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 La nuit tombe rapidement en hiver [ Libre ]

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Dimitri
Invité




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MessageSujet: La nuit tombe rapidement en hiver [ Libre ]   La nuit tombe rapidement en hiver [ Libre ] EmptyMer 3 Oct - 6:37

Le cœur battant, le garçon semblait ne plus savoir ou donner de la tête. Bien sur, son voyage jusqu’à l’école ne l’avait pas aidé à se mettre en confiance. Un voyage qui avait d’abord commencé au pied de son manoir familial, le manoir de sa mère … Un manoir qui semblait noir et lugubre alors qu’en faite c’était tout le contraire, mais depuis plusieurs années, la vie qui régnait dans celui-ci n’avait jamais été plus ensoleillée que le soleil lui-même. Alors qu’il enfilait son manteau de 3 mètre qui avait le don de faire enrager sa mère, il prit une profonde respiration, saisit la ganse de son sac à bandoulière puis le plaça sur son épaule, les mains moites, il semblait trembler en serrant la ganse de son sac, fixant un point sur le sol.

« Dimitri, ce n’est qu’un changement d’école, tu sais. »

Même la voix douce et rassurante de sa grande mère ne calmait pas le tract qu’il pouvait ressentir au fond de ses trippes. L’envie de vomir prenait le dessus, alors que son regard remontait lentement vers celui de sa grand-mère. Une femme douce, une femme qui en avait vue dans la vie, qui en avait même bavé. C’était probablement la seule dans la famille qui possédait encore une tête sur les épaules. Réfléchit et calme, elle cherchait toujours les meilleures solutions pour ne mettre personne en colère, dans l’embarras ou encore dans un gros malaise. Mais en ce moment, non, même les paroles de celle-ci ne le rassuraient pas. C’est donc d’une voix peu calme, tremblante et étrangement plus masculine qu’on pourrait le croire qu’il répondit :

« Un changement d’école, de nouveaux ami(e)s, une nouvelle vie … Je te signale mamie que je n’avais pas beaucoup d’amis à Durmstrang et que les gens ne me respectait pas vraiment non plus… »

Elle le savait, combien de fois le garçon lui avait –il écrit pour parler des problèmes des autres étudiants, lui racontant les pires conneries que ceux-ci pouvait faire et surtout, le petit surnom que tous semblait lui avoir attribué ; Gaffus Dimitrius… Un charmant surnom qui décrivait bien le petit côté de Dimitri. Dans un soupire, son regard quitta le hall pour monter vers le haut des escaliers, vide et sombre… Elle ne viendrait pas, comme d’habitude.

« Dimitri … » Une main pressa doucement l’épaule de l’adolescent, qui ne broncha pas. « Tu es un garçon incroyable, drôle, serviable, amusant. Tu as un look propre à toi, une façon de voir la vie différemment, et puis après ? Que tu sois le pire des maladroits ne fait qu’ajouter un charme à ta personnalité. »

Cette fois, les paroles réussirent à faire monter un sourire sur le visage du garçon, qui tourna la tête vers sa grand-mère. Le regard remplit de tendresse qu’il heurta ne fit que le faire sourire d’avantage. D’accord, elle gagnait une fois de plus un point et quand il s’apprêta à la remercier, une voix plus glaciale, plus coupante se fit entendre du haut des escaliers, suivit d’un faible bruit de glaçon qui frappait contre quelque chose en verre… Probablement le verre d’alcool de sa mère.

« Encore ici ? »

« Mère … » Comme s’il avait été un domestique, Dimitri s’inclina face à sa mère qui descendait les escaliers comme une reine. Ses longs doigts caressaient la rampe vernis, alors qu’elle s’arrêta sur la dernière marche, le regard hautain et la tête haute. « Je partais justement … »

Le petit rictus qu’il vit sur le visage cadavérique le fit frissonner, alors qu’il détourna les yeux. Comment une femme aussi belle, qui fut un jour douce et généreuse, avait put devenir chiante et pêteuse de trou, comme disait sa grand-mère. Tendis qu’un rictus faisait son apparition sur son propre visage, il ne remarqua trop tard l’approche de sa mère, qui de son regard toujours glacial, tentait de le mettre a jour.

