir, et au plus vite. Avant que cette histoire et cette naissance n’arrivent aux oreilles du haut ministère. Il faut séparer tes jumelles et les mettre en lieu sûr.


Erik se prit la tête entre ses mains.

- Je… Je ne peux pas faire ça.

- Tu dois et tu peux.

- Mais comment ? Ayase va me tuer…

- Tu n’as qu’à me confier l’une de tes filles, je partirais loin pour que jamais on ne retrouve sa trace.

- Pas question.

- Alors ?

- Laisses-moi réfléchir deux ou trois minutes.

- D’accord, mais dépêches-toi. Si je reste trop longtemps, les gens du coin vont se poser des questions à cause de ma voiture.

- Qu’elle idée de l’avoir prise !

- Réfléchis et tais-toi.


Ayase descendit l’escalier en silence. Son allure élégante et ses gestes gracieux avaient tout d’irréelle, et lorsqu’elle s’approcha des deux hommes, sont sourire disparut. L’air sombre de son mari l’inquiéta quelque peu et elle lui lança un regard interrogateur.

- Qu’est-ce qu’il y a ?

Elle regarda tour à tour son mari, puis Capricorne. Le premier gardait les yeux baissés, la main entre les dents, signe qu’il réfléchissait, tandis que le deuxième se contentait de le regarder, les bras croisés. Capricorne souhaitait en lui qu’Erik prenne la bonne décision…

- Erik ? Que se passe-t-il ?

Il sortit de ses pensées, regarda longuement la femme qu’il aimait, puis la serra dans ses bras.

- Ne me tues pas, Ayase. Tu sais que je t’aime, ne me tues pas…

- Qu’est-ce qu’il y a ? Qu’est-ce que tu vas faire ?

- Tu sais que ta sécurité et celle de nos filles passent avant tout pour moi…

- Oui, mais…

-Ne me tues pas.
(Il prit sa respiration et déclara) Je vais partir avec l’une de nos filles, pour nous mettre tous en sécurité.

A ces mots, le corps d’Ayase se raidit et elle se recula de ses bras. Son regard froid cachait une profonde tristesse, qu’Erik pouvait voir derrière ses iris d’ébène. Capricorne ne dit rien, se contentant d’acquiescer.

- Tu ne peux pas faire ça ! S’exclama la jeune femme. Tu veux m’enlever une de mes enfants ? Tu veux partir, mais pourquoi ! Pourquoi ! Tu n’as pas le droit !

- Chérie, écoutes-moi, il le faut ! Il le faut pour qu’elles puissent vivre !

- Tu n’as pas le droit ! Tu ne…


Elle était au bord des larmes. Son mari la serra dans ses bras, étouffant ses pleurs, attendant qu’elle se calme. Ils restèrent un long moment tous les trois, sans bouger.

- Je pars dans dix minutes, avec Capricorne.

- Et où comptes-tu aller ?

- Moins je t’en dit, et plus tu seras en sécurité. Il ne faut plus qu’on se voit, il faut… Que tu m’oublies
.

- T’oublier ?

- Oui, c’est mieux. Refais-toi une vie, ailleurs, et sois heureuse. Si nous nous séparons, nos filles seront en sécurité et personne ne nous trouvera jamais. Je t’aime Ayase, mais je dois partir.


Il la repoussa, et elle le fixa, avant de s’enfuir à l’étage. Erik la regarda monter, puis Capricorne regarda une horloge.

- Nous ferions mieux d’y aller avant la nuit.

- D’accord, je vais chercher des affaires pour moi et le bébé, attends-moi.


Et il monta. Cinq minutes plus tard, la Toyota démarrait en trombe avec à son bord, Capricorne, Erik, et une des deux jumelles. Ayase regarda la voiture partir, ravalant ses larmes, tentant d’oublier l’image de son mari et de sa fille qu’elle ne reverrait jamais… Un sanglot la fit se retourner, et elle prit son bébé dans ses bras pour le bercer longuement…

Capricorne osa prendre la parole au bout de dix minutes.

- Tu as bien fait, Erik…

- Tais-toi, s’il te plaît.

- Oh, je comprends que ce choix à été très dur pour elle et pour toi, mais il le fallait.

- Je t’ai dit de te taire, tu n’as pas entendu ?

- Juste une dernière chose, avant de retourner chez les sorciers, j’aimerais savoir, laquelle es-tu emmenée ?

