| Alice Hale |

I. IDENTITE …

NOM DE FAMILLE :: Hale
PRENOM(S) :: Alice Jun
SURNOM :: Al’, Lil’ … A vous de voir =P

DATE DE NAISSANCE :: 17 Novembre
AGE :: 15 ans
SIGNE ASTROLOGIQUE :: Scorpion
RACE :: Sang Pur.

BAGUETTE :: 27 cm, bois de Sapin, Venin de Basilic et Larme de Phoenix.

NATIONALITE :: Autrichienne
LIEU DE NAISSANCE :: Paris, France
LIEU DE VIE :: Alice a vécu son enfance en France, apprenant à parler anglais avec ses parents, et le français à l’école moldue. A cause du travail de son père elle dû partir vivre quatre ans en Argentine, mais revint en France après cela. Lorsqu’il fut temps qu’elle aille à une école de Magie, ses parents débattirent ensemble entre Beauxbâtons et Poudlard, mais Liz, sa mère finit par être convaincue que Poudlard était une meilleure école : malgré le fait d’être dans un autre pays, c’était une école mixte, dont le directeur était un des meilleurs sorciers de tous les temps : Albus Dumbledore. La famille Hale déménagea le mois suivant, s’installant à quelques kilomètres de Londres, dans un petit manoir qu’ils avait acheté.
LANGUES PARLEES :: Français, Anglais et Espagnol.

FAMILLE :: Alice a un frère âgé de 14 ans qui s’appelle Gabriel, et qui va à Durmstrang. Même si à 90% du temps c’est un complet idiot et imbécile (il est aussi inconscient et inculte d’après Alice), la jeune fille l’adore par-dessus tout. Entre eux règne une complicité très rare, ce qui a toujours étonné leurs parents : Liz et Adam Hale.


II. A POUDLARD …

MAISON ::Serpentard
ANNEE :: 6ème

MATIERE PREFEREE :: Métamorphoses, Défenses Contre les Forces du Mal, Potions
MATIERE DETESTEE :: Histoire de la Magie, Divination …
EPOUVANTARD :: Un éclair, de la foudre qui la frapperait. De loin, elle tolère plus ou moins bien, mais lorsqu’elle était petite, elle se promenait sur la plage seule lorsqu’une tempête éclata soudainement et de la foudre frappa à une dizaine de centimètres d’elle, réduisant un petit lézard en cendres. Depuis elle en a la phobie …
PATRONUS (si elle doit en avoir un …) :: Un renard blanc des neiges.
ANIMAGUS :: Une louve aux yeux verts émeraudes et à la fourrure entièrement blanche à l’exception de son oreille qui donne l’impression d’avoir été trempée dans de la peinture dorée-orangée.
RELATIONS :: A voir …


III. CARACTERES MORPHOLOGIQUES …

NOMBRE DE PIERCING :: Cinq : Alice a ses deux oreilles percées au lobe, dont la droite percée 3 fois sur le lobe. Les Deux autres piercings sont au lobe de l’oreille gauche, puis sur le cartilage, plus haut.
NOMBRE DE TATOUAGE :: Un tout petit sur sa cheville. Il représente un dragon bleu.
ACCESSOIRE(S) EVENTUEL(S) :: Voir Physique.

