Euuh... [Libre, ça va de soi]

" Veuillez s'il vous plaît regagner un siège du bateau et vous attacher ; le navire va bientôt regagner la mer provoquant ainsi une grande secousse. Veuillez s'il vous plaît regagner un siège du bateau... "

La voix-off retentissait magiquement dans touts les recoins du château - même le sombre couloir où se trouvait Ronan à ce moment là. Le problème, c'est que le jeune homme ne savait absolument pas où il était, "regagner un siège" lui semblait donc plutôt difficile. Le navire effectua un léger soubressaut - sûrement un courant d'air chaud passé sous la grosse coque de bois. Mais le léger soubressaut eut quand même la légèreté de le jeter par terre deux mètres plus loin. Le nez au sol, il poussa un petit gémissement.

*Mais OMBRAGE de MINISTERE DE LA MAGIE de merlin où est-ce-que j'suis ?*

Il se releva en massant son visage et sa nuque endoloris. Il crut voir apparaître une lumière brillante au bout du couloir sombre ; mais avant qu'il n'ait eu le temps d'interpeller la personne qui avait ouvert une porte où il ne savait quoi en rapport avec l'extérieur, la lumière avait disparue et aucun bruit ne venait troubler le morne silence du couloir. Ronan se leva et se dirigea vers ce qui semblait être une ouverture vers une salle éclairée. Il tatônnais les murs de gauche et de droite pour être sûr de ne pas s'engager dans un passage latéral. Il avançais doucement, et pourtant le cul de sac qui l'attendait au bout du couloir ne le rata pas : et hop! un deuxième coup dans le pif.




Il tatônna le mur devant lui ; mais ce mur était véritablement compact, et par déduction, n'avait pas pû s'ouvrir une minute plus tôt. Ronan fronça les sourcils (mais comme c'est dans le noir, personne n'a rien vu - de toute façon, il est tout seul). Soudain il sentit son pied s'enfoncer dans le mur. Euh... quoi ? Non, en fait, le pied de Ronan était dans une partie qui était sensée faire partie du mur. Il avança son pied, et vit qu'il y avait en fait un trou carré au niveau du sol. Il se mit à quatre pattes et s'avança dans la passe. Il était alors à l'étroit et, serré, avait beaucoup de mal à avancer.

C'est à ce moment là, par chance sans doute, que le navire entra en collision avec la surface de la mer ; et, le mur servant de ceinture, Ronan ne put pas bouger plus que le passage ne lui permettait. Il resta donc coincé pendant la secousse, s'épargnant la douloureuse aventure d'être expulsé vers le plafond et de se cogner après à peu près toutes les parties du corps avant de retomber à terre. En fait, ce ne fut pas au plafond qu'il fut expulsé ; mais bien droit devant lui. Le minuscule couloir rectangulaire le rejeta comme une bouteille de vin son bouchon de liège ; il sortit et glissa alors sur un sol glissant et translucide sur plusieurs dizaines de mètres, l'élan de la secousse accompagné de la mise à flot du bateau qui n'arrêta rien à sa glissade.

Ronan resta quelques secondes couché à terre sur le dos, les yeux fermés. Quand il les rouvrit il remarqua d'abord que le plafond était très haut, et la salle spacieuse. Il faisait sombre, et pourtant la seule lumière qu'il y avait provenait du sol. Une lumière bleutée, provoquant des vagues dorées sur le plafond noir. Il regarda le sol en dessous de lui.

D'abord, il se leva précipitamment, croyant qu'il allait tomber. Oui, car le sol n'en était pas un, c'était la mer ! Quand il remarqua qu'il tenait toujours sur ses deux pieds et que l'eau ne l'avait pas happé, il esseya de réfléchir logiquement ; et en déduisit qu'il voyait la mer derrière le sol translucide qui couvrait la salle.

C'était extra-ordinaire ! Il voyait des bancs de poissons multicolores se ballader doucement au gré des vagues ; il voyait des murènes rayées, attendant dans leur trou de rocher une proie passant à distance pour la gober comme une grenouille le ferait pour une mouche ; il voyait des kilomètres devant et en-dessous de lui des coraux, des algues parfois hautes de plusieurs mètres, des anémones tout bonnement gigantesques, et des oursins flottant dans l'eau, boules piquantes et mortelles de leur venin. Loin devant le navire, il distingua des ombres qui juraient avec le bleu clair de la mer environnante ; et au fur et à mesure qu'il s'approchait, il vit là trois énormes requins, leur dents en avant prêtes à déchiqueter la chair poissoneuse. Les requins ne s'occupèrent pas de la grosse masse qui passa au dessus d'eux et continuèrent leur chasse silencieuse. Ronan les vit passer quelques mètres en dessous de là où il était accroupi et ne put retenir un frisson d'angoisse à l'idée de ce qu'il pourrait se passer pour lui si le sol, trop peu solide, disparaissaît.

