Breaking the silence [PV Emily Davies]

La chaleur était intense dans la salle des machines, sans parler du bruit que faisait les machines des moldus. il y avait peu de monde dans cette partie du bateau. À vrai dire, il n'y avait personne et c'était pour cette raison que Valentine s'y été réfugiée. La paix, voila ce qui lui offrait ce lieu. De plus, elle se sentait bien avec ses machine. Ça lui rappelait qu'elle était fière d'être une sang-de-bourbe, même si ça se voulait être une insulte. À vrai dire, elle le prenait vraiment de cette manière, mais elle montrait toujours aux gens qu'il ne fallait pas l'appeler comme cela, si on tenait quelque peu à sa santé.

Assise dans un coin, bien installé entre un mur et une machine relativement tiède, elle somnolait un peu depuis quelques heures, Milianne endormie sur ses genoux. À bien y pensé, elle avait été porter ses affaires dans sa cabine avant de chercher un lieu tranquille. Donc, en faisant ce calcul, elle était là depuis un bon moment. Avait-elle l'intention de rester ici éternellement ? Bien sur que non. Elle avait besoin de manger de temps en temps et même de se soulager. Par contre, comme rien ne pressait, elle allait sans doute rester à cet endroit pendant un bon moment encore.

Au fait, que faisait-elle sur le bateau ? Pourquoi n'avait-elle pas retournée à la maison, là où elle n'aurait pas à côtoyer des gens qu'elle n'aimait pas ? Parce qu,elle allait passé l'été seule, dans l'immanence maison de ses parents ou même dans celle de son grand-père. Donc, entre passé un été à rien faire et un autre à visiter le monde, mais à devoir supporter une bande de sales morveux, elle avait pris sa décision, mais certainement pas avec joie.

À bien y penser, elle aurait peut-être mieux fait de retourner à la maison. de toute manière, elle aurait sans doute pu faire le tour du monde autrement qu'en bateau volant. Pourquoi avait elle signée ce fichus feuilles aussi ? Elle l'ignorait, mais il fallait dire qu'elle ne cherchait pas fort non plus. Si le silence persistait, elle allait vraiment se laisser emporter par le marchand de sable.

Le silence ! Généralement, cet ami commun aux êtres humains les poursuit durant toute leur vie. Si bien d’ailleurs que beaucoup tentent de le fuir tandis que d’autres préfèrent rechercher sa compagnie. Au choix des personnalités. Cependant, on ne pouvait pas tout à fait dire que la salle des machines était l’endroit rêvé pour demeurer au calme et profiter d’un silence reposant. Bien au contraire, toutes les machines étant en route depuis le départ du navire, il n’y avait pas un vacarme assourdissant mais simplement présent et emplissant toute la pièce par de faibles échos.

Chargée d’une caisse fermée par des clous, Emily tenta d’ouvrir la porte avec son pied, ses mains étant déjà prises. Comment s’était-elle mise dans ce guêpier ? Elle-même ne le savait pas. Bah, il n’y avait rien de bien méchant à porter un peu d’aide à l’équipage, non ? C’est ainsi qu’en marchant tranquillement sur le pont afin de rejoindre Tomas ou Danny qui devaient trainer dans le coin, elle avait croisé un mouse qui chancelait sous la tonne de caisses qu’on lui avait entreposé dans les bras. N’ayant qu’une seule caisse à descendre à la salle des machines, les autres devant se répartir sur le pont, Emily n’avait pas eu le cœur à le laisser descendre dans la cale, au risque de tomber dans les escaliers cascadeurs par le fait qu’ils étaient un peu raides et serrés, et lui avait proposé son aide. Jamais elle n’avait vu quelqu’un d’aussi empressé d’accepter une aide quelconque. C’est ainsi qu’en ce moment même, la jeune fille se trouvait devant la cale du bateau, plus précisément la salle des machines, chargée d’une caisse dont elle ignorait le contenu mais qui semblait ne pas être extrêmement léger. La porte étant fermée et n’arrivant pas à l’ouvrir avec le pied, elle dût déposer la dites-caisse à terre et ouvrir la porte à la main. Néanmoins, n’ayant pas conscience de sa force ou alors du fait que la porte s’ouvre convenablement… au choix du lecteur, cette dernière claqua contre l’une des machines se trouvant derrière. Un bruit assourdissant résonna alors durant quelques secondes dans la salle des machines, bien vite minimisé par le bruit quotidien des dizaines de machines. Un léger oups franchit alors les lèvres de la jeune fille mais elle ne se formalisa pas plus, étant persuadée d’être seule dans cette pièce bien petite et peu commune à accueillir quelqu’un. C’est ainsi qu’elle reprit la caisse en main et entra dans la pièce afin d’aller la déposer un peu plus loin. Après tout, elle ne se rappelait pas vraiment où est-ce qu’elle devait déposer la dite-boite. S’approchant d’un coin, elle allait la déposer quand elle se rendit compte que l’endroit voulu était déjà pris… par un corps humain.