PHYSIQUE GENERAL :: Alice Hale : Cheveux blancs, de grands yeux bleus clairs, petit nez, fines lèvres. C’est une description que n’importe quelle personne qui a croisé Alice une fois, donnerait pour la décrire. Mais en réalité si l’on l’observait de plus près on verrait plusieurs petits détails qui font toute la différence. À commencer avec ses yeux. Ses yeux, ceux de sa mère, ne sont pas bleus. Ils sont gris. Argentés presque. Et comme ceux de sa mère, ils ont toujours une étincelle de vie, de malice, typique chez les femmes Hale. Puis ses cheveux. Certains croiraient que c’est un blond très très très clair, venu peut-être de l’éventuel sang de Vélane qui coulerait dans ses veines. Mais non. Alice Hale n’a aucune ancêtre Vélane. Ses cheveux sont d’un blanc pur. Elle est née comme ça, avec une touffe de poils blancs sur la tête. Non non, ce n’est pas dû à une NDE (Near Death Experience -> Une expérience « entre la vie et la mort »), ni à un vieillissement prématurée. Peut-être une malformation de son programme génétique, ou peut-être serait-ce un de ces lointains ancêtres qui aurait pû lui transmettre cette particulière pigmentation de cheveux. Mais quoiqu’il en soit, Alice a toujours aimé cette couleur : blanc, c’est si simple et naturel …
Relativement petite, cela n’influence pas ses qualités sportives : elle adore le Quidditch et en joue depuis toute petite. Elle adore également la natation et la course à pied. Le corps élancé, elle a eu de nombreux prétendants, mais les avait tous envoyés baladé, un air hautain affiché sur son visage, et ses yeux gris devenus soudainement sombres et voilés.
En revanche, ceux qu’elle accepta bénéficièrent de ses sourires chaleureux, de ses yeux pétillants et de ses joues rosées par l’émotion.

FACON DE S’HABILLER :: Tout dépend de son humeur. Elle peut passer du style grunge, à gothique, en passant par rockeuse, fashion et garçon manqué. Toutefois, Alice porte souvent des jeans délavés, parfois troués et usés jusqu’aux genoux. Des chemises à col, Tee-Shirt moulants ou XXL, débardeurs sportifs ou débardeurs fashion … Des baggys kakis, jeans délavés (oui oui, elle ne vit pas sans), slims ou pantalons « tailleurs » … tout y est dans son armoire. Et c’est aussi varié dans sa boîte à bijoux et derrière son miroir. Bagues à faux diamants, à têtes de morts, à émotion. Collier de 2 m de long, ras-le-cou, chaînes, colliers à pics. Boucles d’oreilles pendantes, anneaux, « clous ». Barettes, fichus, pinces, élastiques. TOUT. Alice adore varier son style, et surprendre les gens. Parfois Princesse, parfois Rockeuse. Parfois Gothique, parfois Fashion … Elle aime de tout ! Sauf l’uniforme de Poudlard … Car ce dernier oblige les individus de sexe féminin à porter des jupes. Ce qu’elle n’aime vraiment pas. (Critiquer Poudlard avec le mot « Haïr » me semble un peu violent et une force magnétique pour un début d’ennuis … xD)


IV. CARACTERES PSYCHOLOGIQUES ...

CARACTERE GENERAL :: Alice en un mot : Imprévisible. Elle peut être tantôt coquette et féminine que garçon manqué et masculine. Tout varie de son humeur et de ses fréquentations. Flemmarde, une des seules choses qui ne changent pas son ses cheveux qu’elle ne coiffe que trèèèèèès rarement. Elle n’aime pas les jupes ou les robes, mais ce n’est pas pour autant qu’elle ne s’effémine pas parfois. Un p’tit collier ou une bague de temps en temps. Pour sa partie masculine, elle est plutôt visible dans son caractère et ses habitudes …
Alice n’aura non plus, jamais peur de se lancer dans une aventure, surtout si celle-ci est dangereuse … Comme une soirée à la belle étoile près du lac ou de la Forêt Interdite, ou bien en été une baignade en compagnie du Calmar Géant. Aventureuse et pas du tout timide. Sa loyauté et franchise peuvent tantôt lui attirer de bonnes grâces, tantôt des ennuis. Elle n’a jamais rapporté sur quelqu’un, ami ou ennemi, tout simplement car ‘c’est quelque chose qui lui est naturel. Même si cette qualité ou ce défaut, elle ne sait pas, paraît paradoxal avec sa franchise, elle arrive à gérer entre les deux.
Elle a de l’ambition, mais n’est pas assez décisive niveau métier. Elle adore taquiner ses amis, mais après plusieurs mauvaises conséquences, elle essaye de se retenir lorsque la personne se montre agacée.
En revanche, malgré son initiative spontanée qu’elle montre envers les gens, elle peut se montre assez têtue parfois. Si jamais elle a une mauvaise première impression sur quelqu’un, il lui en faut généralement beaucoup pour changer cet avis. Elle peut se montrer froide, distante et ignorante avec ceux qu’elle n’aime pas. Et langue de vipère quand elle est vraiment en colère. Elle adore avoir recourt à l’ironie cassante et a tout un stock de répliques sarcastiques. Mais jamais ne sera-t-elle « répendeuse de rumeurs fausses » … [Certaines choses peuvent complètemet changer au cours de l'année ...]