Mais se poser de telles questions étaient gâcher le spectacle qui s'offrait devant lui. Des bosses, des trous ; plutôt des montagnes et des fosses de plusieurs kilomètres de profondeur et de hauteur s'élevaient ou descendaient successivement devant lui. En dessous du sol s'étendait encore une grande distance avec le fond marin couvert de sable blanc. Tout autour, des couleurs vives provenaient des poissons, des algues, des coraux, rouge, jaune, bleu, vert, orange, violet, rose ; toutes se mariaient et formaient un ensemble irréel et paradisiaque.

Le navire accélera, et Ronan survola littéralement les profondeurs du monde, où les poissons et les animaux marins ne s'engagent pas dans des conversations futiles et emmerdantes, profitant d'une musique devenue rare de nos jours : le silence.

La demoiselle était depuis déjà plusieurs heures en train de danser dans tous les sens, s'amusant comme une folle, la jeune petite little pink punk de Serpentard était vraiment comme une puce pour ce début de vacance. Pour elle, c'était une manière d'oublier tout ses mauvais souvenirs de l'année, ses problèmes famillial qui avait le don de détruire le moral d'acier de la jeune fille. La jeune fille elle-même était complètement perdue dans l'énormité de ce bateau volant à la peter pan. La pauvre, elle arrêtait pas de bouger et forcement...A force...On s'y perd.

*Bon je vais me tenir alors...*

Elle c'était donc accrocher à une poutre quelconque du bateau. Continuant tout de même de sautiller et danser comme une folle...Elle écoutait simplement un groupe de musique via son lecteur magique de musique. Pas de pile, pas besoin de le recharger, suffisait simplement d'un sortillège pour le mettre en route et c'était partie pour une journée entière de musique. Habillée de ses habituelles robes dignes d'une japonaise punk gothique, c'était une robe qu'elle avait elle-même faite bien évidement. Comme la plus part de ses vêtements, la demoiselle serpentard jouait avec la chaîne en métal, attendant que les secousses cesse un peu, continuer a secouer ses cheveux roses au rythme énergique et entraînant de la musique qu'elle écoutait.

"Sucker lover !"

Chantonnait-elle toute seule en observant les gens passés devant elle alors qu'elle se tenait toujours à ce poteau. Reprenant sa marche alors que les secousses n'étaient pas vraiment terminée, la jeune fille sautillait partout dans les couloirs, se retrouvant à son tour dans un endroit particulièrement sombre où elle ne pouvait pas y voir grand chose. Mais bon, Orphée dansait les yeux fermées donc de toute manière, elle n'y aurait rien vu. Secouant ses cheveux, ses fesses, ses hanches et ses mains aux rythme bougeant de cette musique entraînante. La miss était vraiment dans son délire total et ayant beaucoup plus de chance que ce pauvre Ronan, elle n'était pas encore tomber malgré les vilaines secousse

Quel équilibre !

Continuant son petit bout de chemin, Orphée ne faisait guerre attention aux autres, continuant cette danse frénétique habituel pour quelqu'un qui écoute du punk, du métal ou du rock. C'était des vacances rêvée pour Orphée. Mais a force de s'avancée, la demoiselle se retrouva face à un cul de sac et observa le mur en secouant simplement son corps de petit déhanchée rythmique. Observant ce mur avec un grand interêt. Elle resta là un bon moment avant d'être prise par une nouvelle secousse du bateau et donc de se retrouvée directement projeter contre le mur qui...Pivota Oo
Elle fut a terre, à quattre patte contre une plaque vitrée, sa petite culotte blanche avec des petites fraises dessus était largement voyante dans cette position. Orphée regarda ce qu'il y avait sous elle le temps de se rendre compte de ce qui venait d'arrivée.