- Ayase m’a confiée « La Silencieuse »…



------------------------------------------------------------------------


Loin, dans un appartement du centre ville de Manhattan, un cri déchira le silence :

- Jaana ! Réveilles-toi !




Voila, fin du Prologue. XD
Suite prochainement.
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MessageSujet: Re: [Fan Fic] Les Corbeaux sont de Retour   [Fan Fic] Les Corbeaux sont de Retour EmptyVen 17 Aoû - 18:09

Chapitre 1 :
LE MINISTERE ET L’ANNIVERSAIRE

(partie 1)



- Jaana ! Tu vas être en retard, debout !

Quelqu’un secoua le lit et la jeune fille finit par ouvrir les yeux. Ceux-ci, d’un turquoise extrêmement clair, lancèrent un regard circulaire sur la pièce, puis tombèrent sur l’intrus qui les avaient réveillés : un homme grand, qui lui faisait un sourire innocent.

- Mo ! S’exclama Jaana. Il n’est que huit heures… et demie ?!
- Tu vas être en retard.
- Toi aussi.


D’un bond, elle se leva de son lit, le poussa dehors et claqua la porte pour s’habiller. Elle l’entendit rire, puis fila vers son armoire. Deux minutes plus tard, elle essayait d’engloutir une brioche au chocolat, tout en enfilant sa veste de jean. Son père l’attendait déjà à la porte, son habituel sourire aux lèvres, et lorsqu’elle passa devant lui pour rejoindre l’escalier, il ne put s’empêcher de lui tapoter la tête.

- Mo, j’ai pas cinq ans !
- Oui, bientôt quatre !
- N’importe quoi, je vais avoir onze ans demain, tu le sais !
- Jaana Sanders, dépêches-toi de descendre si tu ne veux pas rater ton bus !
- C’est pas grave si je le rate, tu pourras toujours transplaner jusque chez Mme First.
- Pas aujourd’hui. Dépêches-toi !
- Trop tard, je l’ai loupé !


Elle lui fit son plus beau sourire innocent et l’homme se sentit fondre. Il n’avait jamais caché à sa fille qu’il était un sorcier, et celle-ci présentait déjà des caractéristiques propres à la magie qu’elle avait en elle. Tout leur univers était basé dessus : la sorcellerie. Le père était un représentant du ministère de la magie en Amérique. Il travaillait dans le département des jeux et sports magiques, et siégeait au Siège de la ligue américaine de Quidditch, avec laquelle il profitait de beaucoup d’avantages : comme la possibilité de voir tous les matchs qui lui plaisaient et rencontrer les grands joueurs. Il avait commencé à en parler très tôt, et Jaana avait vite fait preuve d’un intérêt envers ce sport magique, s’entraînant dès que possible et assistant à de nombreux matches pour se perfectionner. Sa chambre était décorée par des posters, des coupes et des autographes de ses joueurs favoris. Son père lui avait même offert un balai le jour de ses cinq ans, et en prévoyait un nouveau comme cadeau d’anniversaire. Les Sanders n‘avaient jamais manqué de rien, et la jeune fille s’était habituée aux deux univers totalement opposés : celui des sorciers, et celui des moldus. Elle côtoyait des sorciers tous les jours, s’amusait à voir les infinies possibilités que la magie permettait et ne s’étonnait presque plus de rien. Son père, qu’elle surnommait Mo, lui apprenait de nombreuses choses, mais regrettait profondément qu’elle soit allergique au meilleur ami des sorciers : le hibou ! Jaana ne supportait pas les plumes des chouettes, hiboux ou autres rapaces de cette famille, ce qui était désolant… Néanmoins, ils possédaient un hibou Grand-Duc chez eux, histoire de recevoir et envoyer du courrier dans le monde sorcier. Il se nommait Guevara, mais la fille persistait à l’appeler Plume d’Aristot, pour des raisons qui échappaient à Mo.

Aujourd’hui était l’un des jours froids du mois de février, le 28 précisément. Le lendemain, Jaana allait fêter ses onze ans. Normalement, elle ne devrait pas, mais étant née un 29 février, elle n’avait guère le choix que de les célébrer le 1er mars. Cette date serait le cœur de Mo, car il redoutait l’instant de ses onze ans, l’année où elle était supposée entrer à l’école de magie. Cela, il ne lui en avait jamais parlé, car il ne voulait pas qu’elle y entre. Il voulait qu’elle reste auprès de lui, il voulait la protéger… Elle ne devait jamais connaître l’existence d’une quelconque école de magie en Amérique.
Jaana claqua des doigts, et il sortit de sa rêverie.