|Emily| « Heu… Est-ce que tout va bien ? »

Ne sachant trop que dire sur le coup, Emily n’avait trouvé que ses mots. Après tout, il était peu courant de voir quelqu’un se tasser dans un si petit coin et dans une salle si… salle des machines. Réhaussant légèrement la caisse dans ses bras, la cinquième année ne savait pas quoi faire et préfèra alors rester là où elle se trouvait tout en passant sa tête sur le côté de la caisse, afin de pouvoir voir qui se trouvait là. Et surtout si la personne était toujours en vie. Imaginez-vous qu'il s'agisse d'un prisonnier remontant à plusieurs années? Non, on aurait aperçu des os au lieu de la chair humaine.

Cela pouvait être étrange, très étrange. Comment Valentine pouvait-elle trouver cet endroit silencieux alors que les machines jouaient de leur musique, une musique loin d'être aussi douce que celle qui se produisait à l'aide de véritables instruments de musique ? En fait, elle ne percevait pas ce silence de la même manière que pouvait le percevoir un dictionnaire. dans la définition de ce gros tas de feuilles. Celui-ci dit "Le silence n'est pas l'absence totale de son ou vibration acoustique, mais l'absence de perception d'un son par un être humain." dans le cas de la jeune femme, ce n'était pas ça qui était le silence. Pour elle, le silence était non pas l'absence de perception d'un son par un être humain, mais l'absence de paroles, surtout lorsqu'elles lui étaient adressé, alors qu'elle voulait ne rien entendre.

C'était pour cette raison qu'elle était bien ici. Il n'y avait personne. Juste les machines et leur bruit. Rien de plus et rien de moins.Un petit paradis à l'intérieur de ce qui pouvait-être un enfer. Après tout l'enfer n'était pas nécessairement un lieu où l'on torturait les gens avec des étranges armes. Non, l'enfer pouvait être aussi les autres. Qui avait donc déjà dit cela ? Ah oui, c'était dans Huis clos de Jean-Paul Sartre. L'un de ses personnages, Garcin peut-être, avait clairement dit "L'enfer, c'est les autres!". D'ailleurs, l'un des deux autres personnages avait aussi dit " Nous sommes tous le bourreau de quelqu'un " ou une chose qui ressemblait à cela. Et ce n'était la la blondinette qui allait retrouver ce personnage et lui dire qu'il avait fait fausse route. Après tout, ce monsieur Sartre avait parfaitement raison.

Un fort bruit se fit entendre pendant quelques secondes, avant de n'être plus qu'un vague souvenir. Milianne sursauta un peu sur ses genoux, mais le jeune femme ne bougea pas. Ça devait être une des machine qui venait d'avoir un petit problème. Blocage ? Pourquoi pas ? Après tout, les machines des moldus étaient parfois fragiles. Alors, elle resta dans son mande, toujours bercée par cette musique. Elle se serait vraiment endormie dans très peu de temps, si une fois, une voix féminine ne s'était pas fait entendre. Elle n'arrivait pas à croire qu'elle se faisait déranger jusque dans ce lieu. Alors, tout en grognant, elle lui répondit, amis certainement pas d'une manière gentille. D'ailleurs, elle ne daigna même pas poser ses yeux sur cette personne.

"Oui, mais avant que tu pointes ton nez ici !" Valentine, Valentine, Valentine... Elle avait toujours un mot gentil dans sa poche pour offrir aux autres.

{N'est-ce pas Sartre dont tu parles au lieu de Satre?