ELLE AIME… :: La Pluie. Surtout quand elle s’endort en entendant son « Plic-Ploc » régulier. Les Chocogrenouilles. Apprendre de nouveaux sorts, notamment en DCFM. Le Quidditch. L’ironie quand c’est elle qui l’emploi. La définition de l’ironie : « Dire le contraire de ce qu’on pense, tout en faisant comprendre le contraire de ce qu’on dit. » La tarte au pomme accompagnée d’une bonne Bierre-au-Beurre. Un bon moelleux au chocolat chaud avec un bon verre de lait froid. Les compliments. Les jeans vieux et délavés, quitte à avoir un tas de trous dedans. Le beau temps. Les vacances. Les glaces. Sa chouette Eclipse. Les chauves-souris. Son frère de 15 ans qui va à Durmstrang, même s’il a la vilaine manie de la taquiner 24h/24 et 7j/7. Les nuits à la belle étoile. L’argenté et le Vert. La couleur foncée du sang. Les bananes et les fraises. Van Cliburn, Within Temptation, Linkin Park, 30 Secondes To Mars.

ELLE DETESTE… :: La Divination. Quand sa chouette met accidentellement sa patte dans son bol de chocolat chaud, ou de céréales, le matin. Qu’on la fasse attendre. Qu’on insiste qu’elle fasse quelque chose qu’elle n’a pas envie de faire. Que quelqu’un l’interrompe lorsqu’elle fait quelque chose d’important. Les pestes qui se croient être le centre du monde. Qu’on la fasse chier avec persistance sur le même sujet. La rosée du matin. Superman (BD moldue). Le jaune. Que son masque tombe quand elle ne le veut pas, révélant ses réels sentiments. Le goût du sang. Les orties. Et les nuages roses.

TIC OU VILAINE MANIE :: Alice a la vilaine manie de mentir comme elle respire. Même si cela peut paraître paradoxal avec le fait qu’elle est honnête, elle ne ment qu’en cas d’urgence, si elle a des problèmes, si elle veut faire une surprise à quelqu’un, si elle veut énerver quelqu’un … Et ces situations sont assez courantes dans la vie d’Alice Hale. Malheureusement pour son entourage. Alice Hale, Mensonge ou Vérité ?

PARTICULARITE MENTALE :: // À voir …


V. ANIMAL DE COMPAGNIE …

NOM :: Eclipse
RACE :: Chouette Effraie.

CARACTERE GENERAL :: C’est une chouette qui est généralement bien amicale, mais sa maîtresse a beaucoup d’influence sur elle. Eclipse arrive en quelque sorte à détecter les émotions qu’Alice ressent en elle ou envers les autres et la Chouette Effraie risquera d’adopter la même attitude.
PARTICULARITE :: Eclipse a toujours eu un sens de direction très affiné. Où que soit le destinataire d’Alice, elle a toujours réussi à le trouver. Et où que soit Alice également, la chouette effraie a également toujours su la tracer pour lui apporter son courrier, ou même parfois lui venir en aide.