« Sans un au revoir ? Quel fils ingrat fais-tu ! » Vivement, elle lui saisit le visage puis le tourna vers le sien, l’observant d’un regard noir et pénétrant. « Tel père, tel fils ! » Lui cracha telle au visage. Rapidement, il recula d’un pas, les sourcils sévèrement froncé, ce qui lui retirait tout air innocent et maladroit.

« Comment voudrais-tu que je le sois. Je n’ai jamais connu mon père. Car ta stupidité la fait fuir quand tu as oubliée de prendre la pilule ! »

Étrangement, il n’aurait jamais cru que sa mère avait autant de force dans le bras droit et encore, il n’aurait jamais parié qu’elle savait hurler encore plus fort. Une heure et quelques minutes plus tard, il se retrouvait dans la voiture qui l’amènerait vers le Quai 9¾ qui le conduirait vers l’école. Et si le départ du manoir ne fut pas un grand succès, son voyage dans le train non plus. Après avoir fait tombé le soutiens à valise au dessus de la tête de quelques élèves –retardataire également-, avoir renversé le chariot de bonbon, d’avoir fait un léger dégât dans les toilettes et s’être renverser du jus de citrouille au mauvais endroit, il s’en était quand même sortit avec quelques insultes, des ennemies, mais en un seul morceau.

« L’année va être longue … »

Soupira t-il en s’arrêtant devant le château. Il était là, debout devant l’école vêtu de son long manteau noir qui chatouillait le sol. Son regard d’un bleu métallique semblait parcourir l’énormité de ce château qui incroyablement faisait la superficie de 4 manoir mit ensemble et le tout, sur plus d’un terrain de Quidditch. C’est à se moment que son cœur s’emballa d’avantage. Durmstrang était une grande école et quand il y repensait, cela lui avait pris plus de trois ans avant de se replacé dans l’école … Qu’est-ce que ça serais dans celle-ci ?
Avalant l’étrange boule qui se formait dans sa gorge, le jeune homme monta une à une les marches, comme si celle-ci allaient étrangement s’effondrer sous son poids –faible d’ailleurs-. La peur au ventre, l’envie de vomir encore plus grande et tripotant la ganse de son sac, le jeune homme eut l’étrange sensation qu’il allait défaillir avant même d’atteindre la grande porte…
Heureusement, il trouva assez de force pour l’atteindre et surtout, pour l’ouvrir. Referment doucement celle-ci, il fit quelque pas et figea, non pas devant la beauté du hall. Un hall comme celui-ci il en voyait un à tout les jours, mais c’est surtout parce que son foulard semblait être sur le point de l’étranglé… Ce qui ne dura quelques minutes puisque la porte s’ouvrit de nouveau, résulta il retrouva son souffle, face contre terre. Dans un petit « Aie ! », le garçon se redressa, retira son manteau suivit de son foulard pour finalement se rendre compte qu’un homme l’observait d’un air amusé. Toussant faiblement, il marcha vers la maison que lui avait indiqué l’homme, une maison au nom de « Serdaigle » Une semaine plutôt il avait passé sous un chapeau chantant qui lui avait déclaré être un petit Aigle, donc Serdaigle serait sa maison…

Marchant dans un couloir, se frottant doucement le bras par-dessus son pull de laine noir, Dimitri soupirait pour la troisième fois. La vie d’étudiant n’avait rien de fantastique, la vie de sorcier non plus, et par moment il se surprenait à se demander qu’aurait été sa vie s’il n’avait pas eut de famille sorcière, mais Moldus… Perdu dans ses pensées lointain et rêveur, il ne se rendit pas tout de suite compte qu’une certaine noirceur prenait possession des lieux… Ce n’est qu’en relevant les yeux qu’il figea… Le cœur battant, le souffle court et une envie d’hurler au fond de la gorge. Une phobie c’était quelque chose que tous préférait ignorer, mais quand elle frappait réellement, c’était une chose peu ignorable, donc figé au milieu du couloir, les membres tremblant, c’était probablement un spectacle assez étrange pour les élèves qui se baladaient, d’abord la lumière était présente, puis soudainement plus rien …