Relativisant les choses sans se rendre compte que Ronan, se trouvant derrière elle pouvait observer cette petite culotte blanche, l'innocente serpentard qu'était Orphée fini par s'assoir sur ses fesses, ses pieds se glissant sur le côté, une position évoquant quelque scène drolesque d'un manga quelconque. Elle releva la tête et regarda le plafond avec un énorme sourire.

"Wouah !"

Elle se releva et fit un tour sur elle-même, tout ça, sans se rendre compte qu'elle était face à un jeune homme. Un petit rire s'échapa de la bouche de la demoiselle qui baissa a nouveau sa tête pour se retrouvée nez à nez avec Ronan. Elle lui sourit avec une sincérité qui n'était propre qu'a Orphée. Même si cela n'était pas c'est plus beau sourire, les plus beau étant réservé qu'a sa propre famille et...Travis qui c'était rajouter dans le coeur de la demoiselle sans même en être conscient.

"C'est joli hein ?"

Dit-elle en retirant de ses oreilles les écouteurs qui lui permettait de faire cette danse frénétique dans les couloirs. On pouvait cependant entendre en un leger échos une musique dont on pouvait largement reconnaître le style rock et punk. Cependant, elle fini par éteindre cette musique, par respect pour le lieu auquel elle se trouvait et pour le jeune homme en question. Même si en vue de son look, ce style de musique ne devait peut-être pas le dérangé, elle préférait ne pas prendre de risque, tout le monde ici était en vacance et elle n'avait pas à infliger ses caprices...Enfin...Pendant un jour ou deux.
Elle se mit à côté de Ronan et regarda avec plus d'attention ce qu'il se passait autour d'eux. Souriant toujours autant, les yeux de la petite punkette était brillant de ces petites étoiles de bonheur et de joie, d'émerveillement et d'amusement. La jeune fille observait ces poissons et ce monde marin avec beaucoup de sérénité, de joie et de bonheur. Ce genre de spectacle était vraiment fabuleux et elle trouvait dommage de ne pas le partager avec ses frères et sa soeur...Ceux ci étaient toujours en froid malgré les efforts d'Orphée pour les réconcillier...

"C'est tellement...Beau...Un paradis sur terre"

La voix d'Orphée était d'une douceur qui était unique à cette demoiselle, ses cheveux roses très imposant et long était légèrement emmêlée. Elle avait attrappée une mèche de ses cheveux couleur bonbon, les entortillant autour de son index d'un air rêveur et joyeux.
La musique encore dans sa tête, on pouvait remarquer que la miss dansait discrètement sur place dans un léger déhancher des plus commun. Souriant simplement, la petite punkette était vraiment aux anges sur ce bateau, loin des problèmes de la vie quotidienne d'une adolescente en crise...

"Je m'appelle Orphée Harper..."

Dit-elle en un quasi murmure, comme si elle ne voulait pas interrompre le beau spectacle qui s'offrait à eux.

Ouf, quelqun =)

Un bruit fit lever la tête à Ronan. Un bruit, puis une jeune fille. Habillée un peu à la n'imp', originale et extravertie, elle écoutait de la musique Punk sur son MP3 rose en dansant frénétiquement.
Elle le regarda puis s'assit devant lui, lui montrant ouvertement sa culotte avec des petites fraises dessus ("ou comment avoir des petites fraises dans le cul" pensa Ronan [franck Dubosc <3]). Et puis elle enchaîna trois phrases sans attendre de réponses :

"Wouah !"

"C'est joli hein ?"

"C'est tellement...Beau...Un paradis sur terre"

"Je m'appelle Orphée Harper..."

Ronan vint s'assoir à côté d'elle. Orphée - car elle s'appelait Orphée - regardait la mer les yeux écarquillés de surprise, contemplant cette majesté sous-marine avec vénération. Comme l'avait fait Ronan quelques minutes avant. Il dit :




Il lui sourit.






_

Fallait quand même préciser qu'elle n'avait pas montrer ses sous-vêtements ouvertement ! Tout d'abord, elle avait pas remarquer la présence de Ronan avant de se relevé et de lui faire face...Et ensuite, c'était qu'une petite culotte de toute manière !
Observant les lieux de son regard pétillant de bonheur, de joie et d'émerveillement, la demoiselle semblait toujours débordée d'énergie même si les derniers évènement avait fait qu'elle avait perdu un ami ( apparement Travis à supprimé son compte ^^ ) ses frères et sa soeur se faisaient la gueule. Bref, même si c'était pas trop la joie en ce moment, Orphée restait resplendissante et joyeuse.