}

Avant que la voix ne sorte et résonne dans la pièce close, Emily tenta de se pencher légèrement, autant qu’elle ne le pouvait sans faire tomber le carton parterre ou sur la personne tout en espérant que quelqu’un ne lui réponde. Etait-ce un cadavre ? Après tout, celui-ci ne bougeait pas du tout depuis le début et la Poufsouffle ne percevait aucun mouvement. Néanmoins, le plus étrange était le fait qu’un chat était posé sur les genoux de la personne et semblait dormir tranquillement. Assurément, il ne devait pas s’agir d’un cadavre ou alors d’un prisonnier condamner à on ne sait quel supplice. D’un coup, le chat bougea, ce qui fit relever la tête de la jeune fille. Emily ne l’aurait avoué pour rien au monde mais… ce simple mouvement avait créé une terreur panique en elle. Hey, personne ne possède un courage à toute épreuve.

Une voix féminine remonta alors de ce corps restée dans l’obscurité. Ayant déjà entendu celle-ci quelque part, Emily essaya de bouger de quelques pouces afin d’apercevoir ou entrevoir le visage de la personne. Valentine Nolwenn. D’accord, on pouvait le dire maintenant, elle s’était faite arnaquée sur le voyage. Enfin, sur le service rendu. Emily n’avait aucune envie de voir la Serpentarde. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elles ne s’apprécient pas toutes deux. Pourquoi ? Bah, la vie est faite ainsi, non ? Et puis, arrêtez avec vos pourquoi, cela commence à devenir pire que le bruit répétitif des moteurs.

|Emily| « Tiens, tu possèdes toujours ta langue fourchue Nolwenn. Comme quoi, certaines choses ne changent pas… »

Haussant les épaules comme elle le pouvait, Emily préféra se détourner de la dite-personne découverte et se dirigea au contraire vers l’opposé de la pièce. Soit même pas six mètres plus loin tellement la pièce n’était pas spacieuse mais plutôt étroite. Se servant de ses genoux afin de s’abaisser au niveau du sol, la jeune fille finit par déposer le carton au sol alors qu’un flot de poussière s’envola, dérangé dans sa stabilité constante. Tapant ses mains les unes contres les autres, Emily ferma légèrement les yeux tout en retenant sa respiration afin de ne pas trop aspirer les particules de poussière. Il était vrai qu’Emily n’avait jamais entendu la Serpentarde avoir un mot gentil ou autre envers une personne. Il fallait dire que la plupart du temps, elle tentait de l’ignorer, même quand elle se prenait à elle. Enfin tenter dans ses conditions… C’est ainsi que ce n’était pas pour autant qu’elle allait chercher querelle alors qu’il ne devait en avoir. Elle n’était pas suicidaire non plus. Fort heureusement d’ailleurs. Mais elle décida de lui répondre au lieu de l’ignorer, sans pour autant être méchante. Réaliste seulement. Après tout, c’était la personnalité de la jeune fille qui était ainsi… c’est tout.

(Détail, simple détail mrgreen

Désolé pour le temps et cette réponse. J'ai la flemme ^^)

Les yeux froids de Valentine regardaient plutôt sa chatte sortir du brouillard dans laquelle elle se trouvait toujours après une sieste, peut-importe la longueur de celle-ci. C'était étrange quand même. L'une était parfaitement réveillé dès l'instant où elle ouvrait les yeux, mais elle avait un caractère de chien et l'autre se trouvait dans un brouillard que peu de chat subissaient, mais elle était toujours de bonne humeur, même quand elle se faisait réveiller.

Alors que cette personne, qui devait-être une fille vu la voix qu'elle avait, aurait ou partir sans demander son reste, la jeune femme l'entendit parler. Cette vois, cette voix. Elle savait très bien à qui elle appartenait : Emily Davies. Même pas besoin de relever la tête pour savoir que c'était elle. Qu'est qu'elle pouvait détester cette fille. Bon d'accord, ça n'avait rien de très spécial puisqu'elle avait tendance à détester pas mal de gens, mais elle, elle elle ne la supportait vraiment pas. Alors que a plupart des Serpentards détestaient surtout les Gryffondors, elle elle avait une haine spéciale envers ceux de Poufsouffle. C'était une bande de peureux, contrairement aux Gryffondors qui, au moins étaient courageux.

