Dans un sombre couloir...[Libre]

[Je ne sais jamais quoi dire dans le premier message d'un nouveau personnage >.< Mais je me reprend au prochain !]

C'est bien quand on arrive à rêver parce que les rêves nous permettent de tenir bon. Par contre, il ne faut pas aller dans l'excès. Il faut savoir rester réaliste, même si cela signifiait se fixer des limites. Certaines personnes ne le comprendront sans doute jamais, mais pour d'autres, c'est presque une question de survie. Et malheureusement, c'était le cas de Loup.

Mais bon, malheureusement n'était peut-être pas le bon mot. Après tout, il ne pouvait pas vraiment se faire désillusionner. Il savait qu'il ne pouvait devenir Auror, Entraîneur de Quidditch, un chercheur sur un terrain et la liste continuait joyeusement. Et justement, ce n'était pas plus mal. Que dire s'il était arrivé devait le directeur de sa maison et qu'il avait eut une telle idée et que ce pauvre homme avait dû lui dire qu'il ne pouvait pas vraiment... Il aurait presque dû tenter l'expérience, mais c'était cruel, quoi que juste à y penser, cela aurait pu être tordant. Non, quand même ! Il n'était pas un Serpentard pour avoir de telles idées en tête !

Le jeune homme finit par sortir d'un des passages secrets qu'il connaissait si bien et même mieux que les professeurs qui lui avaient montré les bases de ces raccourcis. Il ne fut donc pas surpris d'arriver dans les sombres couloirs, mais, par chance, il y avait presque personne. Juste quelques étudiants qui couraient parce qu'ils étaient en retards et d'autres qui devaient juste avoir envie d'être là. C'était une chance parce que ce n'était pas toujours facile de ne pas écraser les pieds des gens, surtout quand il y avait une foule.

Le Gryffondor s'arrêta un instant et s'étira un peu les bras, avant de passer sa main gauche dans ses cheveux, déplaçant ses deux mèches blanches qui retombèrent un même endroit une fois son geste terminé. Oui, il avait une coiffure qui était difficile à ne pas remarquer, mais il était aussi difficile à ne pas remarquer dans sa chaise, alors...

Ce jour là, pour Maël, c'était un jour sans.

Fatigué, de grosses cernes sous les yeux, la mine pas très fraîche, il semblait tituber plutôt que Marcher lorsqu'il sortit de sa salle de classe. Heureusement qu'il n'avait pas encore cour, parce que sinon il aurait été mal.

Trop occupé à se frotter les yeux, il ne vit pas que seon lacet était défait... Et trébucha, pour atterir au pied d'un... truc avec des roues.
Enfin, après exactement, le truc en question s'avéra être un fauteuil roulant, occupé par un jeune homme... allez, disons environ 16, peut-être 17 ans.

Un peu gêné, Maël se releva et ramassa sa sacoche, avant de s'excuser.

"Désolé, je ne regardais pas ou j'allais."

Pure vérité. Pas très glorieuse, mais pure vérité quand même. Enfin.

Maël détailla un instant le jeune homme, s'étonnant au passage de la couleur de ses cheveux, ou plutôt des couleurs, avant de hausser mentalement les épaules. Après tout, il était dans une école de sorciers, alors les extravagances capillaires...

"Je ne vous ai pas cogné au moins?"

[Suis un peu dans le même cas que toi, je crois >< Ca ira mieux après ;P]

[Faut dire que l'on ne doit pas encore savoir comment vraiment jouer notre personnage]

Loup soupira doucement et allait reprendre sa route quand il vit quelque chose tomber devant lui. Il pleuvait des hommes maintenant ? Et à l'intérieur en plus ? Non, non ! C'était impossible et surtout à Poudlard, là où il était impossible de se transplanter. N'empêche que ça aurait pu être plus que pratique pour Loup, mais bon. C'était pour la sécurité des étudiants et il ne tenait pas vraiment à voir débarquer des Mangemorts directement devant lui.

Une question de peur ? Allons, n'importe qui ne tenait pas à les voir débarquer, sauf ceux qui avaient envie de mourir, de virer complètement fou ou même de rejoindre leur rang. Par contre, il fallait comprendre quelque chose à cette peur. Pour lui, c'était une peur qui pouvait être presque bénéfique. Toute sa vie, il avait eu un peu peur : peur de ne pas se faire accepter, peur de ne pas réussir sa vie, peur de tombe de sa chaise et ne pas pouvoir y remonter, peur de l'eau... Et pourtant, il était encore là, ayant le courage nécessaire d'avancer jour après jour, même si l'inconnu n'était pas une chose très rassurante quand on était paralysé. Le courage pouvait faire bien de miracle.

Ce n'est pas bien grave." Lui dit-il sans aucune moquerie dans sa voix. Que voulez-vous, il n'allait pas se moquer des gens qui ne lui avaient rien quand ou lui avait fait le coup d'innombrable fois et que ça n'allait pas s'arrêter de si tôt. Saleté de Serpentards à la noix.

Il posa ses magnifiques yeux sur l'homme qui se trouvait à être désormais plus grand que lui. Il scruta attentivement son visage. Il n'était pas bien vieux, à peine 10 ans de plus que lui, ce qui signifiait qu'il n'était pas un élève. Un nouveau professeur ? Un infirmier ? Un concierge ? Va savoir, mais il avait été engagé pour une raison et il n'allait pas tarder à le savoir.

"Non, non, enfin je crois. J'ai aucune sensation dans les jambes, alors..." Vous pourriez même lui rentrer une épée dans le pied, il n'allait rien sentir. La seule chose qui allait se produire c'était que le sang allait commencer à gicler partout. Miam, miam !

"Au fait, je me nomme Loup, élève de sixième à Gryffondor." Et voilà comment on s'y prenait pour savoir pourquoi un adulte se trouvait dans le château. Il suffisait simplement de se présenter et il allait faire de même, su moins, s'il avait appris les bonnes manières. Et s'il ne donnait pas son poste, il allait soit lui demander directement ou garder l'information en tête et la passer aux autres. Au bout d'un moment, une personne allait pouvoir lui fourmir une réponse, mais il n'était pas encore à ce moment-là.

'Ce n'est pas bien grave.'

Bon, c'était déjà ça. C'est vrai quoi, démarrer l'année en froissant un élève, il y avait mieux, non? Déjà que, quand il avait démarré ses études, Maël avait commencé par renverser Snape... (Scène mémorable, par ailleurs. La vision d'un Snape étalé dans une flaque de pus de Bulbobulb était à noter dans les annales. La gueulante qu'il avait poussé aussi, d'ailleurs.)