VI. CHOSE(S) QUE LES AUTRES NE SONT PAS CENSES SAVOIR …

SECRET :: Changer la couleur de ses cheveux ou de ses yeux ? La forme de son nez ? La longueur de ses ongles ? La couleur de ses ongles d’orteils ? N’importe quel sorcier peut le faire. Une baguette magique, un peu de culture niveau sortilèges. De la volonté et de l’imagination … Oui, n’importe qui peut le faire. Alice Hale incluse. Seulement, elle, elle n’a pas besoin de sa baguette. Depuis ses 7 ans, l’âge de sagesse, elle a réussit à changer son apparence à volonté, par … sa simple volonté (un peu logique … ^^). Mais lorsqu’un moldu la vit accidentellement. Ses parents, sorciers doués, jetèrent un sort d’Oubliette au moldu, avant que l’affaire ne soit amenée devant la cours. Ils n’eurent aucun besoin de lui dire de garder son pouvoir pour elle. Elle réalisa seule qu’elle aurait dû garder ce don, hérité de son arrière-arrière-grande-tante, secret et éviter que le monde entier le sache. Et elle prit donc l’habitude de le garder secret, ne le dévoilant qu’à sa famille. Elle ne l’a jamais dit à qui que se soit (à l’exception de sa famille), moldu ou sorcier.

VII. Histoire

17 Novembre 1995. Un cri perçant vint s’ajouter aux halètements d’une jeune femme blonde, magnifiquement belle. Ensuit bientôt un autre, et un autre, et soudainement la pièce était devenue un vacarme incroyable. Mais cela était tout à fait normal. Lorsqu’un enfant était né, il y avait toujours un tel vacarme. Les Médicomages prirent deux minutes à nettoyer le bébé, déboucher son nez et sa gorge, le rincer sous de l’eau chaude, l’envelopper dans une couverture de laine, blanche et douce. Pendant tout le processus, l’enfant n’arrêta pas une seconde de gueuler comme si sa vie en dépendait. Même lorsque les bras réconfortants d’Eliza Hale l’entourèrent, caressant avec un amour maternel la touffe de cheveux blancs, les hurlements aigus ne cessèrent pas pour autant. Mais Eliza ne se découragea pas et se contenta de dire, le sourire aux lèvres :

« - Elle aura hérité de ton caractère Adam. C’est du toit tout craché. »

L’homme, encore jeune pour être un père, éclata de rire, et pris à son tour l’enfant. Il murmura quelques paroles réconfortantes, mais rien n’y fit. Le visage pâle et arrondi du bébé resta déformé à cause de tous ses cris.

« - Dis, Papa … J’peux voir ? »

La voix venait d’en bas. Adam Hale baissa les yeux pour rencontrer le regard intense de son fils, Gabriel. Il sourit, et s’accroupit pour être à peu prêt au même niveau de l’enfant de trois ans. Malgré son jeune âge, celui-ci parlait déjà avec des phrases complète, ne trébuchant que sur certains mots compliqués et rares. Gabriel tendit sa main tremblotante vers la tête du bébé aux cheveux blancs. À l’instant même où sa paume de main, également pâle, entrait en contact avec la peau douce de l’origine de tout le vacarme, Gabriel sursauta. Le silence qui s’était installé si soudainement l’avait surpris. Puis le calme, qui était entre temps devenu inquiétant, fut de nouveau brisé par ce qui ressemblait à un rire. Le rire clair et net d’un nouveau-né.
Adam et Liz s’échangèrent un regard à la fois étonné et rassuré, tandis que Gabe caressait la touffe de cheveux blancs.

« - Dites … Papa, Maman ? On va l’appeler comment ? Arthur ? James ? Samuel ? Jun ? Oui, oui Jun ! J’aime bien Jun ! Ce n’est pas aussi beau que Gabriel, mais ça fera l’affaire ! Oh allez !!! S’il vous plaît ! »

Oui, malgré son jeune âge, Gabriel avait déjà une arrogance et une fierté sans bornes … Ou presque. Il l’avait hérité de ses deux parents, qui eux aussi étaient fiers. Mais la modestie existait chez eux, elle était rare, mais néanmoins présente à certaines occasions.
À la demande du petit garçon, Eliza Hale échangea un regard inquiet avec son mari, puis dit :

« - Euh … Gabriel. Le bébé est … une fille. Mais si tu veux, tu pourras choisir son prénom. Ou son deuxième prénom … »

Eliza craignait la réaction de son fils face à cette nouvelle, mais pour la première fois, Gabriel ne sembla pas faire trop d’histoires. Juste une mine un peu déçue s’afficha sur son visage, mais celui-ci fut aussitôt éclairé lorsqu’on lui promit qu’il pourrait choisir les prénoms de la petite fille. Il déposa un baiser sur le front et murmura d’un ton qui lui donnait vraiment un air fraternel :

« - Alice … Alice. Alice Jun Hale. », puis il se tourna vers ses parents. « Alors ? Vous en pensez quoi ? »

« - Je pense que tu seras un frère merveilleux pour Alice Jun Hale. », répondit Liz d’une voix douce, tandis que son mari la prenait dans ses bras. Autour, les Médicomages regardaient la famille Hale, qui rigolait joyeusement et qui donnait cet air de bonheur suprême.