La Serpentarde finit par lever les yeux vers cette personne. Que faisait-elle avait tant de choses dans les mains,? Elle n'en savait rien et elle ne voulait pas le savoir non plus.

"Comme toi qui doit avoir eut peur de ce qui se trouvait dans cette endroit. Spécialement où je suis assise." Dit-elle en employant le même ton qu'elle avait utilisé la première fois qu'elle lui avait répondu aujourd'hui.

Le plus pire, c'était qu'elle l'avait réveillé et ça, elle ne le prenait pas. Bon d'accord, elle ne dormait pas vraiment, mais elle allait bientôt aller dans les bras de Morphée. Maintenant grâce ou plutôt à cause d'elle, elle ne pourrait pas y aller.

{Ne t'inquiète pas Very Happy

}
{576words =)}

|Valentine| "Comme toi qui doit avoir eut peur de ce qui se trouvait dans cette endroit. Spécialement où je suis assise."

Peur ? Qui a dit qu’elle avait eu peur ? Bon d’accord, il fallait l’avouer, Emily n’avait pas été rassuré par ce corps qui ne bougeait pas dans un coin reculé du bateau. Après tout, si cela avait été un prisonnier qui avait crié à l’aide parce qu’il s’était fait enfermé dedans ou autre ? Personne n’aurait pu l’entendre avec le bruit que faisait les machines ou bien le blindage de la porte.

|Emily| « Pourquoi donc ? Parce que tu as maudis l’endroit ?… Cela te ressemblerait. »

Fermant ses lèvres fermement après avoir laissé sa pensée sortir à haute voix, Emily se maudit sur le moment. Non, les Poufsouffles n’étaient pas courageux et Emily était une Poufsouffle. Néanmoins, il existe différents courages et tous ne sont pas suicidaires par pur orgueil. Non, si l’un de ses proches était en danger d’accord. Si un étranger était en danger, d’accord. Mais Emily n’accordait que peu de crédit à sa propre vie sans pour autant qu’elle ne soit suicidaire. Non, elle était plutôt considérée comme une bonne enfant mais voilà… qu’est-ce que sa vie a de plus qu’une autre ? Bien entendu, on pourrait la détourner mais non. Cette possibilité n’existait pas dans la vision de la jeune fille. En réalité, le pessimisme de sa propre vie était arrivé surtout depuis cet été, depuis ce fameux soir avant de partir sur en direction du château et du quai pour ce voyage. Un souvenir que trop cuisant dans son esprit qu’elle ne laisserait personne entraver. Et puis, pourquoi réagissait-elle comme cela ? Pourquoi réagissait-il comme cela ? L’être humain peut parfois paraître bien stupide.
Mais pourquoi donc l’avait-elle cherché ? Et surtout, quels en seraient les conséquences ? Car avec Valentine Nolwenn, il y a toujours des conséquences comme avec la plupart des Serpentards. Les mots… Quelle belle connerie quand on y pense. Soit on ne sait pas les utiliser, soit on les utilise de trop. Existe-t-il un juste milieu ? Qui sait !

|Emily| « Et puis que fais-tu ici ? … Les cachots te manquent-ils ? {Soupir} En plus, tu risques d’avoir mal aux oreilles et de t’abimer les tympans avec ce tintamarre. »

Emily et son grain de sel légendaire. Après tout, qu’en avait-elle à faire de la santé de Nowenn ? Elle-même ne savait pas. Mais, c’était plus fort qu’elle. Elle se devait d’aider son prochain. Elle était ainsi, tout comme elle était Emily Davies, en cinquième année dans la maison des travailleurs et des loyales Poufsouffles.
Néanmoins, Emily était également curieuse. Curieuse de savoir pourquoi cette Serpentarde tant détestée et légèrement crainte se trouvait en un lieu si sordide (même si sa maison indique la chose) alors que la plupart des élèves se trouvaient en haut, sur le pont. D’ailleurs, avant de descendre, la jeune fille avait cru voir un rassemblement de Serpentards au loin. Peut-être leurs préfets ou directeurs de maisons leurs indiquait les dernières recommandations. Dans ses conditions, il faudrait mieux que la jeune fille y soit. Bien entendu, entendre la jeune fille se faire réprimander aurait fait plaisir à la cinquième année mais elle n’était pas ainsi. Non, elle n’était pas sournoise. Alors pourquoi voudrait-elle le malheur d’autrui alors qu’elle ne lui avait encore rien fait ? C’était tout simplement insensé, inconcevable et irréalisable.