Mais passons, nous ne somme pas là pour épiloguer sur les études de ce cher prof. Il adressa donc un petit sourire d'excuse à son vis-à-vis... qui semblait d'ailleurs l'examiner.
Maël se demanda stupidement s'il avait un truc sur le nez, avant de se rappeler que c'était normal d'observer les gens qu'on ne connaissait pas...
Il était un peu long à la détente, parfois.

'Non, non, enfin je crois. J'ai aucune sensation dans les jambes, alors...'

Maël ne dit pas "Désolé". D'abord parce qu'il n'y pouvait rien, si l'adolescent était en fauteuil roulant, et ensuite parce que, de toute façon, ledit adolescent devait en avoir un peu ras-le-bol qu'on soit "désolé" pour lui.
Ou alors peut-être que Maël avait trop tendance à appliquer sa manière de penser aux situations des autres... Mais bon, que voulez-vous: dans la vie on fait ce qu'on peu.

'Au fait, je me nomme Loup, élève de sixième à Gryffondor.'

A ces mots, le jeune enseignant haussa un sourcil surpris. Bon, légèrement dubitatif aussi, mais avant tout surpris. Lou, ce n'était pas un prénom très courant pour un garçon... Mais de toute façon, ce n'était as à lui de juger, pas vrai? Chacun ses choix pour le prénom de son enfant.

"C'est original comme prénom."

Il y eut une microseconde de pause, le temps pour Maël de grimacer à cause d'un fantôme qui le traversait, avant qu'il ne se présente.

"Je suis Maël Aldwen. Professeur d'Etude des Moldus."

Eut-il eu à faire à un collègue, Maël aurait surement précisé qu'il venait d'arriver, ce genre de chose... Mais là, c'était un élève: pas trop de familiarité, donc.

C'était son premier poste, il tâtonnait donc encore un peu, mais Maël savait déja qu'entre un prof et un élève, il y avait un minimum de codes à respecter, quand même !

Les yeux de Loup fixaient toujours cette personne. Il avait parfois un peu l’impression d’être encore un enfant qui regardait les adultes qui semblaient si grand et si fort. De vrais super héros dans le genre de Batman ou alors d’un super Superman, même s’Il n’était que Superman et pas Super Superman. Mais bon, il fallait parfois passer sous silence le simple fait que tous les enfants du monde entier finissaient un jour ou l’autre pour voir leur parents leur appariaient comme de simples mortels, même si ceux-ci possédaient des pouvoirs magiques…Bref, tout ça pour dire qu’il avait encore l’impression d’être un enfant, mais il savait qu’au fond de lui, il aurai toujours cette petite sensation et ce n’était pas cela qui allait faire en sorte que le jeune homme allait rester clouer sur place. Quand même ! Il n’était pas arrivé à ce point en reculant, quand que dans son cas, il fallait peut-être dire en roulant à reculons. Enfin, on n’allait pas se prendre la tête avec de simple petit détail sans importance puisque personne n’allait avoir connaissance de ce raisonnement.
En tout cas, ce jeune sorcier, qui n’était peut-être plus si jeune que ça puisqu’il allait bientôt devoir quitter Poudlard pour affronter les dures réalités de la vie, devait presque remercier cet homme qui ne lui avait pas fait le coup du « Oh ! Je suis désolé pour toi» Avec le temps, il aimait presque mieux devoir aire un tour de balai que de l’entendre, mais bon. Le terme presque était important dans cette phrase. De tout manière, ce n’étai pas comme s’il avait déjà pu marcher ou alors avoir la moindre petite sensation dans ses jambes, alors, à quoi cela servait d’être désolé pour une chose qui n’existait pas ? La bonne réponse serait peut-être à simplement énerver les gens.

«Oui, c’est peu ordinaire » Lui répondit-il tout simplement en ne lui disant pas que son prénom était encore plus spécial que ce qu’il pouvait penser. Il ne s’écrivait pas L-o-u, mais bien L-o-u-p, comme un loup. Là, c’était peut-être entrer un peu trop dans les détails pour une première rencontre…avec un professeur.

Il sourie doucement à la vue du professeur qui grimaça lorsqu’un fantôme le traversa. Il n’y avait pas de doutes, le Gryffondor était certain que ces quelques uns des fantômes faisaient toujours exprès…ou presque. Pourquoi les fantômes prenaient toujours un malin plaisir à embêter les gens ? Il allait falloir qu’il pose la question à Hayden…

« Il on enfin trouvé une personne pour remplacer l’ancien à ce que je vois. » Ce n’était pas de sa faute si les professeurs n’avaient pas tendance à conserver leur poste très longtemps. Il fallait croire qu’il y avait une malédiction sur ces postes.

On pouvait parfois avoir l’impression qu’il était un peu trop familier avec les professeurs, mais il fallait dire qu’il n’avait pas vraiment eut le choix de bien les connaître à cause de ce qu’il avait, quoi qu’on ignorait encore ce qui avait causé cette paralysie.

'Ils on enfin trouvé une personne pour remplacer l’ancien à ce que je vois.'

Ben oui, on dirait bien... D'après ce que Maël avait compris, le professeur d'Etude des Moldus qui l'avait précédé était parti "en vacances" précipitamment. Mais on lui avait également laissé entendre que le terme exact serait qu'il avait été "poussé à prendre du repos"... Jolie manière de dire qu'il se serait fait menacer pour l'empêcher de venir.

En entendant ça la première fois, Maël avait cru à une blague de mauvais gout. Mais en constatant par lui-même le retour des Mangemorts, il s'était demandé s'il n'y avait pas du vrai dans ces paroles... vous savez ce qu'on dit: il n'y a pas de fumée sans feu!

"Je crois qu'ils étaient même un peu soulagés que je me soit présenté."

C'était logique, somme toute. Avec le retour des Mangemorts, enseigner l'Etude des Moldus était de plus en plus considéré comme un poste "à risque", même minime. Déjà qu'avant, les candidats ne se bousculaient pas... Mais enfin, malheureusement, il n'y pouvait rien. Le mieux qu'il avait à faire, c'était de continuer à vivre une vie aussi normale que possible, malgré les annonces flippantes qui paraissaient dans la Gazette du Sorcier...

C'était surement ça, le pire. A l'époque de Voldemort (enfin, de Vous-Savez-Qui) la Gazette n'avait commencé à annoncé les Morts que sur la fin (et encore, elle s'était arrêté très vite...) Du coup, voir toute ses annonces lui donnait l'impression que tout allait recommencer... Et ce n'était pas pour lui plaire. Mais alors pas du tout...

"Vous n'étiez pas en train de vous rendre en cours au moins?"