Il faisait beau comme toujours, en été. Alice venait de se faire battre 50 à 40 par son frère, durant une partie de Quidditch. Elle enrageait à cette idée : Alice Hale détestait perdre. Et contre son frère en plus. Ils étaient faits à partir du même sang, de la même chair … ils devraient être égaux non ? Après s’être calmée un peu … Beaucoup en fait, car il lui était impossible de faire la gueule à son frère pendant plus de cinq minutes, elle sortir un paquet de Hollywood Chewing-Gum de sa poche et en fourra un dans sa bouche, avant de tendre la petit boîte multicolore à son frère. Celui-ci recula de trois mètres en moins d’une seconde et grimaça, comme si sa vie en dépendait.

« Aliiiiiiiiiice ! Tu sais très bien que je hais ça ! C’est … moldu en plus ! » cria-t-il.

Alice, elle, se contente, en petite démone, d’éclater de rire, et rien que pour le provoquer en reprendre un. Elle souffla sur son visage, l’obligeant à supporter la forte odeur de melon et de fraise qui émanait de sa bouche. Malgré lui, Gabriel dû admettre que ça sentait … Pas mal. Mais la grimace resta sur son visage, tandis qu’il faisait mine de ventiler autour de lui avec ses bras, afin de disperser l’odeur.

« Fraîcheeeur de Viiiivre ! Hoollywoooood Chewing-guuuum ! » chanta Alice, à tue-tête.

Oooh ! Comme c’était bon, de narguer son frère. Elle continua à mâcher, tout en regardant son frère d’un air satisfait.

« Et arrête de mâchouiller comme ça ! On dirait une vache qui rumine. Ou pire ! Un chameau ! »

Alice afficha un air surpris.

« Ha ! Je ne pensais pas que tu connaissais tellement d’animaux différents. Tu sais au moins ce que c’est un chameau ? Regarde. »

Et avec cela, elle essaya de son mieux de caricaturer l’air que devait avoir l’animal, lorsqu’il mâchait. Pas qu’elle en avait déjà vu en vrai, mais … Gabriel la regarda d’un air moqueur en disant :

« Hey, mais t’as vraiment l’air d’un chameau là, il manque juste la couleur de tes cheveux. Un marron clair au lieu d’un blanc … Sénile. »

C’est à cet instant, que l’improduisible se produisit. Ou si si, c’était produisible, juste extrêmement rare. Les cheveux d’Alice à se rembrunir, très légèrement, jusqu’à devenir marron clairs, exactement comme Gabriel l’avait décrit. Le garçon la regarda, bouche-bée, les yeux grands ouverts. Il referma sa bouche, puis la rouvrit, comme pour dire quelque chose, mais aucun son ne sortir d’entre ses lèvres. Alice, elle éclata de rire de nouveau, en voyant son frère, l’air tellement ahuri.

« Alors, peut-être que moi j’ai l’air d’un chameau, mais toi t’as l’air trente-neuf fois plus ridicule. On dirait un poisson rouge. Savais-tu d’ailleurs, que les poissons rouges avaient une mémoire de durée de trois secondes ? Ou était-ce seulement deux … »

« Nan, nan Alice. Je déconne plus là. Regarde tes cheveux ! Ils sont … Marrons clairs ! »

« Geeeenre., elle prit une mèche de cheveux entre ses doigts et continua « Tu me dis que ça c’est marron ? C’est blanc regarde ! » Et comme pour prouver ce qu’elle disait elle lui passa la mèche sous son nez. Mais sous le sien aussi, et c’est alors qu’elle vit la teinte que sa chevelure avait prise.