C'était son maître mot, ne pas se laisser abattre...Surtout en vacance.

Tournant sa tête légèrement sur le côté quand Ronan vint à s'assoir à ses côtés, elle observait sa manière de regarder le magnifique spectacle qui se passait autour d'eux. Au moins, ce garçon serait beaucoup plus interessant rien que dans son style légèrement à l'ouest qui plaisait beaucoup à Orphée. Enfin...Pour plaire à Orphée, suffisait d'être complètement à côté de la plaque de toute manière.

"C'est vrai que c'est beau - je dirais même plus : magnifique! - mais vu la pronfondeur où nous nous trouvons, je dirais plutôt "un paradis sous terre". Mais je te rassure : tes sous-vêtements sont charmants et ton son très bon"

Elle sourit à son tour, reposant ses iris bleu-gris sur le spectacle des font marain. C'était magnifique, vraiment.
Ses joues avaient pris une légèrement teinte rosée à l'annonce de sa petite culotte...

"J'aime bien les petites fraises"

Dit-elle avec amusement.

"Ronan O'riordan. Je suis à Serpentard."

Son sourire s'agrandit, voilà au moins un serpentard tout aussi décalé qu'elle...

"Nous somme dans la même maison..."

"Je sais =D"

Un long silence s'ensuivit. Orphée ne parlait plus, et Ronan ne voulait pas troubler sa contemplation. Il se coucha sur le ventre et plonga son regard dans les profondeurs marines. Toujours ces couleurs rayonnantes qui s'entremélangeaient, s'harmonisaient ; toujours ces bancs de poissons gigantesques, des milliers d'écailles jaunes et brillantes qui scintillaient à la lumière du soleil perçant encore les flots à cette petite profondeur. Toujours ces algues titanesques déroulant leur matière visqueuse et gluante sur plusieurs mètres, provoquant ainsi des tâches brunes et vertes sur le sol marin. Toujours ces rochers submergés par les coquillages et les coraux, transpercés de trous où logeaient de grandes murènes rayées de bleu et de jaune électrique. Et puis une infinité d'espèces de poissons dont Ronan ne connaissait pas le nom, des êtres fantastiques aussi différents qu'ils étaient nombreux. La tête lui tournait. Quel pourcentage d'humains avaient déjà eu la chance de voir ce que lui voyait à cet instant ? Un pourcentage minuscule, sûrement. Il se souvint de la rencontre avec Alec Jones, le Capitaine du bateau, lors de l'embarquement sur le Phoenix. Ce dernier lui avait promis d'assouvir sa soif d'Aventures. Rien qu'ici, à l'Observatoire, celle-ci s'était déjà en parti désaltérée.


Soudain, une secousse vint ébrânler le pharaonique navire avec un gros bruit. Ronan se leva d'un coup. Il regarda s'il ne voyait pas dans la mer quelque gigantesque monstre marin qui aurait pû, juste en fonçant dessus, secouer autant la coque du bateau. Mais non, tout était toujours aussi calme en dessous de lui. Une voix-off s'éleva alors, pour la deuxième fois de la journée :

" Veuillez s'il vous plaît regagner un siège du bateau et vous attacher ; le navire va bientôt redécoller provoquant ainsi un appel d'air et une grande secousse. Veuillez s'il vous plaît regagner un siège du bateau... "

_

*Par le jean de Billy Joe, encore une secousse!*

Après le retentissement de la voix-off dans toutes les salles et couloirs du navire avait suivi un grand bruit de piétinements à tous les étages ; tous les élèves et professeurs partaient gagner un siège et de ce même fait une ceinture pour ne pas être balloté dans tous les sens. Mais à l'Observatoire, Ronan et Orphée ne disposait pas de sièges ou même de n'importe quel objet pour espérer être tenu serré un moment. Orphée monta le son de son balladeur et commença à danser et à rire ; elle le prit par la main et lui sortit une phrase insipide. Les secousses commencèrent.