[Au fait, comme j'ai un petit souci de clavier qui ne me donne plus les accents, il est possible qu'il en manque sur des lettres.]

La vie était tout de même une chose assez étrange. Quand on naît, on est faible et fragile. On passe le plus clair de notre temps au lit ou dans les bras de nos parents, attendant de dormir, de se faire changer ou alors l'heure du boire. On pleure pour un tout comme pour un rien. On cherche à se faire protéger par nos parents, parce que, sans eux, on ne serait rien. On n'a pas honte de ne pas savoir s'occuper de nous parce que c'est ça la vie d'un bébé et puis, on n'est pas encore assez intelligent pour s'en rendre compte. De toute manière, comment s'en rendre compte si les seules personnes que l'on rencontre se trouve à être notre famille et qu'elle avait peu de bébés ?

La réponse d'Emily se fit entendre. Tiens donc, ce n'était pas son imagination. Cette fille savait vraiment parler et en plus, elle était capable de lui répondre. C'était tout un exploit. Il allait peut-être falloir l'écrire dans un calendrier pour ne pour l'oublier. Ça n'allait peut-être vas se reproduire avant bien des années. Il était quelle heure au fait ? Tant qu'à l'écrire, autant être précis.

"Pourquoi donc maudire un endroit tandis que maudire une personne est encore plus amusant ?" Dit Valentine de sa froide voix. Un petit sourire sadique avait pris place sur son visage, mais il était très discret. Ce n'était pas son genre de sourire et même quand la situation l'amusait. Quoi, elle s'amusait vraiment ? Oui. Pourquoi donc ? Parce qu'elle faisait sauvent peur en gens en leur faisant penser qu'elle pourrait les maudire. Après tout, les Serpentards n'étaient pas des gens très recommandables et certains d'être eux pratiquaient la magie noire et c'était amusant de faire penser au autres que cela pouvait être son cas.

En grandissant, on cherche à avoir un peu plus d'indépendance. Plus question que maman choisisse nos vêtements. Plus question que maman décide si j'écoute tel ou tel musique, tel ou tel film. On cherche à devenir une personne qui ne sera pas comme nos parents. On cherche à tout prix à être diffèrent. On fait des conneries en pendant que nos parents n'ont jamais fait pareil, mais allons donc ! Ils ont été des enfants, puis des adolescents avant de devenir des parents. Pourtant, cette idée ne semble pas traverser notre petit esprit et l'on continue à les faire suer dans l'espoir d'être diffèrent.

Si les cachots lui manquaient ? Allons donc petite miss ! Une réflexion de ce genre était bien celle d'une personne qui ne la connaissait pas. Elle n'aimait pas spécialement les cachots plus qu'un autre endroit. Elle aimait simplement la paix qu'elle pouvait avoir ici, du mois, qu'elle avait il y avait quelques minutes, soit avant que ce blaireau vienne ici et commence à se prendre pour sa mère.

"Cette endroit ressembler aux cachots ? On voit tout de suite que tu n'as jamais mis les pieds dans la salle commune des Serpentards. La-bas, il y a au moins des chaînes, des vieux cranes, des araignées aussi grosse que des balles de tennis, des serpents et de beaux gros rats." Dit-elle sans la moindre touche d'ironie dans sa voix, même si elle n'était pas pas sérieuse. Ses yeux brillaient comme ceux d'un enfant dans un magasin de jouets.

"Et puis quoi, tu te prends pour ma mère ou quoi ?" Finit-elle par ajouter, à l'adresse de sa dernière phrase. Elle détestait vraiment se faire dire quoi faire, surtout par des personnes qui n'avaient aucune autorité sur elle.

Après plusieurs années, on finissait par se rendre compte que l'on n'était pas si diffèrent de nos parents. Ça, la jeune femme le savait depuis qu'elle était jeune. Malgré tout ce qu'elle faisait, elle savait qu'elle leur ressemblerait, mais peut-être avec un caractère plus méchant. En fait, peut-être qu'elle ressemblait tout simplement à son père qui, pendant des années, avant été différent de ce qu'il était vraiment au plus profond de lui.

|Valentine| "Pourquoi donc maudire un endroit tandis que maudire une personne est encore plus amusant ?"