- On y va ? Sinon tu vas vraiment être en retard !
- D’accord.


Mo et la fillette retournèrent dans l’appartement, qu’ils fermèrent à clé, puis elle plaça ses mains dans les siennes et ferma les yeux. Le père se concentra, et une douce chaleur les entoura. La chaleur devînt vite du vent, ils se mirent à tourner extrêmement vite, le sol avait disparu sous eux. Jaana serra ses doigts sur ceux de l’homme, attendant le choc du béton sous ses pieds, ce qui ne tarda pas. Amortissant sa chute, elle fit un bond et se retrouva bien droite au milieu d’un cul-de-sac sombre.

- J’adore ça ! S’exclama-t-elle.
- Pas moi.
- Vivement que tu m’apprennes comment faire !
- Bonne journée, Jaana.


Il lui embrassa le front, puis elle s’en alla en trottinant et en sifflant son air préféré. L’homme la regarda s’éloigner, entrer dans une maison aux murs blancs, puis observa sa montre : il allait être en retard et décida de transplaner jusqu’au ministère, ce qu’il fit à une vitesse impressionnante, réapparaissant devant une petite porte en bois noir qui semblait usée par les années. Sortant sa baguette magique, il fit claquer la serrure et entra. L’intérieur différait totalement de l’extérieur, alors que tout était calme au dehors, la porte donnait sur ce qui se rapprochait le mieux d’une fourmilière : des dizaines de personnes s’activant sur différents étages, des listes de papiers volant ça et là pour se poser à l’endroit désiré, des ascenseurs qui ne cessaient de monter et de descendre et le tout surmonté d’un brouhaha impressionnant. Mo adorait cet univers, qui le liait à jamais au monde des sorciers. De l’extérieur, le bâtiment ne dépassait pas quatre étages. Lorsqu’un moldu entrait, il ne trouvait que des ruines en décompositions, ainsi qu’un sort de repousse qui lui faisait aussitôt ce souvenir d’une chose importante qu’il avait à faire. Mais à l’intérieur, le ministère s’étendait sur des dizaines d’étages en dessous du sol. La plupart des sorciers portaient une longue robe foncée, d’autres travaillaient dans des vêtements civils pour montrer à quel point ils connaissaient la mode moldue, mais tous portaient un badge qui prouvait qu’ils travaillaient ici.

Le ministère était recouvert d’un parquet foncé, si luisant que rien ne semblait pouvoir le salir, et le plafond était teinté d’un bleu ciel si beau qu’il avait l’air réel. Des sculptures représentant différentes créatures fantastiques se mouvaient devant ce ciel, faites d’or et de pierre précieuses, sans jamais prendre de la poussière. Mo s’avança en ajustant son badge : c’était un blason où apparaissaient deux baguettes croisées, surmontés d’une tête de hiboux et le tout entouré de flammes, au milieu de celles-ci, apparaissaient son nom. Il arriva au centre de la salle, où une magnifique fontaine en marbre blanc était surmontée de statues plus grandes que nature en or blanc. La plus haute de toutes représentait un sorcier de noble apparence, qui pointait sa baguette vers le ciel. Il était entouré d’une sorcière à la beauté stupéfiante, d’un centaure, d’un gobelin et d’un elfe de maison. Les trois créatures semblaient porter un regard d’adoration vers les deux humains. Des jets d’eau étincelants jaillissaient des baguettes magiques des sorciers, de la pointe de la flèche du centaure, du chapeau pointu du gobelin et des oreilles de l’elfe, et retombaient en un clapotis régulier dans le bassin circulaire. Un écriteau posé sur le bord indiquait :

« LES SOMMES RECOLTEES DANS LA FONTAINE DE LA LIBERTE MAGIQUE SERONT INTEGRALEMENT VERSEES A L’HÔPITAL STE HERMINE »


Le sorcier se dirigea vers deux grandes portes en or, juste derrière la fontaine, en jetant un Gallion dans l’eau comme à son habitude. Sur son passage, plusieurs sorciers le saluèrent, et il leur répondit d’un signe de tête, avant de disparaître derrière les portes. L’ascenseur était déjà bondé, mais il s’en moquait, attendant patiemment d’arriver à l’étage désiré. Au plafond voletaient des feuilles manuscrites telles des oiseaux, en un bruissement de papier régulier. Une voix peu chaleureuse et traînante résonna dans la cabine, au fur et à mesure que la machine descendait :

- Niveau - 1, département de la justice magique, Service des usages abusifs de la magie, Quartier général des Aurors d’Amérique, Services administratifs du Magenmagot.