« Aaaah ! C’est quoi ça ? Gabriel, retire ce sort tout de suiiiite ! »

« Hein ? Mais j’ai rien fait mooooi ! » dit-il, encore plus éberlué. « Je te jure ! On dirait que t’es … T’es ... » , réalisant ce qu’elle pouvait bien être, Gabriel eût bien du mal à sortir le mot de sa ouche, mais au bout d’une dizaine de tentatives les plus pitoyables les unes que les autres, il réussit. « T’es Métamorphomage ! »





[Ceci n’est pas un FlashBack … Ce serait trop long à faire … Et puis j’ai la flemme ^^]

Cela faisait un an qu’Alice et ses parents vivaient en Argentine. Elle avait appris avec une étonnante facilité la langue nationale, et se débrouillait à présent comme si elle y était née. L’Argentine était un grand pays, comparé à la France où elle vivait jusqu’à l’année dernière. Il faisait souvent chaud à Sante Fe, la ville où elle s’était installée. Un an auparavant elle détestait ça. Alice était le genre de fille qui adorait les batailles de boules de neige, lire près d’une cheminée la tasse de chocolat chaud dans sa main tandis qu’au dehors un blizzard faisait rage, entendre la grêle sur le rebord de fenêtre, sortir et découvrir que le niveau de la neige avait dépassé celui de perron … Elle adorait le froid, la pluie, le ciel gris et la neige. Elle aimait aussi le soleil, bien sûr mais moins que le « temps de chien » …
Elle n'allait toujours pas à l'école moldue, mais sa mère avait jugé important de continuer de lui apprendre les bases mathématiques, littéraires, physiques, scientifiques ... Tous les jours donc, elles s'asseyaient ensemble tandis que Adam partait travailler, et révisaient ensemble. Alice avait fait preuve d'une rapidité impressionante niveau apprentissage pour une petite fille de huit ans. Même dès sa naissance, ça avait été remarquable. À deux ans elle savait parler, à trois ans elle savait lire, à cinq ans elle parlait comme un adulte ... À huit ans, elle commença donc le programme d'un élève moldu de 6ème, avec sa mère, sous le soleil argentin.
Elle apprenait tout en espagnol (comme les sciences, les maths, l'histoire etc.) mais s'efforçait à garder un excellent français et anglais. Après tout, elle était brillante, alors pourquoi ne pas donner le maximum et se surpasser ? [^_^]

« - Gabrieeeeeeeeeeel ! T’es làààààààà !!! »

La voix venait d’en haut d’un escalier de marbre, et bientôt on entendit les pas sourd d’une petite fille aux cheveux blancs dévaler les marches, à vitesse grand V.

« - Gabrieeeeeeel ! », recria-t-elle, avant de sauter dans les bras de son frère bien-aimé. « Ca a été ? »

Bien sûr, elle parlait de son année Durmstrang. C’était l’école de sorcellerie à laquelle allait Gabriel depuis deux ans. Et cette année, Alice elle aussi pourrait aller à une Ecole de Magie. Toute sa vie, elle avait été élevée dans le monde de la Magie et du luxe. Elle adorait ça, et n’aurait renoncé pour rien au monde à ses pouvoirs, qui apparaissaient déjà. Parfois lors de crise de colère elle faisait exploser n’importe quoi de fragile qui était près d’elle. Et elle en était fière. C’était une manière à elle de prouver en quelque sorte sa supériorité, même si en réalité, cela arrivait à tout le monde. Ou du moins à tous les jeunes et novices sorciers comme elle.

« - Tu sais quoi en plus ? Maman m’a acheté un nouveau balai ! Comme le tiens ! Un Eclair de Feu tout neuf ! Ainsi qu’une trousse de soins pour qu’on s’en occupe bien ! N’est-ce pas génial ? Il faudra que tu la remercies plus tard, mais en attendant monte plutôt dans ta chambre déposer tes affaires, et ensuite on se fera un petit match avec les parents ! »

Lorsqu’Alice finit sa tirade, elle s’arrêta brusquement essayant de reprendre son souffle. De son côté Gabriel sourit, embrassa les cheveux de sa sœur et se contenta de monter les escaliers lentement, sa lourde valise derrière lui. Il aimait la Magie mais s’était promis de n’en profiter pleinement que lorsqu’il aurait atteint sa majorité. C’était un fait qu’Alice, aussi proche qu’elle eût été de son frère, ne comprit, ne comprend et ne comprendrait jamais.