D'abord ce furent des mouvements latéraux, destinés à faire sortir le navire de l'eau. Ronan tomba brutalement sur le cul et fut envoyé à l'extrémité droite de l'Observatoire, lancé sur la piste glissante qu'était ce sol translucide. Il allait tellement vite, fendant l'air à la vitesse d'un oiseau ; et la cale était si grande et laissait tant de temps pour savourer ce sport extrême que la glisse-sur-sol-translucide-de-l'Observatoire-du-Phoenix, qu'il gueula comme un malade en éclatant de rire ; décidément, y en avait des choses nouvelles sur ce bateau. Mais le mur s'éleva bientôt devant lui.





Il fit une sorte de tourbillon sur lui même pour ne pas se cogner de pleine face contre la paroi du bateau ; mais le résultat fut le même, son dos entra en contact avec le mur ; ce dernier envoya aux nerfs de son épaule et de son dos des signaux de douleurs, qu'ils rapportèrent au cerveau avant de revenir dans le bras et de lancer très fortement Ronan. Toutefois, sa figure tourbillonante était réussie ; il se décida à continuer ses tricks.


Il fut cette fois expulsé vers l'extrémité GAUCHE de la cale, et, après être passé devant Orphée et lui avoir fait un salut de la main, il se leva et c'est sur ses pieds qu'il glissait maintenant. Ca allait moins vite comme ça, mais de haut c'était bien plus impressionant. La collision contre la paroi gauche était maintenant inévitable ; mais Ronan se jeta en arrière de toute la force de ses jambes ; il se fit de nouveau mal au dos mais ce furent ses pieds qui se cognèrent à la coque et ceux-ci ne flanchèrent pas. Tout son corps vibra ; il éclata de rire.


Avec une force toute nouvelle, le bateau se leva d'abord par l'avant. Comme dans un toboggan, il fut donc jeté vers l'arrière et glissa à une vitesse telle qu'il ne voyait plus rien de ce qui l'entourait, à part du blanc et quelques nuances de couleurs provenant de la mer. Ronan cria d'enthousiasme : le décollage du Phoenix valait tous les DisneyLand du monde ! Là encore, il aurait dû se prendre le mur du fond en pleine gueule ; mais l'arrière du bateau se leva alors aussi, et, le sol quelque peu redressé, ralentit la course de Ronan. D'un coup, l'arrière se leva plus haut que l'avant et c'est vers le devant qu'il glissa maintenant. Une onomatopée sortir de sa bouche, un truc qui ressemblait à :





L'arrière du bateau retomba, et le devant se leva encore plus haut ; mais le navire tanguait maintenant de nouveau latéralement, et à un moment, il pencha très dangereusement vers la gauche, et Ronan parti alors pour Nord-Est de la cale. Il redoubla d'imagination pour ses tricks : il se mettait sur les mains puis retombaient en roulade vers l'arrière ; il glissait sur le cul avant de se mettre sur les genoux, puis sur les pieds, puis de nouveau sur le cul ; il se couchait comme dans un lit et la vitesse qu'il atteignait alors dépassait tout ce qu'il connaissait jusqu'à maintenant. Oui, mieux que l'artifice des manèges électriques fabriqués par la main de l'homme, la meilleure donneuse de sensation était bien la Mer. Le bateau s'immobilisa presque pendant un moment, et Ronan vit alors la Mer bouillonante en dessous de lui. Le soulèvement du bateau avait provoqué un énorme appel d'air et une grande fosse s'était formée dans l'eau, toute écumante qu'elle était. Puis l'eau de la fosse jaillit d'un coup et propulsa le navire vers le haut. Ronan cria de nouveau une onomatopée d'extase et ressentit sa vertigineuse montée vers le ciel. L'air passait à côté de ses oreilles et il n'entendait plus rien d'autre que le fracas des vagues contre le sol translucide ; il ne savait plus si il glissait ou s'il restait immobile, mais la sensation était extrême.


Soudain, le bateau se remit à naviguer tranquillement, à la différence qu'il voguait maintenant doucement sur des courants d'air. A une trentaine de pieds en dessous de lui, Ronan voyait la mer encore enragée par le décollage soudain du navire. Il respira en souriant.







_

( désolé pour le retard, j'ai un emploie du temps très chargée en ce moment ^^ )

Orphée c'était drôlement amusée à observée Ronan passer d'un côté à l'autre du bateau en glissant, rigolant de plus belle quand celui-ci lui fit un petit signe quand il passa devant elle. Alors qu'il s'amusait à sa manière, Orphée jusqu'ici s'évertuait à rester debout, de danser et de glisser sur la vitre de l'observatoire, ce qui donnait quelque chose d'assez étrange vue qu'elle dansais, glissait et restait en équilibre le tout en même temps, ce qui relevait quelque peu de l'exploit c'est vrai. Fallait avouer, a plusieurs reprise Orphée avait faillit tomber mais pour le moment c'était pas le cas.