Mo vit deux hommes sortir, poussés par deux sorciers à l’allure peu confiante, des gardes assurément. Les portes se refermèrent et le bruit de coulissement reprit.

- Niveau - 2, Département des accidents et catastrophes magiques, Brigade de réparation des accidents de sorcellerie, Quartier général des Oubliators d’Amérique, Comité des inventions d’excuses à l’usage des moldus.

Beaucoup de monde sortit, et Mo poussa un soupir. Que le ministère pouvait inventer des noms idiots à ses départements ! Il salua un homme qui entrait dans l’ascenseur, tenant un nombre considérable de balais dans ses bras, et lui demanda.

- C’est pour quoi tout ça, Josh ?
- L’équipe des Dark Spiders a reçu de nouveaux balais, et on doit tous les vérifier pour demain. A mon avis, ils feraient mieux de se les vérifier eux-même leurs engins…


Il se tassa vers le fond de la cabine et déposa tous les balais contre la paroi. Mo observa les balais : longs, le bois noir, ils possédaient tous une inscription dorée sur le bout du manche, sûrement faite à la main. Penchant la tête, il parvint à déchiffrer Chronos d’Or, suivit d’un numéro propre à chacun. Josh remarqua son manège et sourit d’un air lassé.

- Ils sont pas mal, hein ?
- Depuis quand ils sont en vente ?
- Ceux-sont les tous premiers de la série, et ils ne sont pas en vente. Pourquoi, tu veux en offrir un à ta fille ?
- C’est son anniversaire demain.
- Mais offre-lui un Magnum Des Vents II ou un Poussière III, pas un Chronos d’Or ! Elle est trop jeune pour ça. Tu risquerais de la tuer.


La voix résonna de nouveau tandis que l’ascenseur s’arrêtait.

- Niveau - 3, Département de contrôle et de régulation des créatures magiques, sections des animaux, êtres et esprits, Bureau de liaison des Gobelins, Agence de conseil contre les nuisibles.

Les deux hommes n’y firent pas attention et continuèrent leur discussion.

- Jaana sait jouer au quidditch mieux que certains joueurs, à seulement 10 ans, et elle a déjà un Magnum des Vents II. Non, je voulais lui offrir une nouveauté. Combien t’en a ?
- Ralala… J’en ai reçu quinze. Toute l’équipe en voulait en double.
- Alors t’en à un de trop, je te l’achète.
- Tu n’auras jamais assez ! Réfléchis un peu.
- Josh, oublies pas que tu me dois un service.


L’homme poussa un soupir en levant les yeux au ciel. Mo sourit, il savait qu’il avait gagné la partie avec cet argument.

- Niveau - 4, Département de la coopération magique internationale, Organisation internationale du commerce magique, Bureau international des lois magiques, Confédération internationale des sorciers, section américaine.

Des notes entrèrent, d’autres sortirent, et les sorciers n’y firent pas attention, ayant l’habitude.

- Niveau - 5, Département des transports magiques, Régie autonome des transports par cheminée, Service de régulation des balais, Office des Portoloins, Centre d’essai de transplanage.

Josh reprit tous ses balais et se dirigea vers la sortie. Avant de partir, il lui dit :

- Viens me voir avant de partir, je t’en donnerais un.

Et les portes se fermèrent de nouveau, tandis que Mo croisait les bras. Ils n’étaient qu’une dizaine dans la grande cabine, le bruit venant seulement des feuilles volantes au-dessus de leur tête. Enfin, l’ascenseur s’arrêta à l’étage de Mo :

- Niveau - 6, Département des jeux et sports magiques, Siège de la ligue américaine de Quidditch, Club officiel Américain de Bavboules, Bureau des brevets saugrenus.

Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent, et Mo se glissa dans le couloir. Contrairement au département britannique qu’il avait maintes fois visité, le département américain était d’une grande propreté, en partie grâce aux sortilèges lancés sur les serpillières et autres ustensiles par les femmes de ménage. Celles-ci en avaient eu assez de la saleté et avaient décidées de ne plus remettre les pieds à cet étage. Sur les murs, des posters affichaient différentes équipes de quidditch en train de jouer. Mo marcha d’un pas rapide dans le couloir pour rejoindre son "bureau", continuellement en mouvement avec les feuilles volantes. Poussant la porte de bois d’un coup de pied, il fit sursauter trois des personnes présentes dans la pièce.

- Debout là dedans ! S’exclama-t-il, en marchant d’un pas rapide pour rejoindre la table qui lui servait de bureau.

Les trois personnes surprises semblèrent brusquement s’animer, tandis qu’une quatrième continuait à lire la Gazette du Sorcier. Un exemplaire était posé sur le bureau de Mo.


- Bonnes ou mauvaises nouvelles, Tristan ?
- Tu n’as qu’à juger par toi-même.
Répondit l’homme, en lui lançant un regard complice.

Celui-ci avait des yeux d’un vert très sombres, une peau au teint pâle et une chevelure d’un brun particulier. Son visage en triangle était en partie caché par l’épaisse frange qui lui tombait sur les yeux ; une cicatrice ornait son œil gauche, comme si une lame coupante s’était abattue à la verticale sur lui. Sa longue robe de sorcier délavée n’avait pas été réparée depuis fort longtemps et la poussière qui la couvrait ajoutait une certaine dose de mystère sur l’homme. Mo n’avait jamais cherché à savoir ce qu’il cachait à l’intérieur des nombreuses poches de sa robe, le préférant tel qu’il était, en bon ami. Il savait qu’on pouvait lui faire confiance, bien que son aspect inspire plutôt la crainte et le mépris à première vue. Saisissant l’exemplaire de la Gazette du Sorcier posé sur son bureau, il parcourut le titre de la une rapidement : « LUTTE POUR LE POSTE DE MINISTRE DE LA MAGIE : PAWOFLY EN TÊTE DES VOTES ? » Et poussa un soupir.

Depuis plus de dix ans, Gips Pawofly grimpait et corrompait le ministère. Beaucoup de hautes figures politiques avaient cédé devant lui, mais certaines refusaient de le nommer ministre. Il avait l’esprit vil et mauvais, son réseau d’informations personnelles lui faisait tout savoir à l’avance et rien ne lui échappait. Il était près à tout pour arriver à ses fins, ayant même fait plusieurs fois assassiner dans l’ombre des innocents. Mo haïssant cordialement cet homme et s’interdisait, ainsi qu’à Jaana, de croire à une once de ses discours saugrenus. Bien que son avis compte peu pour Pawofly, beaucoup d’employés du ministère avaient suivit son exemple en ne parlant jamais de cet homme pendant le travail. Quelque chose d’autre l’empêchait aussi d’être à la tête du ministère : sa rancune personnelle à l’encontre du ministre britannique, Hermione Granger, laquelle était très respectée et aimée dans le monde des sorciers. Elle était l’une des personnes les plus importantes, parmi lesquelles comptaient Harry Potter, Ronald Weasley, Drago Malefoy, les jumeaux Weasley, Ginny Weasley, Nimphadora Tonks et d’autres… toutes ou presque issues de l’école Poudlard.

Mo referma le journal en poussant un soupir sonore.


- Il semblerait que ce Pawofly soit presque arrivé à ces fins. Lui dit l’homme.
- Sûr, et ce n’est pas bon signe.
- Je déteste commencer des journées par des mauvaises nouvelles. Et il replia son journal aussi.


L’autre homme regarda les quelques feuilles qui venaient de se poser sur son bureau, puis attrapa une plume et commença à travailler.
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Jun Davis

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MessageSujet: Re: [Fan Fic] Les Corbeaux sont de Retour   [Fan Fic] Les Corbeaux sont de Retour EmptyVen 17 Aoû - 18:14

CHAPITRE 1
(Partie 2)


Seize heures sonnaient lorsque Mo apparu au niveau - 5. Courant presque, il se dirigea vers la dernière pièce du couloir, sur laquelle était inscrit : Service de régulation des balais. Frappant, il entendit la voit Josh lui intimer d’entrer. L’homme ne montra pas de surprise en pénétrant dans l’immense pièce où des centaines de balais étaient entassés, classés, d’autres découpés, où des objets étranges servaient à les mesurer, les peser, tester leur résistance… Josh se tenait debout, s’occupant d’un balai qui reposait sur une balance en or avec un unique plateau.