[...]

Exactement un mois plus tard, Alice se réveillait dans son lit, ses cheveux courts en batailles, ressemblant à un paquet de coton chiffonné. Elle se frotta les yeux pendant un instant et se fixa dans le miroir à l’autre bout de la chambre. Sur la glace elle vit un sourire étrange et machiavélique naître sur ses lèvres fines. Sans un mot elle bondit silencieusement de son lit et se rua dans la chambre à l’autre bout du couloir.

« - Papaaaa ! Mamaaaaan ! », cria-t-elle sans retenu, et sans aucune considération pour ses pauvres parents qui auraient bien apprécié se réveiller après 7h00, ce beau dimanche matin.

Liz et Adam grognèrent de mécontentement avant d’envoyer balader leur fille, un peu trop énergétique le matin à leur goût. Mais cela ne la découragea pas pour autant. Au contraire, on aurait dit qu’Alice semblait encore plus obstinée à réveiller ses parents de manière si barbare. Elle se remit à sauter sur leur lit, criant et rigolant. Cédant enfin au vacarme, les deux sorciers se levèrent et sortirent de la pièce, préparer le petit déjeuner en bas. Ils ne voulaient être, en aucun cas, près de la chambre de Gabriel Hale, lorsque sa sœur viendrait le réveiller.

Après un boucan infernal, Alice descendit les escaliers, une joie sans fin exprimée sur son visage, bientôt suivie de son frère qui lui au contraire paraissait à moitié endormi et demandant le Bon Dieu, pourquoi Alice était Alice. Mais c’était un jour spécial, et personne ne devait le gâcher. Donc après quelques marmonnements, grognements et jurons toute la famille s’installa à table, tandis que Adam servait des gaufres faites maison. Il y avait aussi des petites saucisses, des œufs brouillés, des haricots et des toasts. Un vrai petit déjeuner anglais en somme ! Et il fallait bien maintenant qu’ils vivaient en Angleterre.
Alice et Gabriel commencèrent sans une seconde d’hésitation, à empiler leur assiette de tout ce qu’il y avait sur la table. Une peu de beurre, de sirop par-dessus les gaufres et ils se mirent à manger. Liz éclata dans un rire sonore :

« - Ben dites-donc ! On dirait qu’on ne vous a pas donné à manger depuis deux semaines !
- C’est ce qu’on devrait faire parfois … Ils le méritent largement ces monstres ! », renchérit Adam, d’un ton blagueur.

Les deux enfants rétorquèrent d’une voix unique :

« - Oui oui nous sommes des monstres ! Vous voulez voir ? »

Et ils ouvrirent grand leur bouche, pleine de gaufres et de saucisses et de tomates et de haricots. Pas très appétissant, c’était le moins qu’on pouvait dire. Leur mère étouffa un rire et fit mine d’être dégoûtée, tandis qu’à côté, leur père semblait vraiment avoir eu l’appétit coupé. Alice sourit malicieusement à son frère, qui lui fit de même. C’était la même chose presque tous les matins, et malgré le fait qu’ils savaient cet acte sans grâce et absolument dégoûtant, ils ne pouvaient pas s’empêcher de le répéter à chaque petit déjeuner devant leur parents. C’était tellement hilare, rien que de voir la tête que faisait leur père ! Et en plus, ils étaient en grandes vacances, donc Liz et Adam avaient parfois le malheur de devoir supporter le dégoût provoqué trois fois par jours. Parfois. Heureusement.

C’est alors qu’un tintement se fit entendre. On aurait dit une pierre qui s’était percutée contre la vitre. Le tintement se refit entendre et toute la famille tomba dans un silence complet. Mais l’excitation était palpable.