C'est au dernière secousse que la demoiselle retomba sur ses fesses, regardant d'un air niait et interrogatoire ce qui se passait autour d'elle. Elle se secoua légèrement, esperant désespérement de refaire faire des secousses. C'était les parties qu'elle préférait dans les décollages et attérissage, c'était drôle, stupide, et elle pouvait se faire mal, donc ce fut dans toute sa logique que Orphée ne pouvait rien faire d'autre qu'adorée ça.
Regardant Ronant en continuant de rire aux éclats, elle se calmait petit à petit de son fou rire et s'approcha de lui en s'avançant à quattre patte jusqu'a Ronan.

"Ca va ? Rien de cassé ?"

Demanda-t-elle gentiment, faut dire, en ayant vu les quelques "attérissage" sur le mur qu'avait fait le serpentard à plusieurs reprise, il y avait quoi se demander si celui-ci ne c'était rien casser. Elle posa son index sur le nez de Ronan en le désignant lui, comme si il n'était pas assez intélligent pour savoir qu'elle parlait à lui et à personne d'autre. Enfin, en réalité, c'était simplement un "tic" de la demoiselle qui était touche a tout et innocente.

( désolé pour cette réponse courte -_-" manque d'inspi )

A la glisse, Orphée préférait visiblement la danse ; elle s'était déhanchée pendant toute la durée des secousses, et se moquait gentiment et ouvertement des piètres cascades de Ronan. Il fallait avouer qu'assis sur le cul de la façon, il devait bien faire pitié ; mais lui aussi riait, le Phoenix était décidément une merveille de Parc d'Attraction à Sensations Extrêmes. C'est alors qu'Orphée s'approcha de lui et appuya sur son grand nez en lui demandant : "Ca va ? Rien de cassé ?", tout sourire ( ombrage, l'expression qui tue x) ). Ronan lui répondit avec un semblant de galanterie :

"Tout va pour le mieux, douce et tendre jeune fille aux Cheveux Roses (il fit alors une grimace de douleur) - néanmoins, la coque de ce bateau est dure et les vibrations qu'elle engendre m'ont bien tué certaines partie du corps x) Je ne sens plus mes pieds et j'ai légèrement mal au cul, mais ne t'inquiète pas, les douleurs ne sont rien face aux sensations que donnent de navire. Waw! C'était bien génial. Je ne crois pas devoir te poser la question en retour, ton équilibre a réussi à te tenir sur tes pieds, toi ; à part sur la fin où ton fessier a peut-être souffert, lui aussi. Sinon, t'as aimé ?"

Ronan se mit alors à contempler le paysage qui s'étendait en dessous de lui...








_

Orphée était une fanatique de la danse et puis, elle risquait de bruler cette petite fesse si elle venait à se laisser glisser sur la vitre de l'observatoire. Préférant danser pour rester debout en équilibre durant les secousses. La jeune fille observait alors Ronan, appréciant beaucoup ce garçon. C'était quelqu'un de bien sympathique et d'ailleurs, elle reviendrait certainement ici en espoir de le revoir. Simplement pour jouer avec lui, c'était quelqu'un de rigolo, et puis c'est tout.
Au question de Ronan sur son propre fessier, Orphée se leva et esseya de tordre son corp pour voir ses propres fesses tout en posant ses mains dessus.

"Non ça va, il a l'air intact, juste un petit peu mal mais de bien grave"

Dit-elle dans un sourire fabuleux alors qu'elle reprenait sa place sur le banc tout en répondant avec son enthousiasme habituelle:

"J'ai adoooooréééé !!! \o/"

Tournant sa tête vers Ronan elle lui souriait de plus belle, l'observant quelque seconde avant d'observer à son tour la vaste pièce et l'étendu du ciel. En soit, c'était quand même effrayant.

"J'ai un peu le vertige .__."

Dit-elle en riant à la suite, regardant toujours le ciel...

"Et je me sens petite..."

Réenchirraissait-elle. Regardant Ronan ensuite...Histoire de savoir ses impressions à lui.


[ Encore désolé pour le retard ]