« Qu’est-ce qui se passe ? » Demanda l’un des élèves présent.
« J’en sais rien … » Répondit un deuxième.
« … C’est quoi le délire ? »
« On serait pas le 31 Octobre ? »
« Oui, pourquoi? »
Répondit la voix d’une jeune fille.
« Surement un tour de la directrice, non? »

Puis, quelque chose de plus terrifiant vint leur glacé le sang. Un hurlement de jeune fille terrifier leur vint aux oreilles, alors que le sol se mit brusquement à trembler. Dimitri cru mourir sur place, quand il sentit l’odeur nauséabonde qui lui montait a la tête… Cette odeur, il l’avait déjà sentit étant tout jeune … Une nuit, quand il s’était perdu dans la forêt derrière le manoir, une forêt qui tapissait de grandes montagnes, montagnes qui cachait des êtres sans pitiés… Des Trolls. Si tout a l’heure il avait faillit tomber dans les vapes, c’était maintenant le cas. Son cœur semblait sur le point de le lâcher, mais avant même qu’il ne tombe, son dos heurta quelque chose, ou plutôt quelqu’un. Rapidement, il se retourna vers cette personne, serrant fortement le haut de celle-ci.

« Un troll ! Il y a un troll dans le couloir …. » Pas la peine de dire qu’il fut prit de panique et de tremblement assez … Visible.
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Vladimir Van Buren

Vladimir Van Buren


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MessageSujet: Re: La nuit tombe rapidement en hiver [ Libre ]   La nuit tombe rapidement en hiver [ Libre ] EmptyMer 3 Oct - 23:06

Pour ceux qui ont le grand honneur de connaître le bellâtre Van Buren, où bien ceux qu'on appelle communément « les gens qui ont déjà mangé à ses côtés », ils savent très bien que jamais, ô grand jamais, ils ne touchent aux aliments contenant un milligramme de semblant d'atome de bonbons. En ayant une sainte horreur de ces petites choses hyper cent-pout-centisées en sucre, depuis qu'il est tout jeune, il n'y touche pas. Et ce, dans n'importe quelle situation. Pour dire, même s'il avait à sauver la planète et que pour cela il devait ingurgiter un bonbon, il préfèrerait que l'on court à notre perte plutôt que d'avaler une telle immondice. Cela dit, qui menace quelqu'un de détruire le monde contre un bonbon ? XD

Dans tous le cas, pour en venir au fait, s'il y avait bien une fête que Vladimir n'aimait vraiment pas, c'était sans aucun doute Halloween. Tout d'abord, il n'en comprenait même pas le principe : se lever, passer sa journée à attendre en se préparant, enfilant un costume terrifiant - ouais, Casper y fait peuuur – et s'impatienter en réalisant que plus on l'attend et plus la nuit met de temps à arriver. Parce qu'à Halloween, ce qui compte, c'est d'attendre qu'il fasse nuit pour aller faire la cueillette aux bonbons ! Mais en réalité - du point de vue de Vlad du moins – faire la collecte aux bonbons n'est qu'une excellente manière de voler les gens : d'abord on les oblige à acheter des tas de sucreries, ensuite on les empêche d'en profiter en les quémendant. Pour au final, finir cloué au lit d'indigestion avec l'immense souvenir d'un film à vomir ses tripes et d'une gueule déguisée à coucher par terre.

Et avec toute la chance au monde qu'il pouvait avoir, la plupart de la populace poudlarienne était une grande admiratrice de cette fête morbide. Mais attention, sans doute est-il utile de le préciser, Vladimir n'est pas du tout peureux. Pour cette raison, le château tout entier avait été redécoré : les armues étaient vêtues de merveilleuses robes à dentelles déchiquetées et danser dans les couloirs en entonnant des chansons traditionnelles d'Halloween « Au week end d'halloween, On allume nos têtes de citrouilles, Au week end d'halloween, On s'fait peur on s'fout la trouille, Ha! ha! ha! bouh! Bouh! ... ». De nombreuses citrouilles illuminées surplombaient les couloirs et la grande salle et toutes les draperies de l'école s'étaient métamorphosées en couleur orangée.