Il aurait été quelque peu gênant d'être la cause du retard d'un élève, si minime fut-il (le retard, pas l'élève). Déja qu'en fauteuil, ça ne devait pas être facile tout les jours de se déplacer, il n'allait pas en rajouter!

Une pendule sonna derrière eux, et Maël passa une main nerveuse dans ses cheveux. Son premier cour n'allait pas tarder à débuter et, pour être honnête, il appréhendait un peu. Normal, après tout. Il n'y a pas que les élèves, qui stressent face à un nouveau travail.

*J'espère au moins que je ne me casserais pas la figure en entrant... Sinon bonjour l'autorité.*

Pas que Maël ait eut l'intention d'être un prof autoritaire, mais il se souvenait qu'à l'époque ou il faisait ses études, un professeur devait gagner l'obéissance de ses élèves, même si certains y arrivaient mieux que d'autres...

Lorsque Loup entendit sa réponse, il resta un moment silencieux. Que dire de plus. Il était vrai qu’avec les Mangemorts, enseigner l’étude des Moldus n’était pas sans risque, mais il fallait bien que les élèves de Poudlard, du moins ce qui avait daigné s’inscrire à ce cours, puisse mieux ces gens. Lui, il n’avait pas vraiment de mal puisqu’il avait été élevé comme un moldus. Un moldus ayant un handicap, mais un moldus quand même. Bien sûr, il y avait toujours certaines choses qu’ils n’arrivaient pas à comprendre, comme les guerres, mais il n’était pas le seule. Même ceux qui n’étaient pas des sorciers pouvaient ne rien y comprendre. Et puis, en y pensant, c’était un peu comme avec Vous-savez qui… Une personne qui veut autre chose, des personnes pour le suivre et hop ! On a un bain sanglant, de nombreux meurtres et de la peur, beaucoup de peur.

C’était tout de même étrange comment la peur pouvait être plus puissante que beaucoup d’autre chose. Parfois, il suffisait simplement de faire un peu peur aux gens pour qu’il ne pensent plus à rien d’autre qu’à tout faire de ne pas tomber face à face avec cette peur, mais dite cela à une personne et elle aura un peu de mal à y croire ou alors elle vous dira que cela ne la concerne point. Il ne fallait pas prendre ce jeune homme pour un grand philosophe ou pour une personne qui n’avait rien d’autre à faire que de mettre son cerveau au travail. En fait, il n’avait pas vraiment conscience qu’il tentait bien souvent de s’éloigner de sa peur et avec son petit problème, c’était d’autant plus facile.

«Je n’en doute pas.» Lui répondit-il tout simplement. Il valait mieux ne rien ajouter de toute manière et principalement parce qu’il ignorait pourquoi l’ancien professeur avait laissé tombé son travail. Peut-être en avait-il mare des étudiants qui jugeait mal les moldus ? Pourquoi pas, mais il ne pouvait rien affirmer puisqu.il ne s’était jamais inscrit à ce cours parce qu’il jugeait qu’il en connaissait assez. Quoi que, dans un sens il aurait pu avoir de très bonnes notes, mais bon. Il n’y avait aucuns défis dans ce cours et il serait vite aller rejoindre Morphée et ses bras bien
accueillants, sans oublier de faire un petit coucou au marchand de sable.

« En cours ? Non, non. Je ne faisais que me balader en attendant que le temps passe ou alors j’attendais simplement que quelque chose parvienne à captiver mon attention pendant quelques instants. Qui sait ce que je faisais vraiment ici…. » Lui répondit-il après une réflexion qui ne fut pas plus longue que le temps qu’il fallait pour dire anticonstitutionnellement, du moins, si l’on avait une bonne diction. C’était une réponse que l’on pouvait qualifier d’étrange et de vague, mais il lui arrivait quelques fois de simplement partir rouler dans le château, sans aucun but précis. Peut-être était-ce simplement un moyen de se sentir un peu plu libre qu’en compagnie des autres ? C’était envisageable, mais il aimait bien être entouré de gens…du moins de personnes qui étaient capable de l’accepter.

[Désolé, je n’avais aucune inspiration]

[Mwarf, c'est pas fameux non plus de mon côté ><]

'Je n’en doute pas.'

Que signifiait cette réponse? Maël n'en savait rien. Peut-être Mister Hepburn se contentait-il de dire quelque chose "pour le principe", ou peut-être partageaient-ils les mêmes vues... Quoiqu'il en fut, le sujet fut tacitement clos. Parler des raisons pouvant pousser un professeur d'Etude des Moldus à démissionner, par les temps qui couraient, c'était chercher à se faire peur.

La réponse de Loup à la question de Maël s'avéra quelque peut étrange. enfin, pas vraiment étrange... Disons plutôt... Inattendue.

'En cours ? Non, non. Je ne faisais que me balader en attendant que le temps passe ou alors j’attendais simplement que quelque chose parvienne à captiver mon attention pendant quelques instants. Qui sait ce que je faisais vraiment ici…'

Se balader en attendant que le temps passe... C'était poétique, comme activité. Ca pouvait avoir son charme... tout était affaire de goûts, en fin de compte.

"C'est une activité que peu de jeunes de votre age savent apprécier..."

Et la, Maël parlait aussi pour lui. Quand il était plus jeune, tout lui aurait été préférable à passer une heure sans rien avoir à faire, y compris une heure avec Snape...
Ouais, même une heure avec Snape. C'est dire s'il détestait rester inactif.

"A tort d'ailleurs."

Maël rendit son salut à un gentilhomme qui passait dans le cadre à côté de lui et s'apprêtait à ouvrir la bouche, lorsqu'il reçut un morceau de craie sur la tête. Peeves. Gé-nial.

'Bonjour, bonjour!' Lança l'esprit de sa voix nasillarde et haut perchée. Un peu de craie, Maël?.'

Mais pourquoi lui? Pourquoi avait-il fallut que Peeves le prenne en grippe lui? Aucune idée... Toujours est-il que, déjà à l'époque de ses études, Maël avait toujours eut des problèmes avec l'Esprit Frappeur.

"Méfies-toi Peeves, je n'hésiterais absolument pas à te lancer un sort..."

Le Privilège des profs: pouvoir punir Peeves.