« Ca y’eeeeeeeeeest !!!! »

Alice avait sauvagement bondi hors de son siège et s’était ruée vers la fenêtre où un magnifique hibou grand-duc manqua de tomber à la renverse en la voyant s’approcher de lui si ... Primitive. Mais elle tandis le bras avec une douceur assez surprenante et passa ses doigts sur le plumage marron de l’oiseau. Elle retourna vers la table, où Gabriel, Liz et Adam la regardaient, les yeux étincelants. À la patte de l’hibou se trouvait accrochée une lettre. Alice la détacha lentement et la fixa, avec de grands yeux à la fois excités et apeurés.

« - Ouvre-la. », souffla son frère d’un ton qui se voulait encourageant, mais qui fut trahi par une note d’excitation et nervosité.

En fait, toute la famille Hale se sentait à la fois excitée et nerveuse. Pas étonnant … ils voulaient tous savoir où allait aller la petite cadette, pour approfondir ses connaissances de magie. Oui approfondir. Alice avait appris pas mal de chose depuis sa naissance …

D’une main tremblante, elle détacha le cachet anonyme, ouvrit l’enveloppe et en retira une feuille de parchemin immaculé. Elle la déplia, et commença à lire, à haute voix :



Que dire ? Alice ressentait … de la satisfaction. Elle ne s’imaginait pas aller à Beauxbâtons, une école pour filles. Aaaargh. C’aurait été un vrai cauchemar. Aucun garçon ? Depuis petite, Alice avait toujours trouvé les garçons bien plus intéressants que les filles : moins compliqués, plus marrants.
Donc en somme, elle était contente. Elle ne serait pas avec son frère, mais elle le savait depuis longtemps et s’était déjà préparée, physiquement et mentalement. De toute manière, ce n’était pas comme si quelque chose allait changer. Elle le verrait toujours pendant les vacances, et puis elle aussi serait le centre d’attention pendant quelques jours, racontant des anecdotes de Poudlard …
Perdue dans ses pensées, Alice ne remarqua pas le regard dur que lui lançait le hibou, jusqu’à ce qu’il lui pince légèrement l’oreille.

« - Aïe ! Mais qu’est-ce que- … Ah oui. », elle se tourna vers le reste de sa famille et ajouta inutilement. « Je suis admise à Poudlard ! »

Elle rayonnait avec la fierté d'une enfant qui venait d'accomplir son premier plongeon ou autre. Même si en réalité, son admission n'avait été que hasard, Alice se considérait un peu à l'origine de cette lettre si convoitée.

* Oui après tout, je suis brillante, métamorphomage ... J'excèle au Quidditch, je connais multiples formules magiques donc certaines de hauts niveau ... *

En fait, voilà à quoi ressemblait à certains moments l'esprit trèèès modeste d'Alice. Elle posa la table à côté de son assiette, et sortit de sa poche la lettre d'accord, qui avait était préparée longuement à l'avance. Elle l'attacha à la patte tendue du Grand-Duc, qui s'envola immédiatement, manquant de près de s'écraser contre la vitre, tellement il était pressé de quitter cette jeune fille, bien trop excentrique à son goût. Alice, elle se frotta les mains, comme un démon qui complote. Et en effet c'est ce qu'elle faisait. Ou presque ... Elle s'imaginait déjà en train d'élaborer plan machiavélique sur plan machiavélique, rien que pour avoir le plaisir d'entendre les cris de détresse et lamentations pitoyables d'Argus Filch [personnage qui lui avait été très bien décrit par ses parents, anciens élèves de Poudlard] résonner dans le couloir ...

[ HJ : Alors tout d'abord merci d'avoir lu jusqu'à la fin ... ou si vous l'avez pas fait c'est pas grave, vous êtes pas obligés ... J'comprend que ça vous fasse chi*r xD ... Et puis ensuite, s'il y a des choses qui clochent dans la chronologie, les noms, la famille, les dates ou autres, merci de me le dire que je réctifierai au plus tôt ! Merci encore ! ]

Je te validerais dès que tu auras un Avatar ^^
Sinon, un petit détaills... Les personnages de HP ne sont pas sur se forum, donc pas de McGonnagall ou autre...