- AH ! Je t’attendais !

Il se retourna, attrapa l’un des balais qu’il tenait le matin et le tendit devant lui.

- Avec sa ligne aérodynamique et son manche en bois d’ébène recouvert d’un vernis inattaquable, ce balai de course représente le dernier cri en matière de technologie. Chaque modèle possède sur le manche un numéro de fabrication gravé à l’or fin par la main du fabriquant lui-même, garantissant sa qualité. Les branches de bouleau soigneusement sélectionnées ont été taillées une par une pour obtenir le meilleur coefficient de pénétration dans l’air, donnant au Chronos d’Or un équilibre et une précision insurpassable. Avec des accélérations de 0 à 250 Km/h en moins de cinq secondes et un sortilège de freinage à toute épreuve, le Chronos d’Or offre les meilleures performance et les meilleures conditions de sécurité actuellement disponible sur le marché américain.
- C’est… impressionnant. Bravo Josh, comment tu sais ça ?
- Je l’ai lut dans le courrier qui était fournit avec, mais je l’ai aussi vérifié.
- Impressionnant, et il n’existe qu’en Amérique pour le moment ?
- Ouais. Et son prix est sur demande, vu qu’il n’est pas encore disponible dans toutes les boutiques de sorcellerie.


Mo prit le balai dans ses mains pour le soupeser. Il était vraiment léger, et devait être d’une incroyable maniabilité. Jaana serait sans aucun doutes heureuse de voler avec celui-ci. Fixant l’inscription, il vit marquer le numéro 15 en dessous de son nom.

- Ma foie, il a l’air parfait.
- Il EST parfait ! C’est le meilleur balai de course que j’ai jamais vu !
- Tu dis ça à chaque fois qu’un nouveau arrive.


Josh lui tapa dans le dos, puis prit un air conspirateur et chuchota :

- En remplissant les papiers, j’ai mis que j’avais vérifié les quatorze balais qu’ils m’avaient envoyés, ce qui a satisfait le destinataire. Les balais partiront dès demain matin, en première heure. Parce-que tu es un collègue et un bon pote, je t’offre celui-ci pour Jaana.
- Merci Josh, mais je peux te payer…
- Pas la peine ! Souhaite un bon anniversaire à ta fille de ma part ! Et cela remboursera ma dette envers toi.


Mo le regarda, incrédule. Il pensait l’obtenir en payant un minimum de 400 Gallions, mais voilà qu’il repartait avec le balai le plus rapide du monde, gratuitement ! Josh lui reprit le balai et le plaça dans une house de rangement portait d’inscription Chronos d’Or, puis lui rendit.

- Bon et bien, à mercredi mon vieux ! Je dois te faire partir, j’ai encore du boulot, moi.

Mo se mit à rire et le salue, puis sortit. Dans l’ascenseur, il retrouva Tristan, lequel était adossé contre la paroi dans un air pensif. L’homme s’accouda à côté sans prononcer un mot, attendant de pouvoir sortir du ministère pour retrouver sa fille chez Mme First.

Lorsque Jaana vit son cadeau d’anniversaire, elle ne put s’empêcher de pousser un cri d’exclamation. Sautant dans tous les sens au milieu de l’appartement, elle tenait le balai à bout de bras pour le contempler, souriant de toutes ses dents.

- Merci ! Merci ! Merci ! Mille fois merci, Mo !

Son père se contenta de lui sourire, puis lui donna une tape affectueuse sur la tête.

- Ne le casse pas, il à une valeur inestimable.
- Je sais, t’inquiètes ! J’en prendrais soin ! Quand est-ce que je pourrais l’essayer ?
- On verra. En attendant, finit ton petit déjeuner avant qu’il ne soit froid !


La fillette lui sourit, posa son balai à côté d’elle et se remit à manger. Mo la regarda, attendrit. Soudain, Guevara apparut par la fenêtre et vînt se poser sur le rebord de la table, un paquet de lettre accroché à la patte.

