Attaque Imprévue x) [Libre]

- CHAAAAAAAAAAAAAM ! MAIS QU’EST-CE QUE TU FOUS ?! CA VA PAAAAAAAAAAS ! REVIENS ICI DE SUITE SALE PETITE VERMINE INGRATE ! GOBELIN PUTRIDE DES RUES ! IMMONDE PESTILENCE ET REJET DE LA SOCIETE LILIPUCIENNE ! SALE PETIT…

Le visage angélique du petit homme apparu soudain devant elle, accroché au montant du lit à baldaquin. La tête en bas, les cheveux semblant irrémédiablement attiré par ce sol de pierre froid, la bouche formant un « Oh » d’interrogation et des yeux grands ouverts, Cham émit un léger « Oooooooooooouh » qui fit plus penser au hululement d’un hibou qu’à une voix humaine. Devant le visage visiblement furieux d’Elysabeth, le gnome s’exclama d’une voix enfantine et tout à fait dénouée d’un quelconque sérieux, tel un indien devant sa cible gênante :

- Ouh, chère sœur… N’as-tu point honte de dire tant de choses ? Mes oreilles sont fragiles, et tes mots si vulgaires. Tu devrais revoir ton vocabulaire et tes tournures avant de vouloir me gronder, car je doute fort que maman accepte que ma noble éducation ne soit entachée par ce genre de paroles…

Lysa eut un hoquet de surprise devant ce chimpanzé brun faisait le cochon pendu, mais ce repris bien vite. Sa voix se fit encore plus fort face à ce petit lutin malin et dérangé.

- VIENS ICI SALE CAMEMBERG DE CRAPAUD D’EAU DOUCE !

Mais Cham était déjà remonté sur son perchoir. Pas drôle… Dire qu’il s’était une joie telle lorsque, tel un pirate voguant sur une mer déchaînée et affrontant moult épreuves dans le but de suivre une précieuse carte aux trésors, il avait finalement trouvé le dit précieux en l’objet de la peluche de fourrure Mauve de Lysa, bien dissimulée derrière de terribles ennemis tels que la valise ouvrant sa gueule béante, un Dark Vador miniature mais non moins redoutable, et surtout… Surtout ! L’écharpe étrangleuse d’Amazonie qui avait bien faillit avoir raison de lui ! Mais fort heureusement, le pirate s’était révélé plus malin et il avait réussi à piquer l’objet tant convoité. Mais toute bonne chose à une fin, et celle-ci à l’évidence, venait de l’atteindre, lorsqu’une furie brune avait poussé la porte d’u bon coup de pied et était tombé directement sur le petit voleur de pacotille.

Dieu que le montant du baldaquin et son rideau s’étaient révélés de précieux alliés *o* *Mes fidèles amis*, s’étaient dit Cham, *je ne manquerais pas de vous remercier de votre aide ô combien précieuse !* Mais pour le moment, le Capitaine Cleaver avait tout intérêt à bouger son adorable derrière s’il ne voulait pas finir en rôti cuit à point pour le dîner. Enfin bref, quel dommage qu’il ne puisse ainsi que peu profiter de ce magnifique trophée mauve *__* ! Mais il avait désormais une nouvelle quête à accomplir : sortir de cette pièce en évitant les innombrables projectiles et autres coups de ce genre qui pourrait entaché son jolis minois. Epreuve bien trop facile à son goût car, glissant le long du rideau, il fila comme un lapin vers la porte. Sa sœur eut à peine le temps de le voir lui tirer la langue qu’il avait déjà refermé la porte derrière lui.