Loup secoua doucement sa tête de gauche à droite, faisant allégrement virevolter ses mèches blanches. Dire que ans n’importe quel autre établissement, il se serait fait renvoyer depuis longtemps avec une telle tête. C’était peut-être là le plaisir d’être un sorcier. Pouvoir tout se permettre ou presque, dans la mesure du raisonnable. Quoi qu’il devenait parfois un peu difficile de savoir ce qui était raisonnable et ce qui ne l’était pas. Enfin, ce n’était pas pour montrer u professeurs ses ma-gni-fi-ques cheveux que le jeune homme avait secoué la tête. De toute manière, il devait avoir été un peu difficile pour lui ne pas avoir encore remarqué cette tête. Pour ainsi dire qu’il savait attirer l’attention sur lui. Il roulait, il avait les cheveux bleus et blanc et il était beau gosse, bien qu’il fût célibataire depuis sa quatrième année. Après 14 ans, les filles avaient tendance à penser au sexe et elles se demandaient toutes si la paralysie du jeune homme affectait son...enfin, vous voyez de quoi il est question. Et si ce n’était pas le cas, bien désolé, mais il n’y allait pas avoir d’autre explication et la réponse à cette question allait encore rester secrète.

Enfin bref, il avait secoué la tête parce que la réponse du professeur lui semblait, non pas fausse, mais pas tout à fait exacte. Elle avait une parcelle de fausseté, du moins de son point de vue, mais une autre personne pouvait se dire qu’il avait parfaitement raison.

«Vous savez, les étudiants préfèrent un peu plus les autre sport que la promenade, si l’on peu vraiment appeler ça un sport. Ça doit être encore moins fatiguant que de jouer au bowling.» Et là, il aurait dut faire attention au sport choisit, mais dans sa petite tête brûlé, mais sans doute moins brûlé que celle de Bunny, il s’était dit que si un professeur qui enseignait l’étude des Moldus ne connaisait pas un sport de Moldus, il y avait un problème et pas rien qu’un petit problème. Ça aurait été un peu comme métré un troll géant dans un magasin de porcelaine et lui demander de rien briser. Ça n’allait pas du tout ensemble.

La voix provenant d’un tableau fit sursauter le Gryffondor. Même après 6 ans, il lui arrivait encore de se faire surprendre pour leur passage, amis Maël semblait n pas avoir le même problème que lui. De toute manière, il n’allait pas en faire tout un plat. Ce n’était pas comme si c’était une chose si importante que ça.

Parlant de choses importantes, Peeves n’avait pas appris les bonnes manières, dans le genre de ne pas interrompe les conversations des gens, de ne pas toujours embêter les gens, de ne pas toujours tout faire pour mettre le chaos ? La réponse semblait être facile à trouver. Non ! Au moins, les professeurs pouvaient faire quelque chose contre lui, mais c’était plus les élèves qui devraient avoir droit de s’en prendre à ce crétin sans scrupule.

Il recula un peu, préférant tout de même garder ses distances avec cet Esprit frappeur. Mieux valait toujours ne jamais être trop près de lui, surtout s’il avait l’idée d’embêter une pauvre âme errante ou même n’importe quel idiot qui croisait sa roue.

Apparemment, Lou n'était pas tout à fait d'accord avec Maël... Ou alors il voulait juste faire remarquer la couleur particulière de ses cheveux, mais la première hypothèse semblait la plus probable.

'Vous savez, les étudiants préfèrent un peu plus les autre sport que la promenade, si l’on peu vraiment appeler ça un sport. Ça doit être encore moins fatiguant que de jouer au bowling.'

Maël sourit. Pour un peu, on aurait presque pu croire à de la transmission de pensées... Parce que là, vraiment, le Gryffondor et lui étaient sur la même longueur d'onde... Mis à part peut-être le fait de ne pas considérer le Bowling comme un sport, mais ce n'était qu'un détail, pas vrai?
Toujours est-il que la réponse de l'adolescent arracha un sourire au professeur, qui se reconnaissait parfaitement dans cette description des goûts estudiantins.

"Vous avez tout à fait raison. Moi même, à votre âge, j'aurais détesté passer ne fut-ce qu'une demie-heure en promenade."

Depuis, les choses avaient un peu changé. Avec le temps et les années qui pasaient -et surtout depuis le passage de Voldemort au pouvoir- Maël avait commencer à apprécier de plus en plus de pouvoir se balader en toute insouciance, sans avoir d'autre préoccupation que de rentrer à l'heure pour dîner... C'était sans doute une chose qu'on ne pouvait réaliser que sous certaines conditions, mais pouvoir prendre son temps était un privilège.

"Je pense que c'est le propre de l'adolescence, d'être toujours pressé. En vieillissant, on comprends mieux que prendre son temps est quelque chose d'important."

Parfois, Maël se faisait l'effet de parler comme un grand-père. C'était assez étrange, comme sensation, mais que voulez-vous... il n'avait pas l'impression d'être un vieux Schnock pour autant, alors il faisait avec.

Peeves, de son côté semblait ne pas avoir quitté le stade du "j'emmerde tout le monde pour le plaisir" qui pouvait apparaître n'importe quand, mais qui disparaissait beaucoup plus difficilement. Ainsi, il n'y avait jamais eu moyen de le faire obéir à quelqu'un d'autre qu'au Baron Sanglant, le fantôme de Serpentard. Tout les autres, même les amis proches dudit Baron (si toutefois ils existaient) devaient avoir recours à la menace de l'appeler pour avoir un peu la paix.

Aussi, après avoir projeté l'esprit contre un mur à l'aide d'un sort, Maël se fit plus menaçant...

"Je te préviens Peeves, continue comme ça, et je te jures que le Baron Sanglant en sera informé..."

Comme prévu, l'Esprit frappeur vida les lieux à la vitesse grand V, et maël laissa échapper un sourire satisfait, avant de lancer un clin d'oeil à Lou.

"Un rêve d'ado qui se réalise!"

Et pas qu'un petit! Ca pouvait valoir le coup d'être prof à Poudlard, rien que pour ça...

Il y avait un truc qui était étrange et auquel Loup avait du mal à s'habituer. Le vouvoiement. Non, il n'avait aucun mal à vouvoyer les adultes. Le problème était plutôt l'inverse. Il avait du mal à se foire vouvoyer, lui donnant l'impression qu'il était un vieil homme qui allait bientôt avoir des pertes de mémoires, devenir incontinents, sans parler de toutes les autres maladies, dans le genre de l'ostéoporose, l'arthrite... Bon d'accord, il ignorait si ces maladies pouvaient être soignées dans le monde de la magie, mais il restait quand même qu'il avait cette impression qui le prenait au ventre quand il entendait une personne lui dire "vous".

Et demander à cette personne d'utiliser le "Tu" ? Non, ça faisait trop familier entre un élève et un professeur, surtout pour une rencontre qui venait tout juste d'arriver. Ce n'était pas de sa faute s'il était allé dans une école moldus les premières années de sa vie et que dans cette école, les professeurs tutoyaient les élèves. Par contre, il valait mieux éviter que les élèves les imitent. C'était justement pour cette raison qu'il n'avait aucun mal à dire "vous" à un professeur. Enfin, il allait peut-être s'y habituer d'ici la fin de ses études à Poudlard.