- Ah ! Patte d’Aristot ! S’exclama Jaana.[b] Où étais-tu ?[/b]

Perdu dans ses pensées, Mo ne remarqua pas tout de suite le hibou, ni la fillette qui détachait le paquet de lettre. Jaana les feuilleta, onze lettres au total. Soudain, elle fut attirée par l’une d’elle : l’écriture était d’une encre vert émeraude, et indiquait « Mademoiselle Jaana Sanders, dans la deuxième chambre, 3° lotissement sur Park Street, Manhattan, U.S.A. »

- Papa ! Il y a une lettre pour moi !

Retournant l’enveloppe en parchemin, elle vit un sceau de cire frappé d’un écusson qui représentait un aigle, un lion, un blaireau et un serpent entourant la lettre « P ». Intriguée, elle commença à dégrafer le parchemin. Mo sortit de ses pensées au moment où elle ouvrit la lettre. Reconnaissant l’écriture et le sceau, il prit un visage horrifié et voulut arracher la lettre des mains de sa fille… trop tard. Celle-ci lisait à haute voix la lettre que l’enveloppe contenait :

Citation :
COLLEGE POUDLARD, ECOLE DE SORCELLERIE
Directeur : Drago Malefoy
Commandeur du second Ordre de Merlin
Docteur ès Sorcellerie, Echanteur-en-chef, Manitou suprême de la Confédération internationale des Mages et Sorciers.


Chère Miss Sanders,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d’ores et déjà d’une inscription au collège Poudlard.
Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.
La rentrée étant fixée au 1er Septembre, nous attendons votre hibou au plus tard le 31 juillet.
Nous vous souhaitons un joyeux anniversaire, et veuillez croire, Miss Sanders, en l’expression de nos sentiments distingués.

Drago Malefoy
Directeur de Poudlard

Jaana avait tellement de questions à poser qu’elles explosèrent dans sa tête comme un feu d’artifice. Elle ne savait pas par où commencer et il s’écoula quelques minutes avant qu’elle se décide à parler. Mais voyant l’expression horrifiée de Mo, elle hésita.

- Mo ?

Il ne dit rien, se contentant de la fixer de son regard turquoise.

- Qu’est-ce que ça veut dire ? C’est quoi « Poudlard » ?
- C’est une école de sorcellerie.
- Et c’est où ?
- A Londres.
- A Londres ! Mais comment ils ont eu mon adresse ? On est à Manhattan !
- Viens par-là ma chérie.


Elle vînt s’asseoir sur ses genoux, préférant se taire devant le visage soudain sérieux de son père. Celui-ci regarda sa fille, belle, sa main posée sur ses épaules. Jaana tenait toujours la lettre dans ses mains, et Mo la lui prit.

- Poudlard est une grande école de sorcellerie. Une des plus grandes du monde, et c’est un honneur que d’y être. Elle est située vers Londres, en Angleterre.
- Mais, je ne veux pas aller en Angleterre ! Mes copines sont ici ! Et puis, je connais pas là-bas, j’y suis jamais allée !
- Je sais mon poussin, mais tu es inscrite là-bas depuis ta naissance. Tu y es née. Ecoute, tu veux visiter Londres ?
- Oui, mais j’ai école ici, et puis, l’année prochaine, je rentre en sixième ! Mélissa m’a promit qu’elle irait avec moi à Stipen School, et puis y’a aussi Annaëlle et Jordanne !
- Et que dirais-tu d’y aller pendant les vacances ? Juste nous deux. Et pour l’école, on verra…

- Pendant les vacances ? Je pourrais faire du quidditch là-bas ?
- Bien sûr !
- Alors je veux y aller !


Elle lui sourit, puis sauta de ses genoux et fila avec son nouveau balai dans sa chambre. Mo la regarda disparaître dans l’appartement, poussa un soupir et son sourire disparut. Voyant la lettre posée sur la table, Mo la saisit pour la relire. Il était stupéfait que ce directeur, Drago Malefoy, sache où se trouvait Jaana alors qu’elle était partie voilà 11 ans de cela d’Angleterre pour oublier justement Poudlard et les écoles de sorcellerie. Froissant le papier pour le jeter, il hésita, le déplia, puis le rangea dans une des poches de sa veste de sorcier. Se levant, il sortit sa baguette, et la table du petit-déjeuner se débarrassa d’elle-même. Guevara vola jusqu’à son perchoir et ferma ses grands yeux dorés. Mo se dirigea vers la chambre de la fillette d’un pas tranquille, comme si rien ne s’était passé, pour continuer à fêter l’anniversaire avec elle.


Fin du Chapitre 1
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