*Mission accomplie, Houston ! Quelle sont les nouvelles ?* Etirant son petit corps tout fin, il s’élança dans les escaliers en sautant les marches, termina par un joli saut bien bruyant ponctué d’une roulade, fit un bond pour se redresser et trottina tranquillement jusqu’à la porte, sous les yeux surpris et quelque peu blasé de ses compatriotes. Qu’est-ce que ce première année de Poufsouffle faisait chez les Gryffondor ?! O_o…. *N’ayez crainte, mes frères, Cham s’absente mais veille ! Que la Force soi avec vous ! x)* Et c’est ainsi que notre petit héros en quête d’aventure se retrouva dans les couloirs. Alors… Que nous réservait donc le reste de cette journée ? Une demoiselle à secourir ? Un monstre à pourfendre ? Une âme sensible à aider ? Tout un boulot pour l’agent Cham ! Marchant d’un pas sautillant, il parcouru quelques couloirs en quête d’une quelconque action à réaliser, évita soigneusement l’allée du deuxième, qu’il jugea bien trop sombre, s’amusa à jouer à cache-cache avec les tableaux, vérifia que trois armures étaient bien vides (il découvrit d’ailleurs que les rats nichaient plutôt dans les bras et les jambes que dans le buste, et à quel point le casque d’une armure pouvait être lourd), éteignit trois chandeliers qui se rallumèrent aussitôt, se prit les pieds dans une tapisserie, roula sur le sol et arriva assis comme un paysan dans l’angle d’un couloir, les yeux levé vers le plafond comme en attente d’une quelconque bonne parole et sa petite tresse rose lui tombant en travers du visage. *Oh, que c’est beau des pierres taillées* *q*

Les cheveux en bataille, il resta quelques minutes à fixer cette hauteur tellement impressionnante de part son petit corps haut comme trois pommes, se rendant soudain compte que l’une des pierres avait la forme d’une pomme. A cette pensée, l’eau lui vînt à la bouche. Une pomme… une bonne pomme juteuse et craquante sous la dent, verte de préférence, ou rouge vif… Avec du jus qui goutte quand on mord dedans et qui vous dégouline sur le menton… ( **) Miaaaaam. Mais soudain, un bruit. L’oreille soudain tandis, le garnement sursauta et détourna sa précieuse attention en direction de l’origine du bruit. Quelque chose approchait du bout du couloir. Oh… Mais qu’était-ce ? *o* Sautant sur ses pied chaussés de bottines, il se réfugia silencieusement dans l’angle, invisible au quelconque prédateur qui s’approchait.

- Aujourd’hui, nous serons indien, mes amis ! Car comme eux, nous attendons patiemment notre proie dans le but de la surprendre… Mais chut, mes frères, ne nous faisons pas repérer…

Marmonna-t-il. A qui ? Bonne question. Alors… Quelle arme avions-nous sur nous donc ? Une baguette ? Moui, mais très peu pour moi. Cham adressa un regard a Pierre, son rat qui, soigneusement posé dans une de ses poches, pointait son museau dans sa direction telle une audience attentive.

- Oui mon cher, nous ferons donc vraiment comme les indiens : pas d’arc, ni de flèches, mais par la seule force de nos bras ! Attendons encore un peu, et nous viendrons à bout de ce mécréant, dé…

Mais il se tut en voyant l’ombre grandir. Ah, mais c’est que c’est gros ce truc ! Qu’est-ce donc ?! Un monstre envoyé par sa sœur ? Oui, sûrement ! Oh my God ! Quelle traîtresse ! Quelle infamie ! Quelle…

- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !

Un cri de peur/d’attaque retentit soudain dans le couloir et le (pauvre) individu qui s’avançait fut soudain fort surpris de se voir recevoir droit dessus un colis multicolore et bruyant. Cham sauta littéralement sur sa cible, l’entraînant dans une chute sûrement peu recherchée de la part de sa cible et s’étala littéralement dans un grand fracas, agrippant le cou de la personne tout en le serrant comme un malade, s’étalant sur celle-ci. Son cri ne cessa pas et, les yeux fermés, Cham ne sembla même pas comprendre que la chute était fini et que son monstre imaginaire n’était autre que…

[ ne vous attendez pas à ce qu'il se calme x) lol. A qui veux ]

[Je crois que tu vas parvenir à rendre Valentine folle]

Il y a des journées où l'on peut regretter de s'être levé, d'autres d'avoir choisi telle option au lieu de tel autre. Malheureusement, à part regretter, on ne pouvait pas faire grand chose.