Temps de réflexion en passant d’un air surpris à un air légèrement apeuré puis crispé pour finir par s’élargir d’un grand point d’interrogation. Oui, oui, on peut passer par toutes ses expressions en aussi peu de temps. Démonstration.

|Emily| « Pourquoi maudire une personne ? Qu’est-ce que cela t’apporterait? … Cela ne montre seulement que tu t’intéresses à la personne que tu vas maudire au moins un chouya. Non ? »

Après tout, pourquoi le verbe « ignorer » existerait-il sinon ? Et surtout, Emily ne comprenait pas comment peut-on faire souffrir une personne intentionnellement. Quel intérêt ? Laissant ses yeux se poser sur un tuyau de fer rouge, plusieurs images défilèrent sous ses yeux. Une phrase ironique. Un vent du Sud. Un sentiment étrange et poignante, si poignante qui lui enserrait le cœur de nouveau. C’était du passé, non ? Elle l’avait fait souffrir ? Elle ne le savait même pas. Peut-être devrait-elle écrire et rompre la chaine proscrite entre elle et son frère ? Peu importe. Non, son histoire était différente. Elle ne pouvait pas comparer. Ce n’était pas intentionnelle, si ?
Finalement, la Serpentarde reprit son discours, libérant la Poufsouffle de ce qui avait provoqué son insomnie durant plusieurs mois.

|Valentine| "Cette endroit ressembler aux cachots ? On voit tout de suite que tu n'as jamais mis les pieds dans la salle commune des Serpentards. Là-bas, il y a au moins des chaînes, des vieux cranes, des araignées aussi grosse que des balles de tennis, des serpents et de beaux gros rats."

|Valentine| "Et puis quoi, tu te prends pour ma mère ou quoi ?"

D’un coup, Emily prit la pique pour elle et ses joues commencèrent à devenir rouges. Non mais franchement, elle ne pouvait pas ignorer sa dernière phrase ou alors prendre seulement sa remarque en compte. C’était ce qu’elle faisait habituellement. Mais non, elle se devait de s’énerver. Pourquoi donc toujours s’énerver. Ne pouvait-elle pas prendre une parole calmement, l’analyser sous tous ses angles et… Argh, Stop ! Depuis quand Emily parle-t-elle comme un Serdaigle ? Les particules que dégageaient les machines devaient vraiment être nocives pour l’être humain. Elle allait devoir faire attention. Zbafff, revenons dans le vif du sujet. Lequel déjà ? Ah oui… Mais pourquoi donc s’énervait-elle comme cela ? Appuyant ses poings sur ses hanches, la bouche de la jeune fille se tordit en coin. Alors qu’elle ouvrait la bouche pour rétorquer, elle se laissa dégonfler comme un ballon. Finalement, la jeune fille alla s’asseoir en face de la Serpentarde, sur la caisse qu’elle venait de se trimballer dans les escaliers. La tête appuyée entre ses mains où ses coudes reposaient sur ses genoux, Emily regardait droit devant elle, soit son aînée. Pourquoi était-elle comme cela ? A fuir tout le monde ? Etrange, non ?

|Emily| « Es-tu toujours comme çà ? »

Ne vous y méprenez pas. Emily n’appréciera pas pour autant Valentine Nolwenn après cette question et quelque-en soit la réponse. Connaissant la jeune fille d’ailleurs, elle allait surement l’envoyer bouler au loin. Mais au moins, elle aurait essayé. Emily était persuadé qu’une personne ne possèdait pas deux parties comme tous le disait. Le bon et le mauvais n’existent pas. Les deux forment une personne par leur teneur en lumière et en obscurité. Toute personne peut avoir deux facettes, tant qu’il sait qui il est.

Cette fois-ci, le regard de la belle Valentine ne quittait plus cette jeune femme qu'elle ne portait pas dans son coeur, ni nul part ailleurs. Ainsi donc, elle pu voir les différents airs qui passa sur son visage. Elle semblait ne pas savoir comment réagir, au plus grand bonheur de la jeune femme. Bon d'accord, pas nécessairement à son plus grand bonheur, mais à un bonheur certain.