"C'est un peu comme la fable de la tortue et ...du lapin. "Lui répondit-il après une hésitation pour le nom du second animal. Après tout, ça s'expliquait ! Il n'en entendait plus parler de ces fables dans une école de magie, alors il avait bien le droit de l'oublier un peu.

Mais Peevers ne semblait jamais oublier qu'il aimait embêter les gens. Dommage, cela aurait pu être intéressant de le voir se comporter autrement, disons plus sagement, si jamais il se serait souvenu de ce qu'était la sagesse. Au moins, le professeur était parvenu à faire partir cet être, ce qui arracha un grand sourire au jeune homme.

"Je crois que j'ai envie de devenir professeur, juste pour lui faire subir ça. D'ailleurs, je crois que je ne suis pas le seul qui ait envie de ça." Dans un sens, c'était méchant, mais il fallait bien comprendre que c'était lui qui cherchait sans cesse les ennuies. Alors, il ne devait pas être surpris que ça lui tombe dessus à un moment ou à un autre.

[Dsl pour le retard ><]

Maël mit quelques secondes à saisir l'allusion de Loup. d'abord parce que, lui aussi, ça faisait un bail qu'il n'avait plus évoqué les fables de La Fontaine, mais aussi parce que, de toute façon, le titre était mal retenu.
Heureusement, après quelques secondes de recherche, il se souvint qu'effectivement, il existait une fable parlant d'un Lièvre et d'une tortue, et son visage s'illumina.

"Oui... Il faut du temps pour pouvoir devenir une 'Tortue'. Mais le Stade 'Lièvre' est nécéssaire et loin d'être désagréable!"

Parce qu'après tout, assister à une fête par semaine, ça avait son charme aussi!

Aussitôt Peeves parti, le couloir retrouva son silence habituel, et Maël rendit son sourire à Loup.

'Je crois que j'ai envie de devenir professeur, juste pour lui faire subir ça. D'ailleurs, je crois que je ne suis pas le seul qui ait envie de ça'

Comment lui en vouloir? N'importe qui rencontrant Peeves ne pouvait que rêver de lui clouer le bec une fois pour toute! Il n'y avait pas plus humain comme réaction... Mais approuver n'eut pas été politiquelment correct... Ou alors, pas trop vivement!

"Sentiment très compréhensible. Je me demande s'il y a un équivalent de Peeves dans chaque école de Magie... J'espère que non."

Cruel, mais sincère...

Lapin…Lièvre… Ça revenait à la même chose pour Loup. Tous deux avaient de grandes oreilles, une petite queue touffue et ça sautait partout. Ils bondissent, bondissent, bondissent ! Boing, boing, boing ! Bref, il ne faisait pas du tout la différence entre les deux, mais comment chercher à vouloir la connaître quand on s’en fichait pas mal. De toute manière, le plus important c’était le fait qu’il arrivait à différencier sa sœur de ces animaux. Bunny…Lapin…Lièvre… Vous voyez ?

Mais il se garda bien de faire cette réflexion pour diverses raisons, mais disons simplement qu’il s’était dit qu’il valait mieux se garder, comme il l’entendait si souvent, un petite gêne. Alors, il chercha quelque chose à répondre à ce professeur. Allez, un petit effort. Il n’était pas aussi idiot qu’il étai beau quand même !

« Autant profiter du stade du lapin...euh… du lèvre pendant que c’est encore possible. » Quand je vous disais que ça ne lui rentrait pas dans la tête, il venait tout juste de montrer un autre exemple. Au moins, il s’en était rendu compte, mais un peu trop tard. Alors, autant dire qu’un moins, il s’était repris, même si le résultat de la phrase pouvait être assez étrange.
La personne qui pouvait penser que Loup était toujours au stade de la tortue se fourrait le doigt dans l’œil et bien profondément en plus. Ce n’était pas parce que monsieur étai cloué à un fauteuil qu’il ne pouvait rien faire. Il était vrai qu’il avait des limites, mais de là à dire qu’il avait la vie d’une personne âgée, c’était totalement faux. D’ailleurs, c’était même insultant en plus !

La réplique du professeur mis un sourire en coin sur le visage du jeune homme. Un Peevers dans chaque école ? Et puis quoi encore ! Il était certain que ce fantôme était un modèle unique, puisque son propriétaire avait du jeter le moule une fois qu’il eut connaissance du monstre qu’il venait de créer. Juste à cette pensée, il se mit à rire doucement. Il avait peut-être l’air un peu fou et attardé, mais ceux qui allaient oser rire de lui, si jamais une autre personne passait dans les parages, allaient s’en mordre les doigts. C’était si tordant cette vision ? Et comment ! Une personne complètement déchaînée et hystérique en train de jeter touts les sorts possibles sur ce moule pour être certain qu’il n’allait plus jamais rien rester de lui. «Quel monstre ai-je créé ! » Peut-être même que c’était lui qui avait tué le jeune homme qu’était Peevers? Si c’était le cas, ça devait être encore une plus mauvaise idée que d’avoir créé le moule de ce monstre.

Le Gryffondor réalisa soudainement qu’il n’avait toujours pas répondu à cet homme, trop absorbé dans ses délires. Il se gratta alors un peu la tête, se sentant un peu idiot, mais bon. Il allait s’en remettre.

«Peevers égale modèle unique. Et si ce n’est pas le cas, j’espère qu’ils ont trouvé un moyen de faire tenir le leur à carreaux. »

'Autant profiter du stade du lapin...euh… du lèvre pendant que c’est encore possible.'

Oui, en effet. On ne vuit qu'une fois, comme dirait l'autre, alors autant profiter de sa jeunesse, quitte à le regretter après. De toute façon, ça n'aurait pas été drôle de devoir toujours penser à l'avenir, ce serait vite devenu gonflant...

Comment un handicapé moteur faisait-il la fête, tiens? Réflexion stupide: on faisait probablement la fête de la même manière en fauteuil roulant que sur ses jambes, mais Maël n'avait pas pu s'empêcher de se poser la question.
Réflexion muette qui faillit le faire rougir, tant il trouvait cette question déplacée et ridicule... Bon sang, si il se mettait à se poser des questions de ce genre, il passerait le restant de sa vie à se maudire!

Enfin. Repoussons tout ça un peu plus loin, et concentrons-nous sur la conversation... qui portait désormais sur Peeves et ses éventuels "cousins"...