Valentine venait tout juste de quitter la salle commune des Serpentards, trouvant l'endroit un peu trop bruyant. Et puis, il n'y avait rien n'a faire. Elle n'avait pas du tout envie de s'intéresser au divers racontages entre les filles de sa maison. De toute manière, il fallait croire que ces histoires, bien elle s'en balançait tout le temps, comme de savoir la couleur des sous-vêtements de la directrice. Oui, elle était différente des autres filles et pas seulement parce qu'elle se mettait en colère pour rien, parce qu'elle était aussi gentille qu'un hypogriffe vexé, parce qu'elle était aussi délicate qu'un ours, parce qu'elle était aussi froide qu'un Iceberg ou parce qu'elle détestait se faire complimenter, alors qu'elle était tout de même une belle jeune femme. Non, elle détestait les commérages, sauf peut-être ceux qui se rapportaient à elle, dans la mesure où il lui donnait encore plus une mauvaise réputation. À agir de la sorte, cette belle jeune femme allait finir vieille fille et peut-être même vierge. Quel gaspillage quand même ! Quoi ! Combien de filles rêveraient de posséder son corps ? Bon d'accord, il y avait aussi des mecs qui aimeraient le posséder, mais ce n'était pas dans ce sens-là dont il était question.

La Serpentarde était donc sortie de ce lieu avec aucune idée précise de où elle voulait aller et encore moins de quoi y faire. Elle avait un peu errer au rez-de-chaussé, mais il n'y avait pas grand chose d'intéressant. Un groupe de Gryffondor qui semblait s'amuser tout joyeusement dans le hall et un petit couple qui s'embrassait sans se soucier des deux premières annéesqui tentaient de déterminer la couleur des sous-vêtements de la fille, fille qui semblait plus intéresser à déterminer à quelle profondeur les amygdales de son copain se trouvait.

Alors, tant qu'à regarder de tels spectacles aussi désolant, elle montant d'un étage. Elle ignorait ce qu'elle allait y trouver, mais ça allait sans doute être mieux que ce qu'elle venait de voir dans les dernières minutes. Elle décida d'emprunter les sombres couloirs. Bon d'accord, c'était un couloir principalement empruntés par des premières, mais pour trouver des cibles, c'était un endroit intéressant, surtout qu'ils avaient l'habitude de se promener en petit groupe et encore plus depuis les récents événements. Donc, c'était le moyen d'en terroriser plus d'un du même coup et sans trop d'effort.

Malheureusement, le destin semblait en avoir voulu autrement pour elle. Une espèce de bestiole multicolore et bruyante lui sauta dessus. La jeune femme ne s'y attendait tellement pas qu'il parvient à la faire tomber au sol.

"Non, mais ça va pas espèce de sale larve !" Lui cria-t-elle sans même prendre le temps de lui demander si au moins, il ne s'était pas fait mal. Pourquoi s'occuper de la santé d'un sale morveux, alors que c'était lui qui venait de chercher le trouble.

[C'est mauvais, mais j,avais pas d'inspiration]

[osef ]

- Naaaaaaaaaaa, promis, promis, promis mon Dieu de moi que j’aime beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup ! J’le ferais pluuuuuuus ! J’arrêterais de suspendre les chaussettes bleus de papa avec les roses d’Elyyyyy ! J’ferais plus voler les escargots en faisant mine qu’ils sont à la gueeeeeerre et surtout, surtout surtout, j’mettrais plus les doigts dans mon neeeeeez ! S’il te plait, te plait, te plaaaaaaaait, me mange paaaaaas ! Me mange pas pitié ! J’ai que la chair sur les os, même pas de gras ou de chair d’ailleurs ! J’suis qu’un pauvre innocent de 11 ans ! J’ai jamais fait de mal à personne ! Pas mangé, pas mangééééééééé !

Hurla notre pauvre indien, toujours accroché au cou de la demoiselle qu’il venait de renverser sans ménagement. Non mais c’est quoi cette réaction me direz vous ? Naturelle ! Oui oui, tout à fait ! C’est ce qu’on appelle « l’attaque par la défense » : faire l’innocent quand on est en tord. Cham utilisait souvent cette technique, inconsciemment certes, et l’on en venait parfois à se demander s’il prenait réellement en compte la situation. La plupart des gens finissaient par être tellement blasés de ce flot de paroles incompréhensibles qu’ils finissaient par le laisser tranquille. Mais Valentine n’était peut-etre pas de ce genre là… non. Elle avait même k’air d’être carrément comme Ely ! *Oh Mon Dieu O_O* se dit Cham. Elysabeth aurait-elle une jumelle cachée ?! L’organisation secrète des Monstres anonyme aurait-elle trouvée le moyen de venir à bout de notre petit Cham adoré ?! Apparemment…