Pourquoi maudire les personnes ? Il y avait plusieurs raisons à cela, mais celle qui convenait le mieux à la jeune femme, du moins dans la mesure ou une raisons pouvait vraiment convenir à une personne, était le simple fait que si une personne ne croyait maudite par une autre, elle n'allait pas essayer de s'attirer les foudres de celles-ci. Par contre, si l'on maudissait un endroit, les gens avaient parfois envie d'aller jeter un coup d'oeil, voir si c'était vrai ce que l'on racontait à ce sujet. C'était un peu comme ce que l'on racontait à propos de la Cabane Hurlante. Était-elle vraiment hantée ? Un petite curiosité poussait plusieurs personnes, à chaque année à vouloir découvrir la vérité. Alors, si l'on maudissait vraiment un endroit, l'on pouvait s'attendre à voir les gens agir de la même manière, ou presque, qu'avec la cabane Hurlante. mais la jeune sorcière n'allait pas raconter cela à l'autre sorcière. Non, il en était hors de question.

Ses yeux gris allèrent faire un rapide tour sur la boule de poils qui s'était rendormisse. Depuis quand avait-elle ce chat ? Ah oui, c'était depuis Noël 2002, soit l'année de sa rentré à Pourdlard. Ses parents le lui avait offert ? Non, c'était son frère le plus vieux. Il l'avait trouvé non pas dans une animalerie, mais couché devant l'entrée de son appartement. Il n'avait pu se résoudre à ne pas le faire entrer. Selon ce que lui avait dit Jack, il lui avait semblé que ce petit animal tenait absolument à venir la retrouvé, à devenir l'animal de compagnie de la petit Valentine. Il lui avait dit qu'il était en train d'emballer ses cadeaux pour les amener là où il allait fêter Noël, ce qui voulait dire chez son grand-père comme à chaque année, lors qu'il vit le cadeaux de sa soeur -il ne lui avait jamais dit ce qu'il avait prévus de lui donner en premier- par terre. Lorsqu'il ouvrit la boîte, il vit le petit chaton roulé en boule.Il avait alors compris que ça serait un bon cadeau pour sa soeurette, bien qu'il avait peur de la réaction de celle-ci. Contre toute attente, elle fut ravie d'avoir un animal puisqu'elle projetait d'aller faire un tour dans la ménagerie magique pour se trouver un compagnon. Elle avait plus pensé à une chouette, mais elle craqua sur l'animal qu'elle avait sous les yeux. Au fait, pourquoi l'avoir appeler Milianne ? C'était une autre histoire, mais pour donner un peu plus de précisions, sa chatte n'avait aucun nom lors de son retour à Poudlard. Elle l'appelait simple "La boule de poils".

"Je n'ai jamais dit que je ne m'intéressais pas aux gens. Si cela aurait été le cas, je crois que je ne perdrait pas mon temps à m'amuser avec eux. Tu devrais savoir qu'il y a plusieurs moyens de s'intéresser aux autres et la mienne n'est certainement pas le même que toi." Sa voix avait toujours le même ton, soit rien pour mettre à l'aise une personne. De toute manière, elle s,en fichait comme c'était pas possible que la miss ne se sentait pas bien avec elle. Il n'avait rien qui l'obligeait à rester et puis, c'était juste Emily Davies.

Ses yeux fixaient toujours sa proie. Avait-elle rêvé ou alors cette petite Poufsouffle venait de rougir. Petite était-ce juste à cause de l'expression de son visage qu'elle venait de prendre. Rien pour la rendre plus jolie, que que Valentine ne la trouvait pas spécialement belle. e toute manière, elle n'était pas aux femmes et elle était Serpentarde, alors il était très rare qu'elle disait, même à elle-même qu'une autre fille était plus belle qu'elle.

"Non, je te rassure.Elle laissa quelques secondes passer avant de dire autres choses. Il y a des journées où je suis vraiment plus terrible et d'autres où il vaut vraiment mieux se trouver loin, très loin de moi et ne pas essayer de me parler ou sinon..." Et c'était vrai ce qu'elle racontait. Il y avait des journée où qu'elle n'hésitait pas à sauter sur une personne, même si un professeur se trouvait dans les parages, surtout lorsque l'on la traitait de sang-de-bourbe.

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