'Peevers égale modèle unique. Et si ce n’est pas le cas, j’espère qu’ils ont trouvé un moyen de faire tenir le leur à carreaux.'

Mouais, Loup avait probablement raison. Après tout, qui dans "le grand tout" aurait put être assez fou pour faire deux Peeves? Déjà qu'un seul, il y avait de quoi avoir honte pour le restant de l'éternité, alors deux...

"C'est sûr. Pour ma part, je crois que je ne serait jamais assez reconnaissant au Baron Sanglant d'être là pour maîtriser ce truc!"

A une époque, Maël désignait Peeves par "ce type". Mais çà, c'était en première année, avant que l'esprit frappeur ne tente de le suspendre par les pieds à une des gargouilles de la tour d'astronomie.
Si le Baron Sanglant n'était pas arrivé à ce moment là, il y aurait probablement passé la nuit et, franchement, ce n'aurait pas été pour lui plaire, mais alors pas du tout!
Alors maintenant, le Baron Sanglant, il lui vouait une reconnaissance éternelle!

Maël soupira avant d'ajouter:

"Enfin, au moins, Snape n'est plus là! C'était un bon professeur, mais lui aussi constituait un sacré morceau!"

Et puis en plus, snape avait trop traumatisé Maël pour que ce dernier ne supporte de l'avoir comme collègue!

Ce truc ? Ce truc ! Ce n'était pas tout les professeurs qui osaient appeler Peeves comme cela. Un peu de respect disaient-ils. C’es bien beau le respect, mais ce n’était certainement pas cela qui allait faire réagir le fantôme et surtout pas quand celui-ci n’y connaissait rien en respect. Traverser les gens, ce n’est pas gentil, faire tomber de l’encre sur la tête de gens, ce n’est pas drôle non plus, faire peur aux gens pour qu’ils tombent dans les escaliers, ça non plus ce n’est pas drôle et respectueux.

Au moins, comme disait le professeur, l’école avait le Baron Sanglant. Bon, d’accord. Ce n’était pas du tout agréable de tomber sur lui, surtout avec sa tête. Ses yeux vides, le visage émacié, les vêtements maculés de tâches de sang aux reflets d'argent. Il y avait vraiment de quoi faire peur aux gens, mais Loup ne s’était pas laissé si rapidement impressionné. Après tout, il était Loup comme un loup car un loup, il lui fallait être. Bon d’accord, il avait fait un petit saut quand il l’avait vu, mas quand c’est la première fois que vous voyez un vrai de vrai fantôme, par ceux qui passe à la télévision ou dans les films et encore moins ceux de l’halloween (vous savez, avec le drap sur la tête ?), il est normal d’être un peu surpris, surtout quand il passe au travers vous.

« Sans lui, je me demande ce que ça serait. Un instant, je ne veux même pas y penser ! » Il secoua même la tête de gauche à droite pour se chasser cette pensée, mais surtout les images qui commençaient à arriver dans sa tête. Non, non et non. Pas question d’y penser. Il y avait de quoi faire de mauvais rêves après cela.

Le soupir du professeur parvient à attirer de nouveau son attention. Il releva alors ses yeux vers lui et écouta ce qu’il avait à ajouter. Snape ? C’était pas du tout joli comme nom, mais il était évident que ce n’était pas pour cette raison là que Maël venait d’en parler.

« J’aimerais bien vos dire que je vous comprends, mais j’ignore de qui vous parler. » Dit-il tout simplement. Peut-être aussi qu’il le connaissait, mais qu’il ne s’en souvenait plus. De toute manière, avec le nombre de professeur qui quittait à chaque année, il était bien normal d‘en oublier quelques uns.

Bon d’accord, le jeune homme n’avait aucune excuse pour les oublier. Avec son petit problème, même s’il cela n’en était pas vraiment un puisqu’il avait toujours été dans cette condition, il connaissait assez bien le corps enseignant.

Il recula un peu, très doucement, avant de se mettre à avancer de quelques mètres. C’est bien beau ne pas avoir de fourmis dans les jambes, mais rester là, sans bouger, ça finissait pas vous lassez un peu. Il n’allait pas très loin et il ne resta pas très longtemps dos à l’homme puisqu’il fit demi-tour et s’avança de nouveau vers lui.

'Sans lui, je me demande ce que ça serait. Un instant, je ne veux même pas y penser !'

L'école sans le Baron Sanglant... il y avait de quoi frissonner, non? Qui eut voulu d'un Peeves impossible à maîtriser? Personne, et surtout pas maël! Certes, il y avait des choses plus dangereuses et effrayantes que l'Esprit frappeur... Mais dans la catégorie "Insupportable" il battait des records. Tous, même.

"Vous avez bien raison. N'allons pas nous donner des cauchemars... encore que Peeves a aussi eut des moments d'utilité dans sa carrière."

Maël se souvenait plus particulièrement du bref passage de Mrs Umbridge à la direction de l'école. qu'est-ce que c'était son titre à l'époque? ah oui, "Grande Inquisitrice". Cette femme avait valut à Peevers son heure de gloire, et probablement les meilleurs moments de sa mort à Poudlard...

*Je suis presque certain qu'il la regrette rien que pour ça...*

En tout les cas, ça n'aurait pas été étonnant que Maël soit dans le vrai.
La conversation dériva sur Snape, et le jeune professeur se souvint brutalement que les élèves, désormais, ignoraient qui était Severus Snape. Et honnêtement, il ne savait trop s'il devait les plaindre ou pas. Certes, il avait toujours respecté le savoir de cet homme et, d'une certaine manière, sa façon d'être aussi. Mais en même temps, c'était dans ses cachots qu'il avait passé les pires moments de sa scolarité.

"Le Professeur Snape enseignait les Potions lorsque je suis arrivé à Poudlard. Il avait une forte tendance à humilier les diverses maisons et à Favoriser les Serpentards, dont il était le directeur."

Il n'y avait pas à y redire: Snape était vraiment un cas, et probablement l'un des professeurs les plus haït de l'histoire de l'école...

Peeves ? Avoir des moments d’utilité ? C’était vraiment sérieux ? Parce que c’était, comment dire…. Assez difficile à croire. Mais qu’est que ce petit crétin d’esprit farceur pouvait bien avoir fait d’utile. Peut-être avait-il détruit des tableaux totalement insupportables, des meubles d’une beauté qui rivalisait avec celle des ogres ? Loup aurai sans doute pu le demander à ce professeur qui semblait connaître la raison, mais il ne voulait non pas changer d’idée en ce qui concernait ce fantôme à la noix, il ne voulait pas le voir comme un héros qui avait sauvé tout Pourdlard d’une terrible catastrophe. Pourtant, il ne l’avait jamais entendu se vanter de cet exploit…ou alors le jeune homme avait trop l‘habitude de ne jamais écouter les discours sortant de la bouche de l’esprit. Malheureusement, maintenant qu’il savait qu’il avait fait quelque chose pour l’école, ses oreilles allaient sans doute porter un peu plus attention aux mots qui allaient sortir de la bouche de Peeves. Quelle catastrophe !