Le garnement regarda le visage de l’étudiante avec des grands yeux ronds en forme de bille bien nettoyées, c’est à dire, brillants et anormalement gros. On aurait put le trouver terriblement adorable, mais ce n’était pas le bon contexte. L’épisode du petit ange c’est dans une semaine, revenez plus tard ! Il dévisagea cette étrangère envoyée par sa sœur comme s’il s’agissait de la chose à la fois la plus intéressante et la plus terrifiante qu’il n’est jamais vu : des cheveux blonds comme les blés, longs, fins et doux comme de la soie, qui reposaient sur la tête pâlotte mais au visage superbement dessiné et pourvu de beaux yeux. Ouh… C’est de plus en plus joli les monstres *o* !

- Dis, tu me dis où il est ton QG ? Tu me montres ton ordre de mission ? Si c’est Ely qui t’envoies, tu pourras la remercier une fois ta mission top secrète accomplie ?! Comment tu fais pour bosser avec les monstres ? Y te font pas peur ? Pas de mal ? N’ai crainte, si tu es leur esclave, je viendrais te libérer ! pas de paniques, je suis ton chevalier !

Le voilà reparti dans un délire profond… Et son imagination ne l’aidait guère : a présent, Valentine ne représentait plus une menace dans sa petite tête pourvu de trois neurones, mais plutôt une pauvre jeune princesse abandonnée par ses parents à la naissance de part leur impossibilité a garder une beauté pareille. Maudits par une sorcière sans foi ni loi, ils n’avaient pas voulus imposer à leur chère et tendre une vie de misère ou de malédiction au palais. Mal leur en pris, car leur jeune bambin se retrouva a la merci d’une famille ignoble, pourvu de deux sœurs et d’une marâtre qui la faisait travailler nuits et jours sans qu’elle ne puisse rien dire ! Fort heureusement, ses pouvoirs s’étaient déclarés et elle avait put s’en aller de cet endroit… Jusqu’à ce qu’un mécréant stupide, indigne de sa beauté et profondément jaloux de ne pouvoir l’obtenir, ne décide de l’offrir aux espions monstres du cinquième étage ! La voilà de nouveau esclave et vouée à elle même dans ce château habités par toutes les créatures les plus insipides et malveillante du moment. Mais qu’elle n’ai crainte ! Maintenant que Cham était là, elle était sauvée ! (mais quel idiot …)

Tout fier de sa trouvaille, il se redressa dignement, assis sur le ventre de l’étudiante. Oh, vu son poids plume, il ne devait pas la déranger plus que ça… mis à part par sa simple présence ! Qui supportait Cham lorsqu’il partait dans ses délires stupides et totalement dénués de sens ? Pointant son poing en l’air, il lui fit un grand sourire triomphant sans la quitter des yeux.

- Allons, dis-moi tout ! Je vais te libérer de ton terrible sort, princesse des fées, et tu pourras de nouveau de promener librement dans les couloirs sans que plus aucun monstres ne te prenne pour son esclave !

Si on avait été dans un conte, Cham aurait été le parfait petit sauveur servant. Sauf que là, on était pas dans un conte. Cham n’avait rien d’un sauveur impétueux et brave. Il avait plutôt l’air d’un pauvre gosse paumé pourvu d’un trop plein d’imagination, impression rehaussée par se vêtements multicolores, son collier avec un mini-lapin en peluche au bout, ses cheveux sombre en batailles, sa tresse rose barbie au milieu de ceux ci et aussi… Son rat, Pierre, apparaissant au dessus de sa poche, pourvu d’une étoile bleu sur l’œil droit. Non craiment, Cham était très loin de l’image du parfait chevalier. Vraiment très loin…

Pauvre Valentine, elle n’avait pas de chance d’être tombé sur lui… et lui sur elle ! xD Mais croyez-vous que Cham se rendrait compte de la situation catastrophique dans laquelle il s’était plongée avec les deux pieds ? Naaaaaaaaan x)