Une journée telle que celle-ci, Vladimir s'en serait indéniablement passé. Personne ne savait ce que la Directrise Summers avait bien pu ingurgiter comme potion hallucinogène pour avoir une telle idée. Et à vrai dire, bien que cela en fasse rire certains, un tel humour n'était pas vraiment au goût de tous. Dès le matin très tôt, le château de Poudlard avait été envahi par les phobies les plus atroces de tout un chacun. En réalité, personne n'en avait vraiment pris conscience et se questionnait sur le pourquoi du comment. A vrai dire, personne n'avait jamais le temps de réussir à répondre à quoique ce soit, étant bien trop occupé à hurler, s'échapper, s'égosiller, tourner de l'oeil ou qui sait ... mourir d'effroi ! Parce que quelqu'un de mentalement dôté n'a pas idée à jour un tour de cette ampleur à de pauvres et tendres agneaux.

Rappelons-le tout de mêmene, une phobie autrement que d'être invivable, peut être perçue par d'autres n'ayant pas la même, comme tout particulièrement ridicule. Après tout, tous les goûts sont dans la nature et les peurs ... aussi. En se levant, le beau serpentard n'aurait jamais pu se douter qu'il croiserait – dans les couloirs de POUDLARD – une famille, au complet évidemment, de canards. Alors oui, Vladimir faisait bel et bien partie de ces personnes dont la phobie n'est pas une manticore, un tigre, un requin, un sombral, un basilic et j'en passe et des meilleures ... non. Pour Vlad, c'est les Canards. Cela dit, aussi ridicule que cela puisse paraître, n'envisageait même pas de vous moquer de lui. En général, il se transforme en véritable bête sauvage ... qui mord.

Désormais, il en avait l'habitude. Lorsqu'une journée commençait avec malchance, elle se terminait toujours de la même manière. Toute la journée, il avait rencontré démons et bestioles. Il en avait vu dans toutes circonstances ... puis, à bout de force, à bout de nerfs, il s'était cloîtré dans un placard à balais, près de l'escalier central, dans le Hall. Là, accompagné fidèlement d'un bon gros livre, il avait tout fait pour se relaxer ... avec un balai dans les dos, un pied dans le sceau et la tête agréablement posée contre la poignée de la porte. Même à Poudlard les pacards à balais ne sont pas d'un très grand luxe, mais ce n'est pas avec ça, qu'on empêcherait un Vladimir Van Buren crevé, de s'endormir ...

« Un troll ! Il y a un troll dans le couloir …. »

Et cela suffit à le réveiller en sursaut ... et on se passera des détails de la scène, quoique ... : En se relevant, ou plutôt en se réveillant, tout son petit arrangement mobilier se renversa, dégringola, dans un tintamarre assourdissant (qui a eu l'idée de faire un sceau en métal déjà ?). Puis avec peine, il se dégagea finalement de ce tout en s'extirpant du placard, applatit sur le sol. Là, en relevant la tête, il vit la silhouette frêle d'un élève, tremblant plus fort qu'une machine à laver (ceux qui ont l'habitude de ces choses là comprendront -_-) et faisant face à la si gracieuse et élégante carrure d'un troll ... Seule la merveilleuse odeur pouvait entacher à la scène. Sincèrement. Comme un éclair 2007, le serpentard se projetta sur ses pieds et accouru jusqu'à l'élève, se placant face à lui.

Compte pas sur moi pour te sauver la vie ... la seule chose que j'peux faire pour toi, c'est te dire de courir.

Vlad fit volte-face. De là où il était, il pouvait voir avec précision le beau visage de Troll et à la vision du contenu appétissant de son nez, il ne se demanda même plus d'où pouvait bien venir l'odeur. De toute évidence, un troll, ça n'a pas l'eau courante.

Alors cours !

Puis, il saisit le bras du jeune garçon et détala comme un lapin. En tout cas, il allait aussi vite qu'il le pouvait ... la peur a légèrement tendance à paralyser. Sa course aurait pu se passer à merveille, si on peut dire ça. Et en le voyant, il comprit qu'il aurait mieux fait de rester enfermé dans son placard. Sans rien comprendre à tout ce qui se passa, Vladimir poussa un hurlement, s'arrêtant net, désormais face à la plus ignoble des créatures : chez les sorciers aussi on l'appelle Canard.
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