Tout ne roulant, il écouta Maël lui dire qui était Snape. Il avait l’air charmant, aussi charmant qu’une bande de petits trolls machiavéliques. De plus, si on combinait cela avec le fait qu’il était le directeur des Serpentards, ça ne donnait pas un beau résultat. C’était même à se demander pourquoi personne ne faisait jamais rien pour arrêter ce petit jeu stupide, bien propre à ces sales serpents, cette bande de vipère.

« C’est ça le problème avec les directeurs de Serpentard. Favoritisme sur favoritisme ! Aucune justice…» Avait-il dit en regardant vers le plafond. Ça pouvait ressembler à un appel à Dieu, mais c’était loin d’être le cas. Les parents de Loup n’étaient pas du tout des gens croyants. La raison à cela était des plus évidentes. Sorcellerie ! Sorcellerie ! Et encore de la sorcellerie ! Quand on savait à quel point les croyants détestaient la sorcellerie, il était alors normal de ne pas croie en Dieu. De toute manière, ça ne manquait pas à Loup, ni à sa sœur, ni à son frère.

De toute manière, quand il voyait tous les problèmes reliés aux religions, ça ne donnait pas du tout envie d’être croyant. Comment croire en quelque chose qui déclenchait sans arrêt des guerres ? Lui, il ne voyait vraiment pas et ce n'était pas faute d'avoir essayé de comprendre ces gens. Malheureusement, quand on entend ait tout le temps dire que les sorciers étaient dangereux, on finit par croire que ces gens sont un peu cinglés. Au moins, ça devait être moins pire que dans les années 600, là où la chasse aux sorcières avait commencé. Bon d'accord, les sorcières pouvaient facilement s'en sortir et il va s'en dire que certaines d'entre elles semblaient même y prendre plaisir, assez pour y retourner plusieurs fois, déguisées.

A voir l'air qui se peignit sur le visage de Loup, Maël devina qu'il avait du mal à le croire. Comment lui en vouloir, après tout? Imaginer Peeves se rendre utile était tellement invraisemblable!
Il y eut un courant d'air qui s'insinua dans la chemise de Maël, et ce dernier frissona. C'était l'inconvénient majeur de Poudlard: les courants d'air. Mais enfin, on s'y faisait.

"Ne vous en faites pas, conseilla-t-il à Loup, Peeves n'a jamais été un héros! Mais disons que quand Poudlard a connu une période difficile il l'a aidé... A sa manière."

Le jeune professeur réprima un rire en repensant à un certain marécage, dont on pouvait d'ailleurs toujours voir quelques vestiges, qui se situait dans les couloirs de l'entrée. ah oui, vraiment, cette période aurait méritée de rester gravée dans les mémoires.

"Vous trouverez des détails la dessus dans l'Histoire de Poudlard. Il me semble qu'ils l'ont réédité après que les choses se soient calmée, avec Voldemort et tout ça..."

Enfin, en tout cas, le contraire aurait été fortement surprenant. Mais bref, ne parlons plus de cela.

'C’est ça le problème avec les directeurs de Serpentard. Favoritisme sur favoritisme ! Aucune justice…'

"Oh ne vous faites pas d'illusions, certains professeurs qui n'étaient pas Directeurs de Serpentard étaient aussi plutôt injuste. Pas sur les même critères, mais tout de même. Ceci dit, je comprends tout à fait votre point de vue..."

Il était toujours agacant de se savoir sous noté en permanence, ou d'avoir l'impression d'être la dernière des sous-MERLIN simplement parce qu'on ne portait pas un stupide petit Badge vert et Argent (et qu'on ne trichait pas, mais c'était encore une autre affaire)...

[Je n'avais pas vu ta réponse. Excuse moi pour le temps et le post que je viens de te faire >.<]

Mais qui pouvait lui en vouloir pour le simple fait qu’il avait du mal à croire que Peeves pouvait être autre chose qu’un esprit farceur pas drôle du tout. Sans doute une personne qui appréciait celui-ci, mais il y avait vraiment une personne dans le château qui l’aimait, ne serait-ce qu’un petit, un tout petit tantinet ? Si cette personne existait vraiment, elle devait sacrément bien se cacher, parce qu’il n’en avait jamais entendu parler. Peut-être se cachait-elle sous les tapis ? C’était une chose à regarder…un jour…quand il aura absolument, mais alors absolument rien d’autre à faire que ça. Pour ainsi dire jamais parce qu’il y avait toujours un moyen de trouver une chose qui devait être faite, par exemple des…devoirs.

« J’ignore si j’ai vraiment envie de le savoir… » Lui dit-il, un petit sourire aux lèvres, mais il se connaissait. Il allait quand même y jeter un œil, juste pour voir. Enfin, il n’y avait plus rien n’à dire sur ce sujet. Non, mais il fallait l’avouer ! Peeves n’était sans doute pas le sujet de conversation par excellence. Au moins, on pouvait dire que c’était de Sa faute. S’il n’aurait pas pointé le bout de son nez, il y avait une forte probabilité de chance que la conversation ne dérive pas du tout sur lui, mais il s’était pointé. Alors, c’était lui le coupable. De toute manière, avec le temps, il devait s’être habitué au petit bruit qu’il entendait dans ses oreilles, Mais c’était aussi possible que le bruit soit simplement l’air qui passait par une oreille pour sortir de l’autre côté. Bon d’accord, c’était relativement assez méchant.

« Bon d’accord je n’ai peut-être pas étendu mon point de vue aux autres maisons, mais il était question des Serpentards sur ce coup là ! » L’art de se rattraper à la manière d’un Loup ! Subtilement, délicatement, habilement, mais surtout en analysant les mots utilisés. Après tout, les mots étaient de fidèles amis si l’on les connaissait bien, eux et leur définition.

Ses yeux bleus quittèrent le professeur pour regarder un peu autour de lui. On ne pouvait pas dire qu’il y avait beaucoup de choses à regarder. D’ailleurs, ça lui rappelait un peu comme la télévision lui manquait. Ce n’était pas qu’il n’y avait rien n’à faire ici, mais disons que s’asseoir et regarder des séries télévisées ou même les pires vieux films étaient une activité qu’il avait toujours apprécié. Il soupira un peu avant de reposer ses yeux sur l’homme. Malgré tout, son regard n’avait rien d’un regard triste. À quoi bon tout voir en noir ? Seulement à trouver la pelouse plus verte chez le voisin et à l’envier.