Si elle avait su, vous pouvez être certain que Valentine aurait fait le pire des détours pour ne pas se retrouver dans cette situation carrément humiliante. Se faire reverser par un nain de jardin, vraiment, c’était loin d’être winner et que dire de ce nain de jardin... Pourquoi elle ? C’était la question qu’elle se posait en écoutant ce truc multicolore dire n’importe quoi. Elle avait beau essayer de ne pas écoute ces âneries, elle n’était pas capable. C’était loin de l’intéresser, aussi loin que la planète Pluton. Bon d’accord, Pluton n’était plus une planète (ce qui était dommage parce qu’il fallait avouer qu’il y avait de grande ressemblance entre ce bloc de glace et la Serpentarde), alors il fallait plutôt dire que c’était loin de l’intéresser, aussi loin que la planète Neptune.

Malheureusement pour elle, elle avait du mal à ne pas être inattentive, alors elle dut écouter tout le discours dénué de sens de ce petit bout. Mais comment autant de mots pouvaient sortir de cette sale larve ? C’est vrai ! Tout le poids de ces mots devait faire au moins deux fois le poids de ce jeune garçon. Et pourquoi lui avait-il hurlé ça aussi, et si proche des oreilles en plus. Elle n‘était pas encore sourde, donc elle n’avait aucun appareil auditif et elle n’utilisait pas encore un cornet. D’ailleurs, elle espérait ne jamais en arriver à ce point, mais seul le temps allait pouvoir lui répondre.

Le plus pire dans cette situation c’est qu’il avait réussi à la laisser sans voix. Oui, oui ! Valentine qui s’amusait à emmerder tout le temps les gens ne lui avait encore rien répondu depuis qu’il s’était mis en tête de se confesser. Il fallait vraiment croire que ce petit avoir trouvé LA technique qu’elle ne pourrait pas parer. Une défaite… Non, la jeune femme n’allait pas se laisser avoir aussi facilement ou plutôt rapidement. Elle était une Serpentarde, un vraie de vraie Serpentarde.

N’empêche que si la jeune femme avait été une froussarde, ce qui n’était pas le cas parce que Valentine n’avait peu de rien…de vivant, elle aurait pu avoir peur de la manière dont le nain de jardin la regardait. Ces yeux ressemblaient à ceux des Asgards. Oui, oui, les Asgards, comme dans SG- 1. Ces extraterrestres à la faible corpulence, une petite taille et ils sont de couleur grise. Non, ça ne vous dit rien ? Ce n’est pas bien grave. Elle n’aimait quand même pas la manière dont il la regardait. Elle était même à ce demander ce qu’il voulait. Certaines filles lui auraient peut-être pincé les joues depuis un bon moment, le trouvant absolument trop adorable, mais on parlait de Nolwenn là. On pouvait même se demander si elle parvenait à trouver quelque chose d’adorable.

« Mais qu’est que tu racontes encore sale nain ! » Voilà qui était un peu plus rassurant. Valentine avait toujours sa langue et elle était toujours aussi détestable. Malencontreusement, elle ne comprenait pas encore ce qu’il racontait. Mais qu’est-ce qu’il avait mangé pour être parti dans un tel délire sans queue ni tête. Le professeur de potion n’avait pas appris à ses élèves à ne pas manger les ingrédients qui servaient à confectionner les potions ? Valentine croyait que c’était le cas parce que tout humain, moldus ou non, ne pouvait pas être aussi étrange que cela au naturel, pas vrai ?

Toujours était-il qu’elle ne le quitta pas des yeux. Son sombre regard regardait le petit bout de chair, sans aucune tendresse dans celui-ci. Il n’y avait qu’un vide, un vide que certaines personnes pouvaient qualifié d’abyssal.

Au moins, elle pouvait se compter chanceuse qu’il lui avait enfin lâché le cou, mais c’était guère mieux de le voir assis sur son ventre. Une personne avec l’esprit un peu pervers aurait pu s’imaginer certaines choses en les voyants dans cette position, mais ce n’était pas le moment de penser à cela.

« Princesse des fées ?» La jeune femme ria, très rapidement, elle venait vraiment de rire. Cela pouvait presque être considéré comme un exploit.

« Écoute espèce de p’tit monstre, tu vas te relever et me ficher la paix.» Comme toujours, sa voix était loin d’avoir une moindre petite trace de gentillesse. Elle était comme celle de chaque jour. Froide et autoritaire.