[Pas de prob, je ne suis pas particulièrement rapide non plus ><]

'J’ignore si j’ai vraiment envie de le savoir…'

Maël éclata de rire, compréhensif. Pour sûr qu'on n'avait pas envie de le savoir! Peeves, un Héros? C'était aussi probable que Snape sympathique. et briser un tel mythe... C'eut été un peu trop troublant. Non, on ne voulait pas voir Peeves sous un jour plus agréable, pour la simple et bonne raison que c'était beaucoup plus simple de le détester.

'Bon d’accord je n’ai peut-être pas étendu mon point de vue aux autres maisons, mais il était question des Serpentards sur ce coup là !'

Maël hocha la têt, signe qu'ilavait bien compris tout ça. Lui-même, quand on lui parlait d'injustices de la part d'un professeur, il pensait avant tout au directeur (ou à la directrice) de Serpentard... Logique, quand on étudiait à Poudlard.
Le pire c'était que, d'après les dires de Tasha, les Serpentards et leurs Directeurs avaient leurs équivalents à Beauxbâtons... si c'était une tradition sorcière, c'était une mauvaise tradition, c'était sûr.

"enfin, si nous partons sur les défauts des Serpentards, je craint fort que nous n'en ayons pour longtemps."

Maël réalisa ce qu'il venait de dire, et grimaça.

"Soyez gentil, ne répétez pas ce que je viens de dire."

Certes, il y aurait sans doute peu de gens pour le contredire... Mais un professeur n'était pas supposé tenir de tels propos au sujet des étudiants de Poudlard!

[Gné, mais c'est quoi ce post oO?]

Ce n’était pas tout le monde qui pouvait se vanter d’avoir réussi à faire rire un professeur. En temps normal, s’ils riaient, c’était mauvais signe pur une ou plusieurs personnes, c’était une crampe au cerveau ou alors parce qu’ils riaient de la blague qu’ils venaient de raconter, blague qui ne faisait rien qu’eux. Mais il y avait toujours des exceptions et il y avait toujours des élèves qui parvenaient à en faire rire au moins un à cause de leurs paroles ou de leurs gestes. Mais avec le jeune homme, c’était un peu différent. En fait, il avait une relation un peu privilégier avec eux, relation agréable parfois, mais dont il aurait parfois bien aimé se passé, comme lors de sa rentrée. Quelle horreur. Juste à y repenser, il soupira d’ennui. Ce n’était pas de sa faute si passé plusieurs heures avec des professeurs l’avait profondément ennuyé, au point où il avait fallait s’endormir à plusieurs reprises. Dire qu’il y avait des étudiants qui auraient payé chers pour être à sa place. Lui, il aurait échangé sa place n’importe quand avec n’importe qui ! Mais ça n’avait pas eut que du mauvais comme expérience.

Mais Loup n’y pouvait rien si les professeurs avaient plutôt tendance à se laisser un peu aller avec lui. Ils semblaient quelques fois oublier que c’était aussi un étudiant, ils semblaient parfois oublier la barrière invisible qui devait les séparer.. Certaines personnes pouvaient facilement penser que Loup profitait de ce qu’il savait, mais quand même ! Le faire aurait été s’attirer bien plus d’ennuis et il était facile de trouver qui était le coupable dans cette histoire, surtout qu’il était la seule à avoir été mis au courant de cette chose. Alors Maël pouvait se rassurer. Il n’allait rien dire sur ce qu’il venait d’entendre, du moins il n‘allait pas dire que ça venait d’un professeur. Parce que oui, il parlait en mal des Serpentards… Bon d’accord, il y en avait certains qui faisaient exceptions à la règle que tous les Serpentards n’étaient qu’une bande de sales morveux qui faisaient tout pour arriver à leur fin, mais il n’était pas en nombre industriel.

« Soyez sans crainte. Je ne vais rien répéter. » Dit-il d’une voix sincère et avec un regard qui appuyait ce qu’il venait de dire. Et oui, le jeune homme était quelqu’un de bien, un personne que l’on pouvait appeler exceptionnel, mais après tout, chaque personne était exceptionnelle. C’était l’était juste plus en bien et d’autre en mal, mais il n’y avait pas deux personne identique, même pour des jumeaux.

« Je crois que je ferais bien de continuer ma promenade…avant que vous ne vous échappiez à nouveau…sur un autre sujet… » À chacun de ses hésitations, son regard changea de place. Il passa des yeux du professeur à l’épaule droite de celui-ci, de passer sur la main gauche, avant de finir sur ses pieds, mais il releva bien vite son regard, en haussant les épaules. En fait, ce n’était pas de véritables hésitations. C’était plus des moments de silence, mais qui ressemblaient à des hésitations.

[Le post d'une personne en manque d'inspiration]

Maël eut un sourire à la fois reconnaissant et soulagé lorsque Loup lui promis de ne pas révéler ses paroles. Enfin, il ne se faisait pas d'illusions: il y avait de forte chances que d'autres élèves en entendent parler mais, au moins, ils ignoreraient que ça venait de lui, et c'était toujours ça de pris.

Il soupira profondément, pas tellement par soulagement, mais surtout parce qu'il se sentait plus détendu à ce moment qu'au début de la conversation. Il ne s'était d'ailleurs, à ce moment là, même pas aperçut qu'il était tendu... Mais là n'est pas la question.

'Je crois que je ferais bien de continuer ma promenade…avant que vous ne vous échappiez à nouveau…sur un autre sujet… '

Le professeur jugea la proposition judicieuse: ça lui éviterait d'autres boulettes. Il devrait faire plus attention à ce qu'il disait, à l'avenir, il avait trop tendance à se laisser aller. Pas seulement avec Loup, mais avec les élèves en général... Oh, il n'allait jamais trop loin, mais tout de même, ça pouvait très bien se retourner contre lui un jour, et ce jour là il n'apprécierait pas...

D'un geste souple, il amena sa montre devant son poignet, et constata qu'il était plus tard qu'il ne le pensait.

"De toute façon, il faut que je m'éclipse: je donne mon premier cour dans un quart d'heure et il serait dommage de ne pas être prêt.

Maël eut un sourire avant d'ajouter:

"Eh bien Mr Hepburn, ce fut un plaisir de discuter avec vous. A une prochaine fois peut-être."

Il serra la main du Gryffondor pui, avec un dernier salut, il tourna les talons et reparti vers sa salle de classe.

[Paske là on commençait à tourner en rond, je trouve ><]